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[LVM] Emmanuel Macron : "Le grand louvoiement"
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Dans "Le Figaro" du 7/07/23 : "Après les émeutes, Emmanuel Macron veut durcir l’Éducation nationale pour remettre de l’autorité à l’école"
il a relevé "un problème d'autorité dans notre société." Lui veut faire en sorte "que chacune et chacun n'ait pas la conviction, dans la cité, d'être un individu comme un autre, mais dépositaire d'une citoyenneté plus grande que lui [...] c'est ça qui dans ces nuits a manqué." Cela passe par l'Éducation nationale, donc, qu’Emmanuel Macron veut intégrer à sa liste de sujets régaliens, au même titre que la sécurité, la justice ou la défense. Cela se traduit concrètement par une reprise en main du sujet, nouveau domaine réservé du chef de l’État, au même titre que les relations internationales ou l'armée. "Il y a une volonté du président de renationaliser son plan pour l'Éducation", assure un ministre. Avec des mesures fortes que lui glissent les uns ou les autres, comme l'idée d'en finir avec le concept du recrutement par concours pour un emploi à vie. Ou de permettre aux enseignants de n'exercer leur fonction que pour une durée limitée en leur garantissant des formations pour changer de carrières s'ils le souhaitent. "Le corps enseignant est malade. IL faut lui redonner de la vigueur et du prestige, résume-t-on au sein de l'exécutif. Cela suppose des décisions orthogonales avec ce sur quoi vivent les syndicats d'enseignants."
Au sein du gouvernement, tout le monde partage l'impératif. "L'Éducation nationale est un naufrage, tranche un ministre de poids. IL va falloir se montrer très radical. IL faut tout désétatiser. Le drame de l'Éducation nationale, c'est que lorsque le Président de la République ou la première ministre dit quelque chose, les syndicats n'en ont rien à faire. Ils empilent les circulaires en attendant la suite. Il y a un vrai sujet d'exécution en France. Or, sans exécution, la parole publique est discréditée.
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