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Enquêtes PROFETIC
- Loys
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En 2019, Alexandre Acou s'appuie sur cette enquête pour réaffirmer que "97% des enseignants jugent que le numérique est un atout pour les élèves" (cf cet entretien en 2015 ). Un chiffre étonnant. Difficile de savoir quel est le profil des professeurs interrogés : reste que, à la lecture de l'enquête, on s'aperçoit que 17% des enseignants ont des "doutes sur la pertinence" à propos des facteurs qui "peuvent dissuader de l'usage des TICE". Mais surtout que les usages en question restent très vaguement définis : l'enquête Profetic 2011 ne distingue pas les usages PAR LE PROFESSEUR pour préparer le cours, pour dispenser le cours ou les usages en classe PAR LES ÉLÈVES. Par ailleurs, le numérique n'est envisagé dans cette enquête que sous son angle institutionnel justement. Malheureusement la réalité des usages par les élèves est un peu différente : en classe ou à la maison, aucune question à ce sujet...
A lire sur "Éduscol", la présentation de l'enquête PROFETIC 2012 sur "les pratiques des enseignants en matière d'utilisation du numérique" : eduscol.education.fr/cid60855/profetic-2012.html
Une synthèse est accessible directement ici : cache.media.eduscol.education.fr ... 221878.pdf
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Comme quoi, on se forme très bien à l'usage des TIC sans avoir besoin de le faire à l'école.87% d'enseignants autodidactes concernant les TIC : La formation en autonomie reste le mode d'acquisition des compétences le plus répandu dans le cadre des TICE
Cette phrase est malheureusement très équivoque. Bien entendu que les TIC sont un plus dans la pratique professionnelle mais il ne faudrait pas confondre usage des TIC par le professeur chez lui ou en classe et usage des TIC par les élèves en classe ou chez eux. Ce sont des choses bien différentes.Des enseignants toujours convaincus de l'intérêt des TIC : 9 enseignants sur 10 sont convaincus de l'intérêt des TIC pour diversifier les pratiques, préparer les cours et les rendre plus attractifs
A noter que le matériel professionnel que les professeurs utilisent chez eux (ordinateur, tablette, accès internet) est pour l'immense majorité financé par eux-mêmes. C'est autant d'économisé pour l’État.
Parmi les facteurs dissuasifs de l'usage des TIC, trois sur les quatre premiers semblent difficiles à améliorer. Seul l'équipement peut l'être :
La taille des groupes d'élèves 68%
Un équipement informatique insuffisant 51%
Un équipement informatique obsolète, défectueux, ou inadapté 42%
Les contraintes horaires de la discipline enseignée 38%
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L'enquête nationale PROFETIC a pour objectif de connaître les pratiques des enseignants en matière d'utilisation du numérique. En 2015 ce sont les enseignants du 1er degré qui ont été sondés.
Finalités de l'enquête
L'enquête PROFETIC a été initialisée en 2011 auprès des enseignants du 2nd degré.
A partir de 2015, le ministère a souhaité étendre le dispositif PROFETIC aux enseignants du 1er degré et réaliser la campagne tous les ans auprès d'un des deux publics :
1er degré : 2015 puis 2017 ;
2nd degré : 2016 puis 2018.
Le ministère souhaite grâce à l'enquête PROFETIC avoir une photographie quantifiée au niveau national et disposer d'informations précises sur les pratiques pour favoriser le dialogue avec les collectivités territoriales.
Modalités de l'enquête 2015
Interrogation des enseignants par Internet via un questionnaire web (avec une garantie de l'anonymat des réponses)
Contact de 5 000 enseignants représentatifs (critères : âge, sexe, académie) sur la base d'un fichier fourni par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance [DEPP]
Information en parallèle des directeurs d'écoles pour favoriser les retours (et corriger les adresses électroniques erronées).
Questionnaire diffusé du 22 mai au 5 juillet 2015.
2.472 enseignants ont répondu. Le taux de réponse est de 50%.
Les principaux enseignements
Comme dans le second degré, ce sont principalement les enseignants qui financent leur équipement à domicile
Les enseignants du 1er degré utilisent régulièrement le numérique pour préparer des cours ou monter des séquences d'activité en classe
30% l'utilisent pour personnaliser l'apprentissage.
Ils l'utilisent principalement pour l'étude de la langue, la lecture, le calcul.
60% l'utilisent ou le font utiliser en classe
Les facteurs les plus dissuasifs pour utiliser le numérique quotidiennement sont l'équipement et le débit insuffisants, et la taille des groupes d'élèves.
Comme dans le secondaire, l'autoformation est majoritaire.
Pour la grande majorité des enseignants du 1er degré, les apports du numérique sont une évidence.
Résultats
Le rapport d'enquête complet PROFETIC 2015
La synthèse de l'enquête PROFETIC 2015
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Quelle découverte : il fallait bien une enquête pour cela !Les principaux enseignements
Comme dans le second degré, ce sont principalement les enseignants qui financent leur équipement à domicile [...] Comme dans le secondaire, l'autoformation est majoritaire.
Dommage que la distinction ne soit pas détaillée car ce sont deux choses bien différentes.60% l'utilisent ou le font utiliser en classe
Encore faudrait-il définir dans quel contexte d'utilisation...Pour la grande majorité des enseignants du 1er degré, les apports du numérique sont une évidence.
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Ce sont principalement les enseignants qui financent leur équipement à domicile
Les enseignants du 2nd degré accèdent facilement, dans leur établissement, à un ordinateur, un vidéoprojecteur ou une imprimante.
Deux tiers des enseignants connaissent et utilisent les ressources institutionnelles comme les portails disciplinaires ou les sites académiques.
Entre 75 et 92% des enseignants utilisent de façon hebdomadaire voire quotidiennement le numérique pour préparer leurs cours, saisir les notes et absences, compléter le cahier de textes et monter des séquences d'activités en classe.
70% des enseignants déclarent que la pratique du numérique permet une meilleure scolarisation des élèves malades ou en situation de handicap.
Les facteurs les plus dissuasifs pour utiliser le numérique quotidiennement sont la taille des groupes d'élèves, l'équipement et le débit insuffisants.
L'autoformation est majoritaire.
Pour la très grande majorité des enseignants du 2nd degré, les apports du numérique sont une évidence pour eux comme pour leurs élèves.
Lien : cache.media.eduscol.education.fr/file/ET...t_complet_648154.pdf
Dans le "Café" : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...140851695126437.aspx
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- Loys
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- A l'heure où on veut équiper tous les élèves, 53% des enseignants possèdent un ordinateur fixe, 80% un ordinateur portable financés par eux-mêmes. En classe, 71% des collègues déplorent un équipement informatique insuffisant et 69% "un équipement informatique obsolète, défectueux ou inadapté"
- "Lors des séquences en classe, l'absence de manipulation par les élèves prévaut toujours sur la manipulation (au moins 1 fois par semaine … sans manipulation 78%, avec 35%)"
- Toute utilisation du numérique est notée en vert.
La formulation des questions est parfois très ambigüe :
- "Quels facteurs constituent pour vous un frein à l’usage du numérique ?" ou "Pour votre enseignement, avez-vous le sentiment que l’utilisation du numérique est un plus pour..." : quel usage, quelle utilisation ? par le professeur ou par l'élève ? La conclusion sur "l'évidence des bénéfices du numérique" ("Pour la très grande majorité des enseignants du 2nd degré, les apports du numérique sont une évidence pour eux comme pour leurs élèves") est donc problématique. Ainsi, dans le profils D ("l'évidence des bénéfices"), 59% conduisent des séquences d'activité sans manipulation du numérique par les élèves.
- "Autorisez-vous les élèves à utiliser, pour des activités pédagogiques au sein de l’établissement, leurs propres ordinateur portable, tablette, smartphone ?"... pour un usage général, permanent ou ponctuel et exceptionnel ? et l'expression "au sein de l'établissement" (et pas dans la classe) ? Les conclusions semblent dès lors abusives : "Le recours au matériel personnel des élèves est net en lycée" ; "La pratique hebdomadaire de l'enseignant et le recours aux équipements personnels de leurs élèves se conjuguent"
- "Quels facteurs constituent pour vous un frein à l’usage du numérique ?" > Aucune question sur les problèmes induits par les usages numériques non institutionnels.
A noter que "le sentiment que l’utilisation du numérique est un plus pour faire progresser l’élève dans ses apprentissages" devient "3 enseignants sur 4 pensent que le numérique fait progresser l'élève dans ses apprentissages" (avec glissement du professeur à l'élève).
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