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Les dépenses d'éducation
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Erreur de M. Charbonnier : ce chiffre correspond... au seul second cycle du secondaire (le lycée). D'après RSE 2018 (C1.1 dépenses par élève des établissements d'enseignement) le surcoût du secondaire est de 17%, il est quasi nul dans le premier cycle du secondaire. La performance du second cycle du secondaire n'est pas évalué par PISA (élèves de 15 ans)...Eric Charbonnier écrit: Les comparaisons internationales ont pris de l’importance dans tous les pays, ce n’est pas propre à la France. C’est relativement nouveau. Il y a trente ans, les pays se comparaient beaucoup moins. Les choses ont commencé à changer avec la première enquête Pisa, au début des années 2000. Elle a cassé des idées reçues. Jusqu’ici, on avait coutume de vanter les systèmes éducatifs français et allemands. Pisa est venu montrer que c’étaient en fait des systèmes très inégalitaires, et qu’il existait de bonnes pratiques ailleurs : en Finlande par exemple, au Royaume-Uni ou encore en Estonie. L’Allemagne a réagi rapidement, prenant en compte nos travaux et nos recommandations. Cela a mis plus de temps en France où on a d’abord commencé par critiquer notre méthodologie, avant de commencer à bouger il y a dix ans.
Un des éléments statistiques que je préfère observer, c’est la dépense publique par élève. La France dépense en moyenne 15% de moins pour les élèves en élémentaire que dans les autres pays de l’OCDE. En revanche, l’enveloppe dévolue au secondaire est 35% plus élevée en moyenne que les autres pays de l’OCDE. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En revanche M. Charbonnier, expert des questions d'éducation, qui donne l'exemple de la Finlande et cite les résultats de PISA (des élèves de 15 ans sortant du premier cycle du secondaire donc) oublie étourdiment de comparer les dépenses par élève de la Finlande : +46% par rapport à la moyenne de l'OCDE (et par rapport à la France). Parler de l'exemple des "bonnes pratiques" laisse dès lors songeur : comme dit M. Charbonnier, "les chiffres parlent d’eux-mêmes".
read.oecd-ilibrary.org/education/regard-..._eag-2018-fr#page271
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...l'investissement inédit dans l'école et l'Université...
Allocution du Président de la République du 10/12/18.
A lire le 23/11/18 : www.inegalites.fr/Depenses-d-education-l...mediocre?id_theme=23
Dépenses d’éducation en baisse : la France se tire une balle dans le pied
La dépense intérieure d’éducation rapportée à la richesse de notre pays a baissé de 7,7 % à 6,7 % entre 1996 et 2016. Cela veut dire que chaque année, notre pays consacre une part moindre de sa richesse à la formation de sa jeunesse. Et un point de PIB, c’est énorme : si l’on consacrait le même niveau à l’éducation qu’en 1996, notre système d’enseignement disposerait de 23 milliards d’euros de plus, à peu de chose près, l’équivalent de l’ensemble du budget de l’enseignement supérieur. Avec cet argent, on pourrait doubler les moyens de l’enseignement supérieur mais aussi de la recherche française, et tout cela à la fois ! Ou alors augmenter de 50 % les moyens du primaire et du secondaire : de quoi dédoubler toutes les classes de la maternelle au primaire. On peut certainement dépenser mieux pour l’école, mais il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre qu’il faut aussi se donner les moyens d’investir.
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Emmanuel Macron écrit: Nous dépensons pour le fonctionnement et en investissement pour notre sphère publique plus de la moitié de ce que nous produisons chaque année.
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En 2018, la France a consacré 157,2 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 810 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 820 euros pour un écolier, 8 780 euros pour un collégien, 11 200 euros pour un lycéen à 11 470 euros pour un étudiant. L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,4 %). Alors que les départements diminuent leurs dépenses d’éducation depuis 2014, celles des régions se renforcent parallèlement chaque année. Les communes voient leurs dépenses d’éducation croître depuis 2017 suite à un effort sur l’investissement.
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"L"école était une priorité d'Emmanuel Macron : ça s'est traduit dans le budget ; on dépense beaucoup d'argent en France pour l'école [...] On a embauché des professeurs, on les paye mieux, on donne du matériel. On fait des efforts, la Nation fait des efforts. Pourr quel résultat ?
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Deux énormes problèmes :
- le choix des ordonnées laisse penser qu'il s'agit d'une progression exponentielle
- l'augmentation est, en réalité, inférieure à l'inflation sur la même période (10,7%)
Mais bon, il faut laisser croire à l'effort de la Nation. Et tant pis si à chaque rentrée depuis 2017 des postes ne sont pas créés mais supprimés par centaines ou par milliers, avec une proportion de professeurs contractuels, elle, en progression.
S'agissant de PISA2022 , le caractère amateur du commentaire apparaît dès le début :
- "une étude tous les 4 ans" : non, tous les trois ans ;
- "83 pays" : non, ça change à chaque fois ;
- "nous avons perdu beaucoup de places" : non, pas du tout (23e en 2023, 21e en 2000). Ce classement n'a de toute façon aucun sens puisque le nombre et le choix des pays concernés par l'enquête change à chaque session et parce que les écarts de points entre pays proches de la France sont non significatifs.
Ce journalisme paresseux et poujadiste fait honte au journalisme.
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