Contrôle continu au baccalauréat : toujours pas de position de @SGL_National ou @UNLnational ? letudiant.fr/bac/un-nouveau…
La "réforme" du baccalauréat
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Bon, ce "sondage" n'en est pas vraiment puisque l'échantillon est très loin d'être représentatif. Il s'agit plutôt d'une enquête en ligne, où les déclarants sont, à une écrasante majorité, du sexe féminin et inscrits dans la voie générale.
Des réponses d'ailleurs contradictoires :
Curieux, également : un syndicat des lycéens observe à peu près le contraire :79 % des répondants sont pour davantage de contrôle continu et moins d'épreuves terminales. Malgré cette volonté, ils sont 81 % à se déclarer "attachés" à l'anonymat des copies du bac.
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Le même jour, l'institut Montaigne : "Le baccalauréat est-il irréformable ? Trois questions à Christian Forestier"
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Quelques commentaires :
Ce "sondage" n'en est pas un, comme nous l'avons montré plus haut.Olivier Galland estime que les mentalités ont changé à propos du rôle du bac, comme l'illustre le sondage exclusif EducPros-l'Etudiant. Pour les lycéens, le contrôle continu semble désormais plus juste que l'examen terminal.
Ce serait plutôt l'inverse...Une manière de renforcer la méritocratie scolaire qu'analyse le sociologue au CNRS et spécialiste de la jeunesse.
Finalement, plus le bac est obtenu par un grand nombre d'élèves, plus il est stigmatisant.Olivier Galland dit: Le bac demeure un marqueur social : il y a ceux qui l'ont et ceux qui ne l'ont pas. Il est possible que cela s'atténue au fil du temps, à partir du moment où une grande partie des jeunes l'ont. Mais il reste encore une partie non négligeable de gens qui n'ont pas le bac voire pas de diplôme, et ceux-là sont de plus en plus stigmatisés.

A partir d'un "sondage" qui n'en est pas un, non...En 2005, des milliers de lycéens sont descendus dans la rue pour protester contre la réforme du bac de François Fillon qui instaurait davantage de contrôle continu. Notre sondage montre aujourd'hui qu'ils seraient à 79 % en faveur d'une réforme similaire. Est-ce que l'on peut en un déduire une évolution des mentalités ?
Pour être éliminés sur un coup de dés à autant d'épreuves, il faudrait vraiment être très malchanceux… ou n'avoir pas beaucoup travaillé.Olivier Galland dit: Il est difficile de dire pourquoi mais ce qui ressort est que les jeunes veulent une sorte de compromis entre conserver le symbole de l'examen et diminuer le stress dû à l'examen. Il y a l'idée que le contrôle continu est plus juste puisque les jeunes qui ont travaillé toute l'année ne risquent pas d'être éliminés sur un coup de dés.
Non, c'est ce qui va se passer avec le contrôle continu, quand les élèves seront notés par leurs propres professeurs...Olivier Galland dit: En 2005, ils se battaient pour une justice théorique. L'idée que l'examen national soit garant de l'égalité est un leurre car un bac à Louis-le-Grand est différent d'un bac en Seine-Saint-Denis.

C'est APB (placé avant les épreuves) qui occasionne ces inégalités, pas le bac. Quelle confusion...Olivier Galland dit: La preuve : comme les inscriptions dans le supérieur se font avant le bac, c'est davantage l'établissement que le bac qui joue un rôle.
Et dans le sens des économies...Olivier Galland dit: L'idée d'un lycée modulable, où l'on pourrait choisir ses propres matières selon ses goûts et son orientation personnelle me semble intéressante. Cela va dans le sens d'un enseignement plus personnalisé.
Il suffit de lever la main pour participer...Olivier Galland dit: Également, la partie sur l'enseignement critique est une bonne chose. L'enseignement en France est très formel : les lycéens écoutent un prof dans une conception de l'enseignement très traditionnelle. Tant mieux si les lycéens désirent un enseignement plus participatif !

Mieux vaut de jeunes qui acceptent la flexibilité, en effet.Plus globalement, que dit ce sondage sur la jeunesse d'aujourd'hui ?
C'est plutôt encourageant. Les jeunes se montrent plus pragmatiques, moins idéologiques. Ils sont pour des solutions souples, adaptables. On entend dire que les jeunes sont moins politisés : c'est sans doute vrai, mais si être politisé signifie être contre toutes les réformes, ce n'est pas forcément une bonne façon d'être politisé…
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Et complainte chronique du SNPDEN-Unsa :
www.vousnousils.fr/2017/06/23/il-faut-re...urnier-snpden-604885
www.letudiant.fr/educpros/actualite/bac-...ndes-manoeuvres.html
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Et dans "L'Etudiant" du 4/07/17 : "Un nouveau bac, avec du contrôle continu, sera mis en place en 2021"
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www.lavoixdesparents.com/fede/fp/questionnaire-rentre2015/#22
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Pétition du Snes contre le contrôle continu : www.vousnousils.fr/2017/12/19/le-control...cest-non-snes-610829
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A noter qu'à cette date "LA réforme" n'est pas arrêtée. Ses contours sont même très flous...Vous personnellement, diriez-vous que vous êtes favorable ou opposé à la réforme du baccalauréat, incluant davantage
Ensemble des Français Décembre 2017
Tout à fait favorable 29%
Plutôt favorable 54%
Plutôt opposé 11%
Tout à fait opposé 6%
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Dans sa chronique, Gérard Courtois, éditorialiste au « Monde », estime que « si M. Blanquer réussit sur le bac, il aura démontré que la société était mûre pour une réforme en profondeur ».
A lire également de Nathalie Mons cette tribune le 27/01/18 : www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/27/...ge_5247927_3232.html
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Dans le "Café" du 29/01/18 : "Réforme Mathiot : Vers de « nouvelles » épreuves de français au bac ?"
L’avenir du « bac de français » est-il dans son passé ? Le rapport Mathiot prône le maintien en 1ère des 2 Epreuves Anticipées de Français, écrites et orales. Il propose « que le poids du français dans le total du baccalauréat soit de 10% pour tous les candidats. » Et il envisage certaines évolutions : il appelle à « conduire une réflexion sur la nature des exercices demandés, tant à l'écrit qu'à l'oral » (p.13), il demande « une réduction du nombre d'exercices auxquels se préparer », ce qui « améliorerait sans doute la transmission des savoirs » (p.26). Un faux statu quo, donc, qui remue bien des espérances et bien des inquiétudes, surtout quand on apprend que la seule modification à venir serait la suppression de l’écriture d’invention. Ratera-t-on collectivement la chance de lui ouvrir de nouveaux horizons ? Eclairages sur le débat lancé et appel de l’Association Française pour l’Enseignement du Français…
Vers un bac de français régressif ?
Le rapport Mathiot souhaite « que le poids du français dans le total du baccalauréat soit de 10% pour tous les candidats. » Une avancée, vraiment ? Actuellement, le poids du français (via l’EAF) est d’ores et déjà de 10% dans la plupart des séries technologiques, de 11% en ES, S, STD2A et de 14% en L.
Beaucoup de professeur.es de français souhaitent une réelle transformation de l’EAF. Les épreuves actuelles sont déjà anciennes. D’une part elles favorisent un formatage de l’écriture au service d’une rhétorique essentiellement scolaire (à travers le « commentaire » et la « dissertation »). D’autre part elles font de la « lecture analytique » d’extrait une activité de classe écrasante au détriment d’une réelle pratique en classe et de la littérature et de l’oral.
Hélas, selon certaines sources, l’évolution et la « réduction » envisagées dans le rapport Mathiot seraient en réalité les suivantes : il s’agirait à l’écrit de supprimer « l’écriture d’invention » et il n’y aurait aucun changement pour l’oral. Irait-on tout droit vers une régression ? Espérons que le choix ne soit pas celui d’un repli à l’écrit et de la perpétuation du bachotage pour l’oral…
Supprimer l’invention à l’écrit ?
Etonnant message, étonnante représentation du français, des élèves et du rôle de l’Ecole ! L’écriture créative est une des rares avancées récentes de la discipline, que le bac de français était venu valider en 2002 sous le nom d’« écriture d’invention ». Certes sa didactique reste à consolider et elle n’est pas encore complètement entrée dans la culture enseignante. Cependant sa suppression signifierait que plus que jamais on envisage la littérature exclusivement comme un support de glose et l’écriture essentiellement comme un ensemble de codes scolaires à respecter. Des formes nouvelles restent d’ailleurs à inventer : par exemple un exercice qui inviterait « en même temps » (chiche ?) à « l’invention » et au « commentaire », une écriture littéraire suivie d'un texte par lequel l'élève expliciterait ses choix stylistiques et les enjeux de son texte, une expérience réflexive de la littérature. Alors peut-être commencerait-on à « faire du français » comme on « fait des maths » : par la pratique. Pour que vive à l’Ecole une « littérature rejointe de l’intérieur, et non pas examinée comme si elle était sur un piédestal » (François Bon, Apprendre l’invention, 2012).
Maintenir l’oral en l’état ?
S’il y a souhait global de « réduction », pourquoi continuer à mettre en place deux épreuves, un écrit et un oral, qui, sous des noms et des modalités différentes, aboutissent à des exercices équivalents ? On ne le sait que trop : le « commentaire » à l’écrit et la « lecture analytique » à l’oral ont les même finalités et évaluent globalement les mêmes compétences : la compréhension, l’analyse et l’interprétation d’un texte littéraire. Si ce n’est que l’oral, tel qu’il se déroule encore trop souvent, invite de surcroît au psittacisme. D’autres modalités restent ici aussi à inventer. Pour s’ajuster notamment à l’évolution d’une discipline qui depuis des décennies tente, bon gré mal gré, de considérer enfin l’élève comme un « sujet lecteur », d’accorder plus d’importance au travail des compétences orales, de favoriser des apprentissages plus actifs et plus collaboratifs, d’accueillir par exemple les nouvelles façons de lire et d’écrire que libère le numérique. Fera-t-on comme s’il ne s’était rien passé ? Fera-t-on table rase de 7 Rendez-vous des lettres qui, sous l’égide de l’Inspection générale, ont mis en mouvement l’enseignement du français ? Ne pourrait-on imaginer à l’oral de l’EAF une présentation plus ouverte qu'elle ne l'est aujourd'hui ? Plus ouverte dans ses contenus : présentation d'extraits étudiés et/ou d’œuvres étudiées et/ou / de lectures cursives et/ou d'activités créatives et/ou de projets collaboratifs ...
Plus ouvertes aussi dans ses modalités : le numérique doit assurément y trouver sa place tant il met en œuvre de nouvelles façons d’apprendre et de partager, tant il nécessite lui-même des apprentissages. « Pourquoi pas, imaginait par exemple François Bon dès 2012, un contrat de l’enseignant avec sa classe permettant à ceux qui choisiraient en début de première l’option écriture d’invention de se présenter à l’EAF avec un dossier incluant leurs productions tout au long de l’année, pour un entretien raisonné sur leurs lectures, l’évolution de leur écriture, et ce qui s’en est induit pour la langue ? »
On sait combien les modalités d'évaluation finale influent sur la pédagogie mise en œuvre dans les classes. Ce qui se joue à travers les choix à venir, c'est le quotidien des lycéen.nes français.es dans les prochaines années, c’est aussi le sens que nous voulons donner au travail en classe de la langue et de la littérature.
Jean-Michel Le Baut
Et tribune de Viviane Youx dans "Libération" du 8/02/18 : www.liberation.fr/debats/2018/02/07/refo...-de-francais_1627010
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Vivement les épreuves locales ou le contrôle continu au bac ! slate.fr/story/157552/r…
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www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/02...a-pas-a-la-carte.php
Il n'y aura pas, a priori, d'organisation modulaire «à la carte» dans lequel les élèves peuvent choisirent leur menu sur un modèle de disciplines «majeures» et «mineures», mais plutôt une redéfinition des séries actuelles.
www.letudiant.fr/lycee/reforme-du-bac-et...eries-generales.html
Concernant le lycée, le ministre pourrait opter pour l'organisation suivante : les séries de la voie technologique seraient conservées, mais celles de la voie générale supprimées au profit d'une série générale unique.
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