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L'épopée des Inspés / Éspés / IUFM
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Nouvel exemple en 2021 avec la simulation du conseil de classe sous forme de jeu de rôles pour les professeurs stagiaires, avec des caricatures de professeurs en poste :Loys écrit: Vous pouvez commenter ici l'article "DésÉSPÉrances - Un exemple d'endoctrinement dans les nouvelles écoles du professorat" (22/08/15)
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www.laviemoderne.net/veille/etre-enseign...ignement/23737#23737
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www.education.gouv.fr/les-ecoles-academi...soins-et-de-l-340541
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Le président qui a déplacé le concours en M2 critique désormais cette politique :
Emmanuel Macron écrit: On doit repenser la formation des enseignants. On a demandé des diplômes universitaires excessifs.
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www.lemonde.fr/politique/article/2022/08..._6139054_823448.html
L’autre levier d’attractivité pour résoudre la crise des vocations serait de s’attaquer à la formation : les concours ne font plus recette, en partie parce que les étudiants, sans certitude de les réussir à la fin du master, s’orientent vers d’autres voies.
La formation des enseignants est régulièrement transformée depuis de nombreuses années. En achevant la mastérisation du concours, qui se situe désormais à la fin de la seconde année de master (M2), le prédécesseur de Pap Ndiaye, Jean-Michel Blanquer, a-t-il précipité la crise actuelle ? C’est ce que pense une partie du corps enseignant, qui s’interroge désormais sur ce que signifie le « parcours ad hoc » évoqué, au matin du 25 août, par Emmanuel Macron, qui souhaite « assumer » que des jeunes décidés à devenir enseignants s’y orientent dès la sortie du bac.
En effet, l’expression peut signifier la remise en cause de la mastérisation du concours. Une hypothèse a priori incongrue, puisque son parachèvement date d’à peine trois ans, mais qui est cohérente avec la suite du propos du chef de l’Etat, lorsqu’il évoque des « diplômes universitaires excessifs pour certains ».
Voulait-il uniquement parler des professeurs des écoles, s’interrogent les syndicats ? Auquel cas, s’agit-il d’instaurer un décalage de diplômes entre ces derniers et leurs collègues certifiés et agrégés ?
Dans "Le Monde" (abonnés) du 26/08/22 : "Formation des enseignants : l’inconnue du « parcours ad hoc » annoncé par Emmanuel Macron"
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Texte copié-collé depuis 2016 : centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/docu...emoire-caffa-g-caron
Le centre Alain Savary (2016) propose cinq directions pour la formation continue (fig. 1 :
- Lire ensemble le réel, pour se placer dans une ingénierie de contexte. Il s'agit d'alimenter la
formation par les difficultés ordinaires de classe : celles des élèves et celles des enseignants.
- Partager les références, pour faire des ponts entre analyse de l'activité, compromis et recherche. Les
références permettent de mieux comprendre le réel, le segmenter.
- Faire connaître le prescrit, pour s'assurer que le cadre institutionnel soit compris et partagé. Le
prescrit peut faciliter les choix, comme créer de vrais dilemmes professionnels.
- Oser les outils pour aider les enseignants à travailler et à bouger leurs compromis.
- Accompagner dans la durée pour gagner la confiance, tester, faire des retours.
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29/08/23 : www.aefinfo.fr/depeche/698212-le-menj-en...iale-des-enseignants
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La question de la formation initiale est fondamentale. Un enseignant sur cinq seulement se dit suffisamment préparé à enseigner dans sa classe. L’année de master 2 est épuisante pour beaucoup de candidats car elle est très dense, entre les cours, la préparation des examens et du concours, parfois l’alternance dans des classes, la rédaction d’un mémoire… Résultat : 10 % d’entre eux abandonnent ou ne sont pas titularisés après la première année. Nous voulons inventer les écoles normales du XXIᵉ siècle. Avec ma collègue Sylvie Retailleau [ministre de l’enseignement supérieur], nous étudierons toutes les hypothèses, parmi lesquelles la possibilité de se former dès la première année après le baccalauréat, de maintenir la mastérisation tout en passant le concours plus tôt pour une entrée progressive dans le métier d’enseignant.
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Publié par Sandra Ktourza | Mar 5, 2024 | Université/Recherche | 0
La crise du recrutement des enseignants se traduit par la baisse du nombre de candidats aux concours, mais également d’étudiants en master d’enseignement.
La crise du recrutement d’enseignants impacte les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, les masters MEEF (masters enseignement, éducation et formation) préparés dans les INSPE. Dans une note parue en juin 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche indiquait que les effectifs d’étudiants en INSPE avaient fortement diminué en un an. Pour l’année scolaire 2022-2023, 53 700 étudiants étaient en effet inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation, soit 13,3% de moins que pour l’année scolaire précédente, alors que pour l’année scolaire 2021-2022, 62 000 étudiants étaient inscrits en INSPE, un chiffre stable par rapport à la rentrée 2020-2021.
Il faut rappeler que depuis la rentrée 2021, l’année est très très chargée pour les étudiants en M2 à l’INSPE : depuis la réforme de 2021 en effet, ils cumulent stages, mémoire de fin d’année et concours à passer sur la même année scolaire (avant cette réforme, les étudiants passaient le concours en M1) . Résultat : d’après une enquête des INSPE portant sur l’année scolaire 2021-2022, 72% des étudiants trouvent la charge de travail trop lourde.
De 25 à 5 étudiants…
Conséquence : les jeunes sont de moins en moins nombreux à suivre un parcours de formation les destinant à ce métier, pour le premier degré comme pour le second degré.
La formation des enseignants devrait être réformée en 2025, avec entre autres, le projet de placer le concours en fin de licence. Mais sera-ce suffisant ?
A ce jour en tout cas, la situation est préoccupante : les masters MEEF sont désertés et ils offrent peu de débouchés :
Je suis passé d'environ 25/30 étudiantes et étudiants en M1 MEEF (chiffres constants depuis 2015) à 5/6 depuis l'an passé.
La réforme du CAPES et de la formation a fini d'enterrer le MEEF.
Par ailleurs, dans le 2nd degré, il ne permet pas une véritable spécialisation disciplinaire.Le Master MEEF n'a pas beaucoup d'autres débouchés que l'enseignement et on ne peut pas dire que le secteur soit attractif...
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