Baromètre Dauphine : l'enseignement numérique

La chaire "Économie numérique" de l’Université Paris-Dauphine a publié la dixième édition de son baromètre trimestriel de l’économie numérique, réalisé avec Médiamétrie, sur les attentes et comportements des Français dans le domaine de l’économie numérique. Ce dernier baromètre s’intéresse en particulier à l’enseignement numérique, réalisé grâce aux nouvelles technologies, en classe ou à distance.
A télécharger ici : www.fondation.dauphine.fr/fileadmin/medi...ique_10e_edition.pdf
Un compte-rendu :
- sur "EducPros" : www.letudiant.fr/educpros/actualite/sond...-a-l-universite.html
- sur "EducaVox" : www.educavox.fr/editorial/article/la-rev...-numerique-conduit-a
Les parties qui nous intéressent :

Quelques observations rapides :
- La dernière question sur le "rythme des études" est très confuse.
- On notera cette curieuse définition : "L'enseignement numérique consiste à dispenser les connaissances à l'aide d'outils comme les tablettes, les ordinateurs, Internet, etc., et/ou à distance (vidéo, visioconférence, autoapprentissage)." L'enseignement se résumerait donc à dispenser des connaissances...
- Le sondage ne précise pas les modalités de ce cet "enseignement numérique" : enseignement dans lequel le professeur utilise en cours des outils numériques, met à disposition des élèves des outils numériques, invite les élèves à utiliser leurs propre matériel numérique (BYOD)
- Poser la question de l'utilité des "outils" numériques est quelque peu tautologique. Nulle part il n'est demandé dans quelle mesure les objets numériques ou Internet peuvent s'opposer à l'enseignement...
- Sur la fréquence d'utilisation, le terme "partiellement" laisse ouvertes toutes les possibilités d'interprétation (de régulières à occasionnelles)
- On note que pour 5% des répondants "l'enseignement numérique à distance (vidéo, visioconférence, autoapprentissage)" peut commencer en maternelle et même que pour 12% des répondant cet enseignement numérique à distance doit être utilisé "en majorité" ou "en totalité" en maternelle !
- L'impact sur les contenus ne fait l'objet que de propositions positives...
- Les plus jeunes (ceux qui parlent donc en connaissance de cause), comme dans l'enquête de l'INRIA, sont également les plus réalistes et les plus sceptiques sur l'autonomie d'apprentissage, sur le niveau auquel l'enseignement numérique (et à distance) peut commencer, sur l'attention en cours ou sur l'amélioration des relations avec l'enseignant.

Dans "Les Echos" du 27/05/15 : "Le numérique pour enseigner autrement"

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