Autorité et discipline à l'école

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13 Oct 2021 12:00 - 30 Sep 2023 13:35 #23615 par Loys
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Jean-Michel Blanquer écrit: Le respect de l’autorité du professeur est la condition absolue d’un enseignement serein ; en ce domaine nous ne pouvons pas nous accoutumer à l’inacceptable ni tolérer le moindre renoncement. Tout fait qui va à l’encontre du respect
de cette autorité doit être signalé et sanctionné, et chaque professeur doit se sentir pleinement soutenu par l’institution dans sa mission éducative.


Préambule du "Guide d’accompagnement en cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre de vos fonctions - À destination des personnels du premier degré".

Pendant ce temps, sur Twitter,

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Dernière édition: 30 Sep 2023 13:35 par Loys.

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20 Oct 2021 16:48 #23628 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Autorité et discipline à l'école
Pour "Le Monde" du 20/10/21, le manque de soutien des enseignants est un fantasme d'extrême-droite : www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/19/...le_6098978_3232.html

On pourrait se réjouir de voir un sujet crucial s’inviter si précocement dans l’élection qui mobilise le plus les Français. Logiquement, la gauche insiste sur la nécessité de revaloriser les salaires et, dans le sillage de syndicats d’enseignants, critique la réforme du lycée et du baccalauréat. De son côté, la droite défend le rétablissement de l’autorité, le retour aux « savoirs fondamentaux ». A l’extrême droite, on cultive la caricature présentant des enseignants abandonnés par l’institution et livrés à des élèves hostiles. Mais les candidats parlent-ils de la réalité vécue dans les établissements scolaires ? [...]
En réalité, tout se passe comme si l’école servait de prétexte pour aborder des thèmes comme le « déclin de la France », la remise en cause de son identité ou le recul de l’autorité. Comme si l’institution scolaire était prise en otage par la surenchère identitaire qui alimente une féroce bataille de personnes à droite et que la gauche, elle aussi en pleine querelle d’ego, peine à dépasser.

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05 Fév 2022 19:17 #23791 par Loys
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01 Aoû 2022 14:06 #24009 par Loys

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03 Aoû 2022 14:25 - 16 Aoû 2022 12:13 #24012 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Autorité et discipline à l'école
Un "mémo" suisse (qui n'est pas sans rappeler le best-seller de Jane Nelsen La Discipline positive) ou l'âpre réalité de l'enseignement naïvement circonscrite dans des cases de tableau...

Document à la première personne ("Qu'ai-je ressenti ?") et qui psychologise le comportement de l'enseignant ("ressentis de l'enseignant", "Qu'ai-je ressenti ?") pour l'infantiliser. Comme si l'enseignant, ce grand enfant, était nécessairement débordé par ses émotions : en fait, c'est lui et non "l'élève" qui doit être ici recadré.

Un comportement inadéquat est une conséquence fréquente des difficultés vécues à l'école

Postulat donc que l'école est la raison du "comportement inadéquat" (bel euphémisme...). Après l'infantilisation, la culpabilisation.

Que dire dès lors de la grande majorité des élèves en difficulté à l'école mais n'adoptant pas pour autant un tel comportement ? Pire : ils en subissent les conséquences en classe et dans l'ensemble de leur scolarité. Mais pas de jolis tableaux pour cette majorité maltraitée. De fait, l'élève concerné devient prioritaire : "Tu as de l'importance pour moi".

Pour un élève qui accapare l'attention, "se mettre d'accord sur des signaux non verbaux" : au delà du ridicule de tels signaux, un exemple d'horizontalisation enseignant-élève ("se mettre d'accord").

Pour un élève agressif verbalement et physiquement (!), "entendre les émotions" et "partager ses propres ressentis" pour "construire une confiance réciproque" : mièvrerie psychologisante et nouvel exemple d'horizontalisation, sur le mode du mea culpa. Et surtout : "éviter la punition". Tant pis si l'élève "fait du mal aux autres élèves"...

Pour un élève qui défie l'autorité, "lui donner des opportunités de meneur". Bref "se retirer du conflit" (capituler) et le récompenser.

Quand "la difficulté (sic) se transforme en "trouble du comportement" (ce qui s'apparente déjà à un diagnostic), "signaler la situation pour des bilans et des aides complémentaires" pour qu'un psychiatre et un psychologue établisse... un diagnostic. Mais rien de concret pour la gestion de l'élève dans la classe.

D'une manière générale, dans chaque cas, le tableau fait comme si "l'élève" était seul en classe avec le professeur.

Aucune mention des élèves empêchés, des exclusions de cours, des sanctions possibles, de l'existence de la vie scolaire ou des instances disciplinaires.
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Dernière édition: 16 Aoû 2022 12:13 par Loys.

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02 Juil 2023 11:39 #24578 par Loys
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Reportage de 2004 sur la formation des enseignants :



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12 Sep 2023 23:00 #24681 par Loys
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Dans une veine similaire, ce reportage de 2009 sur un conseil de discipline (rediffusé en 2023) : www.radiofrance.fr/franceculture/podcast...scipline-1-2-7739635

Où le procès habituel est fait d'un "tribunal" scolaire, sans autre défense que celle des délégués élèves (ce qui est aberrant : il n'y a pas de défense ou d'accusation dans un conseil de discipline : d'ailleurs, le professeur principal de l'élève prend ici la défense de l'élève). Autre aberration : laisser penser que se joue le destin scolaire de l'élève avec son exclusion définitive... alors qu'il ne fait que changer de collège.

Les incivilités d'un élève si jeune conduisant à deux conseils de discipline à l'occasion de sa deuxième sixième montrent moins l'autorité abusive de l'école que sa faiblesse à réagir à temps.

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20 Sep 2023 10:04 - 03 Oct 2023 00:12 #24696 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Autorité et discipline à l'école
Dans "Le Monde" du 19/09/23 cette tribune : "Bruno Robbes : « L’autorité ne se décrète pas, et les enseignants le savent bien »"
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D'une récupération à une autre...

La tribune non pas d'un enseignant de terrain, évidemment, mais d'un enseignant devenu professeur en sciences de l'éducation à l'université et en INSPE, bref d'un représentant de l'institution, avec cette particularité qu'il promeut des pédagogies de type constructiviste. Autant d'éléments qui expliquent bien des choses de sa prise de position, assez délétère quand on la lit attentivement et s'inscrivant dans une longue dérive idéologique dont l'école est aujourd'hui bel et bien la victime.

On se souvient qu'en 2011 déjà ( Cairn ) M. Robbes soutenait que la crise de l'autorité était "une idée répandue à interroger". Une idée fausse, pour le dire autrement.

Bruno Robbes a beau jeu de moquer la réaction présidentielle, comme si le comportement des jeunes à l'occasion des émeutes de juin-juillet 2023 (pendant les vacances donc) avait quelque chose à voir avec l'école (et non avec le sentiment de relégation sociale et les violences policières).

[Ce message de retour à l'ordre] pourrait même être perçu comme une façon insidieuse de critiquer [les enseignants], en suggérant qu’ils ne seraient pas capables de se faire respecter.

On va voir que M. Robbes, de façon plus subtile certes, les critique tout autant.

le respect du professeur et celui de son autorité sont tout sauf des « choses simples » ! Les deux sont la résultante d’une relation, où celui qui veut être respecté doit d’abord s’interroger sur ses façons d’être et d’agir à l’égard de l’autre, qui le rendent ou non respectable.

Où l'on voit que le respect envers les enseignants ne doit pas être accordé par principe (formulé de la façon suivante "il dispose certes d’une autorité statutaire et de principe [...] mais..."), ce qui n'est pas sans laisser perplexe : les enseignants devraient gagner le respect de leurs élèves ("c’est dans ses façons de mettre en œuvre des situations d’enseignement et dans sa relation aux élèves qu’il l’exerce effectivement" dit M. Robbes par la suite), ce qui revient à mettre en cause ceux qui n'y parviennent pas, par insuffisance professionnelle donc. A l'insuffisance professionnelle s'ajouterait l'insuffisance morale : les enseignants ne considèreraient par principe leurs élèves comme respectables et mériteraient donc de ne pas eux-mêmes être considérés comme respectables.

Il y a en réalité, dans le propos de M. Robbes, un glissement logique facile à analyser : à la notion d'autorité il substitue celle de respect. Ces deux notions sont pourtant bien distinctes puisque l'autorité s'exerce évidemment dans un seul sens, mais M. Robbes se réfère à une notion qui s'exerce dans les deux sens, le respect (mutuel) et, même dans le cadre de ce respect, la seule faillite qui est envisagée (puisqu'elle concerne "le respect du professeur et celui de son autorité") est en réalité celle de l'enseignant.

Bref, c'est bien M. Robbes qui suggère que les enseignants "ne seraient pas capables de se faire respecter".

M. Robbes continue ensuite dans cette lancée : les enseignants seraient encore coupables de penser que leur autorité pourrait être fondée sur leur savoir dans un monde où le savoir serait à portée de n'importe qui.

l’essor des technologies numériques, dans le cadre de ce qu’on appelle la « société de la connaissance », place les savoirs scolaires, dont l’acquisition vise l’émancipation par la compréhension du monde, en concurrence avec le simple accès direct à des informations.

Il est regrettable qu'un universitaire et expert de la pédagogie confonde, dans la lignée délétère de Michel Serres , savoir et information. Jamais l'enseignant, dont le savoir a été patiemment construit par un parcours universitaire et validé par un concours (sans faire pour autant de lui un savant), n'a jamais été aussi important que dans un monde où tout un chacun se croit détenteur de la connaissance.

En réalité, comme nous l'avons étudié ici , le constructivisme scolaire (dont M. Robbes est un promoteur actif) participe activement à la délégitimisation de l'enseignant depuis plusieurs décennies. Cette tribune en témoigne d'ailleurs.

Caractéristique de cette évolution de la formation des enseignants (comme on le voit dans les concours de recrutement , par exemple), la pédagogie doit prendre le pas sur la maîtrise du savoir.

Ces mutations du rapport au savoir ont des répercussions directes sur le métier de professeur, en mettant de plus en plus fortement l’accent sur ses dimensions pédagogiques et didactiques, autrement dit sur sa capacité à créer les conditions effectives de l’apprentissage au-delà de la seule énonciation des savoirs.

"la seule énonciation des savoirs" : difficile d'offrir une vision plus caricaturale et plus méprisante des enseignants et de leur travail !

une idée tenace, bien que démentie par les historiens de l’éducation, qu’il aurait existé, associé à la IIIᵉ République, un âge d’or de l’autorité à l’école, où celle-ci s’imposait naturellement, sans discussion ni besoin d’être justifiée. On oublie qu’à l’époque l’école ne scolarisait pas la quasi-totalité des élèves jusqu’à 16 ans, voire 18 ans

Certes cet âge d'or n'a pas existé, mais il a bel et bien existé un âge dans lequel les enseignants n'étaient pas sommés de gagner le respect de leurs élèves. Quant à évoquer l'âge de la scolarisation (selon une argumentation anti-décliniste convenue), voilà qui semble bien incongru ici : la question de l'autorité ne se posait pas avant cet âge ?

De façon inconséquente, la réflexion de M. Robbes oscille sans cesse entre la dénégation (il n'y a pas de perte d'autorité) et son contraire (cette perte d'autorité a été salutaire, et tant pis pour ceux qui "ne s'en remettent pas"). L'autorité, caricaturée, est disqualifiée comme "indiscutable, d’essence divine" "au profit de la rationalité". Les exemples historiques (comme la Révolution) montrent que le progrès va toujours contre l'autorité, par essence négative.

On pourrait citer d’autres facteurs d’évolution vers une autorité de plus en plus négociée et conditionnelle, non seulement du point de vue politique, mais dans tous les aspects de la vie sociale : l’essor du mouvement ouvrier, l’émergence du féminisme, etc.

Certes mais ces exemples sont aucun rapport avec l'autorité au sein d'une classe. M. Robbes évoque la Convention internationale des droits de l’enfant : mais cette convention évoque le statut de l'enfant dans la société, pas dans la classe. Elle n'évoque l'école que comme obligatoire en primaire : de ce point de vue, cette convention a un siècle de retard sur l'école en France...

A bien réfléchir à cette présentation historique de l'autorité, c'est confondre, de façon assez injurieuse, l'autorité du dominant (qui vise à exploiter) et l'autorité de l'enseignant (qui vise, au contraire, à émanciper). Mais c'est précisément cette confusion qu'entretient M. Robbes dans toute sa tribune, et qui a alimenté tant de réformes scolaires depuis des décennies : la tribune de M. Robbes n'est que le produit d'une idéologie à l’œuvre depuis longtemps dans l'école, et dont les conséquences négatives sont si nombreuses qu'on peinerait à les énumérer.

Retenons seulement que l'autorité de l'enseignant, qui, sans être "d'essence divine" mérite de s'imposer dans la classe, devrait donc, aux yeux de M. Robbes, être idéalement "discutable" et donc discutée. Par les élèves ?

M. Robbes concède malgré tout (comment le nier ?) une "tendance, qui traverse toute la société", par exemple "le refus de certains adultes d’intervenir pour gérer des incidents entre les élèves, ou une baisse des exigences scolaires pour éviter les conflits" mais pour relativiser immédiatement cette tendance en évoquant "l’influence croissante de l’extrême droite".

Les enfants et les jeunes sont aujourd’hui les cibles d’emprises de toutes sortes, qu’il s’agisse des multinationales numériques, des influenceurs ou d’organisations religieuses fondamentalistes, qui leur proposent des modèles identificatoires puissants. De ce fait, l’autorité des parents, des éducateurs et des enseignants est incontestablement affaiblie. Il leur est plus difficile de poser les exigences inhérentes à toute action éducative : contrôler ses pulsions, tolérer la frustration, obéir aux règles, fournir des efforts. Poser des limites et soutenir des conflits devient de plus en plus difficile. C’est en ce sens que l’on peut parler de déficit d’autorité éducative. Il ne peut être comblé qu’en développant à l’école et ailleurs un rapport au savoir permettant aux enfants et aux jeunes de déconstruire et de contester ces emprises.

On le voit : après voir énuméré des causes extérieures à l'école détruisant l'autorité des enseignants, il est demandé à l'école de réparer les effets de cette destruction.

J’observe fréquemment que nombre de responsables politiques entretiennent une confusion entre autorité et autoritarisme.

Ou des universitaires en sciences de l'éducation. M. Robbes ne parle-t-il pas ensuite d'"abus de pouvoir" ?

Avec amusement, M. Robbes cite Hannah Arendt : "pour elle, en effet, l’autorité est une influence qui s’exerce sans recourir à la force. Elle ajoute que « l’autorité exclut l’usage de moyens extérieurs de coercition". Que faut-il entendre par "force" ou "coercition" dans le cadre scolaire ? L'instruction n'est-elle pas obligatoire ? En réalité, par "force", Hannah Arendt entend "violence (βία)", comme elle l'explique ensuite. Quel rapport dès lors avec l'école, sauf à y voir le lieu d'une violence (ce dont certains de nos penseurs pédagogiques ne se privent pas) ?

D'ailleurs M. Robbes se garde bien de continuer à citer Hannah Arendt : "la relation autoritaire entre celui qui commande et celui qui obéit ne repose ni sur une raison commune ni sur le pouvoir de celui qui commande : ce qu'ils ont en commun, c'est la hiérarchie elle-même dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité et où tous deux ont d'avance leur place fixée". On est bien loin de l'autorité qu'il faut faire reconnaître par la raison et que le maître d'école doit gagner (par sa - bonne - pédagogie)

Hannah Arendt dénonce au demeurant "une confusion plus ancienne de l'autorité avec la tyrannie, et du pouvoir légitime avec la violence", confusion que M. Robbes entretient tout en faisant semblant de la dénoncer, et s'inquiète, avec la perte de l'autorité, de celle de la tradition au sens positif : "nous sommes en danger d'oubli". Pour la philosophe, la disparition de l'autorité n'est pas la bonne nouvelle que voudrait nous faire croire M. Robbes, le progrès de la raison.

Nous sommes là en présence d’un malentendu profond et durable, qui voudrait s’imposer comme un sens commun de l’autorité : concevoir celle-ci comme une relation où le détenteur d’un statut ou d’une position institutionnelle exercerait une domination sur l’autre afin d’obtenir une obéissance inconditionnelle, indépendamment de ce que cet autre peut dire ou penser.

Malentendu - on l'a vu - que M. Robbes perpétue gravement lui-même. L'enseignant ne cherche pas "l'obéissance inconditionnelle" des élèves, c'est-à-dire leur soumission à un pouvoir, mais l'obéissance temporaire en vue d'une émancipation...

Une relation d’autorité véritable, que l’on pourrait appeler « relation d’autorité éducative », est tout autre. Elle s’établit entre deux personnes de statuts différents, où l’influence de celui qui exerce l’autorité tient précisément au fait que celui sur lequel cette influence s’exerce consent à obéir. Là est l’enjeu, faire en sorte que l’autre reconnaisse mon autorité comme légitime. Depuis 1789, en régime démocratique, c’est bien le consentement du peuple qui conditionne l’exercice de l’autorité légitime.

M. Robbes, dans son élan constructiviste faisant des enfants des adultes (même s'il prend la précaution de s'en défendre ici : "deux personnes de satuts différents"), et même des citoyens comme les autres, fonde sa péroraison sur un confusion problématique entre le champ politique et le champ scolaire, faisant de la classe un espace démocratique à l'image de l'espace politique. Il faudrait, en suivant son raisonnement, obtenir le consentement des enfants dans tous les domaines du cadre scolaire.

Pour résumer, M. Robbes dénonce une conception critiquable de l'autorité pour lui substituer une autre conception, tout aussi critiquable (puisqu'elle n'en est - en réalité - plus une), et qui a une grave part de responsabilité dans l'état de l'école actuel.
Dernière édition: 03 Oct 2023 00:12 par Loys.

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13 Nov 2023 21:05 #24809 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Autorité et discipline à l'école
Dans "Zone Interdite" du 12/11/23, ce climat d'indiscipline, voire d'incivilité, avec pour conséquence des professeurs qui n'en peuvent plus, voire démissionnent :

www.laviemoderne.net/images/forum_pics/2...dite_pasdevagues.m4v

Dommage qu'un élève exclu par conseil de discipline serve - bizarrement - d'exemple au "pas de vagues"...

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05 Déc 2023 11:49 #24849 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Autorité et discipline à l'école
PISA 2022. L'information remonte lentement...

Dans "Le Monde" (abonnés) du 5/12/23 : "PISA : un élève français sur deux se plaint du bruit et du désordre en cours"

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