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Ces enseignants révolutionnaires... qui n'enseignent plus
- Loys
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Son modèle ? Les écoles Sudbury.
Pour M. Farhangi, "C'est quasi criminel de faire perdre son temps à quelqu'un dans une salle de classe". Il veut faire des élèves des "super héros".
L'école dynamique, "libérée des programmes, des emplois du temps et classes d'âge" : www.ecole-dynamique.org/
Ramin believes that we can build a democratic society if we have the courage to transform our schools into democratic communities.He quits teaching to create a democratic community in which children are free to do whatever they want with their lives.
5 years ago, Ramin decided to resign from the Boston Consulting Group to follow his lifelong passion for education. Throughout his experience with teaching Math and Physics in high school, his doubts grow all the way to completely losing faith in the modern schooling system. He quits teaching to create a democratic community in which children are free to do whatever they want with their lives. Dropping out from the rat race, from school, from his own mind... Ramin is traveling beyond limits which only a few daring pioneers are challenging today throughout the world
Une école "démocratique", mais dont les tarifs s'élèvent à 5.000€ par an.
Un reportage sur son école : www.laviemoderne.net/veille/vers-la-priv...che-reporterre#17621
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- Loys
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M. Pennac a enseigné de 25 à 51 ans (de 1969 à 1995) dans des collèges et lycées privés, à Soissons, Nice et Paris (lycée d'Hulst).
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Voir aussi : www.lejdd.fr/Culture/Livres/Pennac-Appar...sses-twittent-735180
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- Loys
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C'est curieux car, quand on demande aux élèves s'ils sont heureux de vivre ou s'ils se sentent bien à l'école, ils sont plus nombreux à répondre oui en France qu'en Autriche et en Allemagne (source OCDE : PISA 2015 III. 3. 1 p. 71 et PISA 2012 III, 1.2 p. 32). De même, quand on compare le taux de suicide des adolescents (15-19 ans), il est largement supérieur en Autriche (6 pour 100 000) contre 4 pour 100 000 en France ( OMS 2011 ).Et le 1er truc qui me frappe dans l'école française, c'est qu'elle n'est pas prévue pour les élèves. Ce qui est vaguement gênant vu qu'ils en sont les 1ers usagers. Et qu'ils y passent un temps considérable. Jusqu'au bac, la vie des enfants/ados tournent autour de l'école. Pour autant, personne ne semble le prendre en compte. [...] Quand tu discutes avec les profs, tu vois que tout est réfléchi pour que les eleves se sentent bien et s'épanouissent.
Et pourtant, au collège par exemple, il y a quatre élèves de moins par classe en moyenne en Autriche (21 contre 25) (RSE 2016 D2.1 p. 426) et une plus grande homogénéité du niveau scolaire du fait de l'orientation précoce (pas de collège unique) avec cette ségrégation supplémentaire : les hauptschulen sont davantage fréquentées par les populations issues de l'immigration.
On a vu que la "différence énorme" est surtout imaginaire...En France on veut juste qu'ils bouffent des connaissances et on râle quand ça marche pas. Sans jamais se demander *pourquoi ça marche pas*. [...] Je dis pas qu'en All/Aut le système est parfait, que tout fonctionne et que tt le monde est heureux hein. Mais y'a une différence ENORME avc le système français rien que dans la conception de l'utilité de l'école
Comme on le voit l'expérience professionnelle de notre ancien collègue (de 24 ans) est non seulement très courte mais se limite au lycée, dont deux ans en Autriche. La plupart de ses considérations ne peuvent donc pas avoir de portée sur l'ensemble de l'école. Ajoutons que, de son propre aveu, il reconnaît avoir enseigné en Autriche dans "un lycée un peu spécial" sans préciser en quoi ce lycée était "spécial" : son recrutement peut-être ?J'ai été élève dans le privé, puis dans un lycée public un peu alternatif. J'ai passé du temps aussi dans des écoles allemandes. Ensuite j'ai bossé 2 ans dans des lycées autrichiens, puis dans un lycée français. La différence niveau méthode/ambiance est choquante. D'ailleurs quand j'ai eu mon entretien avec le proviseur du lycée (en France) où j'ai bossé, il m'a dit "j'ai vu votre expérience, mais ici on est pas en Autriche hein vous pouvez pas faire comme là bas" Ah bon. [...] J'ai aussi été dans un lycée un peu spécial ou les élèves tutoient les profs et les appellent par leur prénom, bah rien de grave. L'ordre du monde n'a pas été bouleversé.
On peut effectivement le déplorer mais applaudir l'absence de CPE ou de surveillants ne constitue certainement pas un progrès au collège par exemple...En All/Aut, il n'y a pas vraiment de vie scolaire, de CPE, de surveillants. Y'en a pas vraiment besoin. Les profs assurent une partie de la vie scolaire, et sinon y'a genre des élève représentants (genre, des délégués qui servent a qqch). Du coup le rapport avec les profs est complètement différents parce qu'ils connaissent leurs élèves en fait. Comme tout est moins fragmenté qu'en France, y'a moins d'intermédiaires, plus de confiance, plus de liens. Donc genre t'attends pas TROIS MOIS avant qu'on daigne te dire que tel élève est dyslexique et que y'a un PAP
Un jugement tout à fait nuancé, à l'image du premier tweet.Apparemment les enfants français ont un truc spécial qui fait qu'on peut pas les traiter avec respect et considération, j'ai pas compris.
En rappelant que TA parle ici... de lycéens. En France aussi, il suffit de demander...Je me suis retrouvé face à des élèves étonné quand je leur ai dit qu'ils avaient le droit de boire de l'eau en cours (???). [...] J'ai essayé de mettre en place des trucs avec mes élèves français. On a le droit de boire. De se lever pour aller aux toilettes. (ça me semble risible mais c'était oui, c'était pas automatique).
Encore une fois : il s'agit de lycéens et on peut voir des choses analogues dans les lycées français...On parle de responsabilité dans mes mentions et : oui. On exige bcp des élèves fr tout en les infantilisant de ouf. Les élèves all/aut ont une amplitude de liberté bcp plus large, et donc sont vachement + autonomes. Ils font des projet, se font du tutorat entre eux, et souvent l'année de Terminale sert à organiser des gros trucs. En Allemagne c'est souvent un voyage, en Autriche c'est le fameux Maturaball (le prom, quoi). Ils te gèrent ça de A à Z : logistique, budget, spectacle, invitations, etc.
Au collège ?En Autriche/Allemagne, les élèves ont le même groupe de classe environ durant tout le college/lycée. [...] Je précise que j'ai aussi vécu ça en tant qu'élève, de la 5eme a la 3eme et je confirme que ça change bcp de chose [...] Ce qui déjà change bcp de chose : il y a un vrai esprit de groupe, ils sont capables de s'organiser des sorties, voyages, etc.
Pour le reste, au-delà de la pertinence d'une telle permanence des groupes classe, l'homogénéité scolaire se fait au détriment de l'égalité. Notre ancien collègue ne mentionne pas, en effet, le caractère inégalitaire des écoles autrichiennes et allemandes, avec par exemple une orientation éventuelle dans une hauptschule dès l'âge de dix ans.
Si les classes sont éventuellement refondues en France, ce n'est pas dans l'intention de "casser les groupes d'amis". En général, les professeurs veillent à les laisser ensemble autant que possible.En France oulalala faudrait surtout pas que les élèves puissent se fédérer, on va même avoir tendance à "casser" les groupes d'amis. Jveux dire, pk ils devraient passer leurs journées avec des gens qu'ils apprécient ??? C tellement mieux quand on se fait chier.
Ce système suppose que les élèves suivent les mêmes cursus et options : la meilleure façon de créer des filières...En Aut/All, chaque classe a sa propre salle de classe. Qui lui appartient pendant un an. Dans des établissements, j'ai vu des salles de classe avec canapé et bouilloire au fond, pour les moments de pause. Les élèves s'y posent & s'y reposent à l'intercours, ils se font du thé etc. Ils décorent la salle avc leurs propres photos. Alors incroyables, ils se sentent un peu plus les bienvenus !!!
Où on retrouve la chaussette finlandaise , synonyme de bonheur éducatif.Il y a aussi des établissements ou les élèves laissent leurs chaussures à l'entrée dans des casiers et sont en chausson. Ce qui est SUPER quand il fait moche, quand il pleut etc. Et encore une fois : c'est confortable.
En fait, l'école est bienveillante quand il n'y a pas d'école !Un truc particuliers à l'Allemagne : le Hitzefrei. Au dessus d'une certaine température, y'a plus court. Pareil avc le froid. Je me souviens de quand j'étais élèves, qu'on allait en cours, que d'un coup ils déclaraient Hitzefrei car il fait trop chaud (+ de 30°) et du coup bah les profs nous emmenaient manger une glace
En France, les cours sont régulièrement annulés dans les académies dans certaines conditions climatiques. Reste qu'il est vrai que les cours sont très éprouvants en cas de canicule : mais ils le sont autant, si ce n'est plus, pour les professeurs que pour les élèves...
Donc le baccalauréat, par exemple, méprise les élèves ?En général, on ne peut pas mettre plus d'un devoir/table par jour aux élèves, et pas plus de 3 par semaine. Eh ui car là encore un ptit génie s'est dit que ptetre ce serait plus propice de leur laisser le temps de bosser. Plutôt que de les mépriser car ils te disent qu'ils peuvent pas réviser les maths plus l'histoire pour le même jour.
Il est vrai que, pour notre ancien collègue, le bac aussi "c'est de la merde" .
Les professeurs, autant que possible, sont à l'écoute des élèves pour l'organisation des devoirs, pour autant que j'aie pu le constater. Les devoirs sont d'ailleurs généralement programmés un certain temps à l'avance...
En France, les épreuves orales ne sont pas anonymes. Et l'anonymat des copies a pour vocation de traiter les élèves avec équité, en limitant les possibilités de fraude : difficile de "noter à la tête" une copie, de toute façon...D'ailleurs leur bac n'est même pas anonyme, et quand j'ai demandé aux élèves "vous avez pas peur qu'un prof vous note à la tête ? Ils étaient perplexes en mode "bah non pk ils feraient ça ? Ils veulent nous aider à avoir le bac".
Un horaire de lycée...D'ailleurs en Fr personne s'est dit que donner des devoirs c'est mieux quand tu finis a 15h et pas a 18h. [...]
Après l'école sans cours, l'école sans devoirs !J'ai essayé de mettre en place des trucs avec mes élèves français. On a le droit de faire les exercices avec les copains. Les devoirs sont pas obligatoires.
Voilà qui témoigne du respect et de la considération pour les élèves, surtout dans les classes à examen du lycée !On passe du temps sur l'oral. Même si on avance pas sur le programme, même si on stagne, on apprend à parler. D'ailleurs le programme, osef. L'important c'est d'être à l'aise.
Dans les classes des collègues de langue français, les élèves n'auraient donc pas l'habitude de s'exprimer. Prendre la parole, c'est très bien, mais ce n'est pas l'objectif du cours, que notre ancien collègue n'évoque jamais : il est vrai que "le programme, osef".Alors ça marche pas tjrs, y'a des classes avc qui ça prend du temps. Ils ont tellement pas l'habitude de s'exprimer, de donner leur avis, c'est affolant. Avec les secondes on a fait des jeux comme le loup-garou, des trucs a base de coloriage, des "Qui suis-je ?" Bref, on a joué, on a parlé, (j'étais prof de langue, je précise). Parfois on se racontait des trucs en français pdt 10 min. C'était 10 min de cours perdues, 10 sans apprentissage, bah tant pis ils étaient en confiance après. Le moment qui m'a le plus marqué c'est quand une de mes classes de 1ere a dit en CdC que l'avantage de mon cours c'est qu'ils avaient pas peur de prendre la parole en cours, même s'ils étaient nuls.
Encore une caricature grossière. Les conseils de classe sont tout simplement sérieux, attentifs à souligner les points positifs des "accusés".Aussi je sais pas si vous avez déjà assisté à un conseil de classe en France, mais c'est l'ANGOISSE. Le truc c'est un tribunal sauf que l'accusé.e est jamais là (sauf les délégué.es, et c limite pire).
On notera au passage le curieux manque de considération de notre ancien collègue pour les délégués de classe.
Dans mon lycée, quasiment pas non plus. Tout dépend des établissements, difficiles ou non : mais, notamment au collège, il ne semble pas "délirant" que certaines attitudes puissent faire l'objet de sanctions. On voit que notre ancien collègue n'a jamais enseigné dans un collège difficile, où les professeurs sont insultés régulièrement par exemple.Aussi c'est quoi ce delire des heures de colle ???? A quoi ça sert ?? Pédagogiquement ???? Dans le lycée où j'étais élève, ça n'existait pas. En Autriche ça existe pas non plus. Ca sert à : rien.
"un peu rigide", en effet... D'ailleurs ces "passerelles possibles" sont bien l'aveu d'un système inégalitaire. On peut évoquer une certaine hiérarchie dans les représentations après le collège mais reste que le collège est unique jusqu'à quatorze ans en France.Personnellement, je ne pense pas que le collège unique, comme en France, soit mieux ou plus égalitaire que le système de college pas unique. On me parle de "sélection" mais en réalité c bien plus nuancé que ça en All/Aut, déjà psk y'a pas la mm hiérarchie qu'en France. Si en France un bac pro est globalement mal vu, ce n'est pas le cas pour les filieres pro en All/Aut. En Allemagne ils ont bien enregistré que ça pouvait être un peu rigide ce systeme des 3 écoles, du coup ils ont modifié un peu et maintenant il y a des passerelles possible d'une école à l'autre. Au moins ça a le mérite de pas être hypocrite comme le système français
"jamais" : voilà un jugement nuancé.Tout ça pour dire : en France le système ne prend pas en compte les élèves. On leur demande d'être ultra performant sans jamais leur donner un environnement propice à cette performance.
C'est visiblement le cas de notre ancien collègue mais les élèves français, quand on les interroge, sont beaucoup moins sévères que lui (cf PISA). La subjectivité érigée en généralisation aussi abusive que caricaturale.Jpense qu'on le perçoit déjà quand on est élève, mais alors en devenant prof j'ai vu a quel point c'est ubuesque.
Résumons ce portrait en noir de l'école française : une école qui ne serait pas "de la merde", c'est une école sans programme obligatoire, sans sanctions, sans devoirs obligatoires, sans surveillants ou CPE, sans conseil de classe, où les élèves sont néanmoins triés dès l'âge de dix ans, où les élèves peuvent choisir leur classe, décorer leur salle, arriver en retard, boire ou aller aux toilettes quand bon leur semble, tutoyer les professeurs, où les élèves sont autonomes pour organiser des voyages (mais pas pour travailler), où les classes sont équipées de canapés et de théières, où les cours peuvent être annulés...
Dommage que son animosité - notre collège exprime régulièrement sa rancœur personnelle envers les professeurs de sa scolarité, qu'élève il insultait déjà - serve ensuite de défouloir collectif, principalement auprès de collégiens.
Voilà "du coup" qui est conclut très logiquement ce fil : "Teenage Angst" encourage les vocations après avoir commencé par expliquer qu'"une des raisons pour lesquelles [il n'a] pas continué dans l'enseignement, c'est parce que : l'école française, c'est de la merde."Du coup, si vous etes sur le point de devenir prof, ou que c'est votre projet, franchement allez y ! Vous pourrez pas tout changer. Mais vous pourrez faire des ptits trucs pour faire une différence, et ça compte. On va pas se mentir : c'est fatigant, et parfois très frustrant. Mais ça peut valoir le coup.
Sur la défensive, notre ancien collègue prétend que ses accusations ne portent que sur le système, pas sur les enseignants. En ce cas, pourquoi se donne-t-il en exemple ? Et puis on peut relire ses propos, allusifs mais transparents :Tu te rends compte que je suis en train de te dire que le pb c'était le systeme et pas forcément que le personnel ?
- "Quand tu discutes avec les profs, tu vois que tout est réfléchi pour que les eleves se sentent bien et s'épanouissent. En France on veut juste qu'ils bouffent des connaissances et on râle quand ça marche pas. Sans jamais se demander *pourquoi ça marche pas*."
- "Apparemment les enfants français ont un truc spécial qui fait qu'on peut pas les traiter avec respect et considération"
- "En France oulalala faudrait surtout pas que les élèves puissent se fédérer, on va même avoir tendance à "casser" les groupes d'amis"
- "un ptit génie s'est dit que ptetre ce serait plus propice de leur laisser le temps de bosser. Plutôt que de les mépriser car ils te disent qu'ils peuvent pas réviser les maths plus l'histoire pour le même jour."
- "en Fr personne s'est dit que donner des devoirs c'est mieux quand tu finis a 15h et pas a 18h."
etc.
Bon, j'ai eu le tort de contredire "TeenageAngst".
Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide
Sa bienveillance a vite éprouvé certaines limites :
Après ces mots sympathiques, "TeenageAngst" a préféré me bloquer.Ouin y'a un prof vexé qui reprend chacun de mes tweets pour me dire que j'ai tort et que l'école française c'est le Paradis. Gars ça va ? T'as pas l'air serein [...] oh yes tell me more about your große Experience [...] Mais gars t'es payé par le Ministère ou quoi ? Jsais pas trouve toi un hobby lol [...] mais comment tu rages attention l'ulcère est pas loin. [...] c'est marrant psk t'as vraiment une attitude de merdeux pour me faire chier a ce point car tu t'es senti attaqué par un thread. j'imagine meme pas comment t'es avec tes eleves quand tu te sens menacé dans ton ego. Un vrai ptit bully, bravo.[...] Mec t'es prof on s'en branle un peu que t'aimes l'école, car, rappel, elle n'est pas faite pour toi.
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Mon marathon pour devenir perdir [...] Ma motivation est double : elle repose sur l’intérêt que je prends, d’une part, à l’idée de conduire un projet d’ensemble et, d’autre part, à favoriser l’évolution des pratiques pédagogiques et éducatives.
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Bruno Devauchelle écrit: Trop souvent ceux qui ont passé cette étape, parfois devenus experts, sont aspirés par l'institution qui les retire de cette proximité (jamais réellement valorisée, RUPN ???, ERUN ????) au profit d'activités professionnelles mieux valorisées (détachement Canopé, DANE etc.…) et plus reconnues. D'ailleurs iels sont présents dans ces journées, dans ces salons car ils sont aussi pris dans ce tourbillon... qui progressivement amène à l'abandon des "ordinaires".
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/....YaOc0mUP5fg.twitter
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twitter.com/_BarbaraMartin
www.fayard.fr/documents-temoignages/la-m...arbara-9782213721507
Sa méthode – bienveillance, écoute et dialogue – s’envisage comme une révolution de l’éducation, de l’apprentissage et de l’enseignement. Face à la mauvaise image du lycée, au défi de la réforme décriée du baccalauréat, à l’onde de choc causée par l’assassinat de Samuel Paty et à l’épidémie de Covid-19, Barbara Martin innove: elle tente l’arrêt des notes, conteste sa hiérarchie quand elle estime ne pas servir les élèves, et s’affranchit des convenances pour venir en aide aux plus fragiles.
Après Nanterre, Barbara Martin est aujourd’hui cheffe d’établissement du lycée français de Toronto (Canada).
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classeautonome.fr/
twitter.com/RaultJuline
Une expérience de l'enseignement en réalité assez nébuleuse (pas de diplôme, des contrats courts dans du privé hors contrat et sur des postes étranges étonnamment polyvalents, de l'histoire-géographie au management en passant par les mathématiques, ou au contraire sans discipline : "professeur de méthodologie") et qu'elle se soit fortement réduite face à des classes (voir ci-dessous). Curieux pour une "passionnée de pédagogie et d'éducation" devenue un modèle pour le monde entier (finaliste Global teacher Prize 2021).
Passionnée de pédagogie et d’éducation, je suis professeur depuis maintenant 14 ans. J’ai enseigné en collège, lycée et CFA et dans l’agence de soutien scolaire que j’ai créée. Aujourd’hui je partage mon temps entre le CFA Simone Veil, mon agence de soutien scolaire et la formation à la pédagogie de la classe autonome.
Parcours : classeautonome.fr/a-propos-de-moi/
Je suis une autodidacte passionnée de pédagogie et d’éducation qui s’est rendu compte à 23 ans qu’elle avait de nombreuses compétences dans beaucoup de matières et un très bon feeling avec les adolescents.
Mon rêve c’était de devenir professeur et quand j’échoue au concours de l’Education nationale en 2008 à quelques places près, je décide de devenir professeur coûte que coûte, et de créer ma propre agence de soutien scolaire pour aider les élèves concrètement, avec des outils adaptés, et une pédagogie personnalisée.
Je monte ma première agence à 24 ans et travaille pour développer mes propres outils d’apprentissage pour les élèves en difficultés. Après mon déménagement à Rouen, je décide de monter ma seconde agence et j’accueille maintenant depuis 6 ans , environ 70 élèves par an de la 6e à la Terminale.
Je travaille aussi en lycée et CFA à Paris et en Normandie car mon tout premier métier c’est d’être professeur d’histoire-géographie. Et oui, je possède plusieurs cordes à mon arc et j’aime travailler dans ces deux contextes. Les deux expériences s’enrichissent l’une l’autre et donnent un point de vue complet sur l’éducation. Ces deux regards me permettent de m’améliorer chaque année. Aujourd’hui je forme également les professeurs et enseignants aux pédagogies que j’ai développées.
Expériences professionnelles
2015-Aujourd’hui
Professeure d’histoire-géographie-EMC au CFA Simone Veil de Rouen. Mes élèves sont des CAP et des BP en boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, charcuterie, boucherie, traiteur, poissonnerie, fleuristerie, vente et commerce. J’ai développé pour eux une pédagogie alternative appelée “la classe autonome”. Je suis aussi la présidente de l’association, créée avec les élèves, pour organiser des activités culturelles au sein du CFA et le voyage scolaire. Je me consacre aussi à la formation des enseignants.
2014 – 2017
Professeure de méthodologie au lycée Saint Hilaire de Paris. J’ai des élèves de la 2de à la Terminale et je n’enseigne que la méthodologie, en français, philosophie, histoire-géographie, mathématiques, anglais. J’y développe une méthodologie évolutive et adaptée aux examens. Je travaille en partenariat avec les professeurs de chaque matière.
2013 – 2016
Professeure d’histoire-géographie à l’école Akiba à Paris et au lycée J.Cours. J’ai des élèves de la 3e à la Terminale, en section générale et technologique. J’ai développé une pédagogie fondée sur une approche de l’histoire à travers la vidéo et le cinéma, une méthodologie évolutive. Travailler dans une école privée juive m’a également beaucoup appris et m’a donnée une belle ouverture au monde.
2009 – 2011
Professeur d’histoire-géographie, de management et de mathématiques au Lycée du Sport d’Evreux. C’est mon premier poste en tant que professeure. J’ai des élèves de la 2de à la Terminale qui sont en sport études foot, basket, athlétisme et boxe. Je développe une pédagogie fondée sur l’image et j’achète alors mon premier vidéoprojecteur pour mes classes, car je ne sais pas enseigner sans l’importance de l’image.
2008-2009
Assistante pédagogique au collège Marc Chagall de Gasny, je m’occupe d’aider les élèves à faire leur devoirs, les faire réviser, les aider à apprendre, leur donner des techniques de mémorisation. J’entre pour la première fois dans une salle de classe en étant l’adulte référent et ce jour là, j’ai su, que l’éducation était ma voie. C’est dans cette petite salle d’étude, auprès de mes collégiens que j’ai eu l’idée de créer ma première agence de soutien scolaire.
Sa "méthodogie pour révolutionner l'enseignement" ? Mme Anquetin Rault promeut, comme il se doit, le constructivisme : "La classe autonome est une pédagogie active développée à partir des méthodes de Maria Montessori et Célestin Freinet et inspirée des travaux de Céline Alvarez en maternelle."
Sur son site, le guide est proposé pour Noël pour une somme dérisoire, et pour les formations et colloques, il suffit de demander un devis !
Et, évidemment, applaudie par une presse pressée : "L'une des meilleures profs du monde révèle sa recette miracle pour aider les élèves à améliorer leurs notes"
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- Loys
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La création de ces contenus prend du temps à ces professeurs. Ils doivent écrire le script, tourner la vidéo, la monter et la publier. Alors, Morgan Lechat s’est mis à temps partiel pour pouvoir développer son activité sur les réseaux sociaux. "Pour une vidéo d’une minute, je tourne 5 à 10 minutes. J’essaie de les faire à l’avance, mais ça demande de l’organisation. Maintenant, j’arrive à collaborer avec d’autres personnes, j’ai commencé à avoir un réseau dans l’audiovisuel… J’ai des projets pour 2024, mais la priorité reste mes élèves", explique-t-il.
Lev Fraenckel a lui franchi le pas : il n’enseigne plus depuis deux ans pour se concentrer pleinement à la création de contenu, à l’écriture de livres et aux conférences. Quant à Estelle Kollar, elle est toujours enseignante à temps plein.
"TikTok vient en second, en loisir. Mais je commence à y réfléchir, car j’adore vulgariser", explique-t-elle en ajoutant que cette activité "a changé [sa] relation aux mathématiques. J’ai découvert la beauté des mathématiques."
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