"Libérons l'instinct «techno» de nos enfants dans les écoles" (EducaVox)

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14 Nov 2012 13:18 #1888 par Loys
"EducaVox" est déchaîné aujourd'hui, avec ce troisième article : "Libérons l'instinct «techno» de nos enfants dans les écoles" (14/11/12).


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14 Nov 2012 13:18 #1889 par Loys
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Libérons l'instinct «techno» de nos enfants dans les écoles

Plusieurs choses intéressantes dans ce titre : l'école est répressive, il faut "libérer". Au travail et à la culture auxquels invite l'école, substituons "l'instinct", c'est-à-dire ce qui est donné par la nature de façon spontanée. Avec cette idée que ce qui est naturel pour les enfants ne l'est pas pour les adultes. Enfin on pourrait s'interroger longuement sur le caractère naturel de la technophilie quand on observe à quel point les réflexes de consommation technophiles son suscités dès l'enfance, avec des publicités ciblant les parents pour les persuader d'acheter une tablette à des enfants ne sachant pas encore parler. Les publicités Apple pour l'iPad insistent délibérément sur le caractère éducatif et donc nécessaire des tablettes pour la réussite des enfants. L'éducation est un marché immense.



Le caractère instinctif est évidemment favorisé par la simplicité ergonomique qui préside à la production de tous les objets de consommation technologiques. Pour le dire autrement, c'est la simplicité d'usage qui rend la technologie facile d'accès : par ailleurs, quand il s'agit d'enjeux autres que purement consommateurs, la facilité n'est plus au rendez-vous.

Robert Schwartz a rédigé un article dans les pages éducation du Huffington Post en septembre 2012 et donne son point de vue sur les problématiques relatives à l’arrivée des nouvelles technologies dans les classes. Propos intéressants d’une vision Outre-Atlantique qui vont dans le sens de certaines «pensées» françaises.

Il ne s'agit pas de "problématiques", ce qui seraient un moindre mal puisqu'on interrogerait vraiment l'entrée du numérique dans les écoles. Il s'agit de promotion.

Trop de freins, pas assez de «laisser-faire» et manque de confiance dans nos enfants, voilà ce qui pourrait résumer sa vision des choses.

L'éducation ne repose pas sur la confiance, mais sur la bienveillance. Les enfants ne sont pas des adultes, avec une maturité d'adultes. Ce présupposé ignore tout de la pédagogie la plus élémentaire.

Au-delà des programmes divers d’équipement dans les classes, pour lui, l’école n’adopte pas la bonne stratégie face à l’arrivée des nouvelles technologies. « Dans leur quête pour savoir comment les élèves doivent utiliser au mieux ces nouvelles technologies, ils en oublient un aspect fondamental qui est amené par la technologie elle-même : la responsabilisation de l’élève », souligne Robert Schwartz.

Même chose. L'élève n'est pas un être responsable, c'est-à-dire un être réfléchi, sérieux et sachant peser le pour et le contre.

Pour lui, il faut donner la technologie aux enfants et les laisser faire.

Ben voyons.

A noter que certains parents le font déjà (smartphone et ordinateur dans la chambre, avec connexion internet), avec les brillants résultats que l'on constate.

« En fait, tout le monde a peur car ils se rendent bien compte qu’en donnant une technologie aux enfants, ils en savent déjà plus que tout ce que peut leur apprendre l’enseignant », ajoute-t-il.

Bien sûr, les élèves utilisent principalement smartphones et ordinateurs pour se cultiver dès qu'ils le peuvent. Comme dans nos bibliothèques par exemple où l'on touche "Le fond du fonds" .

Où l'on retrouve la tarte à la crème du monopole professoral menacé par le savoir en ligne. Ce qui est d'un ridicule achevé : "Je google donc je sais" .

Il croit aux « digital natives » et donne l’exemple de sa fille de six ans et de ce qu’elle est capable de faire avec une tablette...

Eh bien qu'est-elle capable de faire avec sa tablette ? Et surtout sans ? :twisted:

...ou encore l’histoire de ces enfants en Ethiopie à qui on a fourni des tablettes et qui, sans aucune connaissance informatique, ont appris l’anglais seuls en même pas 5 mois !

Un information scientifique de grande qualité . Donnons à nos enfants le meilleur : des tablettes au lieu d'écoles, comme en Éthiopie.

Ces propos sont d'une indécence insoutenable. :x

Il prône le changement : changer la manière dont les enseignants font leur cours.

A quoi bon les cours, puisqu'en Éthiopie...

Et ce changement doit se faire dès le départ.

Sur la base de quelles études Robert Schwartz fonde-t-il sa conviction, à part le cas de sa fille de six ans ?

Il rappelle que nous parlons ici de modifier 200 ans d’institution et d’habitudes, ce n’est donc pas si simple !

Quel révolutionnaire, ce Robert Schwartz !

Pourquoi deux cents ans : on ne saura pas. :scratch:

La plupart des décideurs du monde éducatif se focalisent sur « comment les élèves vont utiliser les technologies en classe ».

Ils devraient pourtant se demander d'abord quel bien elles peuvent apporter. :mrgreen:

D’après Robert Schwartz, moins les adultes bloqueront avec ça et plus les élèves réussiront à apprendre au moyen des TIC.

Nous devrons nous rendre à la puissance de tels arguments en faveur du numérique à l'école.

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