Jeu de plage pour l'été
Amis de la connaissance, de la science et de la pensée, pour faire avancer la recherche universitaire, recherchons... ce qui n'en est pas !
C'est en effet ce petit divertissement estival que nous propose Jean-Noël Darde, maître de conférence à Paris-VIII et coauteur du Plagiat de la recherche scientifique, sur son site Archéologie du "copier-coller" : il s'agit, pour les plus pointus d'entre vous dans divers domaines (mathématiques, architecture ou autres), d'identifier ce qui reste de plagiat dans cette thèse universitaire en science de l'information et de la communication soutenue en 2006. Thèse dont la moitié au moins est d'ores et déjà identifiée comme relevant du plagiat systématique d'autres travaux.
Car les logiciels d'identification du plagiat montrent leurs limites : il s'agit à présent de mobiliser toutes les bonnes volontés - universitaires ou autres - pour seconder cette initiative salutaire et exemplaire.
Pour participer à cette entreprise collaborative, pour lutter contre l'immobilisme coupable de certaines institutions universitaires ou pour simplement vous édifier, lisez l'article de Jean-Noël Darde, lisez tout ou partie de cette thèse présentée "sous le signe de l'excellence", en commençant notamment par sa dédicace édifiante. Puis cherchez sur internet ou dans votre bibliothèque personnelle et adressez vos éventuelles découvertes
A défaut, afin de susciter une prise de conscience générale, faites suivre à tous ceux qui sont susceptibles de contribuer utilement à ce jeu de piste.
Rien ne serait pire pour l'Université que le plagiat institutionnalisé dans l'indifférence générale.
La recherche commence aujourd'hui par la recherche... du plagiat systématique : vive la vie moderne !