Quand des scientifiques dispensent la bonne parole pédago-numérique

Que les SMS essaiment !Les SMS et les téléphones portables, c'est bon pour la scolarité : c'est une étude scientifique qui vous le dit.

Personne n’a pu échapper à l’étude iconoclaste du CNRS (en réalité du CERCA) dont la presse, la radio et la télévision se sont fait l'écho en ce mois de mars 2014 : les SMS ne seraient pas responsables de la dégradation de l’orthographe des élèves. Certains même, ne reculant devant rien, sont allés jusqu’à affirmer que les SMS étaient « une chance pour l’orthographe »1.

Avec notre retard habituel et un peu de recul critique, observons de plus près cette étude qui postule que les SMS sont une nouvelle « langue écrite » et dont la méthodologie autant que les vrais objectifs restent à découvrir.

La nouvelle « langue écrite » des jeunes ?

La langue écrite utilisée dans le cadre des nouvelles technologies « n’est pas la même » que celle utilisée dans le cadre de l’apprentissage des connaissances. (p. 7)

Commençons par nous étonner que le français de la République voie ainsi sa langue écrite réduite à n'être plus que « celle utilisée dans le cadre de l’apprentissage des connaissances », comme si elle n'était qu'une pure convention scolaire. Il est vrai qu'un inspecteur de lettres a pu défendre la langue « vernaculaire » des jeunes de banlieue contre le français « académique » des professeurs.

L'affirmation du CERCA mérite par ailleurs d’être relativisée : la pratique des SMS n’interdit en rien l’emploi de l’écrit institutionnel. L’étude concède d’ailleurs que la moitié des mots utilisés par les élèves sont ceux de cet écrit.

De plus un très grand nombre de « textismes » (« changement dans la forme orthographique d’un mot par rapport à l’écrit traditionnel ») ne sont rien d’autre que des adaptations commodes ou nécessaires de l’écrit institutionnel aux contraintes spécifiques d’utilisation du téléphone portable au moment de l’étude, à savoir :

— un nombre et une longueur limités des SMS dans la plupart des abonnements

— le clavier alphanumérique des téléphones portables de première génération (la fonction de saisie intuitive des téléphones fournis aux élèves était désactivée pour l’étude).

Cette transposition, qui n’est pas sans rappeler la prise de notes dans le contexte scolaire, passe notamment par des substitutions phonétiques plus ou moins inventives, des contractions, des acronymes, des abréviations, l'absence totale ou partielle d'accords, de majuscules, de ponctuation, de déterminants etc.

Ce qu’il est donc plus judicieux d’appeler le code SMS permet tout simplement de réduire significativement (jusqu'à un tiers) non seulement le nombre de caractères (gain d’espace) mais également le nombre d’appuis sur les touches (gain de temps).

Un exemple de code SMS 

Un tel code a donc essentiellement une vertu ergonomique et utilitaire. Au même titre que le style télégraphique, il ne s’agit en aucun cas d’une « langue », comparable au grec ancien, au russe ou au chinois (p. 8), et encore moins d’une « langue » propre à la jeunesse ou d’un « nouveau registre de la langue écrite » (p. 14).

On peut faire l’hypothèse d’une influence négative de la pratique des SMS sur l’apprentissage de la langue écrite à l’école, si l’on considère les SMS comme une forme incorrecte et dégradée de l’écrit traditionnel que les élèves seraient tentés d’utiliser en toutes circonstances. (p. 14)

Une telle utilisation (en toutes circonstances) est — à vrai dire — rarement constatée par les professeurs, sauf provocation ou plus sûrement marginalisation d’élèves n’ayant pas une conscience nette de l’écrit institutionnel. Même sur les forums fréquentés par les plus jeunes le code SMS n’est pas le bienvenu2.

Disons-le : un tel code, pourvu qu’il soit utilisé dans le cadre d'échanges privés par SMS, n’a rien d’« incorrect ». En revanche, parce que simplifiée pour la frappe et l’envoi de SMS, il s'agit bien une forme « dégradée » de l’écrit institutionnel, puisqu'il s'y réfère et ne constitue pas une langue écrite distincte, sans qu'il soit besoin de porter un jugement moral à son sujet. A la lecture, les ambiguïtés et les obscurités de ce code sont compensées par la brièveté et le caractère stéréotypé des messages.

Autre problème, peut-être plus grave : ce code suppose également un mode de communication reposant sur le décodage : les copies des élèves témoignent malheureusement de plus en plus de ce que les élèves laissent les professeurs décoder leurs propos, à rebours de toute communication.

Une nouvelle pratique de l’écrit ?

Il est vrai qu’avec les SMS les élèves pratiquent davantage l’écrit. Mais de quel écrit s’agit-il ? Un écrit peu développé en vérité, dans le cadre d’échanges répétitifs, avec un vocabulaire restreint, une syntaxe nécessairement minimaliste et sans bien sûr la composition d'ensemble qu’on attend d’un texte. Difficile de croire qu’une telle pratique puisse apporter beaucoup à l’écrit des élèves, sauf à relativiser l’importance de l’écrit traditionnel, comme le fait bien maladroitement l’étude :

Ce qui doit être appris par l’enfant et l’adolescent, ce ne sont pas les normes d’une langue écrite unique, mais les variations des formes de la langue écrite en fonction des situations de communication. (p. 8)

Comment l’enfant connaîtrait-il ces « variations » sans connaître les « normes » ? L’étude ne le dit pas.

Bien entendu, la langue écrite « traditionnelle » qui permet l’apprentissage des connaissances revêt une importance toute particulière et c’est celle qui doit être acquise et pratiquée au sein des établissements scolaires. Cependant, il pourrait être réaliste et heuristique pour « l’école » de reconnaître les autres pratiques de la langue écrite (qui constituent un état de fait socialement très répandu) en les prenant comme point de comparaison ce qui permettrait d’enseigner la variation des formes et l’adéquation entre formes linguistiques et situation. (p. 8)

Il s’agit bien de faire entrer le code SMS à l’école au service d’une observation réfléchie de la langue. Suggestion d’autant plus incompréhensible que l’étude démontre que les élèves distinguent très naturellement ces différentes situations de communication et que — on aurait pu s’en douter — les élèves les plus inventifs en « textismes » sont aussi les plus doués en orthographe.

Une méthodologie et un échantillon très curieux

On ne relèvera pas la faiblesse de l’échantillon de cette étude : 19 élèves seulement. On s’étonnera en revanche du choix de ces élèves : des élèves de douze ans en moyenne au début de l'étude, scolarisés en sixième et en cinquième, et n’ayant jamais utilisé de téléphone portable. D’après une étude du Crédoc3, 82% des 12-17 ans étaient déjà équipés de téléphones portables en 2011 et les utilisaient pour envoyer en moyenne 249 SMS par semaine.

Les élèves choisis par l’étude n’étaient donc guère représentatifs de leur génération. Qui plus est les fondements de la compétence orthographique s’acquièrent à l’école primaire, le collège poursuivant et approfondissant cette acquisition. C’est donc plutôt à cet âge où l'on apprend l'orthographe qu’il aurait fallu mener cette étude, comme son auteur le reconnaît d'ailleurs4, d’autant que les élèves y acquièrent toujours plus nombreux leur premier téléphone portable : aux États-Unis 22% des élèves de CE2 et 52% des élèves de CM2 possédaient déjà un téléphone portable en 2012.

De fait l’étude postule que cette « nouvelle pratique est une occasion de s’exercer à de nouvelles correspondances phonème-graphème qui peuvent rendre plus souple le système cognitif et améliorer la fonction symbolique » (p. 11). Précisément : la correspondance grapho-phonologique s'exerce davantage à six ans qu'à douze !

Cette étude n'a donc retenu pour échantillon que de rares élèves en quelque sorte préservés des dommages éventuels d’une telle pratique précoce. SMS ou pas, les élèves qui savent écrire à douze ans continuent de savoir écrire à treize ans : fallait-il une étude pour s'en convaincre ?

Mais il y a plus contestable encore dans la méthodologie de cette étude : le niveau d’orthographe n’a été évalué qu’une seule fois, en milieu d’étude, avec un test standardisé d'orthographe. L’évolution, pourtant cruciale dans la conclusion de l’étude, est calculée à partir de la seule moyenne de français, et non d'évaluations orthographiques à proprement parler.

Peu importe. Comme l'affirme Luc Bentz, secrétaire général du centre qui a commandé l'étude :

[...] la preuve est une nouvelle fois apportée que les questions éducatives ne se traitent pas par des simplismes ou des slogans. Il est bon alors d’éclairer sans le contraindre un débat raisonné en s’appuyant davantage sur des travaux scientifiques que sur des impressions au doigt mouillé.

Une étude de commande

A quoi peut bien servir cette étude à part démontrer des évidences ?

En vérité sa conclusion va plus bien plus loin que l’innocuité (supposée) du code SMS : « Les résultats obtenus pourraient être le point de départ de tentatives ou d’innovations pédagogiques » (p. 4).

A ce sujet il est bon de savoir que cette recherche, dirigée par Josie Bernicot5, professeur des universités à l’université de Poitiers dans le cadre du laboratoire du CERCA (Centre de Recherches sur l’Apprentissage et la Cognition), a été commandée par le centre Henri-Aigueperse/UNSA-Education, un syndicat enseignant prétendument réformiste.

Dans le comité de suivi de cette recherche on trouve notamment Stéphanie de Vanssay (conseillère « éducation » au SE-UNSA et à l’UNSA Éducation), laquelle devançait déjà les conclusions de l’étude, dans une contribution officielle de l’UNSA en 20126 et même en 20117 :

Alors pourquoi ne pas utiliser tout simplement ce que les élèves ont déjà en grande majorité avec eux ? De plus en plus d’adolescents possèdent des smartphones, véritables ordinateurs de poche, avec des abonnements permettant un accès illimité à Internet. Leur utilisation est flexible, rapidement opérationnelle et les élèves connaissent déjà leur outil. […] Le smartphone est l’outil incontournable de la mobilité et de l’informatique dans les nuages (cloud computing), l’enseignement ne peut ignorer ce phénomène dans les opportunités qu’il offre et les nouvelles problématiques en terme de posture de l’enseignant et de gestion du temps et de l’espace qu’il ne manquera pas de poser.

Or c’est une chance : l’étude du CERCA, qui ne portait aucunement sur l’usage pédagogique des téléphones portables en classe, parvient sans complexe à la même conclusion, toute pleine de scientificité. De simplement descriptive l'étude devient même prescriptive :

Enfin, en partant de la constatation que les élèves pratiquent cette forme de communication (en écriture comme en lecture) avec facilité et enthousiasme (cf. chapitre 2), qu’un pourcentage important d’élèves possède un téléphone mobile (l’une des nouvelles technologies les moins onéreuses), le téléphone mobile et les SMS pourraient être utilisés comme support d’apprentissages scolaires (et ne plus être réservé uniquement aux échanges entre proches). (p. 11)

Il s’agit donc bien plus que de réhabiliter le code SMS : il s'agit de faire accepter les téléphones portables en classe. Est-il besoin de rappeler que le SE-UNSA est partisan de la refondation de l'école par le numérique ?

L’étude a paru d’ailleurs dans le « Journal of Computer Assisted Learning » (sic), une revue hollandaise dont les deux principaux éditeurs appartiennent à un institut d'enseignement à distance qui avait déjà fait paraître une autre étude remarquable sur la « réussite scolaire » supposément favorisée par Twitter8.

Bref, une étude scientifique qui démontre surtout ce qu'on veut qu'elle démontre.

Préparer à une nouvelle littératie

Luc Bentz, ancien secrétaire national du SE-UNSA et secrétaire général du Centre Henri-Aigueperse/UNSA-Education, tire de cette étude des conclusions plus audacieuses encore9 :

Les SMS peuvent au contraire relever d’une pratique nouvelle de l’écrit, dépassant le cadre de l’usage privé.

Il ne s’agit donc plus de mettre simplement l’écrit des SMS au service de l’écrit traditionnel, mais de prendre acte de l’entrée dans une nouvelle ère de l’écrit fonctionnel, à laquelle il faut activement préparer nos élèves :

Au-delà de la remise en cause de préjugés sommaires, cette étude présente, de notre point de vue, un intérêt réel par rapport aux questions de maîtrise de la langue écrite par des jeunes correspondant à ce que sont et seront les jeunes arrivant (depuis ces derniers années et pour la prochaine génération) sur le marché du travail.

Cela nous conduit d’ailleurs à d’autres interrogations : se pose en effet de manière nouvelle la question de la littératie que l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) définit comme

« l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités. »

Tout montre en effet que la maîtrise des outils de communication modernes ne vont pas de soi pour les jeunes le plus en difficulté. Il n’y a pas de miracle générationnel. Or la maîtrise minimale ou experte d’outils devenus usuels est aussi un enjeu d’insertion sociale quand les chauffeurs-livreurs reçoivent et transmettent des informations par texto ou que, loin du papier de jadis ou d’antan, quand les préparateurs de commandes d’aujourd’hui, dans les entrepôts, utilisent des terminaux nomades.

La recherche a toujours cet intérêt — et celle-ci en particulier — non seulement de remettre en cause des idées convenues, mais aussi de pousser à s’interroger aussi quand sont connus leurs résultats.

Ce que les élèves pratiquent spontanément, il faudrait en bonne logique leur en donner « la maîtrise minimale »… puisque le code SMS devient un « enjeu d’insertion sociale » pour nos futurs chauffeurs-livreurs et préparateurs de commandes : c'est en dire long sur l'exigence de l'école républicaine dans cette vision si progressiste !

Insertion sociale par SMS dans la vie moderne

Une étude en retard d’une technologie

Hélas l’étude du CERCA arrive un peu tard dans l’histoire des nouvelles technologies et il y a fort à parier que cette « nouvelle pratique », le code SMS, devienne non pas la littératie de l’avenir mais au contraire une étrange langue morte-née, une sorte de curiosité historique propre à une génération, celle des élèves des années 2000.

En effet, avec la généralisation des abonnements téléphone/Internet et des smartphones plus accessibles depuis le début des années 2010 (55% des 12-17 ans étaient équipés d’un smartphone en 2013 contre 22% en 201110), avec leur clavier alphabétique virtuels et leur suggestion intuitive de mots (voire leur possibilité d’enregistrer des raccourcis pour taper des mots entiers), leurs fonctionnalités audio et vidéo, on assiste au remplacement progressif — pas forcément au profit de l’écrit d'ailleurs — des SMS par les MMS, par les appels vidéos, par les applications mobiles ou des services de messagerie mobile11. Le code SMS perd de sa nécessité et décline inexorablement, comme le SMS lui-même12 : il suffit de lire les tweets actuels des élèves, dépourvus de code SMS, pour s'en convaincre.

Et de fait les nouvelles générations, qui y recourent de moins en moins, s'indignent qu'on puisse présenter le code SMS comme une « langue écrite » qui leur serait propre et trouvent ridicule, voire infantilisant, qu'on puisse imaginer d'en promouvoir l'étude à l'école.

S'agissant de la langue française écrite, nos élèves actuels ont en définitive plus de bon sens que certains adultes qui pensent pour eux !

@loysbonod


Notes

[1] Revue de presse : « Libération » du 18 mars 2014 « Orthographe des ados : c'est pas la faute des SMS » ; « Le Figaro » du 18 mars 2014 « Les SMS, une menace pour l'orthographe...ou pas » ; « Sud-Ouest » du 18 mars 2014 « Contrairement aux idées reçues, le langage SMS ne dégrade pas l'orthographe des ados » ; « Midi Libre » du 18 mars 2014 « Les SMS ne seraient pas une menace pour l'orthographe des adolescents » « VousNousIls » du 18 mars 2014 « Les SMS ne sont pas une menace pour l'orthographe des adolescents » ; « Atlantico » du 18 mars 2014 « SMS : le langage texto ne détruit pas l’orthographe des ados » ; « TF1 » du 18 mars 2014 « Non, les SMS ne sont pas une menace pour l'orthographe des ados » ; « La Croix » du 18 mars 2014 « SMS et niveau d’orthographe, pas de ?lien démontré » ; « La Dépêche » du 18 mars 2014 « Les SMS : une chance pour l’orthographe ! » ; « FranceTVInfo » du 19 mars 2014 « Les textos ne sont pas une menace pour l'orthographe des ados » ; « Peut mieux faire », blog du « Monde » du 19 mars 2014 « Ecrire « SMS » ne nuit pas à l’orthographe » ; « L’Express » du 19 mars 2014 « Orthographe: "Les élèves font la différence entre SMS et langage courant" » ; « Sciences & Avenir » du 20 mars 2014 « Le langage SMS est-il un danger pour l'orthographe ? » ;

[2] Sur jeuxvideos.com :

Evitez le langage SMS :

Vous êtes sur un forum, vous n'êtes pas limité en nombre de caractères :). Essayez de formuler vos posts en français correct de manière à vous faire comprendre du plus grand nombre. Sachez que les posts en SMS ont de grandes chances d'être mal accueillis et d'être effacés.

[3] CREDOC, Enquête « Conditions de vie et Aspirations », juin 2011

[4] Des recherches complémentaires avec des participants plus jeunes, plus âgés, avec une ancienneté de pratique des SMS plus importante seront nécessaires pour affiner notre connaissance des relations complexe entre SMS et écrit traditionnel (p. 49)

[5] http://www.josiebernicot.fr/

[6] SE-UNSA, « L’école de demain », « Contribution de l’Unsa-éducation concernant “une grande ambition pour le numérique” » (28 août 2012)

Il convient de se poser sérieusement la question de cesser d’interdire ou de lever les freins concernant l’utilisation par les élèves de leur matériel personnel dans le cadre scolaire (téléphones, ordinateurs portables, tablettes…). En effet les élèves connaissent leur matériel et cela permettrait de se concentrer sur un équipement moins massif des établissements qui viendrait en complément. Bien entendu la question de l’équipement, de la maintenance et de l’accès au réseau sont des points tout à fait essentiels. […] Les outils nomades et le développement des contacts professionnels en ligne rendent encore plus nécessaires la prise en compte dans les missions et le temps de travail des personnels éducatifs la dimension relationnelle. Ces outils doivent favoriser les relations, faciliter l’accompagnement personnalisé des élèves et apporter de la souplesse dans la gestion du temps professionnel sans pour autant envahir la sphère privée. Ces aspects doivent être abordés dans la formation initiale et continue.

[7] Adjectif.net, « Téléphone mobile et école : irréconciliables ? » (12 avril 2011)

[8] « Le Figaro » du 13 novembre 2013 : « Twitter en cours favoriserait la réussite scolaire ». Il se trouve que Stéphanie de Vanssay promeut également l’utilisation de Twitter dans les classes de primaire. Cf http://www.twittclasses.fr/

[9] CHA, Luc Bentz « Pratique des SMS des collégiens et lycéens : présentation » (1er mars 2014)

[10] Crédoc, « La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française (2013) » (novembre 2013) : seuls 8% des 12-17 n’étaient pas équipés d’un téléphone portable en 2013.

[11] Skype, What'sApp, Facebook Messenger, Snapchat, Instagram, Twitter, Vine pour n’en citer que quelques-uns. Voir « Le Monde » du 31 octobre 2013 : « Les remplaçants du SMS se bousculent sur smartphone »

[12] Deloitte, « TMT Predictions : principales tendances du secteur des Technologies, Médias et Télécommunications » (4 février 2014)

En 2014, les MIM (messagerie instantanée sur mobile) représenteront plus du double du volume (50 milliards par jour) des messages envoyés par SMS.