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Les comparatifs scolaires privé/public
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privé/public
- "La guerre scolaire"
- "Le privé en chiffres"
Sur le blog d'Eric Charbonnier "L'éducation déchiffrée" hébergé par "Le Monde" : "La qualité de l’enseignement est-elle meilleure dans les écoles privées ?" (03/06/13)
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Encore une tribune qui s'efforce de minorer ou d'occulter la question de la ségrégation institutionnelle : le privé réussit mieux que le public parce qu'il est le privé...
Quelques remarques. Dans la première partie de l'entretien, M. Toulemonde constate bien la fracture sociale entre privé et public ( ce que contestent les responsables de l'enseignement catholique ).
La loi Debré de 1959 est bien une magnifique entorse à la séparation de l'Église et de l'État.Dans sa tribune, Thomas Piketty propose qu’on applique la carte scolaire à l’école privée…
Mais c’est juridiquement impossible ! La Constitution ne le permet pas. La liberté des parents de choisir un établissement privé est une liberté constitutionnelle. Sauf à modifier la Constitution, on ne peut donc pas le faire.
Il n'y a pas de "guerre scolaire" : il y a en France une défaite de l'enseignement public depuis 1959. En Finlande, l'enseignement privé n'existe pas...Najat Vallaud-Belkacem a bien résumé l'enjeu : obliger les parents et les empêcher de choisir leur établissement sont les plus sûrs moyens de réveiller la guerre scolaire. Il faut trouver des méthodes douces.
Il serait peut-être temps qu'il y en ait, des recherches.Le regroupement d’enfants de milieux favorisés explique-t-il les meilleurs résultats du privé ?
C’est un sujet délicat, sur lequel il n’y a pas de recherche précise. En effet, les établissements privés ont en général de meilleurs résultats que les établissements publics. En France, cet écart, tel qu'il est calculé par l’OCDE dans l’enquête Pisa 2012, est de 31 points. Il tient à l’origine sociale des élèves. Les milieux aisés sont associés à de meilleurs résultats scolaires.
Quand on prétend lutter contre les inégalités à l'école, peut-on faire l'économie de penser la première de ces inégalités : la ségrégation institutionnelle ? C'est pourtant ce qu'a fait récemment le CNESCO.
Le critère social est loin d'être le seul à devoir être pris en compte.Mais ce n'est pas la seule explication. Car quand on neutralise le critère social, avec 8 poins en plus, le privé continue d'avoir un meilleur score.
Parce que dans certaines écoles (privilégiées il est vrai) des moyens supplémentaires extraordinaires s'ajoutent au financement de l'État.
Parce qu'en plus de la ségrégation sociale s'exerce une ségrégation scolaire, c'est-à-dire fondée sur le niveau scolaire, non évoquée par M. Toulemonde. D'ailleurs plus les demandes d'inscription sont nombreuses, plus cette ségrégation s’exacerbe.
Parce que ces deux ségrégations s'exercent non seulement par le haut (des élèves de catégories plus favorisés et de meilleur niveau) mais par le bas : peu (et de moins en moins) d'élèves appartenant aux catégories les plus défavorisées et peu d'élèves avec un faible niveau scolaire. Inversement, dans certains établissements du public, une concentration importante d'élèves en difficulté scolaire ou appartenant aux catégories sociales les plus défavorisées. Les dispositifs pour traiter la difficulté scolaire sont d'ailleurs concentrés dans le public : éducation prioritaire, Ulis, Segpa, UP2A etc. La concentration des bons élèves/élèves en difficultés (recoupant en partie la ségrégation résidentielle) occasionne une dynamique positive ou négative. Dans l'exemple de l'arrondissement de Nanterre , on a pu voir que les rares collèges privés implantés dans des communes intermédiaires fonctionnent comme une pompe aspirante à "bons élèves", freinant tout mixité scolaire là où existe pourtant une certaine mixité sociale.
Parce que les problèmes de disciplines se règlent plus facilement dans le privé : le renvoi contre l'exclusion dans le public (qui revient à un échange d'élèves en difficulté).
Parce que les établissements privés sont de plus petite taille que les établissements publics.
Parce qu'enfin, en dehors des considérations sociales et dans le contexte de l'école actuelle, le choix du privé par les parents procède souvent d'une attention plus soutenue à l'éducation de leurs enfants, avec les conséquences sur l'investissement des élèves, le travail scolaire, sur la discipline ou sur le remplacement des professeurs. Dès lors, des classes plus nombreuses ne sont pas un handicap (comme c'est le cas dans les établissements publics privilégiés)
Parce qu'enfin s'exerce peut-être une pédagogie particulière, qui reste à étudier. Philippe Meirieu parle d'une "pédagogie naïve" de l'entre-soi.
Qu'on ouvre autant de Segpa, d'Ulis, d'Up2a dans le privé, qu'on impose un recrutement sur niveau scolaire équivalent, qu'on oblige les établissements privés à être plus grands et à recruter et à conserver leurs élèves les plus difficiles à gérer, qu'on étudie des classes du privé comportant autant d"élèves en difficulté que dans le public etc.L’école privée, indépendamment de l’origine sociale, est plus efficace que l’école publique !
En somme qu'on applique toutes les contraintes spécifiques de l'enseignement public au privé et on pourra alors vérifier si l'école privée est "plus efficace".
La variété des options, sans doute. Mais pour le reste, les options facultatives (avec moyens supplémentaires donc) sont davantage choisies : les latinistes sont proportionnellement plus nombreux dans le privé que dans le public (au collège 20,2% contre 15,8% selon RERS 2016).Comment comprendre que l’enseignement privé soit plus efficace, même après la neutralisation du critère social ?
Ce résultat est paradoxal, en effet. Le privé a des professeurs moins bien formés : selon le Bilan social de l’Education nationale, le second degré compte 4% d’agrégés dans le privé contre 13% dans le public, 72% de capétiens dans le privé contre 77% dans le public, et 26% de non-titulaires dans le privé contre… 6,5% dans le public ! Les classes sont plus chargées. Le collège et le lycée proposent moins d'options...
Mais pas une bénédiction pour la mixité républicaine. Pour le formuler autrement, ce que l'État ne paie pas, c'est la société qui finit par le payer...Et pourtant, le système scolaire privé est plus efficace.
A cet égard, la Cour des Comptes a fait des calculs : l’enseignement privé est une bénédiction pour les finances publiques !
A vrai dire, s'agissant des lycées par exemple, le dernier rapport 2015 de la Cour des comptes a pointé le surcoûts des petites structures, très nombreuses dans le privé. Les lycées privés sont deux fois plus petits, en moyenne, que les lycées publics.
Inversement ce rapport précise que la moindre dépense dans le privé s'explique
- par l'absence de structures d'enseignement spécifiques occasionnant des moyens supplémentaires
- par les charges sociales très supérieures supportées par l'État pour des fonctionnaires du service public
- par le statut des enseignants (plus d'agrégés dans le public, plus de contractuels dans le privé)
En somme pour ces deux derniers points, ce qui pose problème (mais que M. Toulemonde ne dit pas), c'est le statut de fonctionnaire, avec les charges afférentes.
Cette idées couplée avec celle que le privé est plus efficace, on voit se profiler une aspiration ravageuse à la libéralisation nécessaire de l'éducation. Or précisément, compte tenu des contraintes qui sont les siennes, le public fonctionne peut-être mieux que le privé.
Les élèves étant plus nombreux à choisir les options facultatives (en latin 8,7% dans le privé contre 3,6% dans le public selon RERS 2016), il est logique que le coût par élève soit inférieur. Il est à noter que le rapport 2015 de la Cour des comptes ne fait pas état de cette différence.Une option de lycée coûte moitié moins cher dans le privé que dans le public, par exemple.
Mais, en plus des dépenses de personnels et de fonctionnement financées par l'État, les dépenses d’investissement des établissements privés peuvent faire l’objet d’une participation des collectivités publiques. Ajoutons qu'en France, les dons à certaines fondations d'enseignement permettent de réduire les impôts des donateurs, ce qui revient à un financement public indirect.Les enseignants sont moins gradés, l’Etat ne finance pas les bâtiments...
Il faudrait comparer le taux d'absences : on peut imaginer qu'il est plus important dans les établissements publics les plus difficiles et qui ont déjà souvent de nombreux postes non pourvus.Je pointerais plusieurs facteurs pour expliquer ce paradoxe, et d'abord le traitement de l’absentéisme : les absences de courtes durées sont remplacées à 98% dans le privé ; dans le public, à moins de 30%. En clair, le privé assure mieux la continuité du service public que le service public lui-même !
Ne pas oublier d'ailleurs que les dizaines de milliers de postes non pourvus depuis 2011 aux concours sont essentiellement des postes publics : affectés à l'année sur des postes non pourvus, les TZR ne remplissent plus les missions de remplacement, notamment pour les courtes durées.
Pas celle des rythmes scolaires...Du point de vue pédagogique, ensuite, les établissements privés sont de bons élèves. Ils sont volontaires, ils appliquent les réformes.
Il faut distinguer les instances dirigeantes de l'enseignement privé et les syndicats enseignants, dont plusieurs ont rejoint l'intersyndicale contre la réforme du collège.Celle du collège ? Ils jugent qu’elle va dans le bon sens, ils jouent le jeu, ils ont même publié à la rentrée un guide d’accompagnement. Alors que dans le public, des syndicats puissants freinent souvent les changements.
L'autonomie promue par la réforme est déjà appliquée dans le privé : elle porte sur le recrutement des enseignants. Pour le reste, on a vu que l'enseignement privé peut contourner la réforme en facturant aux parents si nécessaire les structures supprimées dans le public. Pour le privé, l'application de la réforme dans le public est une aubaine.
"Cohésion" avec de nombreux contractuels...J’ajouterai la cohésion des équipes autour d’un projet d’établissement, qui maintient une mobilisation et donne du sens.
"Cohésion" très factice, donc.Les enseignants hésitent à sécher les réunions pédagogiques, alors que dans le public, ils sont souvent moins disciplinés.
Parce que l'investissement parental est par définition plus important dans un établissement qu'on a choisi pour ses enfants.Dans le privé, la communauté éducative est une réalité, à laquelle participent réellement les parents d’élèves, alors qu’ils sont tenus en lisière dans le public.
Ségrégué ?Enfin, les établissements privés bénéficient d’une autonomie qui assure en général un dynamisme plus grand. Au fond, l’enseignement privé est l’enseignement public dont rêvent les classes moyennes.
La ségrégation n'est pas seulement sociale, mais scolaire... devenant parfois même une véritable discrimination ethnique.Hormis l’incitation financière, voyez-vous d’autres moyens de pousser le privé à accueillir une population plus mêlée socialement ?
La loi Debré prévoit une "obligation de service public" aux établissements privés, qui doivent accueillir tous les enfants sans distinction d’origine ou de croyance. Mais dans la pratique, ils sont obligés de sélectionner. Et il y a des réalités dont ils ne se vantent pas mais qui existent, comme la nécessité de maintenir leur équilibre économique. L’Etat paie les salaires des professeurs, mais la participation publique ne va guère au-delà. La loi Falloux n’autorise pas les collectivités locales à financer plus de 10% des investissements de l’enseignement privé.
Certes le privé n'est pas monolithique, mais il s'agit ici du cas général.Dans ces conditions, il vaut mieux pour les établissements qu’ils accueillent plutôt des familles qui paient que des familles qui ne paient pas. Cela dit, le privé n’est pas monolithique. A Marseille, par exemple, dans les années 1990, nous avons placé une douzaine d’établissements en ZEP… Mais pour le reste, comment entraîner une mixité sociale ?
Le financement public du privé a bien mis tout ce monde autour de la table en 1959.Pourrait-on imposer des quotas d'élèves défavorisés à l'école privée, en échange de son droit à sélectionner ?
Cela nécessiterait un accord global. Or, à côté du mastodonte de l’enseignement catholique, qui représente 95% des établissements privés, il y a l’enseignement juif, l’enseignement musulman, l’enseignement laïque… Il faudrait mettre tout ce monde autour de la table. Une mission quasi-impossible.
C'est le moins qu'on puisse dire...D’autre part, la pression sociale est énorme, et l’immigration est un problème massif, que l'on n’ose pas aborder. Je pense que si l’enseignement catholique accueillait à bras ouverts les enfants des milieux défavorisés, il n’aurait pas le succès qu’il a à l’heure actuelle. Une des valeurs que les parents donnent à l’enseignement privé, c’est précisément que ces enfants issus de l’immigration n’y sont pas nombreux. Une attitude pas très chrétienne, reconnaissons-le !
L'enseignement privé avait également applaudi les rythmes scolaires dans le primaire…. sans les appliquer.Les dirigeants de l’enseignement catholique en ont conscience. A cette rentrée, ils ont mis en place des indicateurs de mixité sociale dans les établissements. A ces derniers d’en tirer les conséquences. Pascal Balmand, le secrétaire général de l’enseignement catholique, ne peut rien imposer. Il fait confiance à l’intelligence de ses troupes. Même si bien des chefs d’établissements privés n’en tiennent guère compte.
Bref, donner l'exemple du privé pour "réduire l'écart", c'est une sinistre farce. Cet entretien aura du moins le mérite d'assurer la publicité à l'enseignement privé.
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Dans "Le Figaro" (abonnés) du 15/09/19 : "Dès 6 ans, les élèves de l’enseignement privé réussissent mieux"
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Avec trois cas particuliers : le collège Saint-Joseph-du-Loquidy à Nantes, l'international de Noisy-le-Grand et Stanislas :
www.lefigaro.fr/actualite-france/classem...e-stanislas-20210905
Classement des collèges 2021: les raisons de la réussite exceptionnelle de Stanislas
Par Claire Conruyt
ENTRETIEN - André Brocard, directeur du collège Stanislas revient sur les résultats chaque année exceptionnels de son établissement.
Situé dans le 6e arrondissement de Paris, Stanislas s’illustre depuis plusieurs années par d’excellents résultats au brevet: 100 % de réussite depuis 2016 avec 81 % de mentions «très bien» en 2020. L’établissement privé catholique sous contrat se hisse ainsi à nouveau à la première place du classement des meilleurs collèges. André Brocard, le censeur directeur, explique les raisons de cette réussite.
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«Notre vraie richesse, est l’humain, l’implication des professeurs, des préfets (chargés de la vie scolaire) et des élèves. Tous partagent la culture du ‘davantage’. Nous leur faisons comprendre que la valeur du travail est un vrai plus, et qu’à intelligence égale, un élève qui travaille ira plus loin. D’ailleurs, cette année, le thème de la 6 ème est ‘de notre mieux’ (comme celui des louveteaux NDLR)». André Brocard, censeur-directeur, du collège Stanislas à Paris, situé à deux pas de Montparnasse prend un peu de son temps pour nous expliquer les raisons du succès de son établissement. Car comme l’an dernier, cette institution privée occupe la première place du classement des collèges. Mais il a peu de temps devant lui: il doit partir avec les jeunes de 4 ème pour trois jours de week-end d’intégration au Puy du Fou, le célèbre parc d’attraction. Car si Stanislas est connu pour le travail exigeant demandé, «les élèves apprécient ces moments de convivialité qui permettent de briser la glace et de forger un esprit de corps».
Des enseignants impliqués
Ce palmarès récompense des établissements aux résultats académiques irréprochables. Comme l’an dernier, le collège Stanislas à Paris (VIème) prend la première place. Son établissement affiche 93 % de mentions très bien en 2021, suivi par les Chartreux-Croix rousse à Lyon (90 %), Rognoni, dans le Vème arrondissement à Paris, le collège franco-allemand de Buc (78), la Tour et Franklin , tous deux dans le XVI ème à Paris. Ces établissements, privés ou publics ont beaucoup de points communs. D’abord, les élèves choisissent leur collège et sont choisis par eux: personne n’y est aveuglément affecté. C’est le cas au collège Rognoni. «Les candidats doivent déposer un dossier démontrant leur niveau académique, puis sportif ou artistique», explique Raphaëlle Surgeul, proviseur du collège Rognoni depuis quatre ans. Ils doivent aussi fournir une vidéo de cinq minutes où ils partagent leur motivation et présentent des extraits de compétitions, de concerts… Vient ensuite la «journée de jury», composé de professeurs et de «professionnels des activités présentées».
Les collégiens vont à l’étude tous les jours
Ensuite, il n’y a pas de miracle, on travaille. À la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à Saint-Germain-en-Laye, 8 ème au classement général, les familles sont reçues par l’intendante générale Christine Grandmontagne, qui leur parle de «travail, de persévérance, et du goût de l’effort». Même culte du travail au Collège Stanislas, adepte du «davantage», du «toujours mieux». Ces deux établissements proposent une étude surveillée d’une heure et demie à deux heures par jour aux collégiens, ce qui permet de leur apprendre à travailler efficacement, en évitant les écrans en particulier, sources de tentations. «Nous disons aux parents que s’ils peuvent ne pas donner de téléphone portable à leurs enfants jusqu’en seconde, c’est mieux. Si ce n’est pas possible, il ne faut pas qu’ils y aient accès durant les heures où ils font leurs devoirs», nous explique André Brocard à Stanislas.
Une remise des prix dans toutes les disciplines
Dans les meilleurs établissements, les enfants sont encouragés à faire leur maximum et la réussite y est valorisée. Ainsi, les collégiens de Stanislas sont récompensés chaque année par une remise des prix solennelle. À la Légion d’honneur, une remise des prix a aussi lieu en fin d’année, et des livres de prix sont offerts à cette occasion. Il y a même un prix de camaraderie! Ce qu’on constate aussi c’est que les meilleurs établissements de notre classement ont à cœur de pousser les enfants au maximum de leurs possibilités en les faisant participer à des concours nationaux. Et la réussite y est particulièrement valorisée. Concours national de la résistance, concours de poésie, dictée du Rotary (à Stanislas), Olympiades de mathématiques, certificat de Cambridge pour l’anglais... À Rognoni, les enfants participent à un spectacle annuel au Paradis latin. Bref, le secret est là: tout est fait pour encourager les talents à se révéler et à donner leur maximum. À Stanislas, les champions ont droit à un article dans la revue destinée aux familles et aux alumni. Et les meilleures copies ou dessins sont affichés dans un couloir du bâtiment.
• Saint-Jean et Notre-Dame de Grâce: deux entités d’une même institution
Suite à la parution de ce classement, la direction de Saint-Jean de Passy dans le XVI ème à Paris a tenu à préciser que l’institution possède deux collèges: Saint-Jean et Notre-Dame de Grâce. Les résultats des deux établissements sont agrégés par le rectorat avec le même identifiant. «Ce chiffre de 68% ne donne donc pas une vision objective de la réalité de chacun de nos collèges», a précisé l’institution qui détaille qu’en 2021, le collège Saint-Jean a obtenu un taux de mentions très bien de 88 % (session utilisée pour notre classement actuel NDLR) et de 96, 63 % en 2022. Quant à Notre-Dame de Grâce, «ce collège propose un accompagnement adapté pour des collégiens qui ont besoin d’un soutien personnalisé et a obtenu 9 % de mentions très bien en 2021 et 52 % en 2022», nous précise la direction.
Sur les 100 premiers collèges, 11 publics seulement, dont Henri-IV, La Légion d'honneur et plusieurs collèges internationaux.
Et le 7/10/22 dans "Le Figaro Magazine" (abonnés) :
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Dans le "Nouvel Obs" du 29/03/23 : "L’Education nationale fait la transparence sur les résultats des collèges. Et fait ressortir le déséquilibre flagrant entre public et privé..."
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On peut aussi faire la comparaison jusqu'au bout.Promesse tenue, mais dans le privé.
Au CAPES 2023, 5.203 postes, 11.269 présents (soit 2,2 candidats pour 1 poste), 4337 admis (soit 16,6% des postes non pourvus : 866 postes sont non pourvus).
Au CAFEP 2023, 923 contrat, 3.123 présents (soit 3,9 candidats présents pour 1 contrat), 911 admis (soit 1,4% des contrats non atteints : il manque... 12 contrats).
www.devenirenseignant.gouv.fr/donnees-st...u-capes-de-2023-1298
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Ils ont obtenu des résultats en mathématiques supérieurs de 27 points à ceux des élèves scolarisés dans les établissements publics, avant prise en compte du profil socio-économique des élèves et des établissements (la différence moyenne de l'OCDE est de 24 points en faveur des établissements privés). Après prise en compte du profil socio-économique des élèves et des établissements, l'avantage des établissements privés disparaît et les élèves des établissements publics obtiennent des résultats en mathématiques supérieurs de 21 points à ceux des établissements privés (la différence moyenne de l'OCDE est de 11 points en faveur des établissements publics)
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