"Design thinking" : l'expérience France Business School

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09 Jan 2014 17:32 - 17 Jan 2014 18:32 #9122 par Loys
A lire dans "EducaVox" du 09/01/14 : "Education : pour changer de paradigme, il faut violer la norme…" par Laurène Castor, "blogueuse qui s"intéresse à l'éducation", ancienne khâgneuse passée au management, "Chargée d'Innovations Pédagogiques à France Business School" .

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Nous avions déjà parlée d'elle ici à propos de l'école 42 de Xavier Niel : www.laviemoderne.net/veille/vers-l-ecole...atique?start=20#7094
A lire aussi cet article qui éclaire le cheminement de Laurène Castor sur la pédagogie : www.e-orientations.com/actualites/interv...-de-l-ecole-42-13873
Dernière édition: 17 Jan 2014 18:32 par Loys.

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09 Jan 2014 17:33 - 09 Jan 2014 17:43 #9123 par Loys
laurenecastor.com/a-propos/

Je m’appelle Laurène et je m’intéresse à l’éducation, à la créativité, au design, au numérique et au durable. Je me renseigne régulièrement sur les TICE et publier sur ce que j’apprends m’aide à réfléchir sur les moyens de voir le système éducatif autrement.
Sur ce blog vous pouvez trouver des tutoriels pour enseigner grâce à des outils pédagogiques numériques, des idées qui, j’espère, amènent à réfléchir, des chroniques de livres incontournables sur l’éducation et le numérique, des émissions de radio et des conférences dont nous devons tous nous inspirer.

Enseigner aiderait également Laurène Castor (d'EducaVox) à "voir le système éducatif autrement". :santa:
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17 Jan 2014 15:37 - 18 Jan 2014 09:08 #9233 par Loys

Education : pour changer de paradigme, il faut violer la norme…

On se demande bien quelle mouche a piqué Laurène Castor pour parler de quelque chose qu'elle ne connaît visiblement pas avec des mots qu'elle ne connaît pas non plus.

L’éducation est aujourd’hui dans une impasse. C’est non seulement parce qu’elle est intégrée à un système mais c’est aussi parce que ce système est désespérément défaillant et qu’il s’en va en déshérence…

Avec des amis comme Laurène Castor, l'école n'a pas besoin d'ennemis !
A noter que cette déshérence s'explique en grande partie par une déroute pédagogique dont Laurène Castor est ici le fidèle relais.

Cette fuite est démente puisque l’éducation est supposée être le lieu de l’épanouissement personnel...

Je l'apprends ici. :o

...de l’ouverture à la pensée et à la connaissance, de l’élévation à la culture, et le lieu de l’intégration à l’âge adulte et à la société. Pourtant, le système éducatif est en panne car il échoue à rencontrer ces impératifs premiers.

J'ignorais qu'on pût "rencontrer" un impératif.

Le problème de l’éducation actuellement c’est que son système est engoncé dans un autre système, celui de l’économie, de la compétition, de la consommation et de la spéculation.

Alors que le site "EducaVox" , partenaires de grands groupes technologiques et faisant la promotion systématique de l'école numérifiée, ne recherche que l'épanouissement des élèves. :doc:

L’éducation s’est écartée de son objectif social et sociétal...

C'est toujours bien de placer l'adjectif "sociétal" dans une phrase même si ça n'a strictement aucun sens. J'ignorais que l'école républicaine eût un "objectif sociétal", ici non précisé bien entendu : la pensée de Laurène Castor est trop vaste pour s'abaisser à de simples exemples clairs.

... pour intégrer un objectif plus à la mode : l’économie de marché. Le savoir n’est plus intégré mais consommé.

Voilà qui ressemble effectivement à une vision numériste du savoir. :devil:

Les programmes sont normalisés et standardisés au lieu d’être libres et sources d’inspiration.

"sources d'inspiration" ? :santa:
Les programmes étaient donc "libres" avant cet "écart "? Et qu'est-ce qu'un programme "libre", au juste ? :scratch:
Laurène Castor réclame donc la fin des programmes nationaux ?

L’évaluation discrimine les élèves au lieu de les aider à progresser.

Où les nouvelles pédagogies pointent à nouveau le bout de leur nez.
L'évaluation viendrait donc d'apparaître dans l'école. :doc:
C'est quand même une tribune assez audacieuse : détruire, au nom d'une idéologie libérale, ce qui reste de l'école républicaine traditionnelle en réécrivant l'histoire de celle-ci comme victime d'une perversion libérale ! :cheers:

Des jeunes s’ennuient au lieu de s’épanouir et des professeurs sont coincés dans un programme à respecter.

Heureusement qu'Apple et Orange ont des solutions innovantes pour "favoriser l'engagement" des élèves ! :doc:

Le problème lié au système éducatif vient du fait que nous avons persuadé insidieusement les élèves, les professeurs, les parents et la société entière que le droit à l’erreur était banni…

Ah... Je l'apprends...

Nous avons instauré l’apprentissage de la certitude alors que nous ne savons même pas à quoi ressemblera le monde dans cinq ans…

C'est vrai quoi, la connaissance du passé et celle de l'avenir, c'est la même chose. :doc:

Nous avons instauré la peur de l’échec et plutôt que d’éduquer les individus, nous avons fabriqué un système scolaire qui reproduit l’inertie méméplexe.

Faudrait pas voir à pousser les méméplexes dans les orties. :mrgreen:

Autrement dit, la peur de l’échec (élément devenu objet culturel) est répliquée inconsciemment par les professeurs...

Trop aimable !
Laurène Castor a raison : aimons et chérissons l'échec !

...et retransmise aux élèves dans une logique mimétique de sauvegarde du paradigme.

...et même dans une perspective tautologique de reproduction homothétique de l'habitus cognitif. :doc:

Et tout cela pour supprimer la faute, pour lutter contre l’erreur, pour résister à l’échec.

Quelle idée, aussi !

Mais l’échec de quoi ? En stigmatisant l’échec, le système éducatif se prive d’une prise de risque essentielle et formidable : la contingence, la culture du « pourquoi pas », la pensée alternative ;

Rien que pour l'orthographe ou la syntaxe, la "pensée alternative" donne des résultats très créatifs, quoique peu compréhensibles.

...en somme la créativité. Dans une culture où l’on refuse l’échec et où l’on s’éduque dans la peur, il n’y a pas de place pour la créativité, ni pour la liberté…

On le voit d'ailleurs : les grands créatifs actuels (dans l'esprit de Laurène Castor, les Gates, Larry Page et autres Zuckerberg...) sont nés par génération spontanée, en dehors des grandes universités de la Silicon valley.
Rimbaud lui-même aurait été un peu plus fulgurant s'il n'avait pas été un élève brillantissime. On est plus "libre" quand on n'a accédé à aucune culture.

Sans compter les désastres que peut avoir l’évaluation sur les élèves : au lieu de stimuler l’apprentissage, les notes sont vécues comme une forme de prix ou de sanction et sont donc source d’angoisse et de stress.

Car une récompense est - en bonne logique - une source d'angoisse et de stress, jamais de satisfaction. C'est curieux car , quand on propose aux élèves de supprimer les notes, ils demandent à les conserver... :mrgreen:

Les notes ne donnent aucune indication sur le « comment progresser ? »...

Car jamais elles ne sont accompagnées d'indications d'erreur ou d'appréciations.

...mais donne une information très précise sur le rang… car « elles sont utilisées de façon normative », autrement dit elles comparent les élèves entre eux.

Beaucoup plus dans l'esprit des élèves que dans celui des enseignants...

En réalité, « ce ne sont pas les notes qui induisent une culture de la peur...

Et même de la terreur, n'ayons pas peur des mots... :doc:

...mais c’est la culture qui s’en sert comme d’un bras armé » (1)

:scratch:

...elle structure l’esprit de compétition et elle est un outil de classement puis de sélection.

Il faudra que Laurène Castor vienne expliquer à quel point la compétition est mauvaise dans les prochaines assemblées générales d'Apple ou d'Orange, les partenaires de son site "EducaVox". Ou qu'elle relise les missions de l'école dans laquelle elle est "chargée d'innovations pédagogiques" : France Business School , "un établissement d'enseignement supérieur international et multi-campus, expert en détection de jeunes talents créatifs et entrepreneuriaux [...] une école sélective tournée vers l’excellence." :transpi:

Les effets de cette calamité ne sont pas durs à cerner : crispation, échec scolaire, décrochage des professeurs...

Un nouveau concept ? :transpi:

...ennui général et frustration…

Ces sentiments ne peuvent venir d'une société qui prône le seul plaisir immédiat, la facilité, le consumérisme....

Les « mauvais » élèves, qui sont mis au ban sont bien conscients qu’ils ne sont pas adaptés à un système qu’ils perçoivent comme abstrus.

Jamais aussi peu d'élèves n'ont été "mis au ban" de l'école qu'aujourd'hui. :roll:

En fait, c’est le système éducatif qui n’est pas adapté à ces élèves.

Une nouvelle définition de l'éducation, donc : éduquer, c'est s'adapter. :doc:
Mais au fait renoncer à élever et s'adapter aux élèves, ce n'est pas entrer dans une "inertie méméplexe" ? :rirej

Il les a rejetés. Face à un élève qui s’ennuie ou qui décroche, le système éducatif ne sait pas quoi faire, et comme dans tout système fermé, quand il ne sait pas quoi faire, soit il ne fait rien, soit il fait ce qu’il ne faut pas (2). ...

On attend avec impatience les solutions de Laurène Castor.

S’il ne les abandonne pas, le système éducatif cherche à enrégimenter de force les « rebelles »…

:scratch:

et les obligent à rejoindre la culture de la compétition (c’est-à-dire qu’il les force à accepter la doctrine selon laquelle il y a des gagnants et des perdants). Nous n’éduquons plus nos enfants, nous les dressons à la résistance à l’échec.

:scratch:

Pourtant les fins de l’éducation sont nobles. Sans être exhaustif dans l’énumération des objectifs originels de l’éducation, on doit préciser ici qu’elle permet avant tout d’élever les individus au savoir et surtout de les intégrer à la société.

A une société... consumériste plus exactement, rappelons-le à toutes fins utiles.

En fait, l’éducation est censée permettre aux individus de trouver leur voie. Cela semble simple a priori, pourtant il apparaît clairement que ce n’est pas évident d’atteindre de tels objectifs lorsque l’on s’entête à demeurer dans un système schizoïde, fermé et suranné.

Il faudrait savoir : il a dévié de ce qu'il était ou il est "suranné" ? :scratch:
Il faudra expliquer également en quoi le système éducatif est "schizoïde"... :transpi:

C’est la raison pour laquelle le changement de paradigme est une étape plus que nécessaire dans l’élaboration de la nouvelle éducation : il faut sortir de ce carcan. Et cela commence par la violation de la norme…

Et la violation de la norme commence par la conformation à la norme commerciale. :doc:

Violer la norme c’est en réalité se battre contre le démiurge de la notion guindée de normalité.

Laurène Castor devrait se méfier des mots compliqués dont elle ne connaît pas le sens. :transpi:
Oui, c'est vrai, la normalité, c'est tellement "guindé". Vive l'anormalité ! :cheers:

La conformisation à la normalité fait des ravages car elle empêche la création de valeur dans une société.

La "conformisation" ? A force d'employer des mots compliqués sans les maîtriser, on s'expose au barbarisme. Enfin, bel exemple de la "pensée créative". :transpi:
Eh oui : la "création de valeurs" (sic), c'est important à l'école. :doc:

Cette valeur doit provenir de l’ensemble des individus et embrasser la diversité.

Quand on a dit ça, on n'a rien dit.

En violant la norme pour rentrer dans un processus inédit de création de valeur, les individus pénètrent la sphère féconde de l’imagination et réinventent la liberté.

:santa:
Des exemples à tout hasard ?

La créativité transforme la perception supposément établie et collectivement acceptée en une nouvelle vision alternative et originale de la réalité.

C'est fou ça, qu'une vision "nouvelle" de la réalité (de quoi parle-ton au juste ? :shock: ) soit également "alternative" et "originale".

Elle offre une kyrielle de possibilités et suppose donc que l’on sorte du cadre préétabli et flétri de la licence scolaire.

Parce que la connaissance scolaire n'offre aucune perspective à la réflexion ou à la créativité. :doc:

Pour Ken Robinson, la créativité est la solution ultime pour redonner sens à l’éducation.

Ken Robinson dit beaucoup de bêtises.

C’est en accueillant la créativité avec amour que l’on sera capable de revoir notre façon d’enseigner, de « reconstruire notre conception de la compétence et de l’intelligence »(3).

Accueillons, accueillons ! :santa:

Faire l’avènement de la créativité signifie que le système éducatif autorise (ou permette) aux professeurs d’être créatifs pour qu’à leur tour...

Ce qu'ils ne sont jamais, merci pour eux.

...ils permettent aux élèves de laisser libre cours à leur créativité. Ainsi chaque individu, élevé (éduqué d’une part, et hissé d’autre part), peut venir ajouter sa nuance chromatique au panorama participatif de la société.

Quelle belle image ! Quel monde merveilleux !

Ce nouveau paradigme détruit des croyances collectivement assumées telles que l’éducation se fait à l’école uniquement ou encore que les établissements scolaires sont les seuls lieux où il faut briller.

On a bien compris, Laurène Castor. Et les élèves défavorisés à l'école vous remercient pour votre travail de sape !

Cette prémisse pernicieuse est préjudiciable car elle est cause d’exclusion et de discrimination.

Alors que la créativité, pas du tout. La créativité a le bonheur d'être égalitaire. :doc:

En effet, les individus qui ne rentrent pas dans le schéma classique du système éducatif actuel, sont exclus.

Le système français, contrairement à la plupart des pays du monde, inclut presque tous ses élèves dans le secondaire et leur ouvre des centaines et des milliers de perspectives d'étude ou de professions. :roll:

Le système échoue à mailler les individus...

Maillons, maillons !

...car en voulant les uniformiser, il les disloque de leur talent naturel.

Quel usage audacieux de la syntaxe ! Encore une démonstration de "pensée créative" !

En cela, il les prive de la chance de découvrir leur(s) compétence(s).

Merci encore, Laurène-Castor-qui-n'enseigne-pas ! :santa:

C’est pourquoi, les « cancres » du système finissent par en sortir et vont chercher ailleurs leur propre champ de possibles.

Eh bien tant mieux puisque l'école est pernicieuse, non ?

Par là même, ils se créent des espaces de liberté et parfois sans le savoir des espaces de création…

Alors que les autres sont enfermés à jamais ! :doc:

D’ailleurs, éducation désigne étymologiquement l’action de « guider hors de ». En effet, l’école doit permettre à l’origine que l’on en sorte !(4)

Il faudrait justement que Laurène Castor y réfléchisse quelques instants... car pour en sortir il faut précisément y entrer. :P

Ce n’est donc pas fondamentalement dramatique qu’un enfant n’ait pas un fonctionnement, une attitude proprement scolaire ;

C'est-à-dire ?

l’adjectif est par ailleurs plutôt péjoratif à la réflexion…

Il est employé péjorativement par les professeurs eux-mêmes, comme quoi...

Ainsi donc, les expériences extra scolaires peuvent parfois redonner de l’ambition culturelle et souvent ces expériences se jouent à peu : « il s’agit d’une valorisation qui vient de manière étonnante dans un cortège de gamelles » et « qui fait événement ».

Vive la pensée nébuleuse ! :cheers:

Ce type d’expérience est soumis à deux conditions : un renouvellement (un changement par exemple, une nouvelle donne), et une rencontre (une personne qui nous fait confiance et qui conséquemment nous valorise) (5).

Ah, une "rencontre", c'est nécessairement "une personne qui nous fait confiance et qui conséquemment nous valorise"...

Cette issue est possible si le système cesse de croire aux bienfaits de la culture de l’élitisme et commence à penser que les contours de l’événement éducatif sont perméables et souvent flous :

Comme la pensée et la syntaxe de Laurène Castor ? :rirej
C'est vrai que la "France Business School" est une entreprise autrement philanthropique que l'école publique. :doc:

il ne faut pas chercher à délimiter les espaces d’apprentissage, ni à les désarticuler.

Voilà une conclusion très claire, à l'image de l'ensemble du texte, une bouillie anti-école indigente et d'une pédanterie assez cocasse.
Dernière édition: 18 Jan 2014 09:08 par Loys.

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21 Jan 2014 19:12 - 21 Jan 2014 20:11 #9274 par Loys
Tiens, quelques jours après, on voit "France Business School" "violer la norme"... avec un bon coup de publicité de Laurène Castor sur un site d'éducation généraliste.
A lire sur "EducaVox" du 21/01/14 : "France Business School lance son MOOC sur la Pensée Design"

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Mince ! Laurène Castor oublie de préciser dans l'article ou dans sa fiche "EducaVox" qu'elle est salariée par "France business school"...
Dernière édition: 21 Jan 2014 20:11 par Loys.

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21 Jan 2014 20:24 - 21 Jan 2014 20:33 #9276 par Loys
"FBS" n'indique nulle part ses tarifs mais il faut compter 9 000€ par an en moyenne : www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loi...Escem-Tours-Poitiers
Un bon vieux paradigme, finalement.
A lire pour mieux comprendre le cri du cœur de Laurène Castor ; etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/fra...s-d-une-sicsion.html
En lisant le palmarès 2014 de "L'Etudiant", on comprend pourquoi "FBS", bonne dernière ou presque, veut "violer" la norme : www.letudiant.fr/palmares/palmares-des-g...ce-academique-1.html
Dernière édition: 21 Jan 2014 20:33 par Loys.

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14 Jui 2014 22:47 - 14 Jui 2014 22:52 #10928 par Loys
Le viol de la norme, les nouvelles pédagogies et le design thinking ne se révèlent pas payants... :|
A lire sur "EducPros" du 13/06/14 : "France Business School : la CFDT-CCI tire la sonnette d'alarme ".

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Dernière édition: 14 Jui 2014 22:52 par Loys.

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21 Jui 2014 14:58 #11007 par Loys
Heureusement le design thinking n'est pas mort ! :santa:
Dans "EducPros" du 18/06/14 : "Le design thinking réinvente le processus créatif"

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10 Juil 2014 14:49 - 10 Juil 2014 14:50 #11220 par Loys
Bon, finalement le viol de la norme et le changement de paradigme, on laisse tomber :

Le Monde écrit: France Business School tire les leçons de l'échec de son nouveau concours : Patrick Molle s'en va et FBS réintègre les banques d'épreuves.

Attendons maintenant le prochain article de Laurène Castor. :rirej
Dernière édition: 10 Juil 2014 14:50 par Loys.

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19 Aoû 2014 19:03 - 19 Aoû 2014 19:04 #11440 par Shane_Fenton

Loys écrit: On se demande bien quelle mouche a piqué Laurène Castor pour parler de quelque chose qu'elle ne connaît visiblement pas avec des mots qu'elle ne connaît pas non plus.

C'est une tactique éprouvée dans la presse généraliste : confier un sujet spécifique à quelqu'un qui n'y connaît rien, afin de garantir "l'impartialité" et "l'objectivité" du papier (et, parfois, de se payer la tête des connaisseurs à peu de frais...).
Le premier exemple qui me vient à l'esprit (quoi qu'un peu hors-sujet, désolé), ce sont les premières critiques de Game of Thrones quand cette série a débarqué sur HBO. La presse dite "sérieuse" (le New York Times et Salon, notamment) avait dépêché des critiques qui non seulement n'y connaissaient rien à la Fantasy, mais en plus affichaient ouvertement le plus grand mépris pour ce genre et ses amateurs (le chroniqueur de Salon s'était même enorgueilli d'avoir, adolescent, posé un lapin à une fille parce qu'elle lui avait dit qu'elle participait à des reconstitutions médiévales). Leur critique commençait donc par quelque chose du genre "je dois vous l'avouer, mes chers lecteurs, moi, je n'entends rien du tout à ces histoires d'elfes et d'orcs - quand bien même il n'y en a pas dans GoT - je trouve même ça complètement puéril et idiot" pour finir sur le thème "qu'est-ce qu'une chaîne comme HBO est venue faire dans cette galère en diffusant une série sur un sous-genre aussi indigne ?"
Et ça vaut pour à peu près tous les genres ou sujets un peu "spécifiques".

Loys écrit: Voilà une conclusion très claire, à l'image de l'ensemble du texte, une bouillie anti-école indigente et d'une pédanterie assez cocasse.

ça, c'est le résultat auxquels arrivent pratiquement tous ceux qui veulent se frotter à quelque chose qu'ils affectent de ne pas connaître : pour compenser leur ignorance du sujet, ils en rajoutent dans la pédanterie. En somme, ils vivent intellectuellement au-dessus de leurs moyens.
Dernière édition: 19 Aoû 2014 19:04 par Shane_Fenton.

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30 Aoû 2014 12:27 - 30 Aoû 2014 14:37 #11513 par Loys
Et le dénouement de cette folle expérience : "France Business School : les quatre écoles d'origine vont reprendre leur indépendance" sur 'EducPros" du 29/08/14.

Pêle-mêle sont pointées du doigt "la politique de prix inappropriée et dissuasive (9.000 euros par an pour le programme grande école), le retrait des banques communes d'épreuves (Ecricome et BCE), la stratégie de rupture en matière pédagogique et le rapprochement d'écoles de rang et de cultures très différents".

Depuis Laurène Castor, qui a échoué à la sélection de "42" (mais a quand même inscrit l'école dans son CV), a suivi les cours en ligne ""E-learning and digital cultures", "Gamification" et "Creativity". Son poste actuel ? Elle est "blogueuse" !
Attention : Spoiler !
Dernière édition: 30 Aoû 2014 14:37 par Loys.

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