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Le salaire des enseignants
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Salaires des enseignants : Pap Ndiaye promet au moins 2000 euros net pour les profs débutants dès 2023
Le ministre de l’Éducation nationale le confirme au Parisien-Aujourd’hui en France : dès l’an prochain, les professeurs en tout début de carrière gagneront au moins 2000 euros net mensuels. Un effort salué par la profession, qui soulève néanmoins plusieurs interrogations.
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Mais inflation annuelle prévue à 6,5-7% selon "Les Échos" du 24/06/22.
Edit du 3/07/22 : "La hausse du point d'indice de la fonction publique cache-t-elle une perte de pouvoir d'achat pour les fonctionnaires ?"
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Pap Ndiaye dit: A la rentrée, auront lieu une négociation nationale pour la revalorisation de la rémunération des enseignants
A la rentrée, auront lieu une négociation nationale pour la revalorisation de la rémunération des enseignants, ains… twitter.com/i/web/status/1…
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Pour ce qui est de la très attendue revalorisation salariale des enseignants, le chef de l’Etat a confirmé, devant les recteurs, une augmentation inconditionnelle de 10 % de toute la profession. Un objectif ambitieux, sans détails sur le calendrier de sa mise en œuvre – car il représente un budget colossal, dans la mesure où le système scolaire compte 880 000 professeurs.
Le président de la République est également revenu sur le « nouveau pacte » dont il a été question dès la campagne pour sa réélection, au printemps. Pour les enseignants, il s’agira d’assortir des augmentations de rémunération à de nouvelles missions d’accompagnement des élèves en difficulté, d’encadrement ou d’animation de projets extrascolaires. A terme, ce « deuxième volet » de revalorisation, ajouté au premier, pourrait représenter une augmentation de 20 % pour les enseignants, a réaffirmé Emmanuel Macron. Pour les syndicats, c’est l’éternel retour d’une revalorisation qui n’en est pas une – puisque les enseignants gagneront plus en travaillant plus.
www.lemonde.fr/politique/article/2022/08..._6139054_823448.html
Emmanuel Macron est bien revenu, jeudi matin, sur la question de la revalorisation des rémunérations, mais sans détailler à quelle échéance la part non conditionnée de revalorisation – soit 10 % d’augmentation pour tous les enseignants – serait effective. Le soir même, au journal de « 20 heures » de France 2, le ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, a donné une précision de calendrier : la barre des « 2 000 euros net » pour les débutants devrait être franchie en septembre 2023. Ce qui ne dit rien du reste de la grille salariale.
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Des obligations "autrement plus importantes", des professeurs qui "travaillent beaucoup plus" : c'est ce que nous allons étudier. Au demeurant, on voit mal le rapport entre "conditions de travail" ou "pédagogie" avec ces obligations.mais leurs obligations sont autrement plus importantes. Salaires, conditions de travail, pédagogie, statut des profs...Qu'est-ce qui est transposable en France?
Petit problème de calcul : l'écart entre 1.451€ et 2.700€ n'est pas de "près de 1.000€" mais de 1.249€. Et surtout le rapport est presque du simple au double pour les professeurs débutants (+86%). Et cet écart dépasse largement le double à 15 ans d'ancienneté : +106% en primaire, +109% au collège, +116% au lycée (RSE, OCDE 2022).C’est la comparaison incontournable dès qu’on évoque le salaire des enseignants. Très vite, les regards se tournent vers l’Allemagne réputée bien mieux rémunérer ses enseignants que nous. Mais qu’en est-il vraiment? "La vraie différence de salaire est surtout criante en début de carrière: un professeur des écoles commence chez nous autour de 2.700 euros nets pour terminer autour de 4.000 euros nets", confirme Grégoire Fisher, président de l’association des professeurs de français en Allemagne. A 2.700 euros nets, on est effectivement à près de 1.000 euros de différence avec le salaire d’entrée d’un professeur des écoles en France. Rappelons que dans l'Hexagone, un professeur des écoles et un professeur titulaire du Capes (même grille) débute sa carrière à 1.828 euros bruts (1.451 nets environ) et la termine à 3.847 euros bruts (3.054 nets) en atteignant le dernier échelon de la "hors classe".
Mais n'en doutons pas : indiquer les salaires correspondant aux échelons les plus élevés (non atteints par la grande majorité des enseignants français : le dernier échelon de la classe exceptionnelle des professeurs agrégés !) ou encore observer les écarts où ils sont les plus faibles - en début de carrière - permet à "Challenges" de voir "ce qu'il en est vraiment" de la réputation d'une meilleure rémunération des enseignants en Allemagne. Un bel effort de relativisme !
Les mêmes cotisations en France. Pour la mutuelle, le coût semble, en effet, très élevé en Allemagne : à vérifier.A titre d’exemple, un professeur de lycée en Basse-Saxe commence à 4.400 euros bruts pour terminer à près de 6.000 euros. Au salaire brut, il faut déduire les cotisations sociales évidemment et le coût de la mutuelle (environ 400 euros), bien plus chère qu’en France.
Donc rien à voir avec une crise d'attractivité telle que la connaît la France depuis deux décennies.Mais à ce niveau de salaire, pas de problème d’attractivité du métier même si une vague de départ en retraite va obliger à recruter 24.000 professeurs supplémentaires d’ici à 2035.
Donc le modèle donné est celui de la mise en concurrence des enseignants. C'est une façon judicieuse d'évacuer, par la dérégulation, la question de la faiblesse générale des salaires en France...Mais en Allemagne chaque Land décide de sa grille de salaire quitte même à créer une concurrence entre Länder. Les différences d’un Land à l’autre peuvent aller jusqu’à 400 euros bruts à échelon équivalent d’où la difficulté pour établir une comparaison exhaustive entre la France et l’Allemagne.
"L’approche régionale allemande est intéressante. En France, on a pas de mal à recruter des enseignants en Bretagne mais c’est devenu quasi impossible en Ile-de-France, constate Guillaume Prévost, du think tank Vers le Haut, plutôt que d’avoir une vision uniforme, il faut créer une indemnité dans les zones tendues, on le fait déjà pour les REP, il faut maintenant l’élargir, sans remettre en cause le statut des enseignants. En Allemagne, l’introduction d’une concurrence territoriale s’est faite en faveur des enseignants."
"à peu près autant d'heures devant les élèves" : c'est totalement faux, comme nous l'avons déjà montré avec "Le Progrès" l'an passé. Nous pouvons donc nous répéter :Mais si les salaires sont globalement plus élevés chez notre voisin que chez nous, le quotidien des enseignants allemands est assez éloigné de celui de nos professeurs. Les profs allemands font à peu près autant d’heures devant les élèves que leurs collègues français (à l’exception des agrégés) mais ne partent à la retraite qu’à 67 ans, dispose d’environ quatre semaines de vacances en moins, ont une obligation de trois heures de remplacements par mois de collègues absents et assure la surveillance des récréations et cantines ainsi que la gestion des absences des élèves.
- en Allemagne, 622h au lycée, 651h au collège et 698h en primaire
- en France, 684h dans le secondaire, 900h en primaire
(Source : RSE 2021)
Malgré des vacances plus nombreuses, ce sont bien les enseignants français qui travaillent le plus, et de loin. Et avec des élèves plus nombreux par classe (pour la gestion de classe, pour le travail personnel à corriger, pour le suivi des élèves etc.) : 21 élèves par classe au collège, 23.9 élève par classe en primaire en Allemagne contre 23,3 et 25,2 en France (RSE 2020 D2.3 p. 383).
Avec la mastérisation (diplôme à 23 ans) et la réforme des retraites (43 ans de cotisation), les professeurs ne peuvent plus prendre leur retraite à taux plein en France qu'à partir de 66 ans.
Bref. Horaires, nombre d'élèves : qui sont les professeurs qui "travaillent beaucoup plus" tout en étant payés beaucoup moins ?
De nombreux professeurs du secondaire enseignent plusieurs disciplines en France (certains ont même un statut en ce sens : les PLP) : ils ne sont pas mieux payés pour autant. D'ailleurs cette "différence de taille", qui justifierait les écarts de salaire extraordinaires, ne vaut absolument pas... pour le primaire !Dans l’enseignement secondaire, il existe une différence de taille avec le système français: en Allemagne, les professeurs sont doublement diplômés et doivent obligatoirement assurer l’enseignement de deux matières.

On retrouve ici les affirmations ahurissantes de l'IFRAp en 2013 (du fait d'une erreur méthodologique énorme : comptabiliser les professeurs des écoles enseignant en maternelle... mais pas leurs élèves !) : comme nous l'avons vu plus haut, les taux d'encadrement sont bien meilleurs en Allemagne. Il y a en réalité plus d'élèves en France qu'en Allemagne (+600.000 en 2019 selon OECD.stat, et en incluant les élèves allemands du secondaire jusqu'à 19 ans), et moins d'enseignants par élève.Conséquence: pour une population d’élèves à peu près équivalente, l’Allemagne dispose d’environ 100.000 enseignants de moins qu’en France et peut donc globalement bien mieux les rémunérer.
"Challenges" reprend les chiffres erronés du "Progrès" : il y a en France environ 50.000 écoles rien que dans le premier degré selon le ministère lui-même (RERS 2021). C'est dire le sérieux des chiffres ici avancés...D’autant qu’elle a considérablement réduit, il y a une dizaine d’années, le nombre d’établissements en les regroupant: 16.000 aujourd’hui contre 38.000 en France.
Quel rapport, de toute façon, avec le salaire des enseignants ? Les infrastructures sont prises en charge par les collectivités locales et les enseignants par le ministère. Ces économies d'échelle (en faisant abstraction des coûts faramineux de construction de nouveaux établissements...) sont difficilement transposables : la superficie de l'Allemagne est inférieure d'un tiers à celle de la France, et sa densité démographique est double.
On a bien compris que cet "esprit" ne rencontrerait pas beaucoup d'esprit critique.Un panorama qui ressemble à l’esprit du "nouveau pacte" cher à Emmanuel Macron, prêt à augmenter le traitement des profs qui accepteront de nouvelles missions (remplacement, aides au devoir…)
Quel rapport avec les salaires, donc ?Le chef d’établissement en Allemagne est le supérieur hiérarchique des enseignants mais le principe des inspections à la française n’existe pas outre-Rhin. "Le directeur peut venir dans la classe mais c’est extrêmement rare", nuance Sabine Stern, professeur de français en Allemagne. Le directeur est le vrai boss mais il a néanmoins des marges de manœuvre limitées. Il recrute les enseignants mais à partir d’un vivier régional et ne peut pas licencier les professeurs qui disposent – pour ceux qui sont fonctionnaires (pas tous) d’un emploi garanti. En cas de problème, le directeur peut convoquer son enseignant et tenter de trouver une solution.
Beaucoup de considérations - à vrai dire très contestables : on voit notamment que la promotion naïve des nouvelles pédagogies rejoint les orientations les plus libérales - sur la pédagogie, la formation des enseignants, l'efficacité du système éducatif... sans aucun rapport avec les salaires.Formés à la pédagogie
Ce n’est pas que par des professeurs mieux payés que l’Allemagne a réussi à nous dépasser dans le classement Pisa en 2016. Les vraies différences sont ailleurs. La formation initiale est fondamentalement différente: "Nous avons comme en France une formation académique mais surtout nous apprenons à apprendre", insiste Grégoire Fisher. Depuis la fin des années 1990, la moitié des études de professeurs en Allemagne est consacrée à la pédagogie et à la didactique. "Être bon en mathématiques ne suffit pas pour pouvoir l’enseigner", résume Grégoire Fisher. Des cours qui permettent notamment de systématiser par la suite le principe de pédagogie différenciée. "En primaire, comme dans le secondaire, nous adaptons nos méthodes au niveau des élèves. Il m’arrive de faire trois ou quatre évaluations différentes dans une même classe", confirme Sabine Stein, professeur de français et de sport à Francfort.
A la différence de leurs collègues français, les Allemands sont aussi des champions de la formation continue avec deux sessions obligatoires par an organisées en dehors des heures de cours. L’éducation nationale n’y consacre que 87 euros par an pour ses professeurs des écoles. Uniquement construit, sur la base du volontariat (à l’exception des plans de formations de 30h en maths et français en primaire rendus obligatoires), ce sont finalement toujours les mêmes professeurs qui se forment.
Pour résumer : un article favorable à l'esprit des réformes de l'actuelle majorité et qui veut, par son relativisme, mettre les pieds dans le plat, mais se contente de se prendre les pieds dans le tapis.
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Éducation : les enseignants qui débutent leur carrière "toucheront 2 000 euros et puis les enseignants en milieu de… twitter.com/i/web/status/1…
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Entre les lignes de la lettre d'Emmanuel Macron aux enseignants, on comprendrait que la revalorisation de ("environ… twitter.com/i/web/status/1…
Et le lendemain dans "Midi Libre" : La revalorisation "concernera les débutants et les carrières jusqu'à 20-25 ans, un peu moins les fin de carrière"
➡️"Le collège est l'homme malade du système" ➡️"Il faut avoir le courage de fermer des filières qui mènent à Pôle E… twitter.com/i/web/status/1…
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Le 29/09/22 dans "L'Express" (abonnés) : "Salaire des enseignants : les profs expérimentés, "grands oubliés" de la revalorisation ?"
Dans "Le Monde" (abonnés) du 29/09/22 : "Les doutes persistent sur l’augmentation de 10 % des salaires des enseignants promise par Emmanuel Macron"
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Et, avec la publication de RSE 2022, dans "Le Monde" du 3/10/22 : "Les salaires des enseignants français en milieu de carrière inférieurs à ceux de la moyenne de l’OCDE"
Autres articles :
www.europe1.fr/societe/ocde-les-enseigna...-pays-riches-4138307
www.humanite.fr/societe/education-nation...ort-de-l-ocde-765984
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"les professeurs seront augmentés de 10% en moyenne"
Le Président de la République s’est engagé à rendre plus attractif le métier d’enseignant. Nous nous y attelons : l… twitter.com/i/web/status/1…
Le 19/10/22 en commission éducation de l'Assemblée nationale lors de l'examen du PLF :
La partie inconditionnelle de la revalorisation "dispose d'une enveloppe de 635M€ au PLF2023, ce qui représente 1,9MD€ en année pleine : concentrée sur la première partie de carrière, les vingt premières années de la carrière, l'objectif est de casser le faux-plat qui caractérise la progression de salaire sur cette période."
Ce message contient des informations confidentielles
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www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046830070
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www.lesechos.fr/politique-societe/societ...se-pour-tous-1894033
www.liberation.fr/checknews/revalorisati...DX5AMTFUFQSMGEUDL2A/
Précision revalorisation : Interrogé par l'AEF, Pap Ndiaye précise que la revalorisation concernera ''les débuts e… twitter.com/i/web/status/1…
Interrogé par l'AEF, Pap Ndiaye précise que la revalorisation concernera ''les débuts et milieux de carrière'', les fins de carrière seront elles concernées par un accès favorisé à la hors classe et classe exceptionnelle.
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www.liberation.fr/societe/education/sala...FLBATLMWS2LVA3S2N7E/
@stylos_les @PapNdiaye Ce n'est pas 0€ ou 36€ d'augmentation en fin de carrière. Compte tenu de l'inflation de 13.3… twitter.com/i/web/status/1…
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Une analyse partiale et orientée.
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Le « pacte » du gouvernement prévoit des tâches supplémentaires allant du remplacement de courte durée à l’orientation et l’accompagnement.
Le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a indiqué jeudi 2 février que le « pacte » proposé par le gouvernement aux enseignants, qui prévoit une hausse de rémunération conditionnée à de nouvelles missions, correspondrait à un « volume annuel d’environ 72 heures » de tâches supplémentaires.
« Nous sommes en négociation actuellement pour aboutir, début mars, à des propositions qui seront mises en œuvre à partir de la rentrée 2023. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de deux volets en quelque sorte dans ce pacte : un volet obligatoire, avec en particulier des missions liées aux remplacements de courte durée (…) Pour l’ensemble de ces nouvelles missions, nous calculons un volume annuel d’environ 72 heures », a déclaré le ministre sur France Inter, sans donner davantage de précisions.
Il a cité également « des missions d’orientation et d’accompagnement des élèves », avec « du côté du premier degré cette possibilité d’enseigner au collège », avec l’heure supplémentaire de renforcement et de soutien en français et en mathématiques en 6e annoncée récemment par le ministre, assurée en partie par des professeurs des écoles.
Deux scénarios de revalorisation
« Ensuite, il y a tout un volet de missions qui peuvent varier selon les établissements et qui sont liés au CNR [Conseil national de la refondation] éducation, à toutes ces initiatives qui sont prises », a-t-il dit. Ces nouvelles missions permettront de « gagner 10 % de plus par rapport au salaire moyen, donc ça représente une somme de 3 650 euros annuels », a souligné le ministre.
Les concertations sur les hausses de rémunérations des enseignants, promises par le président Emmanuel Macron, ont repris en janvier, après une première phase à l’automne. Elles ont porté la semaine dernière sur la partie « socle » (inconditionnelle) des hausses, avant une réunion mercredi prochain sur cette partie « pacte », liée à de nouvelles missions. Sur la partie « socle », le ministère a présenté aux syndicats deux scénarios de revalorisation des salaires des enseignants aux syndicats, mais ceux-ci sont restés sceptiques, jugeant les hausses de rémunérations prévues trop faibles pour les deuxièmes moitiés de carrière.
Toujours dans "Le Monde" : "Salaires des professeurs : les questions posées par l’annonce de Pap Ndiaye sur le « nouveau pacte »"
Donc l'augmentation des enseignants, ce sont... des heures supplémentaires. Certainement pas une revalorisation, ma… twitter.com/i/web/status/1…
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La gueule de la "revalorisation historique" : entre 2020 et 2023, si l'on tient compte de l'inflation, UNE BAISSE d… twitter.com/i/web/status/1…
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Dans "Les Echos" du 15/02/23 : "Revalorisation des enseignants : le gouvernement fait un geste" .
Dans "Le Monde" (abonnés) : "Revalorisation salariale des enseignants : Pap Ndiaye fait un geste, mais la tension reste vive avec les syndicats" .
www.cafepedagogique.net/2023/02/16/247357/
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Salaire des #enseignants : "Une revalorisation en septembre prochain ! +10% pour un salaire moyen, pas moins de 2.0… twitter.com/i/web/status/1…
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Dossier de presse : www.education.gouv.fr/media/155117/download
Carrière Ressources humaines
Grâce à une hausse historique du budget du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, des mesures seront mises en place dès la rentrée scolaire 2023 pour améliorer les conditions d'exercice du métier, renforcer durablement son attractivité et reconnaître l’engagement des professeurs au service des élèves.
Ce qui change à la rentrée 2023
Un métier mieux reconnu financièrement
Une carrière aux perspectives améliorées
Une mission qui évolue pour transformer l'École
La méthode : un travail de concertation engagé dès octobre 2022
Ce qui change à la rentrée 2023
Pour les 850 000 professeurs et personnels d’éducation et d’orientation : une amélioration des conditions d’exercice du métier et un renforcement durable de son attractivité
Pour les élèves et leurs parents : une continuité éducative renforcée et un meilleur accompagnement pédagogique
Objectifs :
Mieux reconnaître l'engagement des professeurs
Améliorer la qualité du service public de l'orientation
Un métier mieux reconnu financièrement
Doublement du montant de la prime statutaire perçue par tous les professeurs et personnels d’éducation et d’orientation
Afin de reconnaître l’importance des missions d’accompagnement et d’orientation des élèves, le montant de l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) (1er degré) et de la part fixe de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) (2d degré) sera doublé. Tous les professeurs bénéficieront à ce titre d’une hausse de rémunération de près de 100 € nets par mois.
La rémunération des enseignants
La rémunération des enseignants est composée du traitement indiciaire et de diverses primes (indemnité de suivi des élèves, prime d’attractivité, prime d’équipement informatique, etc.).
Tous les professeurs devant élèves perçoivent une indemnité de suivi des élèves :
l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) dans le 1er degré ;
l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) dans le 2d degré.
Le besoin de suivi et d’accompagnement s’est accru dans le 1er degré, où la transmission des savoirs fondamentaux et la mise en oeuvre d’une école inclusive afin d’assurer la réussite de tous les élèves nécessitent un investissement fort des enseignants, comme dans le 2d degré où l’orientation est au coeur de la scolarité tout au long du collège et du lycée.
Dans un souci d’équité entre 1er et 2d degrés, la part fixe de l’Isoe et l’Isae, qui n’avaient pas été revalorisées depuis leur création, seront portées au même montant de 2 550 € annuels bruts à partir de septembre 2023.
Cette augmentation, de 1 350 € annuels brut pour l’Isae et de 1 294 € pour la part fixe de l’Isoe, apportera, dès septembre, une hausse de rémunération de près de 100 € nets mensuels pour tous les enseignants.
Pour reconnaître leur engagement et leur place dans la communauté éducative, les professeurs documentalistes verront leur indemnité de sujétions particulières également relevée à 2 550 € bruts par an, comme les autres enseignants du 2d degré.
Les enseignants exerçant des fonctions particulières (conseillers pédagogiques, enseignants référents à la scolarité des élèves en situation de handicap, enseignants référents pour les usages du numérique, enseignants en milieu pénitentiaire, maîtres formateurs et formateurs académiques, etc.) bénéficieront d’une augmentation identique à celles de l’Isae ou de l’Isoe.
Pour reconnaître leur responsabilité accrue en matière d’orientation dans les classes charnières, les professeurs principaux de 1re, de terminale et de 2e année de CAP verront en outre la part modulable de leur Isoe relevée de plus de 50 %, pour atteindre 1 476 € bruts par an. Cette augmentation s’ajoute à la hausse de la part fixe de l’Isoe.
Acteurs majeurs du système éducatif et de l’épanouissement des élèves au sein de leur établissement, les conseillers principaux d’éducation et les psychologues de l’éducation nationale bénéficieront d’une revalorisation de leur indemnité de fonctions du même montant que celle de la part fixe de l’Isoe.
Les professeurs exerçant en lycée professionnel agricole ou maritime et dans les établissements relevant de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger bénéficieront également des mesures de revalorisation.
En choisissant de revaloriser les primes assurant la reconnaissance de la charge de suivi des élèves, qui sont perçues par l’ensemble des professeurs, le ministère veille à l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Cette part de rémunération est indépendante de tout engagement dans des activités complémentaires aux obligations de service.
Les professeurs de lycées professionnels pourront effectuer des missions complémentaires selon des modalités définies dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle.
Une rémunération supérieure à 2 000 € nets par mois pour tous les professeurs titulaires en début de carrière
Afin d’augmenter significativement la rémunération à l’entrée dans le métier, la prime d’attractivité sera revalorisée pour les 15 premières années de carrière, en complément du doublement du montant de la prime statutaire. Conformément à l’engagement pris par le président de la République, une rémunération d’au moins 2 000 € nets par mois sera ainsi garantie dès la titularisation pour les professeurs, les conseillers principaux d’éducation et les psychologues de l’éducation nationale.
Extension du bénéfice de la prime d’attractivité aux professeurs stagiaires
Les enseignants stagiaires percevront désormais la prime d’attractivité et bénéficieront ainsi d’une hausse totale de rémunération de 160 € nets par mois.
Revalorisation de la rémunération des professeurs contractuels
Pour mieux reconnaître leur contribution au bon fonctionnement du système éducatif, tous les personnels contractuels (professeurs, CPE et psychologues de l’éducation nationale) bénéficieront de la hausse de l’Isae et de l’Isoe au même titre que les titulaires. Ils bénéficieront en outre d’un relèvement de leur prime d’attractivité à hauteur de 300 € bruts par an, ce qui portera leur gain total à plus de 100 € nets par mois. Les maîtres délégués du privé bénéficieront d’une rénovation de leur cadre de rémunération en cohérence avec celui des contractuels enseignants du public.
Une carrière aux perspectives améliorées
"L’École ne se fera pas sans les enseignants : il est essentiel que leur engagement de tous les jours au service de notre jeunesse soit reconnu." Pap Ndiaye, le 21 octobre 2022
Des promotions facilitées à la hors classe et à la classe exceptionnelle
Depuis 2017, la carrière d’un enseignant a vocation à se dérouler au moins sur deux grades : la classe normale et la hors classe, accessible à partir de 20 années de carrière. Les corps enseignants bénéficient également depuis cette date d’un accès à un 3e grade, la classe exceptionnelle.
Les mesures décidées permettent de faciliter l’accès à ces deux derniers grades.
Un passage plus rapide à la hors classe après 20 ans de carrière
Le taux de promotion au 2e grade (hors classe), calculé sur la base des personnels remplissant les conditions d’ancienneté, sera augmenté de 5 points pour tous les corps enseignants, ainsi que les corps des personnels d’éducation et d’orientation : il passera de 18 % à 23 % en 2025.
Le passage à la hors classe s’effectuera un an plus tôt en moyenne.
À compter de 2025, chaque année, 23 % des enseignants répondant aux conditions d’ancienneté seront ainsi promus au grade supérieur. Dès 2023, cette hausse du taux de promotion permettra d’effectuer 5 000 promotions supplémentaires, au regard de l’existant.
Un accès facilité et élargi au 3e grade (classe exceptionnelle) après 25 ans de carrière
Aujourd’hui, il existe deux voies d’accès à la classe exceptionnelle :
70 % des promotions sont conditionnées à l’exercice de fonctions particulières pendant une durée d’au moins 6 ans (exemples : postes de direction d’école, de tutorat de fonctionnaires stagiaires ou de formateurs exercés en éducation prioritaire).
30 % des promotions sont conditionnées à l’ancienneté et à la valeur professionnelle.
Ce dispositif ne permet actuellement pas de promouvoir, sauf en toute fin de carrière, des enseignants dont l’engagement professionnel est reconnu mais qui n’ont pas exercé de fonctions particulières. En outre, la règle du contingentement limite le nombre de promotions à la classe exceptionnelle à 10 % des effectifs de l’ensemble du corps. Les possibilités de promotion dépendent en conséquence de la démographie du grade. Le double effet d’un rajeunissement progressif des personnes promues et d’un allongement des carrières aurait fortement limité à terme les possibilités de promotion, à rebours de la politique de valorisation de l’engagement professionnel des enseignants portée par le ministère.
En 2023, le contingent de la classe exceptionnelle sera porté à 10,5 %. 3 000 promotions supplémentaires pourront ainsi être effectuées.
En 2024, la logique du contingentement sera abandonnée et un taux de promotion sera appliqué pour l’accès à la classe exceptionnelle afin de reconnaître plus largement la valeur professionnelle et l’engagement des enseignants au cours de leur carrière. Le taux de promotion sera déterminé de manière à garantir une équité intergénérationnelle dans les possibilités d’accès au 3e grade.
Une meilleure prise en compte de l’expérience professionnelle en cas de reconversion vers le métier d'enseignant
Outre les mesures en faveur de celles et ceux qui choisissent le métier de professeur à l’issue de leurs études, le ministère offre des perspectives améliorées aux personnes qui souhaitent se reconvertir au cours de leur vie professionnelle. Cela est nécessaire tant en termes d’attractivité intrinsèque de cette voie de recrutement que de diversification des parcours, source de grande richesse pour l’éducation nationale.
Les personnes rejoignant le métier en reconversion professionnelle peuvent candidater :
aux concours externes, si elles remplissent les conditions de diplôme ;
aux concours dits de la 3e voie, après cinq ans au mois d’expérience professionnelle dans le secteur privé ;
aux concours internes, pour les agents publics.
Depuis 2022, les services réalisés dans le secteur privé sont pris en compte à hauteur de deux tiers de leur durée pour déterminer l’échelon de départ et améliorer la rémunération en début de carrière des enseignants ayant réussi le concours de 3e voie. À partir de 2023, ces conditions de reclassement s’appliqueront aux concours externes et internes.
Désormais, l’ensemble des lauréats débuteront leur nouvelle vie professionnelle en cohérence avec leur expérience antérieure.
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Infographie : Professeurs des écoles et professeurs certifiés à temps complet dans l'enseignement public
Une mission qui évolue pour transformer l'École
"La revalorisation est indispensable à toute action de refondation et de transformation de l‘École." Pap Ndiaye, le 19 octobre 2022
Amélioration du service public de l’éducation
Mieux rémunérer pour un meilleur service public, telle est la démarche qui fonde la revalorisation des missions complémentaires, avec les objectifs suivants :
assurer l’accomplissement de missions indispensables au bon fonctionnement du service public de l’éducation ;
valoriser l’engagement des enseignants dans des projets pédagogiques innovants ;
améliorer la rémunération des professeurs, conseillers principaux d’éducation et psychologues de l’éducation nationale ;
donner des marges de manoeuvre aux équipes éducatives pour construire et apporter des réponses adaptées au contexte propre à leur école ou établissement.
Des missions complémentaires plus attractives
Sur la base du volontariat, les missions complémentaires seront assurées :
pour certaines, sous la forme d’un volume horaire annuel ;
pour d’autres, sous la forme d’un engagement annuel.
Chaque mission fera l’objet d’une rémunération forfaitaire de 1 250 € brut annuels, soit 3 750 € brut annuels pour trois missions.
Afin de garantir la lisibilité de la rémunération, celle-ci sera versée sous la forme d’une ou de plusieurs part(s) fonctionnelle(s) de l’Isae ou de l’Isoe.
Un premier ensemble de missions portera sur des activités pédagogiques en présence des élèves.
Le volume horaire des missions de face-à-face pédagogique
18 heures pour le remplacement de courte durée (professeurs du 2d degré) et les sessions hebdomadaires de soutien ou d’approfondissement en français ou en mathématiques en classe de 6e (professeurs des écoles)
24 heures pour les autres missions
Dans le premier degré, les professeurs des écoles pourront à ce titre :
assurer les sessions hebdomadaires de soutien ou d’approfondissement en français ou en mathématiques qui seront mises en oeuvre pour tous les élèves de 6eà la rentrée ;
participer au dispositif Devoirs faits (accompagnement au travail personnel), notamment en classe de 6e ;
apporter un soutien renforcé aux élèves en difficulté à l’école élémentaire ;
accompagner les élèves en difficulté dans le cadre des stages de réussite proposés lors des vacances scolaires, notamment dans les secteurs défavorisés.
Dans le second degré, les professeurs pourront à ce titre :
assurer le remplacement de courte durée pour que les élèves bénéficient de l’ensemble des heures d’enseignement prévues à leur emploi du temps ;
participer au dispositif Devoirs faits (accompagnement au travail personnel) ;
accompagner les élèves en difficulté dans le cadre des stages de réussite proposés lors des vacances scolaires, notamment dans les secteurs défavorisés.
Un second ensemble de missions portera sur le bon fonctionnement des écoles ou des
établissements et sur les projets des équipes :
la coordination et la mise en oeuvre de projets pédagogiques innovants, notamment dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) éducation "Notre école, faisons-la ensemble" ;
l’accompagnement renforcé des élèves à besoins éducatifs particuliers, notamment les élèves en situation de handicap ;
pour les professeurs du 2d degré, la coordination du dispositif de découverte des métiers de la 5e à la 3e : prise en charge des élèves par niveau, coordination et animation du dispositif et lien avec les entreprises.
Une mise en œuvre au plus proche du terrain
Les missions complémentaires seront mises en oeuvre localement sur la base du volontariat et selon les besoins identifiés dans chaque école et établissement scolaire :
Le directeur d’école, en lien avec l’inspecteur de la circonscription, ou le chef d’établissement connaîtra avant le mois de juin les moyens mis à sa disposition pour les missions complémentaires.
Dans le cadre d’un dialogue avec la communauté pédagogique, il répartira les missions entre les professeurs volontaires pour répondre aux besoins prioritaires de l’école ou de l’établissement (prioritairement le remplacement de courte durée).
Chaque professeur recevra une lettre de mission pour l’année.
Les modalités de rémunération des heures d’enseignement accomplies au-delà des obligations de service (heures supplémentaires annuelles ou HSA et heures supplémentaires effectives ou HSE) sont conservées sans modification, de même que les modalités de rémunération des missions complémentaires qui donnent lieu à des indemnités pour missions particulière (IMP), pour les coordonnateurs de discipline ou les référents pour les usages pédagogiques du numérique par exemple. La nouvelle part fonctionnelle de l’Isoe et de l’Isae s’ajoute à ces dispositifs indemnitaires.
Les missions complémentaires dans les écoles et les établissements scolaires publics : comment ça marche ?
Au printemps (préparation de la rentrée scolaire)
Dotation académique de l’école ou de l’établissement scolaire
Transmission au directeur d’école ou au chef d’établissement des moyens alloués aux missions complémentaires
Concertation interne
Définition des missions nécessaires pour couvrir les besoins de l’école ou de l’établissement
Présentation aux personnels concernés des missions définies
Avis du conseil des maîtres ou du conseil pédagogique
Répartition des missions entre les personnels volontaires par le directeur d’école (en lien avec l’inspecteur de l’éducation nationale) ou le chef d’établissement
Présentation en conseil des maîtres ou en conseil d’administration
À la rentrée scolaire
Signature d'une lettre de mission avec chaque personnel volontaire
En cours d’année scolaire
Ajustements éventuels des missions en fonction des besoins effectivement constatés et satisfaits
En fin d’année scolaire
Bilan des missions
Présentation en conseil des maîtres ou en conseil d’administration
Augmentation de la rémunération nette mensuelle des professeurs et conseiller principal d'éducation : quels effets ?
Consulter les profils-types de professeurs et conseiller principal d'éducation exerçant à temps plein dans l'enseignement public : comparaison des niveaux de rémunération à situation identique (même échelon, mêmes missions) au 1er septembre 2020, 2022 et 2023 et exemples de rémunération additionnelle liée à l'exercice de missions complémentaires.
La méthode : un travail de concertation engagé dès octobre 2022
Les mesures présentées sont le fruit d’un travail de concertation engagé par le ministre Pap Ndiaye avec les organisations syndicales représentatives.
Ces concertations ont permis d’identifier les moyens les plus appropriés pour assurer une revalorisation salariale effective au 1er septembre 2023.
Mise à jour : www.education.gouv.fr/la-remuneration-des-enseignants-7565
Sur "France Inter" du 21/04/23, le ministre justifie pourquoi la hausse des fins et même "deuxièmes moitiés de carrière" sera très inférieure en donnant l'exemple d'une hausse atteignant 11% à 6-7 ans de carrière : www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-7-9
"Je vous rappelle qu'initialement, parce que, en comparaison européenne, la rémunération des enseignants français, est spécialement basse sur la première moitié de carrière."
Et évidemment foule d'articles :
www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/2...us_6170387_3224.html
www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/2...nt_6170547_3224.html
www.lexpress.fr/societe/education/enseig...LKFAZJFFSSARYLA6NL4/
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Ce document du ministère montre en outre de fortes disparités dans la revalorisation: pour une majorité d'enseignan… twitter.com/i/web/status/1…
Dans "Le Monde" du 27/04/23 : "Salaire des enseignants : pour 70 % des professeurs, les hausses de 2023 seront inférieures aux pertes de pouvoir d’achat sur un an"
Et "Salaires des enseignants : des hausses en réalité bien loin des 10 % promis par Emmanuel Macron"
Et cette tribune de Denis Kambouchner : "« Le pacte enseignant, un contrat qui ne dit pas son nom »"
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Dans "Ouest France" du 22/04/23 : "ENTRETIEN. Salaires des profs, mixité, bac… Pap Ndiaye commente les dossiers chauds de l’éducation"
Au delà des chiffres faux, le concept d'"augmentation" évolue :
[Les enseignants] se demandent si ces hausses de salaires compenseront l’inflation ?
Pour les premières moitiés de carrière, c’est bien au-delà. Pour les enseignants avec quinze ans d’expérience, les hausses sont comprises entre 7,8 et 11,2 % net. Sans compter, pour tous, les missions liées au pacte qui permettront d’atteindre jusqu’à 25 % d’augmentation. Ce n’était pas arrivé depuis trente ans.
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@loysbonod @RobDelord @InseeFr Voilà, cadeau :) Bon y'aurait beaucoup à dire sur les comparaisons qui posent plein… twitter.com/i/web/status/1…
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