"Le Tsunami numérique" (Emmanuel Davidenkoff)
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Quelle belle image que le "tsunami" pour faire la démonstration des vertus du numérique. Un titre inspiré, en somme.Le tsunami numérique : Scénario pour une Ecole qui refuse de bouger

Évidemment, comparer un système éducatif à une entreprise commerciale ne pose aucun problème à Emmanuel Davidenkoff. De même que prendre une photographie est une opération technique qui n'a pas grand chose à voir avec l'acte humain d'enseigner.Rappelez-vous Kodak. Une multinationale devenue en quelques années une PME parce qu'elle n'a pas voulu évoluer.
S'agissant de Kodak, l'exemple est intéressant puisque le secteur de la photographie numérique est lui-même en train de s'effondrer : "Nikon, à l'image des autres géants japonais de la photo (Canon, Olympus, Sony…), subit de plein fouet l'effondrement du marché des appareils photo" (Source : "Le Figaro" du 09/08/13). Si l'on suit donc le raisonnement d'Emmanuel Davidenkoff, pour survivre, Kodak aurait dû fabriquer des téléphones portables dans un secteur hautement concurrentiel où l'entreprise n'avait aucune expérience (et au passage se soumettre à Google pour obtenir son système d'exploitation). Bref, Kodak aurait dû renoncer à faire ce qu'il savait faire...

Prophète de son état.C'est le sort que pourrait bien connaitre l'Education nationale, prédit Emmanuel Davidenkoff.

Enfin surtout par le "Café pédagogique"...Spécialiste écouté de l'éducation...

Le système éducatif a des "bases économiques" ?...il analyse l'effet d'un tsunami numérique sur le système éducatif bouleversant ses bases économiques...

Quel regard critique et distancié du "Café" !...ses méthodes, ses objectifs même. On est là devant un des grands livres de l'année. Le tsunami Davidenkoff va-t-il faire bouger l'Ecole ?
Quel bel esprit de philanthropie !Un tsunami numérique ?
"Un tsunami s'apprête à déferler sur nos écoles, nos universités, nos grands écoles... L'écosystème qui a converti en quelques décennies des milliards d'êtres humains au smartphone et à Internet a mis toute sa puissance de travail et d'innovation au service d'un objectif : réinventer l'éducation".

Pour Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, ce tsunami va changer le modèle économique de l'enseignement, amener la prise de pouvoir de l'usager sur service public...

Oh la jolie phrase (cliché éculé) qui ne veut rien dire....et changer le mode de fonctionnement de la structure, la faisant passer du vertical à l'horizontal.
C'est vrai que, quand on pense "tsunami", on pense "transformation globale".C'est cette dynamique de transformation globale qui justifie le mot "tsunami" avec sa puissance financière et innovante.

C'est dire ! Notre journaliste favori connaît mieux l'école que les enseignants et même que les spécialistes du numérique éducatif : quelle chance nous avons de l'avoir !Une révolution culturelle
A l'appui de sa thèse d'un changement global "plus lointain que ne l'imaginent les promoteurs du numérique éducatif mais plus proche que ne le conçoivent parents et enseignants", E. Davidenkoff met toute sa connaissance du secteur éducatif.
Pour l'achever il faudrait déjà la commencer...Il montre par exemple comment les MOOCs sont en train d'achever la mondialisation de l'enseignement supérieur.

Encore une jolie phrase creuse avec un cliché de la rhétorique numérique !Mais il s'attache aussi à montrer que cette évolution impose de changer aussi le logiciel de l'Ecole.

La "capacité à innover" est une "valeur" ?Avec le tsunami numérique arrivent de nouvelles valeurs. Par exemple la capacité à innover, l'expression artistique deviennent aussi importants que les valeurs traditionnelles du système.

Et quel rapport entre cette capacité et l'expression artistique ? Le lien, à vrai dire, est assez effrayant.
Prise en compte comment, exactement ? M. Davidenkoff reste très vague à ce sujet.La coopération devient une valeur réellement prise en compte dans un système qui l'ignorait superbement.
Où est donc le problème puisque l'école sera peu chère et qu'elle pourra être choisie ?Une marchandisation de l'école ?
Mais le noyau dur de la thèse d'E Davidenkoff, c'est que le tsunami numérique apportera une privatisation de l'école. "Le numérique... va faire plonger le sprix et abattre la principale barrière dont l'Education nationale bénéficie pour empêcher le privé de se développer dans le primaire et le secondaire comme il l'a fait dans le supérieur. Que les prix baissent (dans le privé hors contrat) et il n'y a pas de raison que certaines familles ne le considèrent pas comme un choix possible"....

Comme c'est sympathique.L'Education nationale "obscurantiste"
La comparaison est inepte."A force de ne pas entendre et valoriser ceux et celles qui en son sein innovent, l'Education nationale risque le même destin que Kodak".
Il y en a qui vivent dans une incapacité à penser logiquement et sensément.E Davidenkoff décrit une Education nationale engoncée dans ses dogmes, "vivant dans un ahurissant obscurantisme" et "une incapacité à se penser différemment".
Quelles innovations merveilleuses méritent donc d'être "soutenues" et "accompagnées" ? Comment les collègues sont-ils "éreintés" dans une éducation nationale qui promeut elle-même l'innovation pédagogique ?L'école tente bien des innovations mais est incapable de les soutenir et de les accompagner dans le temps, éreintant inutilement ses personnels.
La martyrologie permet de faire avancer bien des causes.
C'est surtout Emmanuel Davidenkoff qui semble ne pas le comprendre.E. Davidenkoff donne de nombreux exemples de cette effrayante vision de l'Ecole et pointe du doigt des responsables, dont les syndicats. C'est donc sur un appel au changement que se clot le livre. "L'Education nationale et l'enseignement supérieur s'ils veulent être à la hauteur de l'investissement que le pays leur consent doivent s'engager sans attendre dans la voie de réelles réformes. Ils en ont les ressources. Puissent-ils, contrairement à Kodak, comprendre que ces dernières sont avant tout humaines".

Rien que ça !Parfait connaisseur de l'Ecole, Emmanuel Davidenkoff nous donne un livre fort bien documenté. Il est aussi écrit dans un style direct et enlevé. Alors que le déclin de l'école semble se faire dans l'indifférence du public, "Le tsunami numérique" sera-t-il le début de la réaction au Pisa choc ?

On dirait un propos de gourou.Présentation
Emmanuel Davidenkoff : " L'Education nationale finira par libérer les énergies qu'elle a en elle"
On a bien compris l'image.A l'occasion de la sortie de son livre "le tsunami numérique", Emmanuel précise sa pensée sur l'Education nationale et son évolution. Pour lui tout est réuni pour un changement de logiciel dans l'Ecole.
Le "tsunami" peut aussi en rester à une petite vague. Emmanuel Davidenkoff ne répond pas à l'objection de François Jarraud.Vous évoquez un tsunami numérique qui obligerait l'école à changer. On disat cela dans les années 1990 à propos de l'informatique éducative. Et puis rien ne s'est produit. Pourquoi aujourd'hui ce serait différent ?
Un tsunami commence par une petite vague et on en est là pour le numérique.
Tout un art, la prophétie.Ce livre cherche les signaux faibles qui annoncent les changements.

Industrialisons l'individualisation !Ma conviction s'est construite en allant dans la Silicone Valley. J'y ai découvert les progrès de l'intelligence artificielle. On est à deux doigts d'arriver à produire des outils nouveaux qui permettront d'industrialiser l'individualisation et qui aideront vraiment à apprendre.

Les erreurs que peuvent repérer et analyser les logiciels sont très limitées...Par exemple le logiciel de la Khan Academy est déjà capable de repérer des types d'erreurs à plusieurs mois de distance. Il peut vous dire que vous vous trompez dans un problème à cause d'une erreur ancienne. C'est quelque chose qu'un professeur dans la situation actuelle des classes ne peut pas faire car il a trop d'élèves.
C'est effectivement le mot : on est dans la fable numériste.Les progrès de l'intelligence artificielle sont fabuleux.
Ce qui est nouveau c'est qu'on les applique à l'éducation. Par exemple, aux Etats-Unis on teste la correction automatique de devoirs complexes, du type de la dissertation.

Bien sûr !Ce n'est aps encore au point mais ça le sera dans quelques mois.

Ben non puisqu'il n'a jamais été aussi faible historiquement.Aujourd'hui le problème de l'école c'est les sorties sans qualification, le décrochage.
Cette "libération" étant très hypothétique, Emmanuel Davidenkoff s'avance quelque peu.Le numérique peut-il apporter des réponses ?
Ces avancées numériques sont en train de changer l'enseignement. A partir du moment où l'enseignant sera libéré de certaines tâches, il pourra se consacrer davantage à l'élève et lui accorder plus de temps et d'attention.
Mince : la technique aurait des limites ?Il pourra donner du sens aux apprentissages, ce que la machine ne peut pas faire.
"Donner du sens" : antienne pédagogiste.
Les objets numériques ne sont ludiques que pour autant qu'ils ne sont pas des outils scolaires.Enfin les outils numériques sont ludiques. Ils peuvent raviver le désir d'apprendre chez les jeunes.

Qui est déjà réduit... mais peu importe.Si on rend les apprentissages moins ennuyeux on réduit le taux de décrochage.
Je croyais que l'enseignait ne pouvait pas assurer ce suivi, contrairement à la machine ?Si on dégage du temps de correction pour les enseignants on leur permet de mieux se consacrer au suivi des élèves.
On ne voit rien du tout, pour l'instant. Des certifications douteuses ne remplacent pas des diplômes.Dans le supérieur, avec les MOOCs on voit une nouvelle carte des formations se dessiner.
L'éducation est un marché juteux.On voit arriver dans le monde scolaire des offres numériques d'enseignement prêtes à l'emploi.
Aucun mooc ne permet cela.La mondialisation peut-elle gagner le scolaire ?
A vrai dire les MOOCs ne sont pas vraiment innovants. Mais ils peuvent permettre de consacrer plus de temps aux étudiants à partir du moment où les cours sont enregistrés.

Par définition, dans un mooc, un professeur ne peut s'occuper de centaines ou de milliers d'inscrits.
C'est exactement ce que veut faire Coursera : monétiser les données de ses étudiants (données personnelles, niveau etc.)L'innovation viendra le jour où les Moocs et les réseaux de recherche d'emploi croiseront leurs données.
Quel avenir brillant que celui d'études supérieures au service du marché de l'emploi ! On ne s'étonnera pas que les humanités n'y trouvent qu'un place réduite.
Mais tout ceci est au futur... Un peu comme les prophéties à propos des univers virtuels en 2007, du type "Second Life"...Quand on pourra attester que tel MOOC a un bon taux d'insertion dans la vie active. Là cela créera une nouvelle concurrence dans un système universitaire déjà concurrentiel.

Grand bien leur fasse !Dans le secondaire, ce qui pourra faire bouger les choses c'est si de la même façon une entreprise arrive à réunir contenus et validation. Des gens pourront s'en emparer pour créer leur école.
Voilà qui est dit.Avec le numérique la machine pourra remplacer l'enseignant dans certaines taches...

Ou plus chères car les outils numériques ne sont pas gratuits.... et donc on pourra avoir des écoles moins chères.

Que ne se socialisent-ils pas avec les réseaux sociaux !Mais il y aura toujours besoin d'une école ne serait que pour socialiser les enfants.
Bon, du coup, la nécessité d'enseignants compétents dans une discipline se fait moins sentir : on entre encore un peu plus dans l'école garderie.
Ah quand même... Mais le dispositif D'Col pour les élèves en difficulté alors, avec deux heures d'écrans et des exerciseurs du CNED ?Pour les élèves en difficulté la solution sera toujours dans l'investissement humain.
Si les gens sont dupes. Heureusement certains travaillent activement à leur faire croire à ce miroir aux alouettes...Mais pour les enfants des classes moyennes le marché est considérable.
Évidemment comme on n'arrive pas à valider les formes d'intelligence les plus évidentes, il faut bien inventer de nouvelles formes.Cela changera-t-il la façon d'enseigner, les valeurs du système ?
On est là devant une autre facette du numérique qui touche à la nécessité de valider d'autres formes d'intelligence.
Curieux raisonnement qui subordonne l'école à un but économique, assez nébuleux qui plus est : "avoir une économie de l'innovation".Relisons P. Aghion et E. Cohen. Si on veut avoir une économie de l''innovation il faut des personnes capables d'imagination, susceptibles de suivre leurs intuitions.
Il faut être privilégier la créativité et laisser les élèves inventer l'orthographe, la syntaxe, l'histoire ou les tables de multiplication !Cela suppose une autre éducation et la reconnaissance d'autres valeurs dans el système scolaire que la répétition.
Il est vrai d'ailleurs que l'enseignement traditionnel a empêché la créativité... de tous ceux qui ont créé les nouvelles technologies !
Eh oui car la "pratique artistique" permet de préparer à "l'économie de l''innovation".Par exemple cela remet la pratique artistique à l'honneur.

Ce qui est surtout énorme, c'est que "dans la vie" personne n'est évalué ou payé en groupe.Ou encore la coopération. Pensez que même dans les TPE on finit par noter individuellement les élèves du groupe. A aucun moment dans l'éducation nationale on ne dit que la vie c'est faire avec les autres. C'est énorme !

Où il fait l'éloge des syndicats (supposés) progressistes auxquels il appartient ?Au final êtes-vous optimiste ou pessimiste sur l'avenir de l'Ecole ? Le système éducatif peut il vraiment changer ?
J'aime beaucoup la conclusion d'Antoine Prost dans son dernier livre.

Quelle idée de vouloir la même chose pour tous les élèves !Quand je regarde les salles de classe, l'imagination et l'énergie de certains, je suis très optimiste. Quand je les écoute raconter les bâtons dans les roues que l'administration dépose, l'obsession du partout pareil, je suis catastrophé.
Beaucoup de croyances, pour finir, chez Emmanuel Davidenkoff.Mais il faut être optimiste pour s'intéresser aux questions d'éducation. Je crois que l'Education nationale finira par libérer les énergies qu'elle a en elle même si cela ne conforte pas son modèle.
Le "consensus" dans la presse, c'est surtout des journalistes qui partagent le point de vue d'Emmanuel Davidenkoff. :Ce qui m'inquiète c'est que ces enjeux mériteraient un vrai débat public. La refondation aurait pu le permettre mais cela ne s'est pas produit. Le choc pisa n'est pas davantage venu. En fait il y a un consensus sur le système. Il est partagé même par ceux qui pâtissent du système. Il y a donc un gros travail d'explication à faire.

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Dans "EducPros" du 27/03/14 : "L'enseignement supérieur face à la révolution numérique"
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Je n'ai pas d'interprétation à ce glissement, ou plutôt : j'ai plusieurs interprétations qui ne me convainquent pas.
1- parler d'école est plus vendeur.
2- parler d'école permet de poser des jalons pour la suite
3- au sein du supérieur, les grandes écoles (ingénieurs et de commerce) sont plus exposées que les universités au tsunami numérique.
Quant au scénario, si vous voyez en quoi il consiste, je suis preneur d'un résumé. Ce que je vois, c'est plutôt une dénonciation d'archaïsme supposé.
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alors là bravo: vous avez trouvé une perle parfaite du fameux bluff technologique, dont M. Davidenkoff est sans doute le représentant en chef (avec Michel Serres). A vrai dire, on ne saurait faire mieux en terme d'ineptie, de cliché et de délire et malgré tout ce discours passe et est sérieusement discuté...
Ici, on le voit clairement, le numérique est avant tout une idéologie, produite dans des (techno)discours, d'origine publicitaire ou journalistique, et n'a que peu de rapport avec la réalité (ici la réalité de la pratique enseignante). C'est un fantasme, plus ou moins corroboré par ces faits que sont la présence envahissante des machines.
En vérité, on est proche de l'imposture. Car il est évident que ce monsieur non seulement ne connait pas l'école et l'enseignement, mais qu'il ne connait pas d'avantage le numérique.
Enfin, il abat son jeu rien que dans le titre. Derrière le techno-enthousiasme de façade, il y a une véritable angoisse qui s'exprime à l'égard du "numérique" puisque celui-ci est perçu comme un tsunami. Les technophobes les plus radicaux n'expriment pas autre chose...
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www.letudiant.fr/educpros/actualite/vide...alents-naturels.html
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En général on terrasse un monstre, hydre ou dragon.Internet va-t-il terrasser l'Education nationale ?

Le mammouth à présent. Les journalistes ont des formules tellement sympathiques avec l'école.Car ce livre est loin de se limiter à l’impact de la révolution numérique sur la façon d’enseigner, comme on pourrait le croire. Le numérique est un révélateur à la lumière duquel Davidenkoff se demande si le mammouth français va survivre, empêtré dans sa lenteur à évoluer.
C'est vrai que le mammouth aurait dû évoluer en dix-quinze ans...

L’internet ouvre une nouvelle voie d’accès de tous au savoir, qui remet en cause le dogme élitiste de notre système éducatif.

Un milliard pour l'instant, et depuis peu : ne nous emballons pas."L’écosystème qui a converti en quelques décennies des milliards d’êtres humains au smartphone...

Enfin, faire du pognon surtout....et à Internet a mis toute sa puissance de travail et d’innovation au service d’un objectif : réinventer l’éducation", résume l’auteur en introduction.

Ben non puisque peu d'étudiants fréquentent les moocs, qui ne sont pas des cursus qui plus est...Nous allons apprendre autrement, et de plus en plus sans frontières. L’irruption des MOOCs (Massive online open courses), des cours en ligne gratuits, va obliger à réinventer la relation au maître.
D'où l'intérêt de participer à des moocs américains comme font Polytechnique et HEC ou d'adosser les moocs français à la technologie d'un grand groupe américain.Les films et vidéos font qu’aujourd’hui, un adolescent français en sait plus sur la vie quotidienne d’une université américaine que sur ce qui se passe dans une prépa ou une fac française."

Comme c'est sympathique de caricaturer l'école ainsi ! Merci !Et l’Education Nationale, dans tout ça ? L’auteur la décrit entravée par ses archaïsmes, notamment syndicaux : "Partout dans le monde, l’école 'à la papa', celle de l’enseignement frontal et du psittacisme ('fait de répéter comme un perroquet'), a vécu.

L’Education nationale et l’université le comprendront-elles à temps ? Tétanisée par la mythologie égalitariste, l’école n’a jamais su résoudre le cas des élèves issus des zones défavorisées, qui exigent une prise en charge réellement différenciée...
Mais si : les élèves ont D'Col désormais !

Il faut tout faire sauter !...mais surtout une façon de travailler qui ne colle pas avec l’actuel statut des enseignants, un corpus administratif datant de 1950, vaguement toiletté début 2014."
Et l'Education Nationale, combien ?Pour le montrer, Davidenkoff développe un parallèle entre le destin tragique du géant de la photo, Kodak, et du géant français de l’éducation, l’Educ Nat’. Kodak était tout sauf en manque d’idées : cette firme a déposé 19.000 brevets.

Alors que si elle avait pris le virage du numérique, elle serait en crise à causes des smartphones, précisément !Pourtant, elle a frôlé la faillite "pour avoir été incapable, en temps et en heure, de penser autrement". Pour avoir raté le virage du numérique, Kodak a dégringolé de 140.000 emplois à 8.500.

Ah... On est rassurés.Les menaces qui pèsent sur notre école ne lui vaudront sans doute pas un tel sort...
Surtout quand le public subit les atteintes permanentes auxquelles participe complaisamment Emmanuel Davidenkoff....mais le privé triomphe partout, observe l’auteur.
C'est vrai que les universités américaines sont un monument d'égalitarisme ! Et ne parlons pas du secondaire des pays qui réussissent à PISA mais ne scolarisent pas tous les élèves comme la France...Le caractère outrageusement élitiste de notre enseignement secondaire et des prépas...
Au doigt mouillé d'Emmanuel Davidenkoff...... fait qu’ils ne sont performants que pour une minorité d’environ 10% d’élèves.
Alors qu'en étant moins élitiste, tout le monde réussirait. C'était donc ça !

C'est vrai qu'en bonne logique le privé ne s'intéresse pas aux meilleurs.Les 90% restants deviennent un marché toujours plus désirable pour le privé".

Sa propre sélection de 2% des candidats...Quand le patron de Free (et actionnaire à titre privé du "Nouvel Observateur") Xavier Niel a proposé aux exclus de l’école...

Et mille retenus seulement, mais ce n'est pas "outrageusement élitiste"....de devenir des cracks du numérique au sein de son école gratuite 42, il a vu affluer 50.000 demandes de dossiers.

Il existe des universités privées depuis un certain temps.Le groupe d’écoles privées Ionis Education totalise 20.000 étudiants dans 20 écoles ( Epita, Epitech, Sup Internet, ISG etc) C’est l’équivalent d’une université !
Surtout quand des journalistes font l'article du privé et que le public est maltraité comme il l'est. Un exemple avec Ipesup .L’enseignement privé en plein boom
"Un jour les offres privées de formations gratuites ou low cost se multiplieront", pronostique Davidenkoff.
L'éducation est un marché lucratif.La part du privé a crû de 50% dans notre enseignement supérieur entre 2.000 et 2010. D’ores et déjà des centaines de milliers de jeunes de par le monde sont scolarisés dans des écoles financées par des fonds d’investissements et des fonds de pension.
Quels "indices" par exemple ?"Ce qui apparait aujourd’hui en France comme une moindre mal creusera peut être la tombe du service public d’éducation dans le Supérieur. Cela pourra survenir le jour où les employeurs disposeront d’autres indices que les diplômes pour évaluer les compétences...
C'est surtout le but des groupes technologiques : proposer une offre économique mais d'apparence infiniment plus moderne, bien sûr....où les cours des meilleures profs seront en accès libre et où le coût du privé baissera grâce au numérique : toutes ces évolutions sont en route", estime Davidenkoff.
Ah bon ? C'est bizarre car le discours de l'innovation est totalement entré dans le discours de l’Éducation nationale.Une Educ Nat incapable d'encourager l’innovation
Il expose divers exemples d’immobilisme de notre école. Comme la pédagogie de "La main à la pâte" initiée par le Nobel Georges Charpak. Cette approche très pratique, ramenée des zones scolaires difficiles de Chicago dans le milieu des années 90, se révèle si efficace qu’un tiers des écoles primaires l’appliquent, à l’initiative de milliers d’enseignants, hélas peu soutenus.

Un tiers des écoles primaires appliquent l'approche de la "main à la pâte" ?

Comme c'est étonnant..."Qu’a fait l’Education Nationale pour promouvoir cette approche, former des enseignants, financer les intervenants extérieurs ? A peu près rien ! Le projet a été porté presque exclusivement par l’Académie des Sciences, y compris financièrement.
Le problème de l’Education Nationale n’est pas de manquer de capacités d’innovation en interne, mais d’être incapable de les porter, de les encourager, de les récompenser".
Et pas de résultat.Pourtant, dans les faits, beaucoup a été tenté pour lutter contre l’échec scolaire souligne Davidenkoff. Sauf que cela s’est traduit par des dizaines de dispositifs empilés au fil des ans qui "ont fini par éreinter les milliers de bonnes volontés : peu d’explications, pas de formation, peu de moyens, pas d’évaluation".

Si seulement Emmanuel Davidenkoff était ministre...Le tout donne la vision d’une machinerie à bout de souffle, qui n’a jamais su résoudre le cas des élèves issus des zones défavorisées. Les initiatives qui ont réussi en France n’ont jamais convaincu l’Educ Nat’ d’entreprendre les réformes qui permettraient de limiter la casse.
Merci pour eux !Pourtant des enseignants innovent, à tous les étages du système. Ils sont peut-être le seul espoir d’une institution qui semble incapable de se repenser. Et qui –pire- ne croit pas aux vertus de la formation : un enseignant peut traverser 40 ans de métier sans jamais avoir actualisé ses savoirs et compétences, autrement que par des discussions avec des collègues."
Sympathique hypothèse : vive le complot des enseignants contre les classes défavorisées !Des petites castes d’initiés bloquent le système
Pourquoi une telle inertie de la machine Education nationale alors que tant de profs sont prêts à bouger ? L’hypothèse qu’avance Davidenkoff est à la limite de la théorie du complot :
Il ne faut pas remettre en cause un petit business model qui permet aux castes issues de la méritocratie de prospérer, un modèle qui permet aux cadres dirigeants et hauts fonctionnaires et enseignants de protéger leur territoire en en interdisant l’accès aux non initiés.

Comme ça, pas de discussion possible.C’est une hypothèse que confortent toutes les études sociologiques".
Il faudrait savoir : le système n'est plus élitiste ?Autre accusé : le refus syndical des mesures d’exception "qui menacent notre dogme égalitariste".

Euh non... pour préparer ses cours, oui.En 2012, l’enquête Profetic faite par le ministère auprès de 6.000 profs du secondaire avait montré que moins d’un enseignant sur quatre utilisait le numérique pour évaluer, communiquer ou donner des devoirs.
Comme tout le monde en fait...Mais que 87% d’entre eux s’étaient formés au numérique par eux-mêmes, ou grâce à des collègues.
Un plus, peut-être, mais ce peut-être aussi un moins.Et que 92% estimaient que le numérique est un plus pour diversifier les pratiques pédagogiques et faire des préparations de cours.

Trop bien !Vincent Peillon a surfé sur cette tendance et inclus dans sa loi de refondation de l’école de juillet 2013 la création d’un service public du numérique éducatif. Il a assuré que les enseignants seront formés au et par le numérique dans les ESPE (Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation), et il a ouvert un site, M@gistère, pour la formation en ligne des 370.000 professeurs des écoles.
Impressionnant !De son coté, Geneviève Fioraso a lancé une initiative d’envergure pour le développement du numérique à l’université avec la création de la plateforme France université numérique (FUN). Autant de signes d’espoir.
Ah...Par ailleurs nombre d’acteurs dans les grandes écoles qui ont développé des MOOCs s’interrogent encore sur les réelles conséquences de ceux-ci. "Personne aujourd’hui ne sait exactement quel business model sous tendra les MOOCs à l’avenir", affirme Bernard Ramanantsoa, le directeur d’HEC, qui a lancé une série d’expérimentations mais "souhaite rester très vigilant à moyen terme. Certains ont vu dans les MOOCs un risque de disparition des écoles de commerce d’ici 10 à 15 ans. Je n’y crois personnellement pas."
Notre visionnaire de "L'Etudiant"...Le signal d’alarme lancé par Davidenkoff...
Merci collègue ! Et merci à Xavier Niel !...est salutaire. Il propose une revue très complète des enjeux actuels du numérique dans l’éducation. Il n’est pas encore dit que le Mammouth ne relèvera pas le défi, mais reconnaissons que sa lourdeur ne sert pas son agilité.
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- Loys
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Chose amusante : dans son livre Emmanuel Davidenkoff oublie de préciser qu'il a emprunté cette analogie. Quel étourdi !Loys dit: Sur l'analogie de Kodak, Emmanuel Davidenkoff n'a pas fait preuve d'une grande créativité puisqu'il l'a empruntée à Ken Robinson, comme on peut le voir sur cette vidéo (à 10'00 environ) d'une conférence pour "L'Etudiant" du 12/12/13 où le premier donne la parole au second. Ironiquement Ken Robinson est un grand défenseur de la "créativité" à l'école !
www.letudiant.fr/educpros/actualite/vide...alents-naturels.html

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Et sur "EducaVox" : "Un tsunami mais peut-être pas une catastrophe" par J. Puyou, professeur agrégé de mathématiques- Secrétaire national de l’An@é.
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Un lyrisme très inspiré !L'école doit changer de logiciel
Ce qui est son but, ne l'oublions pas !Pour véritablement développer le numérique à l'école...

Mais de quels outils parle-t-il exactement ?...l'Education nationale doit permettre aux enseignants de choisir leurs outils de travail, comme c'est le cas pour les manuels scolaires. L'analyse d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de L'Etudiant.

Quel rapport ? Et pourquoi aurait-elle dû le faire ?L'Education nationale aurait-elle été capable d'inventer Twitter?
A noter que pour Emmanuel Davidenkoff, Twitter constitue à l'évidence le summum de la technologie...

On devrait appliquer ce modèle innovant : "des milliers de "perdants", mais, parfois, une réussite magistrale".De prime abord, on est tenté de répondre par la négative. D'abord ce n'est pas son métier; ensuite Twitter est le produit d'un écosystème innovant extraordinairement plastique, celui de la Silicon Valley, qui fonctionne comme une gigantesque loterie -des milliers de joueurs, des milliers de "perdants", mais, parfois, une réussite magistrale- bien éloignée des modalités de création qui prévalent dans le service public;

Ça, on l'a bien compris : Twitter n'a guère d'égard pour la législation française par exemple ou pour l'imposition de ses bénéfices réalisés en France : c'est ça, l'innovation américaine....enfin Twitter procède d'une démarche farouchement centrée sur l'utilisateur et pas sur des contraintes juridiques ou structurelles.
Quant à la "démarche farouchement centrée sur l'utilisateur" (exploitation de données personnelles oblige), il suffit simplement de ne pas être victime des vagues d'homophobie ou de racisme qui s'y déchaînent.

La pointe de l'innovation innovifiante !Et pourtant, chaque jour, de nouveaux enseignants se saisissent de ce service pour créer des "Twittclasses".

C'est vrai que, quand on pense "logiciel éducatif performant", on pense immédiatement à Twitter !Rendre les logiciels éducatifs performants

Accéder à Twitter est interdit dans l'Education nationale ? Le propos de cet article est de plus en plus confus.Ce qui vaut pour Twitter vaut pour les dizaines de services numériques qu'utilisent couramment les professeurs pour chercher des informations, les organiser, les transmettre, ou encore pour communiquer ou inviter leurs élèves à produire des contenus.

En fait Emmener Davidenkoff se réfère au "logiciel" qu'il utilise dans sa pratique journalistique professionnelle, supposant donc que l'apprentissage est une sorte de veille documentaire.
La plupart des ENT sont privés et payants, avec l'efficacité constatée : voir la section du forum qui leur est réservée.Et pour cause: une étude récemment publiée sur l'usage des Environnements numériques de travail dans les collèges de Seine Saint-Denis indique qu'un des principaux freins à l'usage des outils conçus spécialement par l'Education nationale, aussi bien du côté des enseignants et de l'administration que du côté des élèves et des parents, tient au décalage entre les produits qu'ils utilisent "à la maison" (simples, ergonomiques, robustes, universels, centrés sur l'utilisateur) et ceux qui leur sont proposés dans le cadre professionnel.
Si elle veut réellement déployer le numérique de la maternelle au lycée...

Je ne sais pas où veut en venir l'auteur de l'article...l'Education nationale aurait donc tout intérêt à revoir son logiciel et à distinguer ce qui ne peut être délégué au privé de ce qui peut l'être.
Sans doute mais quel rapport ?La question de la propriété intellectuelle et des données, notamment personnelles, est bien sûr nodale...

Avec Twitter qui ne reconnaît pas la loi française, c'est gagné !...et exige que l'Etat joue son rôle protecteur.

Parce qu'ils ne l'ont pas ? Mais de quoi parle Emmanuel Davidenkoff ici ?Mais tant que prévaudra le principe de la liberté pédagogique, il faut donner aux enseignants la latitude de choisir leurs outils de travail...

Mais quel rapport ?...de la même façon que l'Etat les autorise à choisir leurs manuels scolaires...

Emmanuel Davidenkoff est prompt à stigmatiser les vilains éditeurs de manuels, mais il l'est beaucoup moins s'agissant des grands groupes ou des petites entreprises technologiques qui prospèrent sur l’Éducation nationale...... -lesquels, faut-il le rappeler, sont produits par des sociétés privées qui en tirent bénéfice non seulement pour elles-mêmes mais pour soutenir le marché de l'édition en général (la plupart des éditeurs appartiennent à des groupes généralistes qui souffrent sur d'autres segments de marché et sont ravis de compenser leurs pertes via leur secteur scolaire).
Par ailleurs quel rapport avec Twitter ?

Cet "outil éducatif performant" gratuit et publicitaire, récoltant des données personnelles sur ses utilisateurs et coté en Bourse, peut-il être comparé avec des manuels scolaires, procédant du travail des professionnels et ne contenant pas de publicité ?
Par contre on n'a pas vu Emmanuel Davidenkoff s'en émouvoir.Au passage: cette situation n'émeut guère les syndicats, et l'on n'a pas le souvenir de campagnes contre les manuels de telle célèbre enseigne, pourtant propriété d'un groupe industriel dont une des activités fut pendant longtemps de construire et vendre des armes (Lagardère). Curieusement, l'académie de Paris s'est pourtant vue reprocher voici une semaine par le syndicat enseignant majoritaire dans le primaire d'avoir organisé une journée autour du numérique dans les locaux de Microsoft, ce au nom de la défense de la laïcité.

Comprendre quand même, derrière toutes ces circonlocutions, que Mozilla et Firefox, des exemples du libres, servent de caution pour faire entrer Microsoft dans l'école : il fallait oser !Il faudra donc en passer par de telles alliances, pour informer les entreprises des contraintes et besoins spécifiques des écoles, collèges et lycées, afin qu'elles y répondent au mieux, mais également pour former et informer les enseignants sur les différentes voies qui s'offrent à eux et qui relèvent parfois du privé mais pas du système marchand (l'exemple typique étant celui de la fondation Mozzila, auteur du navigateur open source Firefox).
On se demande bien que vient faire Firefox là-dedans : encore un "logiciel éducatif performant" ? Et Firefox serait actuellement interdit dans l’Éducation nationale ?


Pas grave. Twitter, réseau anonyme et commercial américain sans aucune modération, est un bon contre-exemple de logiciel éducatif...Autant s'y mettre tout de suite, car l'Education nationale n'est pas prête d' inventer Twitter.
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"Le Tsunami Numérique par Emmanuel Davidenkoff" sur "LudoMag" du 10/06/14.
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Merci à Roumégueur Ier.

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