Delphine Regnard - "Je suis prof et je ne veux pas pourrir" (25/03/12)

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19 Mai 2012 08:02 #661 par Loys
A lire sur son blog cet article de Delphine Regnard, une collègue de lettres classiques dans l'académie de Versailles.


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Ah ! un détail. Delphine Regnard oublie de préciser qu'elle est formatrice TICE/Education aux médias (Mission Tice duCRDP de Versailles) et référente académique (Versailles) dans le cadre des TraAMLettres (Travaux académiques mutualisés "Lettres et TICE" ) et des TraAM HDA.

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19 Mai 2012 09:08 - 17 Mai 2018 19:34 #662 par Loys

Je reviens à mon tour sur l’article d’un professeur de lettres qui a fait le buzz cette semaine : “Comment j’ai pourri le web”, pour lequel on trouve sur ce topic de Marie-Anne Paveau un certain nombre, déjà, de réponses. J’avais pensé écrire ma réaction sur mon blog drmlj mais j’ai trouvé plus intéressant de faire cela ici, comme pour donner une dimension vraiment professionnelle à ma tentative de réponse.

Voilà une réaction professionnelle qui peut être intéressante, puisque Delphine Regnard enseigne au lycée comme moi et qu'elle est donc confrontée aux mêmes difficultés.

Plutôt que de revenir sur la démarche exposée dans l’article, à la moralité fort contestable, sur laquelle beaucoup de choses ont été dites...

Je remarque qu'à nouveau la question de la "moralité" est soulevée à mon encontre... mais pas à l'encontre des élèves qui ont triché ou des sites commerciaux qui publient sans scrupule des commentaires lamentables... D'autant que mon petit stratagème (plus amusant qu'autre chose) ne sert pas un intérêt personnel mais bien celui des élèves.

On commence donc, avec une jolie prétérition ("Plutôt que de revenir..."), par dénigrer l'auteur de l'expérience que l'on s'apprête à commenter.

...je préfère relever ces deux phrases...

C'est effectivement une démarche honnête que de restreindre mon expérience à deux phrases.

...qui interrogent notre ethos professoral : “Leur servitude (celle des élèves) à l’égard d’internet va même à l’encontre de l’autonomie de pensée et de la culture personnelle que l’école est supposée leur donner. (…) J’ai ensuite voulu faire la démonstration que tout contenu publié sur le web n’est pas nécessairement un contenu validé, ou qu’il peut être validé pour des raisons qui relèvent de l’imposture intellectuelle.” Au fil de l’article, on a, en effet, l’impression que le professeur de lettres oppose de façon définitive ce qui relève de l’imprimé et ce qui relève de la publication numérique.

On s'oriente vers le contresens classique : mes élèves auraient dû consulter des ouvrages imprimés et non publiés sur internet...

Eh bien non, pour commenter un texte, il n'est nul besoin de consulter ni ouvrage imprimé ni publication numérique, comme le jour de l'épreuve au baccalauréat qui, à ma connaissance, est une épreuve sans document et a fortiori sans connexion internet.

On aurait aimé que “l’expérience pédagogique” (sic !) mêle les deux types de publications : je ne rappellerai pas ici les critiques affreuses que l’on faisait à Lagarde et Michard quand on avait le malheur, pauvres élèves dont je faisais partie à l’époque pré-internétique, de relever des phrases de commentaire.

Où l'on retrouve pour la énième fois l'argument de la triche perpétuelle : drôle d'"éthos professoral" pour quelqu'un qui met en cause la moralité de mon expérience. Difficile de voir en quoi la triche avec un livre peut (moralement) justifier la triche avec Internet.

Mais on voit le but non avoué : défendre Internet, et pour cela ne faire aucune mention des sites sans scrupule qui proposent des corrigés autrement plus complets et disponibles que Lagarde et Michard...

Interdit donc de lire Lagarde et Michard car, me disait-on, c’était le mal.

Lire c'est bien. Recopier, c'est moins bien, effectivement.

Ce qui était permis, c’était de faire une confiance aveugle à notre professeur.

Curieuse méfiance à l'égard des enseignants.

Pourquoi ? Parce qu’il était notre professeur. Point. C’est-à-dire qu’il nous dispensait un commentaire long et détaillé de sa propre lecture du texte, qui devait être certainement la bonne puisque ceux qui l’apprenaient par coeur avaient de fort bonnes notes à l’oral du bac (ce professeur jouissait donc d’une excellente réputation de professeur).

L'exercice de l'exposé à l'oral du bac n'a pas grand chose à voir avec un exercice écrit comme le commentaire : l'un met en œuvre des capacités de restitution organisée du cours, l'autre de réflexion personnelle. Cette confusion serait-elle volontaire de la part d'une professionnelle de l'enseignement des lettres ?

Je ne me reconnais pas dans cette figure de professeur. Chaque fois que je vois mes élèves s’emparer de mes phrases, les écrire au mot près, je me rends compte que je ne fais pas mon travail de professeur de lettres.

Mais ici, dans l’exercice du commentaire de texte, où s'agit-il de recopier quoi que ce soit ?! :shock:

La grande difficulté consiste à les éduquer à lire les textes...

En évitant donc d'aller sur internet pour recopier les propos (souvent médiocres) de gens qui ont lu et commenté le texte à étudier...

...à leur apporter un éclairage qui leur permette de voir l’œuvre, mais avec leurs yeux, et non avec mes lunettes.

Recopier un corrigé Oodoc, c'est "voir l’œuvre avec ses yeux" ? :mrgreen:

Appliquer mes verres à leurs yeux, c’est les rendre myopes ou aveugles.

En l'occurrence en laissant les élèves libres de commenter, d’interpréter un texte à la maison ou en classe, un professeur n'applique pas de "verres". Ces propos de Delphine Regnard sont tout simplement incohérents. Elle confond avec l'explication de textes pour l'oral du baccalauréat.

Je me souviens de ce même professeur qui nourrissait un profond mépris pour Victor Hugo et qui avait réussi à nous l’insuffler. Aimer Hugo, c’était avoir mauvais goût. Avoir mauvais goût, c’était être un vrai crétin. J’ai mis du temps à me départir de mon admiration pour ce professeur et de mon mépris pour Hugo. J’ai réussi à le faire parce qu’un autre professeur, qui avait pour sa part nettement moins bonne réputation auprès de nos parents, nous disait : “N’écoutez pas ce que l’on vous dit ! Lisez Shakespeare, n’attendez pas que l’on vous y autorise !”

Quel rapport a ce règlement de compte personnel avec mon expérience ?

C’est ainsi que j’ai découvert Shakespeare mais surtout Kafka à un moment où on me jugeait davantage capable de lire des petites comédies.

On se croirait dans Le cercle des poètes disparus !

Ainsi, lorsque ce professeur affirme dans une généralisation abusive que les jeunes de 15-19 ans n’ont pas la maturité pour lire sur le net, je bondis !

Les jeunes qui passent l'épreuve anticipée de français ont 16 ou 17 ans, mais passons. Le lien logique avec ce qui précède est hasardeux : on passe du "mépris" prétendument insufflé pour un écrivain à une expérience induisant un usage critique du numérique.

Ils peuvent voter...

Non...

...mais pas discriminer un “bon” commentaire d’un “mauvais” (en tout cas, ils sont tout à fait en mesure d’être éduqués pour savoir le faire, et ils n’attendent d’ailleurs que ça)!

En l'occurrence mon expérience montre qu'ils ne l'ont pas fait, que cela plaise ou non à Mme Regnard ! D'ailleurs même les "comités de lecture" de Oboulo et Oodoc n'ont pas été capables de "discriminer". Et pourtant ils sont majeurs et vaccinés ! :mrgreen:

Il aurait été très intéressant (et je songe à le faire) d’examiner avec eux les différentes ressources sur internet pour voir ce que l’on pourrait en prendre et ce que l’on gagnerait à rejeter.

C'est ce que j'ai fait, pour la partie "rejeter" : mes élèves savent ce qu'il faut penser des sites de corrigés. Quant à ce qu'il faut prendre, à part quelques informations biographiques ou esthétiques d'ordre général... Mes élèves avaient eu un cours sur le mouvement baroque et ils ont un bon manuel avec des séquences sur le baroque : mais si toutes ces ressources sont intéressantes en elles-mêmes, elles ne peuvent pas tenir lieu de commentaire de texte.

Un commentaire est un exercice de la solitude : il faut lire, comprendre, interpréter, construire sa pensée. Seul.

Je comprends que cette autonomie semble de plus en plus intolérable à l'ère de la connexion permanente, mais je continue de penser qu'elle a des vertus.

Surtout, donner un texte hors de tout contexte, de toute problématisation, dès le début de l’année, c’était nécessairement produire cette pratique de copier-coller.

Ah... non seulement la triche a toujours existé mais c'est ici la faute du professeur. :evil:

Mais que sait Mme Regnard de mes cours ? Pourquoi ce procès d'intention ? J'ai apporté à mes élèves, dans une étude d'ensemble et dès le début de l'année, tous les éléments leur permettant d'appréhender la littérature baroque.

Il faudrait faire l’expérience de donner à commenter Baby-foot de T. Crouzet (édition publie.net) par exemple : un texte qui parle forcément, qui peut se passer de cette contextualisation, qui “interpelle” et peut faire espérer que l’élève lecteur verra un intérêt à sa lecture, autre que la menace d’une mauvaise note dès le début d’année.

Car un poème baroque ne parle pas aux élèves d'aujourd'hui, bien sûr. Tiens au fait, qui disait : "C’est ainsi que j’ai découvert Shakespeare mais surtout Kafka à un moment où on me jugeait davantage capable de lire des petites comédies." ?

Quant à "voir un intérêt à la lecture", on croirait lire David Monniaux . Le manque d'intérêt justifie la triche.

Qui d’entre nous n’a pas pesté à voir tel auteur inscrit au programme de tel examen, tel concours, tel programme ? Qui ? Donc tout n’est pas a priori intéressant, mais tout le devient si l’on nous y accompagne.

Et qui décide de ce qui est "a priori intéressant" ou pas ? C'est inscrit dans les programmes officiels ? C'est Mme Regnard qui en décide ? Les élèves, avec vote à la majorité ?

Sans chercher à justifier le plagiat...

Encore une belle précaution oratoire inutile...

...il me semble que très peu de personnes peuvent dire qu’elles ne consultent pas de biblio. quand elles commencent à étudier un auteur.

Il ne s'agit pas d'"étudier un auteur", mais un texte. Et le jour du bac, on ne peut consulter que soi-même.

Par ailleurs et à titre d'exemple, en quoi la bibliographie est-elle utile dans le cas précis de ce sonnet de Vion d'Alibray ?

Donc il ne faut pas faire confondre aux élèves le plagiat et la prise de notes, comme le laisse croire ce rejet en bloc du web.

Copier-coller un corrigé tout fait sur un site est donc assimilable "à de la prise de notes" ?

Mon rejet du web n'est pas "en bloc". Je n'interdis pas aux élèves d'aller sur internet pour eux-mêmes, je profite moi-même beaucoup d'internet. Je trouve qu'il y a parfois des choses intéressantes en ligne pour des élèves, mais que si l'on pèse le pour et le contre dans ma discipline, en lettres, l'apport du web est largement négatif car il dispense par exemple les élèves de lire les œuvres en consultant des résumés ou de réfléchir par eux-mêmes en offrant des corrigés. Toutes choses qui vont à l'encontre même du but recherché : acquérir une culture et une autonomie de pensée. "On ne profite vraiment du numérique que quand on a formé son esprit sans lui".

Quel cours dans le supérieur ne commence pas par une biblio ? Qui n’est pas allé à un cours uniquement pour avoir la biblio du prof et en omettant d’assister à ses cours ?

On parle des lycéens généralistes, pas d'étudiants en lettres. Encore une confusion bien dommageable.

Affirmer cette incompétence numérique, c’est s’assurer de plonger ses élèves dans un obscurantisme confortable, s’installer dans la certitude que l’on n’aura jamais de contradiction, ou si faible qu’elle pourra aisément être balayée.

L'obscurantisme, c'est laisser croire aux élèves que quelqu'un peut penser à leur place. :evil:

Quant à la contradiction, j'ai bien ri. C'est vrai que celle apportée par les sites de corrigés fait une concurrence de grande qualité aux enseignants de lettres. Bref, encore ce cliché du numérique prenant la relève de l'enseignement. Venant d'un professeur de lettres, c'est inquiétant. Mais n'oublions pas que Mme Regnard est formatrice TICE, même si elle oublie de le préciser. C'est son crédo que mon expérience remet en cause.

Mais revenons à ce qui justifie la présence de ce billet ici, dans ce carnet qui cherche à examiner ce que le numérique apporte de profitable à mes élèves. Il me semble éminemment urgent pour le professeur de lettres de prendre le numérique comme objet d’étude...

Le "numérique comme objet d'étude", il fallait oser ! Non, c'est vrai, quoi : renonçons à la littérature "inintéressante" pour les élèves puisque sans vidéo ou gif animés. Étudions la sainte Trinité des promoteurs du web à l'école : Twitter, Facebook et Wikipédia.

...et non comme entrave à la diffusion du Livre et de sa parole pensée comme parole révélée.

Mme Regnard pense donc que les enseignants font étudier les livres comme la Bible...

De prendre le numérique pour ce qu’il est : espace de publication radicalement créatrice...

Pas pour mes élèves dans cette expérience... sauf à penser que le copier-coller est créateur.

...porteuse de risques pour l’auteur mais aussi pour le lecteur (risquer, essayer, oser émettre sa propre opinion sur ce que l’on a sous les yeux), réfléchir aux phénomènes d’influence (ce n’est plus seulement le professeur de lettres, le professeur documentaliste ou le bibliothécaire qui conseillent, mais le poids du code et du chiffre, ou du non chiffre aussi d’ailleurs), réfléchir à la position que l’on prend dans ce monde en mouvement (suivre, relayer, “aimer”, retweeter, négliger, vitupérer, recopier, hacker…), mouvement angoissant de vertige mais garantissant de notre pire Ennemi : l’Ennui.

Le numérique, divertissement pascalien revendiqué contre l'ennui : on ne pouvait rêver plus belle conclusion ! :mrgreen:

Ah j'oubliais ! Dans cette belle tirade en faveur du numérique, et dans l'article en général, pas un mot sur les sites de corrigés. Ça ferait mauvais effet.

Rappelez-vous comme elle est belle la charogne de Baudelaire.

Le rapport ? :shock:

Cette conclusion est à l'image de l'article : bien confus et décousu.
Dernière édition: 17 Mai 2018 19:34 par Loys.

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  • drmlj
24 Mai 2012 18:18 #685 par drmlj
Oh quel honneur de figurer dans les nombreuses réponses à votre article ! Comme vous devez vous délecter à faire un commentaire de chacun ! Allez, j'avoue, je n'ai lu que le début de vos remontrances, et la conclusion. Je ne commenterai donc que le début : la moralité des élèves. Mais, à mon sens, il ne s'agit pas de cela, il s'agit de voir que vous avez tout mis en place pour susciter cette réaction des élèves. Ne trouvant rien d'autre, et pour cause, que ce que vous aviez laissé sur le net, que pouvaient-ils faire d'autre ? Que me jettent des pierres tous les profs qui n'ont jamais traîné sur tel ou tel site pour glaner des infos et idées. Quant à se détacher du copier-coller, il me semble que c'est une tâche essentielle, car éminemment difficile qu'il nous incombe de leur enseigner. Qu'ont-ils donc appris si ce n'est qu'avec vous on ne peut pas tricher ?
Quant à la conclusion, purement subjective, elle me rappelle furieusement des appréciations de bulletin quand on a épuisé tous les arguments. Aussi, je vous la pardonne.
Enfin, vous êtes de très mauvaise foi quand vous dites que je ne précise pas que je suis formatrice puisqu'il s'agit de... mon blog, sur lequel précisément je me présente sans pseudo (et même mon pseudo drmlj est devenu une espèce de mot-clé) ! Ainsi, il vous (a) suffit de taper mon nom dans Google pour trouver tout ce qu'il faut pour tout savoir sur moi. Vous avez bien plus facilement trouvé des renseignements sur moi que moi sur vous (j'espère au passage que vous n'avez pas osé faire un honteux copié-collé...non, pas vous !). Surtout, je dis ce que je veux sur mon blog, dans le respect du cadre légal, philosophie de pacotille si ça me chante. Et je vous y accueillerais volontiers, voyez comme j'ai l'esprit large !
A bientôt, cher collègue.

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24 Mai 2012 19:06 - 17 Mai 2018 18:51 #686 par Loys

Oh quel honneur de figurer dans les nombreuses réponses à votre article ! Comme vous devez vous délecter à faire un commentaire de chacun !

C'est effectivement amusant d'analyser la logique de ceux qui vous critiquent vertement. :mrgreen:

Allez, j'avoue, je n'ai lu que le début de vos remontrances, et la conclusion.

C'est sans importance, cette réponse ne vous est pas vraiment destinée. Et je vous comprends, vous auriez du mal à répondre à certaines objections ou questions, non ? Je note d'ailleurs que, au vu des confusions dans votre article, vous n'avez pas vraiment lu le billet de départ non plus.

Pour ma part, comme vous pouvez le voir, je vous ai lue et je vous ai répondu. A chacun d'être juge de notre bonne foi respective.

Je ne commenterai donc que le début : la moralité des élèves. Mais, à mon sens, il ne s'agit pas de cela, il s'agit de voir que vous avez tout mis en place pour susciter cette réaction des élèves. Ne trouvant rien d'autre, et pour cause, que ce que vous aviez laissé sur le net, que pouvaient-ils faire d'autre ?

Lire le texte, le commenter en fournissant un travail personnel ?

L'exercice du commentaire n'est pas un exercice de recherche documentaire ni - a fortiori - de copié-collé. Étonnant de devoir le rappeler à une collègue.

Que me jettent des pierres tous les profs qui n'ont jamais traîné sur tel ou tel site pour glaner des infos et idées.

L'argument de la triche universelle... :roll:

Outre qu'il est moralement douteux, il ne s'applique pas ici puisqu'un professeur, contrairement à un élève dont l'esprit est en cours de formation, peut aisément voir que mon corrigé est un faux grossier. Beaucoup de collègues ont bien ri d'ailleurs à mon faux corrigé : comme vous le voyez, j'ai un esprit facétieux. :D

Quant à se détacher du copier-coller, il me semble que c'est une tâche essentielle, car éminemment difficile qu'il nous incombe de leur enseigner. Qu'ont-ils donc appris si ce n'est qu'avec vous on ne peut pas tricher ?

Que les sites de corrigés publient n'importe quoi pour faire du profit ? Que Wikipédia n'est pas contrôlé ? Que le numérique n'offre en lettres que des solutions illusoires ?

Quant à la conclusion, purement subjective, elle me rappelle furieusement des appréciations de bulletin quand on a épuisé tous les arguments. Aussi, je vous la pardonne.

Expliquez-moi donc votre référence à Baudelaire, plutôt. Je suis curieux de nature.

Enfin, vous êtes de très mauvaise foi quand vous dites que je ne précise pas que je suis formatrice puisqu'il s'agit de... mon blog, sur lequel précisément je me présente sans pseudo (et même mon pseudo drmlj est devenu une espèce de mot-clé) !

Votre article prend la défense du numérique à l'école. Vous en avez éminemment le droit, pour peu que vous informiez explicitement vos lecteurs de votre implication académique dans les TICE au lieu de vous présenter comme une simple "prof" qui ne veut pas pourrir.

Ainsi, il vous (a) suffit de taper mon nom dans Google pour trouver tout ce qu'il faut pour tout savoir sur moi. Vous avez bien plus facilement trouvé des renseignements sur moi que moi sur vous (j'espère au passage que vous n'avez pas osé faire un honteux copié-collé...non, pas vous !). Surtout, je dis ce que je veux sur mon blog, dans le respect du cadre légal, philosophie de pacotille si ça me chante. Et je vous y accueillerais volontiers, voyez comme j'ai l'esprit large !
A bientôt, cher collègue.

Si vous l'avez, cessez de m'appeler complaisamment "le pourrisseur du web" et répondez à mes objections ou à mes questions. 8-)
Dernière édition: 17 Mai 2018 18:51 par Loys.

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