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"Pourquoi les jeunes n’aiment plus les livres. L’autorité expliquée à Finkielkraut" (André Gunthert)
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Quelle sympathique attention. A noter que Finkielkraut a un prénom.Pourquoi les jeunes n’aiment plus les livres. L’autorité expliquée à Finkielkraut
...en versant dans le jeunisme sénile et la célébration d'une modernité qui le dépasse et qu'il ne comprend pas lui-même.Le duel Alain Finkielkraut/Michel Serres (“Répliques” du 8 décembre) a suscité des réactions de sympathie dans mon cercle d’amis. Résistant à la paranoïa décliniste de l’animateur de France Culture,
Une posture bien simpliste et manichéenne, qui interdit tout débat : un bel exemple de terrorisme intellectuel, puisque Michel Serres s'arroge la modernité et la jeunesse. Lui qui vante tant la place des jeunes, que prend-il encore la parole à 82 ans ?...le vieux philosophe s’est tenu ferme au schéma des Anciens et des Modernes...
Soyez jeunes comme Michel Serres : montez dans sa poussette !...obligeant le réactionnaire à endosser le costume du “grand-papa ronchon”...
C'est vrai que le nazisme, c'est l'apologie de la culture humaniste... Une belle bombe à eau que voilà....n’hésitant pas à lui balancer in fine une bombe à fragmentation: tout le raffinement intellectuel de la nation la plus cultivée du monde n’a pas empêché l’Allemagne de sombrer dans la tragédie nazie…
Alors que la question est évidemment idiote. Lire, c'est le monde ancien.Au delà d’un échange qui doit toute sa saveur au respect imposé de force au plus jeune par les titres du plus ancien, on peut préciser la réponse à la question initiale posée par Finkielkraut, en substance: pourquoi les jeunes n’aiment-ils plus les livres (mais les jeux vidéos et internet)?
La logique marketing d'André Gunthert est assez étrangère au monde de l'école et à la culture humaniste.Qu’est-ce qui donne envie d’un produit culturel? La qualité de l’œuvre n’est qu’un facteur secondaire. Comme on le voit très bien à partir des pratiques en ligne, le moteur principal du désir culturel est d’ordre social. C’est d’abord l’envie des autres (de ceux que nous aimons ou respectons) qui attire notre attention sur une œuvre.
Tout est dit.La consommation d’un produit culturel...
Que de néologismes savants pour un discours bien convenu : on croirait lire un business plan !... relève fondamentalement d’un partage d’expérience, qui comporte une forte composante d’identification. Pour être pleinement justifié, cet investissement attentionnel doit pouvoir ensuite faire l’objet d’une remise en commun par le biais de manifestations appropriatives (conversation, jugement, citation, réemploi, etc.).
Au delà de ces considérations amusantes, il faut noter une vision de la lecture tout à fait étonnante. Pour lire, il faut nécessairement partager sa lecture. Le partage, c'est tellement moderne et participatif. Et lire, tellement archaïque et solitaire.
Dans la société de consommation, M. Gunthert a bien raison.A la différence de la satisfaction des besoins élémentaires, la consommation culturelle est d’autant plus plaisante qu’elle est socialisée.
Quelle audacieuse histoire de la littérature, pleine de raccourcis et de d'étrangetés ! A chaque fois que M. Gunthert parle de "produit culturel" à propos du livre, je crois entendre une publicité de la FNAC !Qu’en est-il du livre? Après le déclin des formes théâtrales, noyées par le divertissement petit-bourgeois, la métamorphose du feuilleton en œuvre d’art délivre le roman de sa mauvaise réputation et impose la littérature comme le produit culturel phare d’une époque, entre le dernier tiers du XIXe siècle et les années 1960, appuyé sur la rencontre de trois acteurs puissants: l’industrie du livre, la critique journalistique et l’école de la Troisième République.
La critique de la petite-bourgeoisie, propre à cette brillante analyse sociologique, est d'autant plus amusante que M. Gunthert fait au fond la promotion de la société de consommation dont l'horizon est si platement bourgeois.
Encore un néologisme : c'est à ce genre de détails qu'on reconnaît une pensée puissante. J'aime beaucoup cette idée que "les destinées de l’école et de la littérature doivent leur croisement à une convergence d’intérêts qui a fait un temps leur fortune". Ce "un temps" remonte en effet à la plus haute antiquité : c'est même ce qu'on appelle les humanités.Nul hasard à ce que l’ancien prof de français se souvienne avec nostalgie de l’autorité que lui conférait l’enseignement de la matière par excellence: les destinées de l’école et de la littérature doivent leur croisement à une convergence d’intérêts qui a fait un temps leur fortune, portée par l’appropriabilité économique...
Bien sûr ! La république des lettres, pendant les Lumières (bien avant le XIXe siècle, j'en ai peur), en sont un bon exemple !...et sociale du codex, vecteur rêvé d’une culture nationaliste unitaire et d’un idéal de promotion par le mérite.
Encore un ! Et M. Gunthert, comment l'appeler ?La perte d’influence de la forme livre dans l’espace culturel n’est pas due, comme le pense le radiosophe...
Lesquelles ? On ne le saura pas....à la substitution technique de l’écran au codex ou de l’image au texte. Elle est causée principalement par l’affaiblissement de la prescription du livre, symptôme de son déclin économique au profit d’autres formes culturelles...
Amusant, ce renversement qui trahit une certaine conception du monde : c'est le déclin économique du livre qui occasionne son déclin culturel, et non l'inverse bien sûr.
Enseigner l'orthographe élémentaire et donner une culture littéraire commune, c'est évidemment vouloir imposer une "culture savante". On retrouve la vulgate bourdieusienne habituelle de l'école ennemie de classe....mais aussi par la perte d’autorité des instances liées à la culture savante.
Avec le soutien actif de gens comme M. Serres.Devenue le prescripteur quasi exclusif de la ressource littéraire, l’école est passée du statut d’allié à celui de pire ennemi de l’édition, l’entraînant avec elle dans le discrédit qui affecte les instruments ruinés de l’Etat-providence.
Heureusement que M. Gunthert a tout compris, lui. A quelques approximations près.Un prof qui regrette l’affaissement de son autorité tout en continuant à imposer le miroir d’une société disparue n’a pas compris grand chose à l’histoire de la culture depuis un demi-siècle.
On aimerait bien savoir lesquelles ? Des exemples concrets ?Dans cette évolution, le numérique n’est que la cerise sur le gâteau, qui a confirmé aux jeunes l’autonomie de pratiques de plus en plus impénétrables pour les maîtres.
Que M. Gunthert, professeur à l'EHESS en "histoire visuelle, visual culture, media studies", enseigne : quelle chance !C’est parce que l’école a refusé depuis longtemps de s’adapter à la culture des nouveaux médias...
C'est vrai que les disques ou les émissions télé des années 1960, 1970 ou 1980 ont imposé une culture totalement dominante aujourd'hui, que revendiquent d'ailleurs pleinement les digital natives !... (à commencer par le disque et la télévision dès les années 1960) qu’elle a perdu progressivement le prestige et l’autorité qui fondent l’efficacité d’une prescription.
Renverser les rôles : c'est aussi jubilatoire intellectuellement que d'inventer des mots savants.Dans cette histoire, avant de devenir la victime du désintérêt des élèves, le livre est d’abord celle de l’inconséquence des maîtres.
Résumons : pour être "conséquents", les professeurs auraient dû étudier ABBA ou Champs-Elysés de Michel Drucker. Car voilà ce qui intéresse les élèves en 2012.
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- Loys
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Le billet ci-dessus a eu l’honneur d’être commenté par Loys Bonod, professeur de français et célébrité médiatique pour avoir saboté volontairement Wikipedia.
On est un peu déçu de constater que la méthode tant vantée par le parangon du commentaire de texte se borne à un découpage en rondelles, assorti du pointage des néologismes (toujours un mauvais signe…) et de sarcasmes un peu plats. Bonod ne reconnaît évidemment pas son Lagarde et Michard dans mes “raccourcis” et appelle à la rescousse les certitudes rassurantes de l’histoire littéraire pour ridiculiser des propositions qu’il ne comprend pas (comment! appeler un Livre un “produit culturel”, quelle honte! on se croirait à la FNAC…).
Il ne viendrait pas à l’esprit du professeur qu’un historien de la culture puisse employer une telle expression au terme d’une réflexion approfondie… Eh oui, le livre est un produit culturel! Voilà une affirmation qu’il est plus facile de railler que de contredire – et dont la négation même est l’illustration parfaite du principe de Distinction décrit par Bourdieu (pour valoriser un objet culturel, il faut commencer par prétendre l’extraire des contingences communes). Y réfléchir deux secondes risquerait de faire naître une interrogation sur la mythologie littéraire… L’ignorance, le conformisme et le préjugé restent donc les principaux instruments du commentaire de texte à la Bonod. Je le remercierais presque pour son concours édifiant à ma démonstration – n’était l’amertume que j’éprouve à l’idée de voir ces tristes méthodes inculquées à des lycéens…
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- Loys
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Vous en avez pris votre part, à l'époque. Avec un article déjà peu aimable pour la profession enseignante.Le billet ci-dessus a eu l’honneur d’être commenté par Loys Bonod, professeur de français et célébrité médiatique pour avoir saboté volontairement Wikipedia.
Ça s'appelle une analyse au fil du texte. Rien de mieux pour démonter un à un les éléments d'un discours ou d'une idéologie. Et rassurez-vous, quand le sujet le mérite, j'en fais un article.On est un peu déçu de constater que la méthode tant vantée par le parangon du commentaire de texte se borne à un découpage en rondelles, assorti du pointage des néologismes (toujours un mauvais signe…) et de sarcasmes un peu plats.
Mais si, M. Gunthert, j'ai très bien compris, la culture littéraire est un produit culturel très relatif, sans aucune universalité ou intemporalité, ancré dans une période historique qui remonte... à la plus haute antiquité, enfin pour autant que je puisse en juger. Et les professeurs ont la responsabilité morale, de par leurs certitudes vaines et ridicules, de n'avoir pas compris que cette culture stérile avait passé la date de péremption.Bonod ne reconnaît évidemment pas son Lagarde et Michard dans mes “raccourcis” et appelle à la rescousse les certitudes rassurantes de l’histoire littéraire pour ridiculiser des propositions qu’il ne comprend pas (comment! appeler un Livre un “produit culturel”, quelle honte! on se croirait à la FNAC…).
Ah ! si Bourdieu l'a dit, alors... C'est vrai qu'aucune littérature, quand on y réfléchit bien, ne mérite d'être "extraite des contingences communes", contrairement à la pensée de Bourdieu.Il ne viendrait pas à l’esprit du professeur qu’un historien de la culture puisse employer une telle expression au terme d’une réflexion approfondie… Eh oui, le livre est un produit culturel! Voilà une affirmation qu’il est plus facile de railler que de contredire – et dont la négation même est l’illustration parfaite du principe de Distinction décrit par Bourdieu (pour valoriser un objet culturel, il faut commencer par prétendre l’extraire des contingences communes).
Que j'aime les penseurs comme M. Gunthert qui stigmatisent la "distinction" à coup de néologismes savants d'une cuistrerie déconcertante.
M. Gunthert ne devrait pas imaginer que son cas personnel s'applique à autrui : comme la plupart de mes collègues de lettres, je n'accède pas à la littérature par le Lagarde & Michard mais... par la lecture des œuvres, source pour moi d'une éternelle admiration et jubilation. Vous devriez essayer pour voir.Y réfléchir deux secondes risquerait de faire naître une interrogation sur la mythologie littéraire…
Cette manie d'invectiver au moyen du nom de famille... C'est sans doute le propre d'une grande pensée universitaire, impartiale et objective.L’ignorance, le conformisme et le préjugé restent donc les principaux instruments du commentaire de texte à la Bonod.
Je m'inquiète tout autant pour vos étudiants, astreints à écouter votre vulgate bourdieusienne paradoxalement dispensée avec l'autorité d'un maître sur l'élite de la Reproduction.Je le remercierais presque pour son concours édifiant à ma démonstration – n’était l’amertume que j’éprouve à l’idée de voir ces tristes méthodes inculquées à des lycéens…
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Loys écrit: Ça s'appelle une analyse au fil du texte. Rien de mieux pour démonter un à un les éléments d'un discours ou d'une idéologie.
Ou une réponse point par point. Je suis amené à en faire à nouveau sur ce forum, puisque vous en faites, et qu'une réponse point par point engendre naturellement une réponse point par point.
Et pour paraphraser Bouddha "Si une réponse point par point répond à une réponse point par point, comment le débat finira-t-il ?"
La réponse est, bien souvent "par un point Godwin", et plus généralement par devenir progressivement de moins en moins structuré, jusqu'à ce que plus personne ne sache de quoi on parle.
Un bon débat devrait être constitué de réponses synthétiques se focalisant sur son objet principal.
Tout ça pour dire que je me sens sale d'avoir cédé à cette facilité.
Pardon pour cette remarque qui est elle même hors-sujet, du coup.
Pour revenir dans le sujet, la question que pose Monsieur Gunthert n'est pas pertinente. D'abord "les livres", c'est un ensemble qui regroupe aussi bien Les Fleurs du Mal, Le Maître et Marguerite que le dernier Marc Lévy ou Gérard de Villiers, c'est dire si c'est vague. Mais bon, cette remarque résulte sûrement d'une vision du monde de poujadiste-à-oeillères.
Ensuite, "les jeunes", ça ne veut pas dire grand chose non plus (Il aurait pu dire "les lycéens" ou "les adolescents", c'eut été plus précis).
Ensuite, il reste à prouver que "les jeunes" n'aiment plus "les livres", autrement dit, il faut prouver tout d'abord qu'ils ne les aiment pas maintenant, et qu'il les aimaient avant.
Sur ce dernier point, je crois pouvoir affirmer que M. Gunthert se trompe. Les gens n'aiment pas lire, c'était déjà le constat que faisait Orwell en 1946 : www.netcharles.com/orwell/essays ... rettes.htm .
Il démonte l'idée que la lecture est réservée à une élite, en faisant observer que lire des livres ne coûte pas plus cher que fumer ou boire, activités incomparablement plus populaire, et alors même que tout le monde sait lire et écrire en Grande-Bretagne. Je suppose que déjà, c'était la faute d'Internet.
Typhon
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- Loys
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Il n'y a pas eu encore de point Godwin sur LVM et pourtant dieu sait que je me suis livré à l'analyse point par point de nombreuses fois. C'est vrai, il arrive que la discussion semble sans fin, mais il arrive aussi assez souvent que le nombre de points discutés, pour peu qu'il y ait une vraie discussion, diminue peu à peu, à la satisfaction des débatteurs.Typhon écrit: Ou une réponse point par point. Je suis amené à en faire à nouveau sur ce forum, puisque vous en faites, et qu'une réponse point par point engendre naturellement une réponse point par point.
Et pour paraphraser Bouddha "Si une réponse point par point répond à une réponse point par point, comment le débat finira-t-il ?"
La réponse est, bien souvent "par un point Godwin", et plus généralement par devenir progressivement de moins en moins structuré, jusqu'à ce que plus personne ne sache de quoi on parle.
Répondre point par point empêche l'approximation et oblige à la rigueur. Mais la synthèse est également appréciable : dans ce cas, je rédige un article.Un bon débat devrait être constitué de réponses synthétiques se focalisant sur son objet principal.
Tout ça pour dire que je me sens sale d'avoir cédé à cette facilité. Pardon pour cette remarque qui est elle même hors-sujet, du coup.
Le problème de la lecture est un vrai problème actuel ( source ). Bien sûr qu'une fraction de la jeunesse a jamais été séduite par la lecture mais il semblerait que nous atteignons le point critique où la littérature n'existe tout simplement plus ou presque.
Et franchement, même quand on a lu Candide trois fois, c'est effrayant.
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En ce qui me concerne, en tout cas, j'ai pu observer que les réponses point-par-point encouragent surtout la dispersion.
Être synthétique, outre que ça rend plus lisible, permet de se forcer à se focaliser sur le point central, donc d'atteindre plus vite les hauteurs de la hiérarchie du désaccord .
il semblerait que nous atteignons le point critique où la littérature n'existe tout simplement plus ou presque.
Nous vivons à une époque où n'importe quel imbécile peut diffuser ses crétineries et les rendre potentiellement accessibles aux trois milliards de personnes qui ont un accès à internet.
Une époque où il est possible de lire les grands maîtres sans même devoir dépenser les prix dont parlait Orwell.
Ou de redécouvrir en quelque clics des poètes oubliés , le tout sans bouger de chez soi.
S'il n'y a plus de littérature, plus de gens qui lisent ou écrivent des textes qui vaillent la peine d'être lus, qui aient de la valeur, c'est que notre culture est gravement malade.
Typhon
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Il y a là une rage de numérisation qui finit par disqualifier tous les éléments et représentants du passé (c'est à dire période pré-numérique) que précisément les enseignants sont aussi chargés de transmettre. Prônerait on un monde comme Oceania, la société totalitaire imaginée par Orwell dans 1984, fondé sur ce principe de liquidation du passé. De là cet argument consistant à désacraliser le livre, médium fondamental il est vrai de l'enseignement traditionnel et de la littérature, mais médium obsolète désormais et rabaissé au rang de produit culturel. Certes, mais cette grandiose analyse médiologique et marketing oublie de dire qu'il ne s'agit pas d'une marchandise comme les autres. C'est un objet matériel contenant un bien spirituel. On parlait naguère d'exception culturelle et cela a donné lieu d'ailleurs à des mesures économiques comme la fameuse loi Lang sur le prix unique du livre.
Bref, ce discours se voulant moderniste et éclairé sombre dans une sorte de fureur iconoclaste ( qui rappelle le futurisme à la Marinetti) et en vient à prôner une forme de barbarie anti-culturelle. Livre imprimé, et donc littérature, et enseignement sont mis dans le même sac encombrant du passé obsolète.
Ajoutons enfin que l'échange Gunthert/Bonod est assez cocasse. En effet, la rhétorique technophile et anti-ringard du premier se trouve un peu court-circuitée et tourne à vide dans la mesure où M. Bonod s'avère un excellent utilisateur du numérique, autant que peut l'être M Gunthert.
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- Loys
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