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La transformation du brevet des collèges
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Le collectif "Socle commun, promesse démocratique" est constitué du SE-UNSA, du SGEN-CFDT, du CRAP-Cahiers pédagogiques et Education & Devenir.
Le Diplôme National du Brevet et le Certificat de Formation Générale doivent être supprimés sous leur forme actuelle. Il ne peut pas y avoir discordance entre validation du socle et examens terminaux.

Cette dernière phrase est extraordinaire : elle suppose donc qu'un examen doit corroborer la validation du socle ou bien doit disparaître. Elle postule également - et à tort - que le Brevet n'est constitué que de l'examen quand pour sa plus grande partie il est constitué d'un contrôle continu.
La fin de l'examen donc, et même de l'évaluation du travail personnel.Nous proposons que ces deux diplômes soient remplacés par un Brevet du socle commun qui atteste des niveaux atteints dans les différentes compétences du socle. Ces niveaux pourront être évalués dans des travaux divers : travaux individuels et collectifs, travaux disciplinaires et interdisciplinaires, projets collaboratifs, portefeuille de réussites…

L'argumentation est effectivement imparable : la "discordance" entre la validation du socle, dont tout le monde connaît le sérieux, l'impartialité et la rigueur, et l'actuel Brevet ne peut être acceptée. Le plus simple est donc de supprimer ce qui est susceptible de montrer cette discordance. Et même - tant que nous y sommes - de donner tout simplement le nom de "Brevet" à la validation du socle, histoire de parfaire l'illusion de ce tour de passe-passe miraculeux.
Bien sûr il n'est plus fait mention d'examen nulle part.
Autre particularité fabuleuse : même le niveau de chaque élève sera évalué - avec la plus grande rigueur bien sûr - à travers notamment divers travaux "collectifs". La logique devrait d'ailleurs poussée jusqu'à son terme et on devrait d'ailleurs délivrer aux élèves des Brevets collectifs.

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En même temps la crainte de la "discordance" (sic) montre bien qu'il y a encore un restant d'exigence inacceptable.
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Ainsi l'évaluation du brevet devrait être revue. "On ne peut pas garder la dualité socle / brevet", dit A Boissinot. "IL faut une seule évaluation, compréhensible par tout le monde, reposant sur une évaluation de tout le parcours". Elle porterait sur les 5 domaines définis dans le socle : langages, méthodes pour apprendre, formation citoyenne et personnelle, représentation du monde, compréhension du monde.
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Des preuves par M. Paget .
Le niveau du socle est donc suffisant pour suivre en lycée.
Pourvu que ça dure.
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Le premier étonnement, c'est que cet objectif lui soit ouvert par sa lettre de mission.Le CSP veut enterrer et le brevet et le LPC
Compétences validées à la chaîne par certains CDE, pour améliorer leurs statistiques, au mépris des décisions des enseignants responsables. Si le CSP néglige de sécuriser la fiabilité du dispositif, il laissera ouverte la porte du mensonge administratif à grande échelle.La validation du socle est effectuée par un document administratif , le LPC, attestant l'acquisition de dizaines de compétences.
Et pourquoi ne pourrait-il pas tenter la validation dès la 5e ou la 4e ?Si l'élève n'a pas validé le socle en 3ème , il pourra , le valider au lycée, ce qui risque d'être une véritable nouveauté.
De ces échos de réflexion, à considérer donc avec prudence, émerge néanmoins l'impression que parmi les compétences validées en fin de troisième ne figurera pas la plus importante : "être en mesure de suivre une scolarité en lycée". C'est pourtant à quoi sont consacrées, pour 99% des élèves, les 3 années qui suivent leur sortie de collège."Nous n'allons pas maintenir le brevet", a dit Denis Paget. "Il n'y aura que la validation du socle en fin de troisième". Selon lui, le CSP réfléchissait à la portée de la validation du socle. Le valider ouvrira-t-il la porte de toutes les classes de seconde ? Aujourd'hui l'orientation en fin de troisième se fait indépendamment du socle et du brevet. Elle pourrait se faire en fonction du socle. Mais sur ce point, a ajouté D Paget, le CSP réfléchit encore.
Autrement dit, les compétences reconnues par l'EN restent totalement déconnectées du monde réel.
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Il me semble qu'il y a là une petite imprécision. A l'origine, il y avait une épreuve finale et un peu de contrôle continue. C'est "l'évaluation" par compétence qui a été ajoutée, et non l'inverse.A cette évaluation par les compétences, le ministère a ajouté une évaluation traditionnelle elle-même composée d'une épreuve finale et d'un contrôle continu.
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A lire ici : www.laviemoderne.net/forum/les-nouvelles...socle?start=60#10938
Le diplôme national du brevet (DNB) va-t-il disparaître, comme l'aurait récemment déclaré Denis Paget ?
Denis Paget n'a pas dit ça ! Il a expliqué qu'on ne peut pas avoir un double système, avec d'une part l'évaluation du socle, qui vérifie l'acquisition des 5 grands domaines, et d'autre part un diplôme sans rapport, prétendant sanctionner les programmes de la scolarité obligatoire. Le travail n'est pas terminé, nous allons remettre une proposition au ministre cet été pour que le brevet devienne vraiment la concrétisation de la validation du socle. Avec évidemment une part déterminante d'évaluation continue et, peut-être, une épreuve consécutive qui permette de recueillir des informations complémentaires sur les acquisitions.
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Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C’est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l’éducation.
Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et que Le Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d’évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec sa semaine d’épreuves au mois de juin.
Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Le CSP, chargé il y a un an de réécrire les programmes, n’est qu’une instance consultative.
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Téléchargement : cache.media.education.gouv.fr/file/Site_...jury_bdef_391788.pdf
La partie relative au DNB :
Merci à Gryphe.La Conférence nationale d'évaluation des élèves, dans son rapport du jury a écrit:
RECOMMANDATION Nº 7
À propos du diplôme national du brevet
Cette recommandation a recueilli 25 voix pour, 2 voix contre et 4 abstentions
Le jury propose de retenir, pour l’essentiel, les recommandations du Conseil Supérieur des
Programmes, qui précisent que les informations nécessaires pour valider l’acquisition du
socle commun de connaissances, de compétences et de culture soient collectées (en principe
en fin de cycle 4) à partir :
1. Du livret de compétences du cycle 4 pour lequel le renseignement apporté par les équipes pédagogiques s’appuie pour une part sur des évaluations sommatives dont les contenus sont puisés dans une banque nationale ou académique.
2. Des épreuves du diplôme national du brevet (DNB) dont l’unique fonction est désormais de contribuer à cette validation du socle.
Ces épreuves sont les suivantes :
• deux projets personnels conduits l’un en classe de quatrième, l’autre en classe de troisième, impliquant une production (sur tout support), inscrits dans des champs disciplinaires différents et présentés oralement devant un jury ;
• une épreuve écrite terminale d’examen, définie nationalement, dont le sujet est fixé au niveau national ou académique. Cette épreuve permet d’évaluer plusieurs compétences du socle qui peuvent elles‐mêmes renvoyer à plusieurs disciplines. Elle apporte une garantie d’objectivité aux yeux des élèves et des familles ;
• une épreuve orale de langue vivante sur projet donnant lieu à une présentation par le candidat qui est suivie d’un échange avec le jury.
La validation du socle est une condition nécessaire pour obtenir le brevet. Elle équivaut à la validation de chacun de ses différents piliers (ou « blocs ») sans possibilité de compensation entre eux.
En pratique, c’est d’abord l’équipe pédagogique de troisième qui propose de valider ou non chacun de ces piliers. Ensuite, c’est le jury qui décide de l’attribution du brevet en fonction de ces propositions et au vu des résultats obtenus par l’élève aux épreuves de l’examen.
En cas d’échec au brevet, l’élève concerné conserve le bénéfice des piliers acquis. Il doit pouvoir confirmer les autres dans la suite de son cursus de formation, afin d’obtenir la validation complète du socle.
À chaque fois que ce jury n’entérine pas une proposition de validation, il se doit de justifier clairement les raisons de sa décision.
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Un jury bien choisi, comme nous l'avions fait observer. La décision est très étonnante !Cette recommandation a recueilli 25 voix pour, 2 voix contre et 4 abstentions
On installe un doublon aberrant qui justifie ensuite de supprimer le brevet sous sa forme traditionnelle. Objectif atteint !brevet (DNB) dont l’unique fonction est désormais de contribuer à cette validation du socle.

La pédagogie de projet est grande gagnante !Ces épreuves sont les suivantes :
• deux projets personnels conduits l’un en classe de quatrième, l’autre en classe de troisième, impliquant une production (sur tout support), inscrits dans des champs disciplinaires différents et présentés oralement devant un jury ;
La notion de "projet personnel" est ici extrêmement vague (comme celle de "travaux personnels" (TPE) au lycée, une grande réussite au demeurant). Est-ce que seuls l'évaluation sera uniquement positive également ?

Bien sûr l'évaluation ne peut être qu'orale : comment pourrait-on encore évaluer l'écrit des élèves ?
A noter qu'on impose, comme au lycée, que le "projet" soit interdisciplinaire. Un "projet" qui ne concerne qu'une discipline n'a évidemment aucun intérêt.
Une épreuve écrite ? Une seule ?• une épreuve écrite terminale d’examen, définie nationalement, dont le sujet est fixé au niveau national ou académique.

Destruction des disciplines enfin commencée (voir l'appel en 2013 des "progressistes" au début de ce fil : SE-Unsa, Sgen-CFDT, "Cahiers pédagogiques"). Une seule épreuve permettra donc d'évaluer des bribes de disciplines non déterminées par ailleurs.Cette épreuve permet d’évaluer plusieurs compétences du socle qui peuvent elles‐mêmes renvoyer à plusieurs disciplines.
Le français et les mathématiques deviennent inexistants en tant que tels. Objectif atteint !
Elle apporte une garantie d’objectivité aux yeux des élèves et des familles ;

Difficile d'être plus méprisant pour les collègues qui corrigent les épreuves actuelles !
Cela fait donc trois épreuves orales pour une seule épreuve écrite. Bizarrement en langue l'évaluation disciplinaire ne pose aucun problème.• une épreuve orale de langue vivante sur projet donnant lieu à une présentation par le candidat qui est suivie d’un échange avec le jury.
Et quid du contrôle continu ?

Faite le plus souvent par les chefs d'établissement : la "garantie d’objectivité aux yeux des élèves et des familles" est évidente !La validation du socle est une condition nécessaire pour obtenir le brevet.

Mais à partir de combien de compétences un pilier est-il réputé acquis ?Elle équivaut à la validation de chacun de ses différents piliers (ou « blocs ») sans possibilité de compensation entre eux.

Par ailleurs, si la "compensation" posait problème dans la version actuelle du brevet, il suffisait d'exiger un niveau minimal dans chaque discipline.
Rappelons que ces piliers sont au nombre de sept et posent à égalité la "maîtrise de la langue française" et la "maîtrise de TUIC" ou encore que les "compétences sociales et civiques" ou encore "l'autonomie et l'initiative".

Voilà qui est bien nébuleux...En pratique, c’est d’abord l’équipe pédagogique de troisième qui propose de valider ou non chacun de ces piliers. Ensuite, c’est le jury qui décide de l’attribution du brevet en fonction de ces propositions et au vu des résultats obtenus par l’élève aux épreuves de l’examen.

Voilà qui est par ailleurs contradictoire avec ce qui est affirmé plus haut : l'"attribution du brevet" est "décidée" "en fonction" de la validation ou non de chacun des piliers.

Par contre, tout le monde pourra corriger !

Ajoutons que le jury serait donc interne à chaque établissement. Vive les diplômes nationaux !
L'élève peut donc accéder à la seconde sans maîtriser la langue française !En cas d’échec au brevet, l’élève concerné conserve le bénéfice des piliers acquis. Il doit pouvoir confirmer les autres dans la suite de son cursus de formation, afin d’obtenir la validation complète du socle.
Voilà qui est bien dissuasif. Par contre, pour valider, aucune justification n'est nécessaire !À chaque fois que ce jury n’entérine pas une proposition de validation, il se doit de justifier clairement les raisons de sa décision.

Cette victoire importante des pédagogistes compense l'abandon de la réforme de l'évaluation, décidée par le président de la République lui-même...
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Cela dit, je crains que vous ne soyez trop lucide, hélas.
Ça me rappelle le pilotage à la Claude Allègre : l'annonce de mesures à la hussarde, et qui ne passent pas, une pseudo-consultation démago, moult protestations enseignantes, le retrait des mesures les plus contestées, sentiment de victoire des profs, alors qu'en douce, ce qui devait passer est passé !
Bref, brillant usage des techniques de manipulation des masses...
Relire Bernays, Chomsky and Co...

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Pas sûr que le SE-UNSA défende ce genre de chose...Desbois dit: Je suis d'une génération coincée entre la fin du BEPC et la création du brevet, je suis passé au lycée sur décision du conseil de classe...
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C'est enfoncer des portes ouvertes que de le dire...
Mais pour les élèves, c'est un premier examen, avec toute sa dimension rituelle et symbolique.
C'est une reconnaissance du travail effectué au collège, et un premier pas, un entraînement, vers le diplôme suivant : le bac ou le bac pro.
Rien que pour ça, il me paraît utile de le conserver...
En outre, ceux qui voudraient l'éliminer sont ceux-là même qui militent pour la "réussite pour tous" à coups de pseudo-compétences acquises fumeuses qui ne veulent pas dire grand-chose, en proscrivant les notes... Car il y a des notes au DNB.
Accepter la disparition du brevet, c'est ouvrir la voie à la suppression éventuelle du baccalauréat comme examen, et son remplacement par des "certificates of completion" à l'anglaise qui n'ont aucune valeur...
Cela fait une seconde bonne raison de conserver le brevet.
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Le gouvernement a par ailleurs fait connaître, dans un document écrit, aux organisations syndicales, ses intentions pour le » nouveau » brevet. Il entérine la primarisation du collège et la fin de l'examen national : 50 points sur 80 attribués localement et les épreuves disciplinaires disparaissent !
40 points pour la maîtrise du socle dans des évaluations qui devront être notées de 1 à 5 !
10 points pour un oral « maison » sur les EPI qui ne doit évaluer que la « performance » sans tenir compte ni du projet, ni des savoirs !
2 épreuves écrites INTERDISCIPLINAIRES pour 15 points chacune : une sur le « pôle scientifique », une sur le « pôle humaniste ».
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- www.leparisien.fr/societe/videos-brevet-...-09-2015-5140309.php
- www.lexpress.fr/education/a-quoi-va-ress...olleges_1720936.html
Et aussi : www.liberation.fr/politiques/2015/09/30/...1394397?xtor=rss-450
Comptant pour 400 points sur un total de 700, le contrôle continu du nouveau brevet évaluera l'acquisition des huit champs d'apprentissage du socle commun. Fini les notes sur 20, au profit d'une échelle d'évaluation qui ira de 10 à 50 points, suivant que la maîtrise sera "insuffisante", "fragile", "satisfaisante", ou "très bonne".
Les huit champs d'apprentissage concernés sont ceux du socle que tout élève est censé posséder à la fin de sa scolarité obligatoire -à différencier, donc, de la liste des disciplines ou matières étudiées par les collégiens de troisième. Cette évaluation devra se faire collégialement, entre tous les professeurs, puisque certaines de ces compétences sont transversales -dit autrement, le professeur de mathématiques et celui d'histoire-géo devront aussi donner leur avis sur la maîtrise du français par tel ou tel élève. "L'évaluation des élèves sera le fruit d'un regard croisé entre les enseignants", traduit Christian Chevalier, du syndicat enseignant UNSA, favorable à cette nouvelle approche. Même s'il reconnaît qu'elle entraînera une charge de travail supplémentaire pour les enseignants jusqu'ici davantage habitués à évaluer les connaissances strictement liées à leur discipline.
A l'inverse, Albert-Jean Mougin, vice-président du SNALC, y voit la mort du caractère national du brevet des collèges: "Cette réforme du brevet est l'aboutissement d'un travail de déconstruction des disciplines. L'évaluation de chacun des huit piliers du socle de compétence se fera à la discrétion de chacun des établissements, le diplôme n'aura donc vraiment plus la même valeur dans tous les collèges".
Le contrôle terminal demeure
Si le nouveau brevet fait une large place aux compétences évaluées en contrôle continu, il garde tout de même cinq épreuves finales obligatoires, quatre écrits et un oral. Soit, organisées sur trois jours fin juin:
- une épreuve écrite de mathématiques (2 heures), et une nouvelle épreuve écrite de sciences expérimentales et de technologie (1 heure), notées sur 100;
- une épreuve écrite de français (3 heures), et une épreuve d'histoire-géographie et d'enseignement moral et civique (2 heures), notées sur 100 points également.
- une nouvelle épreuve orale de 15 minutes (notée sur 100) pendant laquelle l'élève présentera un projet mené dans le cadre des fameux enseignements pratiques interdisciplinaires introduits par la réforme du collège, du parcours avenir, du parcours citoyen ou bien encore du parcours d'éducation artistique et culturelle -en remplacement de l'actuelle épreuve orale d'histoire des arts.
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- archeboc
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"Brevet des collèges : l'usine à gaz"
PS - dans l'édition en ligne, on retrouve l'expression dans deux articles, dont celui déjà cité :
www.leparisien.fr/flash-actualite-politi...-09-2015-5140429.php
www.leparisien.fr/societe/videos-brevet-...-09-2015-5140309.php
Mais l'expression n'est utilisé ici que dans une question à la ministre et là dans une citation d'une position syndicale. En l'adoptant dans un titre de une, le quotidien papier prend position avec force.
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