Inégalités... et discrimination
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A lire sur "Rue89" cet ancien entretien du 18/09/12 avec Louis Maurin : "Inégalités : « Même à gauche, certains n’ont pas intérêt à changer l’école »"
Articles plus anciens :
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...022012_Ethnique.aspx
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Une discrimination envers les « messages » (?) envoyés par les parents est une chose ; supposer par un lien logique implicite une discrimination sur les dossiers scolaires en est une autre. J'aimerai suggérer que cette sélection des élèves à l'inscription à un établissement privé qui défavorise les élèves d'origine maghrébine est bien plus souvent due à leur dossier, — dont rien au reste n'a été dit, — qu'à une quelconque discrimination. Cette notion a si souvent été utilisée afin de masquer des inégalités de fait qu'on peut en suspecter ici la pertinence. En l'absence d'éléments, je ne peux rien affirmer ; c'est pourquoi il serait intéressant de s'emparer de cette étude."Nous voulions examiner la réalité de ce principe", a commenté à l'AFP Pascale Petit. Des études montrent que le passage par le privé peut "ne pas être neutre sur la réussite scolaire de certains enfants", note l'universitaire. "Or si on en limite l'accès pour des raisons discriminatoires, on pénalise les chances de réussite de jeunes qui auraient ensuite pu s'insérer avec plus de succès sur le marché du travail ce qui contribue à entretenir les inégalités."
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Personnellement je suis moins choqué par une éventuelle discrimination (assez hypothétique me semble-t-il) sur le marché du travail pour cause de non passage par le privé que par la discrimination à l'entrée de l'établissement privé.
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Pas de dossier, semble-t-il. Il s'agissait d'un simple courriel pour la prise de contact. A noter que certains raccourcis sont très maladroits : "Réponse au maghrébin mais pas au français"...

Dans le "Café pédagogique" du 13/01/14 : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...251912585132741.aspx
Et dans "Le Monde" du 15/01/14 : "Des discriminations à l’entrée dans les écoles privées"
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Le sens de cette réflexion m'échappe totalement.S'attaquer à la discrimination suppose que ses mécanismes soient mis à nu. Et c'est difficile, car ils sont sont complexes, et qu'ils ne se situent sans doute pas d'abord là où on le croit : « On a tendance à confondre la question de la discrimination dans une question de racisme et à l'aborder du point de vue des questions de mentalités, d'idéologie. Cette approche anti-raciste entre, si on peut dire, par en haut, par les côtés ''idéels''. Or la question discriminatoire entre plutôt par en bas, par la question des pratiques : est-ce qu'on traite tout le monde de la même manière ?

N'y aurait-il pas ici une forme de mépris implicite pour la voie professionnelle ?On n'a qu'à aller en lycée professionnel voir les jeunes qui y sont et on comprend pourquoi pour eux ça correspond à une logique discriminatoire.

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- Claire
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Jamais il ne suppose que les pratiques peuvent simplement avoir d'autres motifs qu'appliquer une idée de justice. Que les notes par exemple peuvent être motivées non par la volonté de sanctionner ou récompenser selon le mérite, mais par leur nécessité pour que le cours puisse se dérouler normalement (silence, attention etc.). Cette sanction peut certes être parfois injuste, et c'est toujours regrettable. Mais sans cette sanction, certains cours ne peuvent avoir lieu. Si l'on n'est attentif qu'à la justice, on renonce à ce qu’ils aient lieu. On renonce à enseigner la littérature au lycée, la langue soutenue au collège parce que, malgré les efforts, il y a des injustices – sociales ou pas d’ailleurs – dans la relation entre les efforts et les résultats. Dubet est-il aveugle à cela? Nulle part je n'ai vu dans ce qu'il écrit autre chose que l'identification de la position des enseignants soit à une conception méritocratique, soit à la défense de leurs propres intérêts ou de ceux de leurs enfants. Ce dernier argument est assez insupportable : lorsqu’on ne comprend pas les raisons d’un désaccord, on les disqualifie.
Ou bien Dubet juge-t-il que tout le système scolaire devrait être orienté par la question de la justice et, lorsque d'autres objectifs contredisent la justice, que la justice doit être première ? C'est faire bien peu de cas de ce qui constitue, autant que la réflexion sur la justice, notre héritage. Si l'on doit renoncer à enseigner la littérature, c'est malheureux pour ceux qui l'enseignent, pour tous ceux qui s'en sont nourris et pour ceux qui ne pourront plus l'être. Réduire la question scolaire à des débats sur la justice, c'est refuser que l'objectif du système scolaire soit aussi de donner les moyens de faire vivre un héritage commun.
Ce qui est plus frappant encore, c'est la réduction de la question de la question de la justice à la question scolaire: l'égalisation des places, des conditions de vue de chacun, rend-elle nécessaire l'accès égal aux études? Les enseignants, contrairement à ce que prétend Dubet, n’attribuent pas comme but à l’école « de répartir les individus dans la société en fonction de leur mérite scolaire ». Leurs objectifs se bornent généralement à répartir les individus dans l’école et non dans la société. Il peut leur arriver sans doute d’ironiser sur l’analphabétisme (parfois) ou le jargon technocratique (souvent) de ceux qui, dans la société, occupent des places enviées, mais cela n’a rien à voir avec leurs revendications dans l’école. Et leurs revendications dans l’école est d’attribuer les places en fonction de la capacité des élèves à suivre certains enseignements, enseignements qui se justifient par leur place dans l’héritage commun de la société.
S’il y a une relation entre les places dans l’école et dans la société, les enseignants eux-mêmes n’y sont pas pour grand-chose. Peut-être faut-il contester cette relation. Que la concierge soit plus, moins ou autant payée que les professeurs (ou les cadres), c’est une question (de justice) qui dépasse largement la question scolaire. C’est une question qui exige de comprendre les déterminants des revenus. Faire du classement scolaire l’origine des différences de places et notamment de revenus, c’est supposer que ces différences de revenu viennent de différences de productivités, qui elles-mêmes viennent de différences de qualifications, exprimées par une hiérarchie des diplômes. Pourquoi Dubet ne conteste-t-il pas ces hypothèses, qui n’ont rien d’évident ? (Les rémunérations des enseignants d’ailleurs devraient nous inviter à nous interroger sur ces relations). Pourquoi renonce-t-il à œuvrer en faveur d’une égalité indépendamment des résultats scolaires ? Pourquoi l’école serait-elle le seul moyen par lequel on peut modifier le monde social ? Parce que l’on renonce à promouvoir autrement l’égalité ? Parce que l’on ne sait comment résoudre le chômage ? C’est faire porter sur l’école le poids de toutes nos insuffisances économiques et sociales. C'est peut-être, paradoxalement, l'expression d'un conservatisme social.
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L'élitisme et la sélection n'ont aucun sens au primaire et c'est pourtant là que les inégalités commencent à se creuser. Ce sont des boucs-émissaires faciles, qui évitent de se poser les vraies questions...Vous montrez que la France est un pays où le système scolaire (donc les inégalités) pèse le plus lourdement sur le destin des individus. Comment expliquez-vous cette particularité ?
Avec Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout [2], nous avons montré que, en France, l’amplitude des inégalités scolaires est supérieure à ce que supposerait l’amplitude des inégalités sociales. Et plus les inégalités scolaires sont grandes, plus elles se reproduisent entre les générations. Ce phénomène peut s’expliquer par plusieurs facteurs.
Le premier est une tradition élitiste obsédée précocement par les notes, les classements, les redoublements, les orientations irréversibles. Tradition dans laquelle le modèle pédagogique et les programmes chargés de sélectionner les élites déterminent la totalité des pratiques pédagogiques en amont des niveaux élitistes eux-mêmes.
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- mihailovich
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Il n'échappera à personne que ceux qui vous reprochent de méconnaître la "sociologie critique" appartiennent le plus souvent à une certaine élite. L'élite administrative, celle qui perfectionne chaque jour la très moderne "ingénierie" managériale et qui s'emploie à "dépoussiérer" les statuts de la FP, évidemment pour notre bien. L'élite politico-gestionnaire (notamment "de gauche"...) qui conçoit, pour notre bien également, des mesures aussi sociales que les 50 milliards ou les "gels" de toutes sortes. L'élite médiatique enfin, celle des Couturier, des Brizard ou des Davidenkoff, liste non exhaustive, dont le rôle est de faire passer la Vérité dans l'opinion.
La Vérité... Au fait, ça rappelle le titre d'un journal. Au fond, seule une chose compte : éliminer bien proprement ceux qui ne pensent pas comme eux ou, pire, ne filent pas droit.
Mais de quel côté se trouve aujourd'hui l'élitisme ? Il faudrait un jour creuser la question...
EDIT : bravo et merci pour cette étude !

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- Rinette
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On cherchera par ailleurs vainement le lien logique avec l'article de "Slate".Laurent Fillion dit: Alors que certains profs républicains autoproclamés (qui n’ont rien compris à Bourdieu) jouent la complainte de Calimero en se plaignant des méchants sociologues de l’éducation qui ne disent que du mal de notre profession, Louise Tourret sur slate.fr ose un article qui nuance fortement ce qu’on peut lire ici ou là sur notre métier ces derniers temps en proclamant : « Arrêtons de plaindre les profs : ils ne sont pas mal payés et leur métier n’est pas mal considéré ».

Une conclusion qui donne bien raison à mon article.Laurent Fillion dit: On notera enfin un passage réjouissant : « il existe des enseignants qui font ce métier parce qu’ils y croient, tout simplement ; on ne sait pas s’ils sont majoritaires, mais ils existent. » Il lisent la revue de presse du CRAP, non ?

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- mihailovich
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Certains, d'évidence, rongent leur frein et n'attendent pas pour se placer. Par les temps qui courent, la concurrence est visiblement plus rude pour les places de conseiller au Ministère ou de formateur ESPE qu'aux derniers CAPES... Vite, plus que trois ans pour en profiter !

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Bourdieu ou l’Héritage républicain récusé
Auteur : Michel ÉLIARD
N° ISBN : 978-2-8107-0305-0
PRIX : 20.00 €
Format et nombre de pages : 13,5 x 22 cm - 208 p.
Parution le 27 mai 2014
Il y a cinquante ans, deux universitaires, normaliens agrégés de philosophie, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, publiaient Les Héritiers. Vendu à plus de 100 000 exemplaires, ce livre est même devenu un long-seller selon le mot de Passeron.
Six ans après, cette critique de l’école républicaine se radicalisait dans La Reproduction. Loin d’être émancipatrice, cette école contribuerait, en reproduisant les inégalités entre les classes sociales, à la conservation de l’ordre établi. Ainsi se trouvait récusé l’héritage républicain et tout particulièrement celui de l’instruction publique, dont la Révolution française, sous l’impulsion de Condorcet, avait jeté les fondations, et que la « grande République scolaire » de Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Paul Bert et René Goblet a édifiée entre 1879 et 1886.
Ce livre vise à montrer que cette sociologie de l’école, tout en proclamant l’intention de contribuer à la démocratisation de l’enseignement, en préconisant par exemple l’instauration d’une pédagogie inégale pour des élèves inégaux qui annonçait la discrimination positive des ZEP, a en fait apporté une légitimation intellectuelle à la déréglementation scolaire entreprise par les gouvernements de la Ve république depuis 1959, aboutissant à un démantèlement de l’instruction publique laïque qui s’accentue aujourd’hui.
Michel ÉLIARD est professeur émérite des universités. Il fut collaborateur de Bourdieu et Passeron pour Les Héritiers.
Il a publié L’École en miettes ? (PIE, 1984), Naville, la passion de la connaissance (PUM, 1994), La Fin de l’école (PUF, 2000, 2002), Corporatisme contre démocratie politique (Selio, 2006), et La Revanche du parti noir, la lente mise à mort de l’école publique, en collaboration avec Michel Godicheau et Pierre Roy (Abeille et Castor, 2011).
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- Fante
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Dans ce communiqué du SE-UNSA du 16/05/14 une certaine créativité xyloglossique :
Intervention de Laurent ESCURE
Secrétaire général de l’UNSA Éducation
Monsieur le Ministre,
Tout a été dit, ou presque, sur la crise que traverse notre École. De la large consultation organisée en début de mandature aux résultats des évaluations internationales, notre École ne brille guère que par un élitisme qui, non seulement ne réduit plus les inégalités sociales, mais désormais les creuse. Cette crise systémique dure depuis près de 20 ans. Elle est indigne de notre République et de sa promesse humaniste. Elle met de côté et fait souffrir ceux qui sont les plus éloignés des savoirs constitués.
Ce constat, implacable et accablant, impose d’agir. Agir en tournant le dos aux recettes du passé qui ont fait la preuve de leur échec. Nous ne construirons pas l’École égalitaire et bienveillante du XXIe siècle sur les bases de l’école de la ségrégation scolaire et sociale du XIXème. Il faut, en effet, en finir avec cette école engluée dans un bloc secondaire ségrégatif qui empêche l’émergence d’un parcours cohérent de la scolarité obligatoire. Il faut sortir de ce néo-fixisme et de ce culte quasi fétichiste des disciplines que certains présentent comme les lignes de fuites de l’horizon de la culture commune. Cette image est d’ailleurs révélatrice car un horizon a surtout une particularité : c’est celle de s’éloigner au fur et à mesure que l’on croit s’en approcher.
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Cette phrase signifie-t-elle que l'élitisme a bien réduit les inégalités sociales.Tout a été dit, ou presque, sur la crise que traverse notre École. De la large consultation organisée en début de mandature aux résultats des évaluations internationales, notre École ne brille guère que par un élitisme qui, non seulement ne réduit plus les inégalités sociales, mais désormais les creuse.

Car les "savoirs" sont toujours meilleurs quand ils sont "constitués".Cette crise systémique dure depuis près de 20 ans. Elle est indigne de notre République et de sa promesse humaniste. Elle met de côté et fait souffrir ceux qui sont les plus éloignés des savoirs constitués.

C'est marrant : j'aurais plutôt dit que c'étaient les recettes du présent, moi.Ce constat, implacable et accablant, impose d’agir. Agir en tournant le dos aux recettes du passé qui ont fait la preuve de leur échec.

Une variante du retour à l'Ancien Régime.Nous ne construirons pas l’École égalitaire et bienveillante du XXIe siècle sur les bases de l’école de la ségrégation scolaire et sociale du XIXème.

Quel brio !Il faut, en effet, en finir avec cette école engluée dans un bloc secondaire ségrégatif qui empêche l’émergence d’un parcours cohérent de la scolarité obligatoire.
Un néo-fixisme bougiste, en quelque sorte.Il faut sortir de ce néo-fixisme et de ce culte quasi fétichiste des disciplines que certains présentent comme les lignes de fuites de l’horizon de la culture commune. Cette image est d’ailleurs révélatrice car un horizon a surtout une particularité : c’est celle de s’éloigner au fur et à mesure que l’on croit s’en approcher.
Voilà qui est en effet limpide et cristallin.À l’UNSA Éducation, nous considérons au contraire qu’il faut bâtir du commun pour chacun et que ce commun exige la mobilisation des savoirs, des savoirs faire et des savoirs êtres.
C’est pour quoi nous ne tolèrerons pas une Refondation édulcorée ou au rabais. Notre système éducatif, pour faire réussir chacun, doit changer en profondeur. Je préfère parler de la réussite de chacun et pas de la réussite de tous, car il y a dans cette dernière expression une forme d’hypocrisie. La réussite de tous est un slogan commode qui conduit à se limiter à faire le décompte, mais en toute bonne conscience, du nombre de ceux qui, chaque année, ne réussissent pas.

C'est effectivement d'une grande clarté.La réussite de tous est une promesse qui est donc tenue ou non. La réussite de chacun est, en revanche, un engagement. Un engagement qui oblige et un engagement qui responsabilise.
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En réponse, notre analyse : "La grande illusion"
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