"A quand un enseignement vraiment «numérique» ?" (Ludovia)

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01 Oct 2012 15:56 #1472 par Loys
A lire sur "Ludovia" ce 1/10/12 : "A quand un enseignement vraiment «numérique» ?"


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01 Oct 2012 15:56 #1473 par Loys

A quand un enseignement vraiment «numérique» ?

Que faut-il entendre par une telle expression ? :scratch:

La nouvelle génération d’écoliers et d’étudiants (entre 6 et 25 ans), utilise naturellement et plus qu’aucune autre précédente les ordinateurs, les tablettes, les liseuses numériques et les smartphones.

Il y aurait toute une réflexion à mener sur ce "naturellement". Autour notamment de la démission parentale, de la prégnance publicitaire et de la transformation des enfants en consommateurs précoces.

« Génération Y » ou encore « Digital native », elle est née avec internet et s’est familiarisée dès son plus jeune âge avec les nouvelles technologies.

L'expression "se familiariser avec les nouvelles technologies" ne veut strictement rien dire. Les élèves ne sont pas des programmateurs ou des codeurs, ils ne savent - pour la plupart - presque pas utiliser les outils les plus communs du numérique (tableurs, traitements de texte etc.). Leur familiarité se résume bien souvent à bien peu de choses.

A noter que l'expression "génération Y" en référence au casque autour du cou est déjà suranné puisque - de l'aveu des élèves eux-mêmes, étonnés qu'on les appelle ainsi - les écouteurs ne se présentent plus de cette façon... :spider:

La génération Y est une utilisatrice compulsive des smartphones, applications mobiles, jeux vidéos, programmes de e-learning ou des médias sociaux, quels qu’ils soient.

Il y a un intrus dans cette liste... :xx:

Pour ces utilisateurs avisés, éclairés et experts naturels du monde numérique...

Et voilà, parce qu'ils savent utiliser un smartphone, ils sont bombardés "experts du monde numérique". Peu importe qu'ils sachent à peine envoyer un mail.

... le maniement de toutes ses nouvelles interfaces numériques est un réflexe naturel.

Ces interfaces sont surtout faites pour être utilisées le plus naturellement possible. Rien d'étonnant, donc. Le numérique, c'est la recherche de la facilité permanente.

Si l’arrivée récente de tablettes tactiles sur le marché, telles que l’iPad, a d’ailleurs séduit beaucoup d’enseignants et d’étudiants dans les faits, aujourd’hui, encore très peu d’écoles ou d’universités ont réellement adopté les tablettes tactiles dans leur programme pédagogique.

Quelle honte ! Tous les succès commerciaux devraient pourtant faire s'imposer à l'école.

Le contact avec les étudiants comme avec les enseignants est actuellement plus de l’ordre de la découverte et de l’exploration. Selon les dernières estimations, seuls 3% des étudiants en université utilisent aujourd’hui une tablette tactile.

En l'état en 2012, les tablettes tactiles sous iOS ou Android sont le degré zéro de l'informatique. Ergonomie limitée pour la saisie (le tactile est intuitif et séduisant, mais peu efficace) et applications très en retrait par rapport à tout ce qui existe sur Mac ou PC. La tablette n'est au fond qu'une déclinaison du téléphone.

C’est un fait, les étudiants passent aujourd’hui un temps considérable, à titre personnel, devant des écrans, depuis leur smartphone jusqu’à leur ordinateur portable. Néanmoins, selon un récent sondage, 75% des étudiants universitaires préfèreraient encore et de loin les livres traditionnels imprimés à leurs pendants numériques.

Étonnant, non ?

Par ailleurs, d’après le projet américain de recherche en cours « Student Attitudes Toward Content in Higher Education” réalisée par le BISG (Book Industry Study Group), moins de 20% des enseignants utiliseraient les derniers supports et contenus d’enseignement à leur disposition pour dispenser leur cours.

J'en fais partie, mais à titre vraiment occasionnel.

Ainsi, alors que le potentiel de supports numériques à leur disposition est de plus en plus vaste et facile d’accès, les enseignants préfèrent encore opter pour une combinaison de supports différents, souvent un peu datés, et avec toujours une préférence pour les supports traditionnels imprimés.

Quels attardés, ces enseignants ! ils ne valent pas mieux que les étudiants.

Les éditeurs investissent dans les technologies numériques

De leur côté, les grands éditeurs ont investis assez tôt et avec intelligence dans les nouvelles technologies en multipliant les partenariats avec des prestataires de services d’édition numérique tels que le Groupe Jouve afin d’optimiser l’édition combinée de livres d’enseignement en version traditionnelle comme en version numérique.

Quels visionnaires et quels philanthropes, ces éditeurs !

Les premières technologies XML couplées à des formats éditoriaux numériques innovants, ont permis aux éditeurs de créer des collections entières de supports d’enseignement pour tous les âges, dorénavant à disposition à la fois en version traditionnelle imprimée comme en version digitale.

Avec licence et bridage.

Ils ont développé de nouvelles méthodes permettant d’adapter et de personnaliser le contenu aux besoins spécifiques des étudiants, pour les cours individuels, les institutions et les enseignants. Les éditeurs ont, par ailleurs, développé de nouveaux algorithmes évolutifs et intelligents, permettant d’adapter les cours au rythme des besoins et des progrès des étudiants. Utilisé intelligemment et à bon escient, le recours à ces nouveaux supports numériques permet d’optimiser les résultats, pour les enseignants comme pour les étudiants que ce soit en ligne et à distance ou dans le cadre de l’école ou de l’université.

Cette optimisation a été mesurée au doigt mouillée ?

Du point de vue des étudiants

Toutes les études indiquent aujourd’hui que les supports traditionnels imprimés ne répondent que partiellement aux besoins réels des étudiants.

Quelles études, exactement ?

Le rapport qualité/ prix est notamment trop élevé pour justifier un recours unique à ces supports face à des étudiants constamment à la recherche de supports d’enseignement complémentaires ou alternatifs en version numérique.

C'est curieux mais certains pointent le prix trop élevé des publications numériques. :mrgreen:

Les étudiants sont des consommateurs avisés, toujours à la recherche du meilleur rapport qualité/ prix considérant leur budget souvent limité.

Quelle mesquinerie quand le progrès frappe à la porte.

La majorité des étudiants achètent eux-mêmes leurs livres de cours et parce que les éditions imprimées traditionnelles, neuves comme d’occasion, sont souvent trop chers pour leur budget, seuls 55% d’entre eux achètent la dernière version à jour des ouvrages au programme de leur classe. Les autres achètent soit des éditions plus anciennes, soit des éditions d’autres pays, ou encore des versions en livre numérique (e-books) moins onéreuses, voir souvent des copies frauduleuses disponibles sur internet ou plus simplement les empruntent à la bibliothèque.

Emprunter à la bibliothèque, quel acte rétrograde ! Et ne pas avoir la toute dernière édition à jour, c'est vraiment catastrophique.

Leur comportement indique clairement qu’ils ne perçoivent pas de réelle valeur ajoutée à acheter la dernière mise à jour du contenu d’un cours, telle que proposée par les éditeurs officiels. Le contenu des livres de cours s’est banalisé et il est bien souvent accessible en un clic soit gratuitement soit à prix plancher sur internet.

Quels idiots !

A l’inverse, les étudiants qui ont recours à des supports numériques de dernière génération comme “Wiley Plus”, « Pearson’s Mastering series » ou « McGraw Hill’s Connect », trouvent une valeur ajoutée complémentaire immédiate et mesurable qui correspond mieux à leurs attentes.

Les "supports numériques de dernière génération"... On n'a plus l'impression de parler de cours mais d'iPads...

Dans la dernière étude menée par le BISG sur le sujet, ces nouvelles interfaces pédagogiques entièrement numériques obtiennent systématiquement de meilleures notes d’évaluation que les ouvrages classiques imprimés et ce, sur l’ensemble des critères d’évaluation : simplicité, efficacité, ergonomie, mémorisation, etc.

Voilà qui est à creuser : s'agit-il des impressions des étudiants ou d'études mettant en valeur une amélioration de l'efficacité éducative ?

Par contre, si les étudiants d’aujourd’hui ont en effet une large préférence pour les éditions multimédias, il doit être souligné qu’il s’agit bien des outils interactifs de dernière génération. Les livres numériques dits « homothétiques », simples répliques au format PDF de leur livres classiques n’ont, par contre, pas connu ce succès. Lors de la précédente année scolaire, seuls 3% des étudiants ont acheté ce type de livre numérique « simple ».

En même temps, tout est si vite obsolète. :twisted:

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02 Oct 2012 21:00 #1486 par Loys

Du point de vue des enseignants

Nombre d’écoles et d’universités expérimentent actuellement activement de nouvelles méthodes et de nouvelles technologies dans le but d’améliorer l’efficacité de leurs programmes pédagogiques. Néanmoins, la plupart doivent faire face à des problèmes budgétaires récurrents. Il s’agit aujourd’hui d’un frein important, si ce n’est le plus important à l’acquisition de supports numériques comme à la formation des enseignants qui souhaitent passer le cap digital.

Si l'école numérique ne fonctionne pas, c'est qu'elle n'est pas assez numérique ! Promis, tout sera résolu avec des investissements massifs dans le numérique. Finalement les choses sont si simples.

Si les enseignants mesurent bien la valeur ajoutée que peuvent leur apporter les nouvelles techniques d’enseignement numériques...

Il suffit de le dire, en effet...

... lorsqu’elles sont adaptatives et évolutives, ils ne partagent pas pour autant toujours les mêmes objectifs que leurs institutions de tutelles en termes de moyen pour y parvenir. Cette divergence conjuguée à des charges de travail et des programmes d’enseignements toujours plus pesants ne laissent que peu de temps et de moyens aux enseignants pour se former et convertir leurs supports et leurs méthodes au numérique.

Suivez mon regard : il suffirait d'alléger les programmes d'enseignement. Un grand progrès éducatif, donc.

Le défi actuel

La nécessaire évolution des esprits et de la volonté de faire évoluer les comportements tant du côté des enseignants que des institutions est le principal défi à cette transition au « tout numérique ».

Ah... L'objectif est donc tout simplement le "tout numérique". Assurément le principal défi, c'est la transition, pas la réflexion sur cette transition. Circulez, il n'y a rien à réfléchir.

A mesure que les nouvelles plateformes pédagogiques numériques se développent et se perfectionnent, elles peuvent être perçues comme un danger ou une menace, visant à terme à remplacer ou estomper le rôle et la stature traditionnelle des enseignants dans les écoles et les universités.

Avec des propos comme ceux tenus ci-dessus, cette menace a tout son sens.

Mais le temps que ces nouvelles technologies pourraient permettre d’économiser aux enseignants, notamment en ce qui concerne l’enseignement des savoirs fondamentaux, pourrait et devrait être réinvestit et redéployé pour explorer ou approfondir de nouveaux champs de connaissance avec leurs étudiants.

Parce qu'évidemment les savoirs fondamentaux s'enseignent sur une tablette.

Le temps passé en classe pourrait ainsi être mieux utilisé plutôt que remplacé, comme le craignent certains, par des simulateurs de jeux ou des programme de e-learning dispensés à distance via internet.

Quelle sympathique perspective !

La phrase est quand même étrange : le "temps passé en classe" serait "mieux utilisé" par "des programmes de e-learning dispensés à distance via internet". :scratch:

La nouvelle génération d’étudiants, familière des nouvelles technologies, est en constante recherche, à titre personnel et en parallèle, de supports d’information numériques. Ils comblent donc déjà naturellement et par eux-mêmes les lacunes du système éducatif.

Quelles lacunes ? Le contenu des cours et des manuels ne suffit pas à leur appétit de connaissances ? :transpi:

Aussi, cette transition numérique sera, en tout état cause, menée par les étudiants. La demande comme l’attente est grande et l’offre tarde à se construire. Il paraît donc aujourd’hui essentiel et urgent pour les institutions et les éditeurs de travailler main dans la main pour passer le cap du numérique et offrir de nouveaux outils plus performants aux étudiants qui les attendent.

*Musique militaire glorieuse, de type soviétique*

Que devrons-nous changer ?

Dans le monde digital, les changements de paradigme interviennent généralement suite à l’arrivée sur le marché et à l’adoption généralisée par les usagers de nouvelles interfaces qui bousculent le jeu, les « game changers », comme ont pu le faire récemment les smartphones ou les tablettes tactiles. Ces dernières, pleines de promesses, semblent néanmoins encore trop récentes.

Bel aveu que l'école doit suivre le marché et la société de consommation...

Les tablettes ne sont pas encore aujourd’hui ni suffisamment puissantes et développées ni suffisamment abordables en terme de coût à l’achat pour constituer l’interface unique dont pourraient rêver les enseignants et les étudiants.

Voilà qui n'empêche pas d'en équiper des départements entiers. :mrgreen:

A ce stade, il va falloir attendre encore quelques années, que les tablettes accroissent leur puissance comme leurs champs d’applications, pour qu’elles séduisent définitivement le monde enseignant. Le jour où la majorité des étudiants auront à disposition une offre intelligente, complète et abordable en termes d’interfaces comme de contenus pédagogiques en version numérique, alors les enseignants et les institutions pourront faire évoluer leur approche pédagogique de manière efficace. Le mouvement semble irrémédiable.

Irrémédiable car le progrès d'un futur radieux et d'une aube nouvelle point à l'horizon du numérique.

La prochaine génération de solutions pédagogiques, encore à venir, sera en tout état de cause entièrement « born digital », c'est-à-dire conçue, pensée et créée à 100% par des auteurs et des développeurs, issus de la nouvelle génération née avec internet.

S'ils ne sont pas conçus par des pédagogues...

Dans ce cadre, il parait clair que les programmes et les méthodes pédagogiques devront être repensées intégralement, avec une nouvelle approche, qui ne pourra pas être un simple transfert, sorte de copier/coller du papier vers le numérique des méthodes et supports préexistants. Leur design sera modulable, adaptable et personnalisable comme le propose par exemple déjà la plateforme «Cengage’s new Mindtap.»

Il faudrait savoir : on parle de contenus ou on parle de "design" ? En tout cas ce serait la première fois que l'enseignement serait mis au service de l'outil, et non l'inverse.

Ces nouveaux programmes d’enseignement auront toutes les caractéristiques du nouveau paradigme numérique : mobile, social, personnalisable, interactif, évolutif, etc.

On croirait lire une publicité Apple... L'évolutivité du matériel technologique est toujours très limitée, malheureusement : c'est même le grand principe des groupes technologiques, en vertu de l'obsolescence programmée. Pour ce qui est du "social", ne parlons même pas de cette imposture qui voudrait nous faire croire qu'on mène une vie sociale lorsqu'on se connecte à des réseaux. Les relations humaines ne transitent pas par RJ45.

Dans ce contexte, les éditeurs doivent également repenser intégralement leur organisation et adapter leurs processus de fabrication. Le groupe Jouve propose ainsi d’intégrer le numérique de plus en plus tôt dans le processus éditorial, avec la création en amont, de formats pivots qu’il est ensuite possible de décliner de manière simple dans n’importe quel format final pour n’importe quel support de lecture, numérique ou papier. L’édition papier tendant, à terme, à devenir un support comme un autre aux côtés des différents formats numériques. Ce processus permet également de réduire les délais et les coûts de production, d’améliorer les phases de relecture et d’intégrer des contributeurs extérieurs.

Les modèles d’affaires comme les canaux de distribution vont également devoir changer de manière radicale. A mesure que les éditeurs développeront et commercialiseront des plateformes pédagogiques d’enseignement numériques plus sophistiquées et plus performantes, ils devront abandonner de l’autre côté la commercialisation de leurs supports traditionnels. Dans ce cadre, la conversion des données et des connaissances traditionnelles en version numérique aura un coût important que les éditeurs devront, à un moment ou un autre et d’une manière ou d’une autre, répercuter et refacturer aux écoles, aux universités et aux étudiants.

Pas grave. Ce n'est pas comme s'il fallait en plus équiper les écoles de produits technologiques au prix exorbitant.

Les éditeurs et les universités expérimentent d’ailleurs actuellement aux USA, un nouveau système de licence permettant de repartir équitablement les coûts entre les parties avec une contribution par élève. L’Université de l’état de l’Indiana aux Etats-Unis fait partie des structures pilotes actuellement en test sur ces nouveaux systèmes. L’un des autres avantages majeur de cette nouvelle relation dématérialisée consistera également à supprimer tous les intermédiaires et permettra aux éditeurs et aux étudiants de développer et d’entretenir un dialogue direct, personnel et en temps réel pour une personnalisation intégrale des supports et des services. Ce sera la fin des standards.

Quand tout est personnalisé, plus rien n'est commun.

En conclusion

La révolution numérique poursuit son cours et s’accélère. Basée sur les dernières innovations technologiques telles que le XML, le HTML5 et le nouveau format EPub3, les interfaces mobiles deviennent tous les jours plus performantes prenant également un nouvel élan à partir des dernières ressources offertes par le Cloud Computing.

Dans cinq ans, les standards auront évolué et ceux-ci commenceront à être obsolètes. Toutes les technologies familières aux élèves seront dépassées quand ils entreront dans la vie active.

Les nouveaux programmes pédagogiques numériques (e-learning) deviennent plus intelligents et autonomes.

Un exemple ? Un seul ?

Ils sont adaptables, personnalisables et évolutifs.

On se répète un peu. Comme dans les messages publicitaires.

Basés sur de puissants algorithmes, les nouvelles interfaces pédagogiques deviennent multimédias et entièrement interactives. Créant un dialogue permanent avec leur utilisateur, ces programmes permettent de questionner et d’évaluer en permanence les lacunes comme les acquis des étudiants pour leur proposer des exercices et des programmes individualisés.

J'aimerais bien savoir comment un programme pourrait évaluer la pensée complexe d'une dissertation ou même la qualité d'expression d'un texte.

Les enseignants pourront donc adapter, mettre à jour et faire évoluer leur enseignement de manière efficace et en temps réel en allant puiser dans des ressources ouvertes de manière quasi-illimitée.

Car pour étudier une intégrale ou un poème de Rimbaud, il faut aller puiser dans des ressources documentaires, bien sûr. Et si possible mises à jour, car c'est évidemment essentiel. :transpi:

Aujourd’hui, la plupart des technologies nécessaires et utiles à cette transition numérique de nos systèmes d’enseignement, existe ou sera rapidement à disposition et les élèves eux-même sont déjà prêts et même impatients. La prochaine étape est donc celle de l’évolution nécessaire des mentalités et pratiques traditionnelles.

Si seulement "les mentalités" pouvaient être mise à jour par un simple upgrade OTA. :transpi:

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