La combinaison la plus choisie : maths - physique/chimie - SVT (3 élèves sur 10)
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La (nouvelle) réforme du lycée général et technologique
- Shane_Fenton
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En attendant, le concours sur lequel mon école est inscrite (avec 6 autres), a des recommandations aussi claires que possible : choisir obligatoirement maths et physique/chimie en seconde pour la première, puis maths en première pour la terminale.
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- Loys
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www.leparisien.fr/amp/societe/des-millie...-10-2019-8165106.php
Dans "Le Monde" (abonnés) du 30/09/19 : www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/3...ee_6013549_3224.html
Intéressant de noter le soutien implicite à cet aspect de la réforme - la disparition des classes - de la part de ceux qui se présentent comme "progressistes" :
Voilà donc deux siècles que l'on forme la jeunesse sans vouloir l'émanciper !Remettre en cause le paradigme sur lequel s’est construite l’école républicaine (« plus pour des raisons politiques que pédagogiques », rappelle l’historien de l’éducation Claude Lelièvre) heurte la culture scolaire. « Sous Jules Ferry, un enseignant face à une même classe d’élèves qui font tous la même chose en même temps, c’est la garantie que l’appartenance au groupe l’emporte sur l’individu », souligne l’historien. Ce modèle dit « simultané », héritier des écoles chrétiennes de Jean-Baptiste de La Salle, n’a pas pour finalité d’émanciper la jeunesse.

Cette caricature de Claude Lelièvre est d'autant plus absurde que le modèle reste bien celui de l'enseignement simultané : le professeur enseigne bien face à une classe mais il n'a plus face à lui un seul et même groupe-classe, mais des groupes hétéroclites.
On se demande bien le rapport avec la réforme du lycée. Cette l'impression de lire des gens hors-sol, qui au fond applaudissent (pour des raisons idéologiques : le constructivisme scolaire) la réforme sans même en connaître les principes...« Dans cette forme scolaire standardisée, le groupe est fédéré par la figure centrale du maître, unique tenant des savoirs et garant de la moralité des jeunes », souligne Sylvie Jouan, enseignante à la faculté d’éducation de l’université de Montpellier.

Pour Nathalie Mons, la réforme ne va pas assez loin : elle appelle également à un système dans lequel la classe n'aurait plus d'importance.
Variante de ce "progressisme" : cette situation doit être relativisée puisqu'elle existait déjà :
« Dans chaque classe, il y a toujours eu des sous-groupes constitués autour des choix de langues ou d’options », nuance-t-on au syndicat des infirmiers scolaires Snies-UNSA – les germanistes, les latinistes, les russophones… « Que ces groupes augmentent avec la réforme du lycée peut en déstabiliser certains – les élèves fragiles, introvertis – mais cela offre sans doute aussi une opportunité de tisser des liens sur de nouvelles bases », observe Annie Routier, infirmière scolaire.
Il faut passer à la vitesse supérieur et, après la classe, supprimer logiquement les conseils de classe. Pour justifier cela, il suffit en effet de les caricaturer comme fait M. Le Baut.Une question résonne en salle des professeurs : « Comment fait-on pour organiser les conseils de classe ? » « Comment, avec autant d’enseignants, se mettre tous d’accord sur le profil des élèves… et comment, très concrètement, trouver un lieu et un moment pour se réunir ? », questionne Jean-Michel Le Baut, enseignant de lettres à Brest. Résoudre ce casse-tête technique incombe aux proviseurs, qui, pour leur syndicat majoritaire, le SNPDEN-UNSA, ont passé beaucoup plus de temps que d’ordinaire à préparer cette rentrée.
« Il faudrait peut-être réinventer ce rituel quelque peu figé et inefficace qu’est le conseil de classe, pour en faire autre chose qu’une caisse enregistreuse des résultats trimestriels », suggère M. Le Baut.
Heureusement, Jean-Michel Le Baut voit l'avenir dans la classe en ligne :

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www.20minutes.fr/societe/2624147-2019100...controle-continu-bac
www.lesechos.fr/politique-societe/societ...role-continu-1138781
Et jamais trop tard, le 10 octobre les consignes pour l'année à venir : cache.media.eduscol.education.fr/file/Ba..._des_E3C_1189355.pdf
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www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;js...JORFCONT000039242499
Dans le "JDD" du 20/10/19, autosatisfecit de Pierre Mathiot : www.lejdd.fr/Societe/Education/pierre-ma...s-mecontents-3926520
Les problèmes de trous ne concernent que "certains" lycées et puis "c’était déjà le cas avant"Et comme les personnels de direction ont travaillé comme des fous, il n’y a pas eu de gros soucis au niveau des emplois du temps.
Cette curiosité met mal à l'aise...Nous attendons maintenant des statistiques selon le profil social des lycées et le sexe des élèves pour compléter notre analyse. Je suis curieux de voir si les gamins des lycées bourgeois de centres-villes ont fait les mêmes choix que ceux des périphéries…
Comme pour les trous, le taux d'insatisfaction, "l’équivalent de ce qu’on observait auparavant pour le choix des séries ou des options." Avec la liberté de choix ? Finalement, la réforme n'aurait pas changé grand-chose, si l'on en croit M. Mathiot...
Ces trois solutions ne sont pas "intéressantes", mais révoltantes. Et concrètement, ça ne marche pas pour la seule élève que je connais et qui est inscrite au CNED, aucune nouvelle avant la Toussaint.Le comité de suivi a demandé combien d’élèves suivent une spécialité dans un autre établissement, par correspondance ou visioconférence. Car ces trois solutions, intéressantes sur le papier, restent très éloignées de nos habitudes. À ce stade, impossible de dire si ça marche réellement.
Une semaine donc avant les vacances de la Toussaint pour une première série d'épreuves en janvier-février...La première série des devoirs sur table - épreuves communes de contrôle continu, E3C, dans notre jargon - se déroulera bien entre janvier et mi-février. Nous avons alerté plusieurs fois le ministre sur la nécessité de donner rapidement des précisions ; ça a été fait récemment.
Les sujets étant différents, plus rien n'est national...L'organisation des devoirs sur table permet de garantir le caractère national du bac : anonymat des copies, banque nationale de sujets mis à disposition des profs et des proviseurs, correcteurs n’ayant pas les candidats comme élèves, et harmonisation des notes au niveau académique. Il faut faire confiance aux enseignants : ils ne vont pas "spoiler" les sujets avant les épreuves, ni surnoter les candidats de leur lycée !
Amusant d'appeler à la confiance des enseignants après n'avoir tenu aucun compte de leur position sur la réforme du lycée.
Drôle de façon de rassurer les élèves...L'organisation de partiels dès la première ne risque-t-elle pas de faire monter le niveau de stress des élèves deux ans à l’avance?
Il faut relativiser! Si on prend l'histoire-géo, par exemple, l'épreuve de contrôle continu représente 5% de la note du bac, seulement 1,66% par partiel. Rien à voir avec les épreuves finales de spécialité, qui compteront chacune pour 16%.
On voit bien que Pierre Mathiot n'a pas intégré, comme les élèves, que le classement dans toutes filières du supérieur avec Parcoursup pouvait se jouer à quelques points.
Donc "pas du tout" mais peut-être. Vive le bac local !Avec ces trois séries de partiels, les lycées ne risquent-ils pas de devenir des centres d’examens tout au long de l’année?
Pas du tout. Les épreuves de contrôle continu n'ont, pas plus que les bacs blancs actuels, vocation à perturber le fonctionnement des lycées. D'ailleurs, on laisse les établissements les organiser. A chacun d'arrêter la date précise des épreuves et le moment où elles se déroulent dans la semaine de cours. De décider si l'ensemble des classes composera sur un même sujet, à la même date et à la même heure. C’est l’option que privilégie le ministère, mais les proviseurs sont libres d’étaler les partiels sur plusieurs jours, en proposant des sujets différents selon les classes.
On aimerait savoir où M. Mathiot puise ses nouvelles. Et cette aberrante justification : fonctionner comme à l'université...La réforme met-elle fin à la classe traditionnelle, un groupe de trente adolescents ayant tous les mêmes professeurs?
Les élèves de première passent au moins 40 % de leur temps avec le même groupe de classe, en tronc commun. Le reste a en effet beaucoup changé. Mais aux premières nouvelles, les élèves ne semblent pas mécontents : ça permet de se familiariser avec le fonctionnement de l’enseignement supérieur, d'avoir des groupes d'amis différents.
La fin des classes, la fin du suivi des classes...Concernant le professeur principal, est-ce vraiment utile d'en avoir, comme aujourd’hui, deux en terminale? Pourquoi pas un professeur référent qui accompagnerait un petit groupe d’élèves tout au long du lycée? Ne pourrait-on pas moduler leur indemnité selon le nombre d’élèves ou le niveau de scolarité? Nous allons y travailler.
La réforme est appliquée depuis deux mois mais "nous allons réfléchir"...Nous allons réfléchir au type d’exercices qui sera demandé aux élèves pendant les 20 minutes d’épreuve. Est-ce que ça portera sur un thème préparé à l’avance? Adossé à quelles disciplines? Tout doit être calé d’ici la fin du premier semestre 2020. Et il faudra prévoir des cours pour préparer équitablement tous les élèves.
Une réforme intelligente auraient intégré les résultats du baccalauréat dans l'affectation depuis longtemps.La réforme aura-t-elle des conséquences sur Parcoursup?
Il faut faire évoluer les compétences demandées dans l’enseignement supérieur, gommer les références aux anciennes séries. En 2021, 80% des résultats du bac seront intégrés à la procédure Parcoursup, pas seulement ceux du français. Les formations du supérieur disposeront de toutes les notes obtenues au bac, à l’exception de la philo et du grand oral. De quoi revaloriser le diplôme !
A moins que, comme la réforme précédente du lycée, celle-ci ne fasse pas l'objet d'une évaluation publique.Dans certaines régions, il y a eu des retards dans les commandes et les acheminements. Et, c’est vrai, les professeurs ont dû rapidement ingérer les nouveaux programmes. Il faudra un peu de temps pour évaluer cette réforme. Le véritable test, ce sera l’an prochain, quand elle s’appliquera à plein régime, en première comme en terminale, et que des gamins passeront, pour la première fois, les épreuves finales du nouveau bac.
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Extrait :
Le ministère n’avait-il pas anticipé cette difficulté en élaborant sa réforme ? Ou bien l’a-t-il passée sous silence pour éviter qu’enfle la contestation ? Une chose est sûre : c’est seulement maintenant que l’on se penche sérieusement sur la question, pourtant loin d’être anecdotique. Les moyennes entérinées par les conseils de classe en fin de première et terminale comptent en effet dorénavant pour 10 % de la note au bac. Et les professeurs doivent surtout, en leur sein, se prononcer sur les vœux d’orientation vers le supérieur, leur avis étant transmis aux établissements voulus par les élèves, y compris dans les filières jusqu’ici non sélectives.
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www.liberation.fr/france/2019/10/30/ines...-differentes_1758124
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La réforme du lycée "est irréversible"
Les premières épreuves de contrôle continu du nouveau bac se tiendront en janvier pour les élèves de première. À quoi cela ressemblera-t‑il?
Ces épreuves actent que l'important, c'est le travail en continu et non le bachotage. Nous concilions deux impératifs : objectivité et simplicité. Objectivité : on aura une base de sujets commune à toute la France, à disposition des professeurs dès le 1er décembre, l'anonymisation des copies des élèves [qui ne seront pas corrigées par leur professeur] et l'harmonisation de l'épreuve à l'échelle d'un bassin de lycées. Simplicité : ces épreuves ne dureront pas plus de deux heures et pourront, selon le choix des proviseurs, s'intégrer ou non dans des horaires de cours, pour ne pas paralyser les établissements. Un comité de suivi permet d'ajuster certains points. Toutes les familles vont recevoir dans les prochains jours les informations sur le déroulement des épreuves de contrôle continu. Tout changement suscite des questions. Rappelez-vous le prélèvement à la source : on s'inquiète avant, et une fois que c'est fait on se demande pourquoi on ne l'a pas fait plus tôt!
Le syndicat Snes-FSU réclame l'annulation de cette première session en invoquant un "niveau inédit d'impréparation". Que répondez-vous?
Dans chaque lycée, nous pouvons répondre aux questions qui se posent. Nous sommes en soutien de chaque professeur. La réforme du lycée est pilotée par l'ensemble de l'institution, elle est irréversible. Avant la rentrée, il y avait aussi des inquiétudes sur les emplois du temps, et grâce au travail remarquable des chefs d'établissement, tout s'est passé normalement – avec des problèmes ici ou là, comme chaque année. Il y a des prophéties négatives qui ne se vérifient pas. Et si on essayait plutôt la confiance et le réformisme serein?
Blanquer croit "à la contagion des pratiques positives"
Avec le choix des spécialités, jusqu'à 45 enseignants peuvent intervenir dans une même classe. Est-ce à dire que la notion de "groupe classe" disparaît?
La réforme du lycée est profonde, elle change notre conception y compris de la classe. Beaucoup réclamaient cette évolution, car le conseil de classe avait parfois un aspect rigide et manquant de sens. Comme la moitié des heures concernent les enseignements communs, il peut très bien y avoir un conseil de classe autour de ce bloc horaire. Quant aux spécialités, on peut imaginer de vraies politiques d'établissement : les professeurs assurant chaque enseignement peuvent se réunir pour travailler sur les résultats des élèves qui l'ont choisi : c'est beaucoup plus fructueux. Chaque établissement trouvera la formule la plus adaptée et c'est tant mieux. Je crois à la contagion des pratiques positives.
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▶️le conseil de classe serait composé d’enseignants de tronc commun et d’un nombre minimal de profs de spécialité… twitter.com/i/web/status/1…
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Sur les 969 combinaisons théoriquement possibles, 80% des élèves ont choisi les 15 mêmes. Arrive en tête, et de loin, la triplette maths/physique-chimie/SVT qui de fait reconstitue la filière scientifique (S) de l’ancien lycée.
Choix de spécialité en 1ère générale dans le cadre du nouveau lycée : reconstitution de filières dissoutes ?… twitter.com/i/web/status/1…
En 2019, la série S représentait 52% des séries de la voie générale.
Près de 69% des élèves de 1re générale ont choisi à la rentrée 2019 d’étudier les mathématiques, 47% la physique-chimie, 43% les SVT. 36% des élèves ont choisi une combinaison correspondant à l'ancienne filière scientifique (en comptant "numérique" et "sciences de l'ingénieur") : mais la proportion sera vraiment comparable après l'abandon d'une des trois spécialités. Que deviendront ceux qui ont choisi "maths SVT SES" (3%), "maths physique SES" (3%), "langue maths physique" (2%), "langues maths SVT" (1%) ?
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Devant la @ConferenceDesGE Pierre Mathiot appelle l’enseignement supérieur à faire « sa révolution copernicienne » en se préparant à « accueillir des élèves à qui il manquera certaines compétences ». « Les formations post bac ont vocation à permettre des formes de remédiation »
Devant la @ConferenceDesGE Pierre Mathiot appelle l’enseignement supérieur à faire « sa révolution copernicienne »… twitter.com/i/web/status/1…
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La note : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/bac280220.pdf
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etudiant.lefigaro.fr/article/reforme-du-...b-92fa-488b6abaf011/
@Knetty4 @Letoulouzingue @Le_Figaro Dans ce minuscule sondage, la moitié des 501 lycéens interrogés n'ont pas encor… twitter.com/i/web/status/1…
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Très intéressant travail d'@anouchka & @TranSandrine sur le taux d'abandon de chaque spécialité entre la 1re et la… twitter.com/i/web/status/1…
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Devant la commission education du Sénat, P Mathiot annonce la valorisation de toutes les options au bac a hauteur d… twitter.com/i/web/status/1…
Devant la commission education du Sénat, P Mathiot annonce la valorisation de toutes les options au bac a hauteur de 4% des coefficients mais avec une évaluation modifiée (on ne prendra plus les seuls points au dessus de 10). Il annonce aussi le controle continu intégral dans la limite de 40% du bac. B Bobkiewicz (Snpden) est d'accord : "c'est un message qui peut être accepté auprès des enseignants, c'est le moment de transformer l'essai". En même temps P Mathiot et BBobkiewicz reconnaissent les pressions croissantes des parents sur l'évaluation . "Ca pourrait se régler avec une harmonisation" déclare B Bobkiewicz. P Mathiot annonce aussi une réduction de l'offre de specialités : "si on réduit l'offre on reste dans l'esprit de la réforme et on retrouve des moyens dans la DHG". Bobkiewicz : "chaque établt n'a pas toutes les spécialités ce n'est pas grave"
www.lesechos.fr/politique-societe/societ...r-la-reforme-1324233
[ Cliquer pour agrandir ] [ Cliquer pour masquer ]Bac : Blanquer veut déjà « faire évoluer la réforme »
Les premiers lycéens à tester la réforme Blanquer du baccalauréat passent l'épreuve de philosophie ce jeudi. A l'avenir, les épreuves communes pourraient disparaître au profit d'un contrôle continu intégral, dans la limite des 40 % de la note de l'examen. Et les options pourraient de nouveau rapporter des points.
Société
Quelque 525.760 lycéens du bac général et technologique qui s'apprêtent à passer l'épreuve de philosophie ce jeudi et le grand oral à partir de lundi.
Quelque 525.760 lycéens du bac général et technologique qui s'apprêtent à passer l'épreuve de philosophie ce jeudi et le grand oral à partir de lundi. (Martin Bureau/AFP)
Par Marie-Christine Corbier
Publié le 16 juin 2021 à 18:31Mis à jour le 16 juin 2021 à 18:55
Ils sont la première promotion du bac réformé par le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. Les 525.760 lycéens du bac général et technologique, qui s'apprêtent à passer l'épreuve de philosophie ce jeudi et le grand oral à partir de lundi, n'expérimenteront finalement qu'une toute petite partie de la réforme présentée en 2018 .
Avec la crise sanitaire, la part du contrôle continu de l'examen a grimpé à 82 %, au lieu des 40 % prévus initialement. La philosophie et le grand oral ne représenteront que 18 % des épreuves terminales. L'an dernier, ces mêmes lycéens n'avaient pas non plus passé les épreuves de français (écrit et oral) : elles avaient été remplacées par le contrôle continu.
« Un fardeau énorme »
Malgré ces deux années très particulières, Jean-Michel Blanquer juge « normal de tenir compte de ce qui se passe sur le terrain pour faire évoluer la réforme ». C'est ce que le ministre a déclaré lundi, sur France 2. A peine réformé et pas encore expérimenté, le nouveau bac va donc être revu.
La part de contrôle continu devrait rester de 40 %. C'est ce qu'a indiqué Pierre Mathiot, copilote du comité de suivi du bac, ce mercredi, lors d'une audition au Sénat. Mais cette part de 40 % serait alimentée par « un contrôle continu intégral », et non plus par des épreuves communes organisées pendant l'année de première et de terminale. Ces dernières « risqueraient de mettre en péril l'organisation dans les lycées », selon Pierre Mathiot.
Avec 40 % de contrôle continu intégral, « les proviseurs auront beaucoup plus de liberté en termes de gestion des emplois du temps durant l'année, ce qui va leur enlever un fardeau énorme », défend-il.
Covid et baccalauréat : comment s'organisent nos voisins européens
De son côté, le SNPDEN, le principal syndicat de proviseurs lui aussi auditionné au Sénat, juge que les esprits sont mûrs pour la suppression des épreuves communes . « Avec l'expérience de ces deux années de contrôle continu et la difficulté que génèrent les épreuves communes dès février, ce message peut être accepté par les enseignants, selon Bruno Bobkiewicz, son secrétaire général. C'est donc l'occasion de transformer l'exceptionnel du Covid en décision prise une fois pour toutes. »
La pression des familles sur les notes
Mais si les notes de l'établissement remplacent les épreuves communes, la pression des élèves et des familles sur les notes risque d'être encore plus forte. « On ne pourra passer à 40 % de contrôle continu intégral que si l'inspection générale accompagne les équipes pour qu'on soit plus performants sur la notation », reconnaît Pierre Mathiot.
Après les questions posées autour de la surnotation , cette année, le SNPDEN plaide pour que l'harmonisation soit cadrée non plus seulement pour le bac, mais dans le cadre de Parcoursup. Bruno Bobkiewicz balaie déjà les critiques à venir sur la fin d'un diplôme national : « C'est vrai de tous les autres diplômes », rétorque-t-il.
Le calendrier des épreuves d'enseignements de spécialité pourrait, lui, être repoussé pour éviter qu'elles n'arrivent trop tôt dans l'année. Les proviseurs rêveraient d'épreuves différées de mars à début mai, mais il est peu probable que le ministère entérine une telle date, qui impliquerait de trop importantes modifications dans Parcoursup.
Avancer le calendrier
L'autre grand changement devrait concerner les options. Dans l'ancien bac, seules les notes supérieures à 10 sur 20 rapportaient des points. Le nouveau bac ne les comptabilisant plus, nombreux sont les lycéens qui ont abandonné ces options. « On a commis quelques erreurs », admet Pierre Mathiot. Jean-Michel Blanquer a donc demandé au comité de suivi du bac de « valoriser les enseignements optionnels à partir de l'année prochaine ».
Deux scénarios sont sur la table : soit ces options apporteraient des coefficients supplémentaires ; soit l'ensemble de la note serait prise en compte, et pas seulement les points supérieurs à 10 sur 20. Le comité de suivi du bac doit se réunir le 22 juin.
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Où l'on constate :
- la quasi absence des mathématiques dans "l'enseignement scientifique"
- la répartition aléatoire des disciplines, variables d'ajustement des services d'enseignement, dans les spécialités non spécialisantes
- la diminution généralisée du nombre global d'heures d'enseignement (avec une forte baisse en lettres et une chute en mathématiques) : l'équivalent de plus de 2.000 postes supprimés en deux ans.
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"L’augmentation inquiétante des cas de « burn-out scolaire » chez les lycéens"
Mais pour le ministre, pour le bac 2022 : "le mot clé c'est liberté (...) Les élèves ont eu plus de choix et ils savent que c'est beaucoup mieux qu'avant. Ils vont vers leur passion"
🎙️ @jmblanquer : Pour le #BAC2022 "le mot clé c'est liberté (...) Les élèves ont eu plus de choix et ils savent que… twitter.com/i/web/status/1…
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La réforme du lycée est approuvée par 8,6 % des répondants, celle du baccalauréat par 8,7 %, et celle de la formation initiale par 7,8 %. Les personnels de direction, s’ils sont traditionnellement plus fidèles à la hiérarchie, ne sont tout de même que 44 % à approuver la réforme du lycée et 45,6 % celle du baccalauréat. « On note chez les personnels de direction une défiance inédite à l’égard de l’institution, indique Benjamin Moignard au Monde. Ils sont certes plus favorables aux réformes que leurs équipes, mais se situent à un niveau de défiance plus fort que jamais. »
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