Ce collègue de technologie qui n'a pas les élèves la semaine prochaine (lundi férié) mais planifie quand même une v… twitter.com/i/web/status/1…
[LVM] "Une école si distante"
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+ Rapport du CESE : www.laviemoderne.net/forum/pilotage-ecol...-du-cese/23292#23292
Ce n'est un "paradoxe" que pour ceux qui croyaient naïvement en la supériorité de l'enseignement à distance. Aveu amusant, donc.Paradoxalement, le confinement a fait prendre conscience du caractère précieux du présentiel
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Et aussi : "« Madame, vous voulez que je fasse le partage d’écran à votre place ? » : les élèves, maîtres du distanciel"
Et, avec la fermeture des écoles, retour de Pascal Plantard dans "Le Monde" (abonnés) du 2/04/21 : "A la faveur de la crise, parents et enseignants ont connu un rapprochement inédit"
Quelques remarques s'imposent :
Vive la crise (suite) !Pascal Plantard, anthropologue : « A la faveur de la crise...
Pas un enseignant dans les classes, donc, et un anthropologue particulièrement favorable aux "technologies".Anthropologue, professeur des usages numériques à l’université Rennes-II, Pascal Plantard dirige M@rsouin, le plus important réseau de recherches francophone sur les usages des technologies.
Vive la crise et le progrès qu'elle apporte, donc !Il me semble qu’elle avance. La notion de « nation apprenante » est en train de s’installer dans la société.
Et tant pis si l'on sait de quelle mouvance vient le concept de "nation apprenante" : www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/1...idee-glauque#Partie4
Le moment où ferment les écoles est en effet le parfait moment pour souligner à quel point l'école constitue un "dispositif" (intentionnel donc...) "de reproduction des inégalités". Merci M. Plantard !D’une part, on a pris conscience que notre forme scolaire joue comme un dispositif de reproduction des inégalités ; d’autre part, on est sorti de l’invocation du « miracle numérique » et de la « start-up nation » pour se rendre compte des différences d’usage. Ces deux prises de conscience sont un progrès.
Quant à la prudence en 2021 sur le "miracle numérique", elle invite à relire les quatre tribunes dans "Le Monde" de Pascal Plantard à l'occasion du premier confinement de 2020. Il déplorait par exemple (en faisant remonter "le numérique" à 1980) que "le monde numérique glisse depuis quarante ans sur le monde enseignant", lui pour qui la pandémie était l'occasion de "passer de l’école du XIXe siècle à celle du XXIe" et de "construire une nouvelle école républicaine moins ségrégative et plus inclusive en s’appuyant sur le potentiel d’émancipation et de pouvoir d’agir partagé des usages des technologies numériques" : il fallait "s’emparer de l’enseignement à distance".
Il est vrai que, depuis, on a pu mesuré la déception.
Incroyable ! Quand les institutions scolaires sont fermées, les parents et les enseignants sont davantage amenés à communiquer !Au sein de cette « nation apprenante », parents et enseignants ont, à la faveur de la crise, connu un rapprochement inédit. Sur un échantillon représentatif de la population française, 95 % des parents que nous avons sondés affirment avoir eu en 2020 des échanges réguliers avec des enseignants ; ils étaient 78 % à dire que ce n’était pas le cas un an plus tôt.
Intéressant choix lexical : "la crise a-t-elle contraint les enseignants", "la mue numérique"...De tous les débats qui agitent les « salles des profs », celui sur l’utilisation du numérique compte parmi les plus clivants, opposant souvent « anciens » et « modernes ». La crise sanitaire a-t-elle contraint les enseignants à faire leur mue numérique ?
Cette analyse, qui n'offre aucune place à un regard critique sur les technologies numériques (la critique est le fait des "anciens" paralysés et refusant "l'évolution".Nos données de 2019 – antérieures au Covid-19, donc – montraient qu’un quart des enseignants était acculturé aux technologies numériques, qu’une moitié en faisait un usage simple, et qu’un quart n’en faisait pas (ou très peu) usage. L’enquête de 2020 a révélé que les 50 % médians ont basculé vers une utilisation bien plus importante du numérique. Parmi leurs motivations, la crainte de perdre le contact avec les élèves est citée prioritairement.
Reste un quart d’enseignants en vraie difficulté. S’il est très difficile de savoir ce qui se passe dans leurs classes, on identifie chez eux des « conflits de légitimité » : l’évolution rapide, forcée de leur métier les paralyse.
On note que, de tribune en tribune depuis 2021, Pascal Plantard répète la même litanie.
Que de circonlocutions pour ne pas en venir au fait : l'échec, que nous avions étudié ici : www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/1...ecole-si-distante#I3A-t-on évalué la manière dont ils ont réussi à faire cours à distance, en 2020 ?
La communauté scientifique est mobilisée sur ce sujet. On s’est rendu compte que l’enseignement à distance, en France, a connu deux phases.
Mais qu'importe : pour Pascal Plantard, l'échec ne peut avoir qu'une explication : les enseignants
Vive la crise (suite).Une première phase de stricte reproduction de la forme scolaire, de mars aux vacances de printemps 2020, durant laquelle les enseignants ont voulu reproduire, mais à distance, l’organisation de la classe, la succession des cours, les contenus… Et ce en imaginant que les familles pourraient suivre, ce qui n’a pas été le cas. Par la suite, une seconde phase plus structurée les a vus mettre en œuvre ce que nous appelons la « scénarisation des cours ». Un enseignement radicalement différent. C’est un autre progrès à l’œuvre.
Voilà qui laisse pantois...La crise les a aussi poussés à écouter les propositions des élèves.
Voilà donc les "propositions" des élèves : leur réseau. On ne peut qu'être consterné par l'inintérêt du constat, qui plus assez naïf, les élèves mettant surtout leurs réseaux à profit pour court-circuiter le travail scolaire...C’est ainsi que des « réseaux de jeunes » comme Snapchat ou Discord sont devenus des « réseaux de classe », en particulier pour communiquer avec les élèves les plus isolés, en risque de décrochage. Cette incorporation pédagogique des pratiques des élèves est un autre effet de la crise.
Ce serait un objectif et non pas un pis-aller en temps de crise ?La capacité des enseignants à travailler en ligne a donc globalement progressé.
Toujours les mêmes circonlocutions... Et toujours la même explication désignant les enseignants comme coupables d'un échec que Pascal Plantard refuse d'avouer :Mais que sait-on de la capacité des élèves ?
Il est très difficile, aujourd’hui, d’être péremptoire sur le niveau des élèves. Laissons aux chercheurs le temps de l’évaluer.
"d'abandon" par leurs enseignants ? Pascal Plantard participe ici au sympathique mouvement de bashing anti-prof que nous avons pu analyser ici : www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/1...ecole-si-distante#V3Ce que l’on sait, c’est que les élèves ont vécu des situations hétérogènes ; certains ont été très bien accompagnés [par leurs enseignants], quand d’autres témoignent de situations d’abandon ayant duré plusieurs semaines.
Un conseil de démission donc...Quels conseils donneriez-vous aux parents pour aborder cette période sans école ?
Ne faisons pas du numérique un sujet de conflit permanent : c’est le principal conseil que je donnerais aux parents.
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Blanquer sur @franceinter invite les lycéens à réviser le bac en ligne. @AliBaddou répond: tous les élèves n’ont pa… twitter.com/i/web/status/1…
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Une cyberattaque ne peut pas expliquer la faillite de TOUS les systèmes officiels : tout est tombé, Kosmos, Pronote… twitter.com/i/web/status/1…
Dans "Le Monde" (abonnés) du 6/04/21 : "« Faire à notre sauce, c’est toujours mieux » : les ratés de l’enseignement à distance poussent les professeurs à revenir aux polycopiés"
Mais le même jour cette tribune "partenaire" ("Le Monde" abonnés) : "En un an, le grand bond du numérique au lycée"
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Enseignement à distance : "Ce qui n'a pas marché, ce sont les 'tuyaux', qui ne sont pas de la compétence de l'Educa… twitter.com/i/web/status/1…
Jean-Michel Blanquer dit: Ce qui n'a pas marché, ce sont les 'tuyaux', qui ne sont pas de la compétence de l'Education nationale. Cela relève des régions et des départements. Les collectivités locales nous avaient dit qu'elles étaient prêtes
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Pour Esther Baumard, "notre outil numérique ne doit pas servir de point de rendez-vous, comme quand je me rends à l'école à 8 heures du matin pour voir mon enseignant. Ça doit être une organisation programmée qui doit se faire sur un rythme différent de celui de la classe habituelle."
Bilan de #ContinuitéPédagogique en ce troisième jour : ✅ Mail de secours : 52 ❌ ENT @Monlycee_net : 0
![]()
Sur "EdTechActu" du 9/04/21, entretien avec la directrice de Canopé, Marie-Caroline Missir : "Il n’y aura pas de nouveaux usages sans un effort de formations"
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Avec évidemment... Pascal Plantard.
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Haha magiiiiique! Les profs ne font pas du télétravail non du travail à distance looool ,ça tiendrait ça vraiment s… twitter.com/i/web/status/1…
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Bruno Devauchelle
Tous les jeunes, tous les adultes ne peuvent pas toujours venir physiquement dans les lieux d’enseignement et de formation. L’enseignement à distance est une alternative pour remédier à ces difficultés. Nous considérons tous que l’enseignement en présence est “normal” parce que nous l’avons vécu avec depuis notre enfance. Pourtant, nombre d’enfants, d’adultes ont eu et ont encoure recours, avec bonheur à l’enseignement à distance, en particulier en période de crise.
L’opposition enseignement à distance, enseignement en présence n’est pas la réalité. C’est dans une véritable complémentarité entre ces deux formes d’enseignement que se situe l’avenir. Appelé parfois hybride, ou encore formation ouverte et à distance (FOAD) cette évolution de l’enseignement est en cours depuis plusieurs années. Du fait du développement de l’accès à Internet, l’ensemble de la population peut accéder, si tant est qu’elle y soit formée et qu’elle en ait les compétences (aussi bien techniques que cognitives – autoformation) à de nouvelles manières d’apprendre. C’est pourquoi l’enseignement à distance peut être une proposition.
L’enseignement à distance propose une réflexion renouvelée sur ce qu’est enseigner, et ce qu’est apprendre. Car c’est un des enseignements en périodes de crises : en guerre ou en crise sanitaire, il faut inventer de nouvelles modalités, adaptées aux réalités de terrain. Parmi ces modalités, l’enseignement à distance ouvre des possibles, à condition que ne soient pas oubliées les nécessaires interactions humaines qui sont l’un des fondements de l’apprentissage.
Si l’enseignement à distance ne remplacera pas l’enseignement traditionnel, il apportera à l’avenir une chance pour toutes celles et tous ceux qui, soit ne peuvent assister en présence soit veulent avoir plus de souplesse dans leur manière d’apprendre, dans le temps et dans l’espace.
L’enseignement à distance ce n’est pas la reproduction, la transposition d’un enseignement en présence au travers de moyens techniques (comme les classes virtuelles). C’est une nouvelle manière d’envisager le parcours de celui qui apprend, c’est une personnalisation accrue de la relation enseignant-élève, c’est un renouvellement pédagogique exigeant qui repose sur la maîtrise de la mise en activité et en situations de celui qui apprend.
Pour tous ceux qui veulent apprendre tout au long de la vie, l’enseignement à distance ouvre des possibilités nouvelles au sein d’une société qui a trop érigé la salle de classe ou l’amphithéâtre, associés au cours magistral, en modèle d’enseignement. L’écrit, puis le livre, avaient fait craindre ou rêver d’autres formes d’apprendre, avec le numérique, c’est la confirmation d’une possibilité nouvelle d’accéder à la connaissance et aux savoirs.
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En cette période de confinement, de nombreux enseignants et familles sont obligées de se tourner vers les ressources numériques. Un effort remarquable a été réalisé pour créer ou rendre disponibles des logiciels pédagogiques (souvent rendus gratuits), des sites internet, des émissions de radio et de télévision destinées aux élèves...
Le CSEN se réjouit de cette mobilisation générale pour l’éducation, et souhaite vivement son prolongement au delà de la période de confinement. Il rappelle que la crainte des écrans, qui était très répandue avant la période de confinement, reposait sur une confusion: ce n’est pas l’outil “écran” qui est problématique, son caractère bénéfique ou problématique dépend intégralement du contenu pédagogique et de l’usage qui en est fait (notamment dans la durée).
Le CSEN rappelle que les outils numériques ne peuvent en aucun cas remplacer l’interaction humaine avec un enseignant ou un parent -- le cerveau humain, particulièrement dans la petite enfance, est extrêmement sensible aux interactions sociales et aux indices pédagogiques qu’ils véhiculent (voix, regard, pointage, toucher…). Cependant, utilisés en complément de la classe, ils présentent plusieurs intérêts potentiels :
Compléter, à la maison, l’enseignement donné en classe
Apprendre en autonomie, chaque élève à son propre rythme
S’adapter automatiquement aux besoins de chaque enfant
Maximiser l’attention, la motivation et la curiosité
Proposer une pédagogie réfléchie et systématique
Proposer une approche ludique des apprentissages qui dédramatise les erreurs
Assurer un retour rapide et systématique sur erreur
Favoriser l’automatisation des apprentissages en y revenant tous les jours
Le CSEN rappelle également que la valeur ajoutée d’un outil numérique ne va pas de soi. Les exemples fourmillent de situations où tel pays, telle école, s’est équipé en matériel et en logiciel, et a découvert que les résultats scolaires ne changeaient pas ou, pire, plongeaient. Car les outils numériques peuvent également être dommageables : ils peuvent reposer sur des pédagogies inefficaces, favoriser la distraction, encourager la vitesse au détriment de la réflexion, diminuer la socialisation, propager des informations fausses…
Seule l’expérimentation contrôlée permet de vérifier qu’un outil pédagogique fonctionne. Nous aurions souhaité vous présenter ici uniquement des ressources qui aient démontré leur efficacité dans des essais randomisés contrôlés. Cela n’a pas été possible – il y a clairement un gros effort de recherche à mener dans ce sens. Le CSEN publiera prochainement des recommandations sur les types de recherche translationnelle qui ont leur place en éducation, les différents niveaux de preuve qu’ils apportent, et leurs enjeux éthiques et pratiques.
En attendant, et dans l’urgence actuelle, le Conseil Scientifique de l’Education Nationale (CSEN) a créé une page de recommandations de ressources pédagogiques qui ont, au moins en partie, fait leurs preuves.
Nous mettrons régulièrement cette page à jour. N'hésitez pas à nous faire part de vos suggestions en écrivant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .
Discours qui appelle quelques commentaires.
Vive la crise pour transformer l’Éducation nationale !Le CSEN se réjouit de cette mobilisation générale pour l’éducation, et souhaite vivement son prolongement au delà de la période de confinement.
Où l'on voit que le terme "outil" n'a aucun sens : quel "outil" peut avoir un caractère "problématique" ?Il rappelle que la crainte des écrans, qui était très répandue avant la période de confinement, reposait sur une confusion: ce n’est pas l’outil “écran” qui est problématique, son caractère bénéfique ou problématique dépend intégralement du contenu pédagogique et de l’usage qui en est fait (notamment dans la durée).
Quant à postuler que la crainte des écrans n'aurait pas lieu d'être pour les parents car seul l'usage "problématique" des écrans pourrait la justifier.
Après un tel dithyrambe, la mise en garde initiale ("les outils numériques ne peuvent en aucun cas remplacer l’interaction humaine") semble rhétorique, d'autant qu'en période de confinement, demander que ces outils soient "utilisés en complément de la classe"...Le CSEN rappelle que les outils numériques ne peuvent en aucun cas remplacer l’interaction humaine avec un enseignant ou un parent -- le cerveau humain, particulièrement dans la petite enfance, est extrêmement sensible aux interactions sociales et aux indices pédagogiques qu’ils véhiculent (voix, regard, pointage, toucher…). Cependant, utilisés en complément de la classe, ils présentent plusieurs intérêts potentiels :
Compléter, à la maison, l’enseignement donné en classe
Apprendre en autonomie, chaque élève à son propre rythme
S’adapter automatiquement aux besoins de chaque enfant
Maximiser l’attention, la motivation et la curiosité
Proposer une pédagogie réfléchie et systématique
Proposer une approche ludique des apprentissages qui dédramatise les erreurs
Assurer un retour rapide et systématique sur erreur
Favoriser l’automatisation des apprentissages en y revenant tous les jours
Curieux "outils" scolaires qui peuvent donc être "dommageables". Pourrait-on rappeler que smartphones, tablettes, consoles de jeu, télévision ne sont pas conçus pour l'école ? Mais non ! La première cause de dommage citée est... "des pédagogies inefficaces".Le CSEN rappelle également que la valeur ajoutée d’un outil numérique ne va pas de soi. Les exemples fourmillent de situations où tel pays, telle école, s’est équipé en matériel et en logiciel, et a découvert que les résultats scolaires ne changeaient pas ou, pire, plongeaient. Car les outils numériques peuvent également être dommageables : ils peuvent reposer sur des pédagogies inefficaces, favoriser la distraction, encourager la vitesse au détriment de la réflexion, diminuer la socialisation, propager des informations fausses…
Le terme "ressources", comme le terme "outil", est positif, même si l'efficacité n'est pas démontré. Il est vrai que les "ressources" des jeux vidéo, des vidéos YouTube ou des réseaux sociaux - qui correspondent à l'essentiel des usages dans la réalité - n'ont pas démontré leur efficacité. Ce serait même plutôt le contraire.Seule l’expérimentation contrôlée permet de vérifier qu’un outil pédagogique fonctionne. Nous aurions souhaité vous présenter ici uniquement des ressources qui aient démontré leur efficacité dans des essais randomisés contrôlés.
#Numérisme Où l'on observe - très scientifiquement - qu'un "outil" ou qu'une "ressource" peut être "problématique"… twitter.com/i/web/status/1…
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Instructions reçues aujourd'hui du DANE de l'académie de Nice suggérant d'éviter le créneau 8h30-9h30 ainsi que de… twitter.com/i/web/status/1…
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Les enseignants sont donc chargés d'assurer l'enseignement présentiel et distanciel en même temps.Dans le second degré, l’enseignement à distance se poursuivra la semaine du 26 avril et pourra s’appuyer sur les outils numériques mis en place. À compter du lundi 3 mai, les collégiens et les lycéens retourneront en classe.
Un enseignement hybride, associant cours en présence et enseignement à distance, sera reconduit pour les lycéens, qui devront donc être accueillis en présence à demi-effectif.
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Au niveau local, la FCPE veille à une réelle continuité pédagogique. Aussi, la FCPE du Gard recense les profs "décrocheurs", afin d'en donner la liste au DASEN rencontré régulièrement par nos représentants départementaux. Aussi, nous vous demandons de nous communiquer par retour le nom et la matière des enseignants qui n'auraient donné aucune visio lors des semaines de cours en distanciel, aucune leçon sur ENT ou Pronote, n'auraient proposé ni corrigé ni corrigé aucun exercice.
Dites la @FCPE_nationale, une réaction ?
![]()
Voir aussi le 12/05/21 :
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Pour résumer, les ENT ne peuvent pas tenir la charge mais c'est parce que les enseignants n'ont pas adapté leur pédagogie aux ENT...
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Un article sur les "générations sacrifiées" d'élèves à cause des fermetures d'école : www.20minutes.fr/sante/3028847-20210426-...pediatre-toulousaine
L'article commence mal :
Dont deux semaines de vacances scolaires et un jour férié...Ce lundi, après trois semaines de fermeture en raison de la crise sanitaire, les écoles primaires rouvrent leurs portes...
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En partenariat avec l’association Apprendre et former avec les sciences cognitives sciences-cognitives.fr/ , La CARDIE paris a le plaisir d’accueillir Franck Amadieu ,enseignant chercheur en psychologie cognitive et ergonomie et directeur du Laboratoire Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE) de l’université de Toulouse.
Ce rendez vous du Lab portera sur le sujet Penser le numérique pour les apprentissages des élèves
Esprit critique : traitement des masses d’information
Amélioration de la mémorisation et compréhension avec les ressources numériques
Acceptabilité du numérique
L'intervention de 45 minutes sear suivie de 45 minutes d'échanges
Au même moment :
Jean-Michel Le Baut dit: Traquons les préjugés ? Une "classe virtuelle", ce n'est pas de la visioconférence ; le "distanciel", c'est aussi créer de la présence, de la coopération, du lien.
Traquons les préjugés ? Une "classe virtuelle", ce n'est pas de la visioconférence ; le "distanciel", c'est aussi c… twitter.com/i/web/status/1…
Où l'on peut constater que l'analyse des élèves en autonomie ne va pas très loin...
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OCDE le 7/05/21 : "The state of education – one year into COVID"
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Où on retrouve donc l'erreur énorme de PISA sur le sentiment d'appartenance des élèves...
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www.laviemoderne.net/forum/examens-conne...umerisee/23362#23362
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Mais présentation attristante de Hubert Guillaud, avec une condamnation plus générale de l'école : ""En société comme à l'école, l'acquisition passive de savoirs n'a jamais augmenté la capacité d'agir""
Le nouveau numéro de Z parle assez peu de technologie, hormis pour rappeler l'histoire du déploiement de l'informatique à l'école qui tient de plus en plus d'un projet de collecte et de production de données pour parfaire le tri social, ainsi qu'une belle interview de profs en luttes contre le déploiement du fichage des élèves et des dangereux élargissements d'accès qu'il implique, dans la durée, comme par d'autres services que l'école. La force du numéro est cependant ailleurs. Il est de montrer les enjeux que l'école n'adresse pas : l'égalité, la violence, les différences... Il nous montre que tant les élèves que les personnels vivent l'école comme une expérience de dé-qualification... Il permet de remettre du contextes, des chiffres et des témoignages pour comprendre ce qui bloque. Comment l'école, comme l'avançait Illich dépossède toujours plus ceux qui y passent de tout moyens d'action. "En société comme à l'école, l'acquisition passive de savoirs n'a jamais augmenté la capacité d'agir". Et montre combien l'institution ces dernières années n'a cessé de se fermer à toute expérience, à toute liberté, à tout empowerment justement.
"En société comme à l'école, l'acquisition passive de savoirs n'a jamais augmenté la capacité d'agir". A propos du… twitter.com/i/web/status/1…
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