La (nouvelle) réforme du lycée général et technologique

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23 Jui 2015 13:52 #14161 par Loys
Dans "Le Monde" du 22/06/15 : "Les Français de plus en plus favorables à une réforme du bac"

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01 Fév 2016 15:35 - 01 Fév 2016 15:36 #15798 par Loys
www.education.gouv.fr/cid90476/la-note-o...t-professionnel.html

la moitié des candidats obtient au moins 13,4 à l’épreuve pratique professionnelle

Dernière édition: 01 Fév 2016 15:36 par Loys.

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17 Mar 2016 12:39 - 17 Mar 2016 12:39 #16166 par Loys
Philippe Tournier (SNPDEN-Unsa) : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...937955518139459.aspx

A plusieurs reprises vous avez attaqué le bac appelant à distinguer le certificat de fin d'études secondaires de l'examen d'entrée en université. Vous souhaitez la suppression du bac ?
De fait si on supprimait le bac on ne changerait rien au fonctionnement du système éducatif. On se demande donc à quoi il sert. On note qu'à part les TPE aucune épreuve ne prépare à l'entrée en université ce qui n'est pas sans rapport avec l'échec de nombreux bacheliers dans le supérieur. Quel sens a aujourd'hui cet examen ?
Quel effet a-t-il sur le lycée aujourd'hui ?
Les élèves calquent leur comportement sur le bac en bachotant tout le troisième trimestre. Le bac incite plus au bachotage qu'à l'élévation des esprits. Mais au final on peut réussir le bac L sans avoir jamais fait de dissertation ou le bac S en étant nul en sciences...

Dernière édition: 17 Mar 2016 12:39 par Loys.

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15 Jui 2016 11:31 - 15 Jui 2016 12:01 #16675 par Loys
Proposition de "Terra Nova" le 15/06/16 (jour de l'épreuve de philosophie) : "Comment sauver le Bac ?"

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L'étude : tnova.fr/system/contents/files/000/001/2...nt_sauver_le_Bac.pdf
Dernière édition: 15 Jui 2016 12:01 par Loys.

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15 Jui 2016 11:44 - 15 Jui 2016 12:01 #16676 par Loys
Donc, "comment sauver le bac" : en le supprimant quasiment, en somme ! :santa:

Le baccalauréat français est une machine qui tourne à plein régime mais que personne ne contrôle...

Elle semble très bien contrôlée, au contraire...

...et dont l'utilité réelle devient chaque année plus floue.

Diplôme d'accès aux études supérieures.

Il mobilise des énergies et des moyens considérables. On estime à 100 millions d'euros les coûts directs de l'organisation de l'examen, sans compter les coûts indirects (établissements fermés pour cause d’examen, heures d’enseignements perdues pour les élèves de Seconde et de Première libérés prématurément, etc.).

Cet effort n'a rien de répréhensible en soi. Le problème est dans le résultat.

L'Education nationale poursuit un objectif louable : augmenter le nombre de bacheliers et de jeunes menant des études supérieures.

Cet objectif ne mérite-t-il pas réflexion ?

La grande mobilisation nationale à laquelle nous assistons chaque année à partir du 15 juin trouve sa justification dans l'augmentation continue du nombre de lauréats (77% de la classe d'âge l'an passé). Pourtant, ce succès quantitatif du Bac semble ensuite démenti par les forts taux d'échec de ces mêmes bacheliers en licence (près de 6 étudiants sur 10 à l'université ne parviennent pas à passer en deuxième année).

L'accès aux études supérieures ne signifie pas la réussite aux études supérieures...

Les difficultés sont particulièrement importantes pour les élèves issus du bac technologique et du bac professionnel.

C'est sans commune mesure pour les bacheliers professionnels.

Derrière les chiffres de la réussite au bac se cache en effet la persistance d'une différenciation en trois voies inégalement valorisées.

La voie professionnelle n'avait pas vocation à faire poursuivre des études aux élèves.

A côté du bac général, dont on parle le plus souvent, les bacs pro et techno sont progressivement montés en puissance et rassemblent aujourd'hui la moitié des bacheliers.

Le bac technologique est plus proche du bac général que du bac professionnel. Et sa part diminue continument.

L'écart entre réussite au bac et échec en licence montre une défaillance du dispositif d'orientation proposé aux lycéens.

Non, il montre surtout une défaillance dans le niveau certifié. Mais est-ce si étonnant ?

La procédure d’affectation post-bac (APB) donne aux élèves une proposition d’affectation dans l’enseignement supérieur sur la base de leur dossier scolaire. Mais tous n'obtiennent pas la formation de leur choix et beaucoup se retrouvent dans des filières pour lesquelles ils sont mal préparés.

Le problème est qu'une grande part des bacheliers n'a pas le niveau requis, quelle que soit la filière. Quant aux bacheliers professionnels, ils n'avaient pas vocation à poursuivre des études dans le supérieur...

L'examen est ainsi réduit à une simple condition suspensive de la poursuite des études. Permet-il au moins de certifier le niveau des élèves ? La faible valeur du bac sur le marché du travail et l'inquiétude des enseignants du supérieur devant les lacunes de leurs élèves en font douter.

Le problème n'est donc pas le bac lui-même, mais le faible niveau d'exigence qui lui est associé.

Cette épreuve qui structure très en amont notre conception de l'école ne garde ainsi sa force symbolique qu'en raison du halo historique qui l'entoure et, paradoxalement, de l'effort collectif qu'elle exige.
La réforme du baccalauréat que nous proposons suit des objectifs simples : alléger le dispositif de l’examen ; repenser une validation des acquis adaptée aux besoins des élèves et aux capacités de l'institution ; aider davantage les élèves à construire leur parcours en accompagnant mieux leur orientation et en préparant l'accès au supérieur.

En somme, créer des filières dès le lycée.

Concrètement, cela signifie 1° que l'examen lui-même soit limité à deux jours, deux épreuves en Première et deux épreuves en Terminale, les autres disciplines étant évaluées en cours de scolarité,

Bref, en généralisant le contrôle continu. Et en gardant deux épreuves à forte valeur symbolique pour donner le change.

2° une responsabilisation des élèves dans le choix des disciplines qu'ils voudront valider,

En quoi ce choix peut-il remédier à l'affectation dans des filières non souhaitées, sauf à réserver l'accès à des filières de lycée ?

3° une limitation du système de compensation des disciplines les unes par les autres,

Ce système pourrait s'appliquer au bac tel quel...

4° une articulation plus claire entre les exigences du lycée et les attendus des années après-bac.

Le lycée offre une formation générale... Les "attendus des années après-bac" sont spécialisés.

Les deux dernières années du lycées seront organisées en quatre semestres, au cours desquels les élèves devront suivre successivement (et valider) sept unités d’enseignement de quatre heures hebdomadaires (moins de disciplines abordées simultanément, donc plus d’approfondissement, moins de dispersion et de bachotage).

Et une formation moins générale, donc. A noter le futur plein d'humilité qu'emploie "Terra Nova". :doc:
Toutes les disciplines doivent avoir le même horaire, arbitrairement choisi. Voilà qui est très pédagogiquement pensé.

L’élève choisira ses priorités à chaque semestre et le niveau d’approfondissement (mathématiques pour littéraires ou mathématiques pour scientifiques…).

Voilà qui est très nébuleux. :scratch:

Les disciplines étudiées incluront toutes les disciplines générales (français, histoire-géographie, langue vivante, éducation physique, philosophie, mathématiques, sciences expérimentales), avec des niveaux d’approfondissement différenciés comme c’est le cas aujourd’hui.

C'est toujours aussi peu clair : quelle forme prennent concrètement ces "niveaux d'approfondissement différenciés".
On notera qu'on ne parle ici que du bac général. Les bacs technologiques et professionnels, évoqués plus haut, semblent totalement ignorés.

Chaque unité d’enseignement sera validée par un contrôle des connaissances en cours de formation. A la fin du semestre de printemps de Première, un examen de baccalauréat d’une journée (deux épreuves) est organisé, portant sur le français et une autre discipline. A la fin du 1er semestre de Terminale, une deuxième journée d’examen est organisée, portant sur la philosophie et une autre discipline.
Un bac restauré donnerait l'occasion de donner plus de lisibilité à notre système d'orientation et d'affectation post-bac, difficile à maîtriser aujourd'hui. L'inégal partage de l'information limite les opportunités de nombreux jeunes dont les familles ne possèdent pas le mode d'emploi de l'école.

Le "mode d'emploi" influe beaucoup moins sur la reproduction sociale que la faiblesse du niveau des élèves...
Dernière édition: 15 Jui 2016 12:01 par Loys.

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12 Juil 2016 12:13 - 12 Juil 2016 12:14 #16846 par Loys
Dans "Les Echos" du 11/07/16 une interview de Najat Vallaud-Belkacem : "Najat Vallaud-Belkacem : "Il faudra toiletter le bac, avec moins d’épreuves et d’options""

Le bac vient de s'achever. Un examen où l'on peut ­obtenir, comme cette année, une moyenne de 21 sur 20 n'est-il pas obsolète ?
Le bac reste un rite initiatique très important en France. Et c'est une formidable garantie que chacun sera jugé sur un pied d'égalité. Si on basculait sur du contrôle continu, cela pénaliserait les élèves des lycées les moins cotés. Pour autant, il faudra faire un jour le toilettage du bac, avec sans doute moins d'options, moins d'épreuves et un calendrier plus équilibré. C'est une réflexion qu'il faudra aborder quand on aura terminé le bilan de la réforme du lycée de 2010.

Dernière édition: 12 Juil 2016 12:14 par Loys.

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12 Juil 2016 23:35 #16854 par Loys
Sur 'France Info" du 12/07/16 ; "Le bac est un "monstre ingérable qui coûte très cher" (Jean-Robert Pitte, ex-président de l'Université Paris-Sorbonne)"

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12 Juil 2016 23:38 - 23 Mai 2017 20:25 #16855 par Loys
sgen.cfdt.fr/portail/sgen/au-jour-le-jou...le-lycee-srv1_371219

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Dernière édition: 23 Mai 2017 20:25 par Loys.

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15 Juil 2016 10:24 #16870 par Loys
Dans le "Café" du 13/07/16 : "Simplifier le bac : Une bonne idée ?"

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06 Sep 2016 23:47 - 23 Mai 2017 20:26 #17078 par Loys
Le Sgen-CFDT pour le contrôle continu intégral.
Dans "EducPros" du 6/09/16 : "Un baccalauréat "sur-mesure", défendu par le Sgen-CFDT"

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Dernière édition: 23 Mai 2017 20:26 par Loys.

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