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Le plan numérique pour l'école
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Extrait :
14. Nous veillerons à ce que les outils, contenus et services numériques soient mis à la disposition des enseignants et plus largement des équipes éducatives, pour enrichir leurs pratiques afin de les aider à répondre aux besoins de leurs élèves. La formation des professeurs aux enjeux et aux usages pédagogiques du numérique sera développée. Avec la volonté de réduire les inégalités constatées dans ce domaine, le ministère favorisera la diffusion des usages et la production de ressources pédagogiques numériques et il en développera la mutualisation. Une concertation sera engagée avec les collectivités locales pour accompagner le développement des usages de l'e-éducation, et en particulier garantir plus efficacement la maintenance des équipements mis à la disposition des établissements.
Premier article sur ce sujet : Pierre Frackowiak dans "EducaVox" du 26/08/2012 à propos d'une des réunions de la grande concertation estivale pour la refondation de l'école : "Le numérique peut-il contribuer à la refondation ?"
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Est-ce une question ouverte ?Le numérique peut-il contribuer à la refondation ?
Je me disais bien que ce ne pouvait pas être une question de M. Frackowiak.La première question posée par les animateurs du groupe 3 de la concertation pour la refondation, Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile de France et Michel Perez, inspecteur général, était particulièrement pertinente, centrale, fondamentale et courageuse :
« Le numérique peut-il contribuer à la refondation ? ».
Un "projet global" du numérique, si je comprends bien. Mais une telle vision est déjà portée par le CNN.La seconde question portait sur la formation des enseignants dans le domaine du numérique. La troisième renforçait la première avec laquelle elle aurait pu être fusionnée en invitant à mettre en perspective le numérique, le changement de la société et le changement de l’école.
Si la qualité de l’animation a permis d’éviter la superposition de catalogues revendicatifs, de descriptions de travaux présentés comme étant pionniers et exemplaires, et donnant à penser que la préparation d’une refondation est inutile puisqu’elle est engagée depuis longtemps, y compris dans le cadre des politiques régressives précédentes, elle n’a pas permis, faute de temps, de traiter en profondeur les points clés pour une véritable refondation.
Quelques intervenants ont pourtant apporté des éléments déterminants qui seront probablement débattus à nouveau lors des prochaines réunions. Ce fut le cas notamment d’un représentant de l’UNESCO qui invitait à une vision prospective indispensable, de Jean Roucou (PRISME) qui rappelait la nécessité d’un projet global sur un territoire allant au-delà de l’école elle-même...
Dans quel sens ?...de Bernard Stiegler, intervenant par téléphone, qui a plaidé pour une réforme fondamentale des contenus de la formation des enseignants...
Le long terme, c'est une bonne idée puisque personne n'a réfléchi aux bouleversements qu'occasionne le passage en urgence à l'école numérique....pour le développement de la recherche-action dans le cadre d’une transformation des pratiques de l’université, pour la prise en compte de la dimension incontestablement interministérielle du dossier et pour l’association permanente de deux temporalités : l’immédiat et le long terme.
Si, si il est contesté : "L'acculture en Serres".Le numérique illustre bien l’exigence d’une refondation de l’école et de la société.
Michel Serres n’est guère contesté quand il explique que nos institutions sont obsolètes et qu’elles le sont d’autant plus que le fossé d’évolution qui nous sépare de leur création est gigantesque.
Des saisissants exemples historiques qui ne sont malheureusement - et malgré leur lyrisme - pas très utiles pour penser le numérique et sa spécificité« Il est comparable, dit-il, à celui qui a séparé la Renaissance du Moyen Âge ou l’ère chrétienne de l’Empire romain ».
Jolie phrase. Mais c'est-à-dire ?« Il ne s’agit donc pas tant de s’adapter que d’inventer », ajoute-t-il.
C'est donc tout numérique ou rien. Voilà une façon nuancée de poser le débat.La situation est sans précédent dans l’histoire de l’école. Sans refondation, l’école risque de disparaître, ce qui est déjà bien en cours.
Et si, au lieu d'être imputable à son retard numérique, cette situation catastrophique de l'école avait à voir avec certaines réformes pédagogiques engagées dans les dernières décennies, sous l'impulsion des sciences de l'éducation ?Il suffit d’observer l’ennui croissant des élèves, le rejet de l’école qu’ils ne comprennent pas, et la souffrance des professeurs malgré tous leurs efforts pour d’adapter, rénover, moderniser leurs pratiques, le développement du home-schooling, le temps passé par les élèves à apprendre d’autres choses et à se former à d’autres compétences que celles qui sont apprises par une proportion d’entre eux, à l’école.
Nous n'avons pas changé le monde, nous n'avons aucun pouvoir ou aucune forme de contrôle sur la révolution numérique.Nous avons changé de monde. Les enfants sont différents.
Leur diffusion pour le moins diffuse...L’explosion des savoirs de l’humanité et de leur diffusion...
Il faudrait savoir : en ce cas, pourquoi les former au numérique ?... la maîtrise des technologies du numérique par les élèves sans qu’ils aient eu de formation ou bien avant d’en avoir eu...

Cette maîtrise est évidemment une illusion. De quelles "technologies" ont-ils la maîtrise : des smartphones et des applications téléchargeables, des applications des réseaux sociaux, des jeux en ligne, du surf ? Autant d'aspects du numérique qui ne nécessitent pas de compétences, parce que précisément le règne du numérique sauvage est celui de la facilité et de la simplicité, du jeu d'enfant.
En réalité, par leur servitude ou leur manque de culture, d'esprit critique ou de capacité de raisonnement, les élèves sont davantage victimes du numérique qu'ils n'en tirent profit.
Il s'agit donc de s'adapter, finalement......le temps qu’ils passent sur leurs petites machines dès leur sortie de l’école et du collège, le développement des moyens de communication et des réseaux, ne peuvent pas laisser l’école en l’état. Il est inconcevable qu’elle ne change pas en profondeur, dans son organisation, son fonctionnement, ses pratiques, ses partenariats, ses bâtiments, etc.

Heureusement qu'il y a des visionnaires pour cela.On ne peut à la fois approuver Michel Serres, Edgar Morin, Philippe Meirieu, etc, et ne revendiquer que des moyens et des mesures formelles de correction, d’adaptation, de compensation qui ne touchent finalement que les apparences sans résoudre les problèmes d’aujourd’hui et sans s’engager dans une réflexion prospective sur ce que seront la société et l’école dans 20 ou 30 ans.
Et surtout l'absence de débat sur le numérique...Or, on sent bien dans les débats que l’on n’est pas prêt à une vraie refondation. Sans doute l’absence de débat prospectif sur l’école et la société depuis de trop nombreuses années, l’absence d’une phase de problématisation avant les déballages.
Et si le numérique n'était pas un outils mais une prothèse ?Refonder, c’est changer les fondations, pas seulement les réparer, faute de quoi la belle idée de refondation n’aurait pas de sens et se réduirait à une ixième réforme condamnée d’avance.
Le numérique peut sans aucun doute être un catalyseur, un levier, pour un changement en profondeur, si les outils modernes ne sont pas dévoyés pour améliorer les choses en apparence sans les transformer.
L'outil devient donc ce qui change fondamentalement l'éducation. Curieux raisonnement.Comme je l’ai déjà écrit sur ce site, la question « qu’est-ce qui change fondamentalement dans les processus d’apprentissage, dans la pédagogie, dans l’organisation, dans les rapports maître / élève et élève / élèves selon que j’utilise le TBI ou le TN (tableau noir) doit se poser.
Ce que ça change ? Pas grand chose et ce n'est pas toujours dans la direction du progrès...Elle se pose aussi pour les ENT ou autres outils : qu’est ce que ça change pour les maîtres, pour les élèves, pour l’environnement de l’école, pour la cité. Qu’est-ce que ça change fondamentalement, pas seulement en apparence ?
Ben oui, le savoir est partout donc tout le monde est savant.On est à une croisée des chemins et il faut faire preuve de courage pour changer de voie et en tirer toutes les conséquences y compris au niveau de la conception du métier d’enseignant et des rapports des élèves, des citoyens en général, aux savoirs.
Beaucoup de termes très vagues...Tout le problème est d’oser la ou les ruptures. Cette fois, il n’y aura pas de progrès possible, pas de refondation sans ruptures. Et les ruptures sont toujours douloureuses. Elles nécessitent de la formation, une information du public, de nouveaux regards, de nouvelles pratiques, de nouvelles architectures, un nouvel élan national pour l’éducation.
La pédagogie "déniée" : qu'est-ce que ça veut dire ? :scrLe numérique peut être un puissant levier pour la refondation si l’on commence par la pédagogie, systématiquement déniée Depuis plus de cinq ans.
In cauda venenum. Si l'école s'effondre, c'est donc la faute aux enseignants. CQFD.On sent bien que la situation est tendue et dangereuse à certains égards. Quand, à la fin de la séance, Michel Pérez tirant quelques conclusions, constate qu’à son avis, personne n’a évoqué la nécessité pour les professeurs de changer fondamentalement, et que n’ayant pas pu intervenir une seconde fois, je me suis permis de dire « si, si ! », un représentant syndical du second degré s’est empressé de s’exclamer au fond de la salle : « non, non !!! ».
Tout était dit ou presque
De la part d'un des responsables de son échec actuel, c'est osé.
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Un des cinq grands axes est le suivant : "faire entrer l'école dans l'ère du numérique afin de prendre véritablement en compte ses enjeux et atouts pour l'école".
Extraits :
la formation scolaire développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l’exercice de la citoyenneté dans la société de l’information et de la communication. La maîtrise des technologies numériques est essentielle pour que les élèves puissent s’en servir dans leurs études et leurs loisirs et s’insérer dans une société intégrant de plus en plus ces technologies. L’école doit prendre en charge cette éducation au numérique pour éviter que ne se creuse une fracture numérique, vecteur de nouvelles formes d’inégalités.
Section 3
Le développement de l’enseignement numérique
L’article 10 propose de modifier le second alinéa de l’article L. 131-2, au chapitre Ier du titre III du livre I er (relatif à l’obligation scolaire), afin de mettre en place un service public de l’enseignement numérique et de l’enseignement à distance. Le service public de l’enseignement numérique permettra de prolonger l'offre des enseignements qui sont dispensés dans l’établissement et de faciliter la mise en œuvre d'une aide personnalisée aux élèves. Il mettra aussi à disposition des enseignants des ressources pédagogiques, des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec leur famille, ainsi que des contenus et services destinés à leur formation initiale et continue. Il permettra, enfin, d’assurer l’instruction des enfants qui ne peuvent être scolarisés en établissement.
L’article 11 propose de remplacer la section 3 du chapitre II du titre Ier du livre III,initialement consacrée aux « enseignements de technologie et d’informatique », par une section consacrée à « la formation à l’utilisation des instruments et des ressources numériques ».
L’article L. 312 -9 sera remplacé par des dispositions précisant que cette formation est dispensée progressivement de l’école au lycée, et comporte notamment une sensibilisation aux droits et devoirs liés à l’usage de ces instruments et ressources. Cette formation s’insère dans les programmes d’enseignement et peut faire l’objet d’enseignements spécifiques. L’article 12 vise à simplifier l’application du code de la propriété intellectuelle en élargissant le domaine de l’exception pédagogique (qui permet la représentation ou la reproduction d’extraits d’œuvres à des fins d’illustration dans le cadre de l’enseignement sans savoir à demander préalablement l’autorisation aux auteurs ou aux ayants-droit). Il s’agit notamment de favoriser l’usage des ressources numériques : celles-ci peuvent permettre d’enrichir considérablement le contenu des enseignements. L’exception pédagogique est actuellement limitée à des « extraits d’œuvres » et exclut les extraits provenant d’un support numérique. L’article, par une modification de l’article L. 122 -5 du code de la propriété intellectuelle, propose donc d’une part d’élargir l’exception pédagogique aux sujets d’examen et de concours organisés dans la prolongation des enseignements et d’autre part de permettre aux enseignants d’utiliser des extraits d’œuvres disponibles via une édition numérique de l’écrit.
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Extrait :
Le numérique pour tous
"Nous instaurerons un service public de l’enseignement numérique dès la rentrée 2013. C’est un des aspects fondamentaux de la refondation car l’école française a déjà pris beaucoup de retard sur ce point. Cela passe, bien sûr, par la formation de nos enseignants aux usages des outils numériques. Mais pas seulement. Par exemple, nous travaillons également au développement d’un service public numérique d’aide aux devoirs. Cela répond à une vraie attente des parents comme le montre le développement des cours privés."
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« Je souhaite que chaque élève ait un ordinateur ou une tablette devant lui d’ici la fin du quinquennat »

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Ravi qu'on dénonce les illusions technicistes, mais même chose : pourquoi en ce cas vouloir mettre chaque enfant devant "un ordinateur ou une tablette" dès 2017 ? ( source )Il ne faut pas "tomber dans les illusions technicistes. On n'est pas là pour s'abrutir devant des écrans", mais il faut les "utiliser pour progresser dans les apprentissages".
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Et "Plan numérique : neuf collèges expérimentent le soutien scolaire en ligne" .
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Et sur "Ludovia" : "Vincent Peillon : une stratégie globale pour le numérique à l'école" (14/12/12)
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Et surtout le document officiel : http://cache.media.education.gouv.fr/fi ... 236943.pdf
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Source : http://www.netpublic.fr/2012/12/ecole-numerique/
Les chiffres les plus élevés sont ceux de Opinion Way, les autres ceux d'un sondage en ligne de professeurs connectés, réalisé sur Neoprofs
Bizarre, non ?

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L'édition, la presse, l'économie, autant de secteurs d'activité qui doivent avoir leur mot à dire sur cette fonction régalienne de l’État : l’Éducation.Ce jeudi, le ministre recevait, avec sa collègue chargée de l’économie numérique, des représentants de tous les secteurs d’activité concernés, de l’enseignement, de l’économie, de l’édition, de la presse, pour présenter son plan « pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique ».
C'est surtout que depuis 2011 la gaîté lyrique est un centre culturel consacré aux arts numériques ainsi qu'aux musiques actuelles.Le lieu était particulièrement bien choisi : la gaîté lyrique, un théâtre pour une mise en scène réussie, la gaîté à un moment où la souffrance des enseignants, condamnés à la continuité depuis la rentrée, ont plutôt envie de pleurer. Tout se passe en effet sur le terrain comme s’il n’y avait jamais eu d’élections et d’annonce d’une refondation. Le lyrisme, un lyrisme de bon aloi quand il s’agit de construire l’avenir à long terme.
Connaissant "EducaVox" , on ne s'en étonne pas.Les grandes lignes étaient déjà indiquées dans le projet de loi d’orientation. Le chapitre consacré au numérique avait déjà fait l’objet de nombreux commentaires, plutôt positifs, voire enthousiastes, qu’Educavox a publiés.
Pourquoi une éducation au numérique serait-elle nécessaire, en ce cas ?Pour beaucoup d’observateurs, ce projet répond aux besoins du système éducatif et prend en compte le phénomène de l’explosion des usages des technologies numériques dont on sait que les élèves les maîtrisent très tôt sans jamais avoir eu de formation scolaire dans ce domaine.

En gros, un projet numérique qui n'est pas assez numérique. Le ton de l'article est donné.Il est séduisant. Pourtant, il n’est pas sans poser de graves problèmes de fond. Certains pourront sans doute être réglés par décret, comme pour les autres mesures envisagées dans le cadre du projet de loi d’orientation, d’autres restent suspects ou inquiétants dans la mesure où ils semblent confirmer une tendance certaine à vouloir éviter la refondation pour privilégier la voie de l’amélioration de l’existant, en évitant toutes les ruptures fondamentales qui seraient nécessaires pour inscrire profondément l’école du futur dans le 21ème siècle.
Une catastrophe que la tradition scolaire.Trois questions restent vraiment préoccupantes :
1° la conception même de l’école, de l’apprentissage (comment apprendre), de la pédagogie. Tout indique et confirme que l’on se dirige vers la conservation du modèle académique classique...
Plus depuis 1989 ("L'élèvet au centre du système"), grâce à des gens comme M. Frackowiak...Le maître est au centre du système...
Alors qu'il faut tout faire sauter !...avec les programmes, les organisations du temps et de l’espace.
A écouter M. Frackowiak l'outil numérique devrait pourtant changer les programmes. C'est donc l'outil qui deviendrait l'objectif à atteindre.Le cours (sacro saint), la classe, le contrôle, les devoirs même à l’école, l’aide individualisée. Les programmes classiques ne changent pas.

Le Ministre a pourtant l'air de dire le contraire.Et le fait de ne pas considérer la réforme des programmes comme un préalable ou au moins comme un facteur concomitant pour refonder est révélateur.
Eh oui ! Tout doit devenir expérimental, et plus vite que ça !Comment changer l’école si l’on ne change pas ses contenus ? La base de l’école traditionnelle ne change pas malgré quelques ouvertures pour la diversification, l’innovation et l’expérimentation.
Le modèle dominant a pris beaucoup de coups, depuis quelques décennies.Il suffirait de l’améliorer, de la corriger, de la moderniser avec les technologies nouvelles. On sait bien que les évolutions marginales ne font pas avancer le système et sont souvent des alibis qui permettent d’afficher une certaine modernité sans remettre en cause le modèle dominant depuis toujours.
On a compris, M. Frackowiak : mais que proposez-vous, concrètement ?On fuit les ruptures tout en incitant à l’innovation. Le concept ancestral « le cours, la classe, l’heure, le prof, une salle, des programmes disciplinaires juxtaposés » a encore de beaux jours devant lui.
C'est son principal intérêt, au moins dans un premier temps...Le numérique ne venant que pour tenter de le rendre plus attrayant.
Quand on saura utiliser l’informatique non pas pour mieux illustrer et pour mieux administratiser...

Les cahiers de cours font ça très bien !...par exemple, pour garder en mémoire et pour visualiser les démarches et procédures, méthodes des élèves durant des phases de construction des savoirs et des compétences (pas seulement pour appliquer – exercices d’application – ou pour contrôler), on aura vraiment fait un grand pas dans la refondation en évitant l’eau tiède.

Le numérique y est pour quelque chose, non ?2° la place de l’élève. L’ennui en classe devient une réalité de plus en plus dramatique.

Ça, c'est de la "maîtrise des nouvelles technologies" ! On croirait lire du Michel Serres...Les élèves font tout autre chose. Ils maîtrisent tellement les technologies qu’ils parviennent maintenant à twitter à l’aveugle dans le casier...
C'est bien ce que vous pensez, non ?...que leurs réseaux sont plus importants que les cours.
Lesquels, précisément ? Pourquoi les pédagogistes ne donnent-ils jamais d'exemples de ces "savoirs" ?On sait que le nombre d’enfants et de jeunes qui sont ailleurs, qui ne comprennent pas le sens des savoirs scolaires, qui ne peuvent pas les mettre en relation avec le monde qui les entoure, qui se désespèrent en constatant que les savoirs qu’ils acquièrent ailleurs, partout, ne sont jamais pris en compte...
En même temps, s'ils ne sont pas des savoirs......que l’école les ignore car ils ne sont pas dans le cadre des disciplines scolaires classiques
Il est vrai qu'Eduscol considère les photos et les films que les élèves prennent avec leur smartphone comme des "contenus culturels" ...
Plongeons les élèves dans le complexe immédiatement. C'est d'ailleurs ce que l'on a fait depuis deux décennies dans les programmes de français, avec les brillants résultats que l'on constate aujourd'hui....que les progressions didactiques du faux simple au vrai complexe, les prérequis et les préalables les écartent systématiquement du réel naturellement complexe.
Si Internet le dit... C'est vrai que Google retourne un million de résultats pour "hortographe"...Il devient désormais fréquent que les présentations magistrales soient contestées : « Non, Monsieur, j’ai vu sur Internet que ce n’est pas exactement ça »...
Parce que l'oral n'a pas de grammaire ou de syntaxe complexe ? Quand à cette maîtrise affirmée, j'en voudrais bien voir une démonstration....que des enfants qui maîtrisent parfaitement un langage oral complexe, très élaboré, rejettent totalement la grammaire et ses définitions
Le primat de l'oral, l'abandon de l'écrit : voilà où veut nous mener M. Frackowiak avec son numérique, dans le prolongement des programmes scolaires depuis les réformes des années 90 valorisant l'oral.
Car le fond n'a pas besoin de forme, c'est bien connu. Et les professeurs de français ne s'intéressent jamais au sens des textes qu'ils étudient....que des élèves qui s’intéressent au sens n’attachent aucune importance à la mécanique (voir un billet précédent sur les cours de français qui ne s’attache qu’à la forme en négligeant le sens).
La filiation est enfin reconnue !Michel Serres a raison : sa petite Poucette n’a rien à tirer de pratiques périmées.

On comprend que l'écrit est une pratique périmée.
Savoir utiliser un smartphone, c'est maîtriser les nouvelles technologies : M. Frackowiak est aussi ingénu en nouvelles technologies que Michel Serres. Il parle fondamentalement de quelque chose qu'il ne connaît pas.La question est grave car elle menace l’existence même de l’école. Quand on saura comment l’élève réussit à maîtriser les technologies sans avoir appris à l’école...
Pour le "comment et pourquoi", le mieux est de consulter les grands groupes technologiques qui subventionnent le site sur lequel M. Frackowiak publie....comment et pourquoi il les utilise, on aura fait un autre grand pas pour la refondation en évitant le danger de l’eau tiède. L’élève au centre !!!
Vu la composition de l'assemblée, on ne dirait pas...3° le scolaro-centrisme confirmé.
Alors qu'elle pourrait être une source notable d'économies, comme la revente à la découpe des lieux d'enseignement !La notion d’éducation globale, de partenariat entre co-éducateurs de toutes catégories, formelles ou informelles, passe toujours au second plan, comme un supplément d’âme possible, de jolies cerises sur un gâteau simplement restauré.

Tradere, en latin, c'est transmettre. La rupture de M. Franckowiak, c'est bien celle d'une transmission.Ce n’est qu’un « plus » qui ne saurait remettre en cause l’essentiel du point de vue des traditionnalistes.

Quel jargon !Les possibilités d’échanges réciproques des savoirs, d’activités transgénérationnelles, la transformation des établissements en maisons des savoirs...
Dans un monde d'éternels enfants ? C'est peut-être l'utopie effrayante de M. Frackowiak....et de l’éducation tout au long de la vie
Comprendre que les savoirs de l'école ne sont pas "réels". On aimerait bien savoir ce qu'est un savoir réel, concrètement.... l’ouverture de l’école, l’assouplissement des programmes permettant une réelle prise en compte des savoirs réels dans le territoire...
Une société qui n'apprend plus à lire à ses enfants et ne leur transmet plus de culture, c'est donc une "société de la connaissance"....en même temps qu’une grande exigence partagée par tous les acteurs de l’éducation sur les finalités, les enjeux pour la société de la connaissance et le plaisir d’apprendre demeurent diffus an arrière plan, protégeant la pérennisation en l’état ou presque du premier plan : l’école.
Lesquels ? Ça devient lassant...Le numérique serait pourtant un outil fantastique pour valoriser les savoirs et les compétences de tous les élèves et de tous les éducateurs.
Lesquelles ?Quand on sera capable d’ouvrir vraiment l’école et de mobiliser tous les éducateurs dans le respect des compétences professionnelles et non-professionnelles...
N'importe quoi......quand l’école pour tous sera enracinée dans son territoire et non le dernier échelon d’une pyramide immuable...
C'est paradoxal, cet appel à l'autonomie et en même temps à une sorte de jacobinisme numérique....quand le projet éducatif global territorialisé ne sera pas qu’une juxtaposition de projets divers, on pourra parler de refondation.
Quel jeu de mot intéressant...Il est évident qu’un jour viendra plus vite que l’on ne peut le penser, où les modèles classiques voleront en éclats, où l’on ne fera plus cours, même court...
C'est-à-dire ? On est toujours dans le brouillard, avec M. Frackowiak. A force de regarder l'avenir, il a la vue brouillée....où l’enseignant - ou plutôt les enseignants en équipe - poseront un problème, ou une question transversale, inviteront les élèves à faire des recherches et/ou à produire (non pas à appliquer) et, dans des établissements ou l’espace et le temps seront gérés complètement autrement qu’aujourd’hui...
Mais de quoi parle M. Frackowiak ?...traiteront ces productions pour les structurer, mettre en évidence les invariants et les variables...

Les outils sont au service su savoir. Mais pour M. Frackowiak on voit que les outils deviennent les enjeux...fabriquer des outils de pensée plutôt que sédimenter des savoirs dont une énorme proportion est rapidement oubliée.
Si l'école n'avait pas été massacrée par les pédagogistes, on n'en serait pas là.La tendance qui se développe aux Etats Unis du home schooling, les demandes qui se multiplient de créations d’écoles privées sur projet pédagogique partagé, liées à l’ennui qui devient un drame, ne pourront être combattues avec la persistance, malgré les apparences, de modèles périmés.
Parce que le numérique n'est pas un électoralisme ?Il est vrai que l’idée même de rupture est rejetée par la classe politique en général, emprisonnée par l’électoralisme à court terme...
Petit rappel :
Mais heureusement les lobbys du numérique, servis par la pensée puissante de M. Frackowiak, ne pourront bientôt que triompher.et que les corporatismes influents sont de gros obstacles au changement.
Il ne faudrait pas que la prospective empêche de faire le constat de la triste réalité. Le numérique ne rend pas meilleure l'éducation.Ils sont liés à l’absence de réflexion prospective dans un pays qui comprend pourtant des pédagogues et des prospectivistes parmi les meilleurs du monde.
L'ampoule électrique est un bel exemple d'obsolescence programmée : voilà une belle conclusion pour cette réflexion sur le numérique, qui nous montre à quel point celui-ci est par avance périmé. Merci M. Frackowiak.Alors, on continuera à faire semblant de croire que l’on a inventé l’ampoule électrique en améliorant la bougie.
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Et la réaction du SE-UNSA : http://www.se-unsa.org/spip.php?article5293
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Extrait :
La restauration d'une technocratie éducative, à travers l'institution d'un Conseil national d'évaluation du système éducatif et d'un Conseil supérieur des programmes, composés très majoritairement de personnalités « qualifiées », risque d'hypothéquer à nouveau le pouvoir politique et la légitimité démocratique au profit des idéologues de l'éducation et d'un dogmatisme largement responsable de la situation actuelle.
Les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation apparaissent comme des coquilles vides dont on peut craindre, malgré la volonté affirmée qu'elles travaillent en collaboration étroite avec les autres départements des universités dont elles feront partie et qu'elles développent une activité de recherche, qu'elles ne soient vite investies par les tenants des « sciences » de l'éducation, au détriment d'ailleurs des vraies sciences et de leurs nécessaires apports. Rien n'est du reste précisé quant au contenu de la formation qu'elles dispenseront, si ce n'est qu'elle devra « développer et promouvoir les pédagogies innovantes ».
Car cet engouement un peu aveugle pour l'innovation, que confirme la place pour le moins disproportionnée accordée au numérique dans le projet de loi, semble être pour le gouvernement la panacée des maux de notre école.
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Sans précipitation aucune, en ayant bien mesuré toutes les conséquences.L’entrée de l’école dans l’ère du numérique
Certains techno-pédagogues vont encore se plaindre d'être de courageux francs-tireurs.Le ministre de l’éducation nationale a présenté une communication relative à l’entrée de l’école dans l’ère du numérique.
Lors de son discours de clôture de la concertation sur l’École, le 9 octobre 2012, le Président de la République a demandé au Gouvernement de prendre rapidement des initiatives pour donner à « l’e-education » la dimension qui doit être la sienne.
Nul doute que le numérique va permettre de bien refonder. On se demande encore comment, mais peu importe : la phrase sonne bien.Le numérique figure ainsi au cœur du projet de loi d’orientation et de programmation pour refonder l’École de la République.
La création d’un service public de l’enseignement numérique...

L'"information" et la "communication" deviennent donc des piliers de la culture scolaire : beaucoup de choses, qui n'en relèvent pas, sont amenés à disparaître.... la mise en place pour les élèves d’une éducation aux médias et d’une formation à l’utilisation des services et des ressources numériques, la formation des enseignants aux usages pédagogiques des technologies de l’information et de la communication et une meilleure coordination avec les collectivités territoriales, en sont les éléments les plus significatifs.
On a vu jusqu'ici à quel chaos ces relations avaient mené...Au-delà de ces dispositions, le Gouvernement a défini une stratégie pérenne pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique. Cette stratégie s’appuie sur des relations partenariales renforcées avec les collectivités territoriales.
Nul doute que les ordinateurs les feront progresser encore. Et en quoi exactement ce service sera-t-il "personnalisé" ?De grands chantiers ont, dès à présent, été engagés pour développer de nouveaux services :
à destination des élèves : un service public d’aide personnalisée aux élèves en difficulté (30 000 élèves concernés dès la rentrée scolaire 2013)...

Le CNED devient le modèle de l’Éducation Nationale.et un service d’accompagnement à l’apprentissage des langues pour les élèves du primaire (anglais dès 2013) développés avec le Centre national d’enseignement à distance (CNED) ;
Comme c'est moderne et jeune : les "élèves en situation de handicap" vont voir leur avenir changer, sans nul doute !deux offres d’orientation réalisées par l’Office national d'Information sur les enseignements et les professions (ONISEP) : la première accessible aux élèves en situation de handicap sur les téléphones mobiles incluant un ordinateur de poche...
Bon, on n'ose pas encore employer le terme "smartphone" dans la prose gouvernementale....
Que signifie une "offre d'orientation" pour ces élèves concrètement ? Et quel rapport avec l'ère du numérique ?... la seconde pour les jeunes en situation de décrochage scolaire ;
On se demande bien pourquoi les Ministères produisent soudain de telles ressources : jamais l’État n'a entrepris de produire des manuels, par exemple.à destination des enseignants : une offre de ressources pédagogiques culturelles et scientifiques, gratuite pour les enseignants et les élèves, réalisée en partenariat avec les ministères concernés et leurs établissements nationaux ;

Ça, par contre, on se demande bien pourquoi ça n'a jamais été fait : c'est quand même une formalité informatique... Voilà qui laisse planer quelques doutes sur les capacités techniques de l’État à "offrir des ressources pédagogiques". Crées par qui, au fait ?...la mise en ligne, avec possibilité de réutilisation, des sujets de concours et d’examen de l’enseignement public ;
Qu'est-ce encore que ce machin ? Nul doute que les parents peu motivés par la scolarité de leurs enfants se saisiront avec enthousiasme d'un tel outil en ligne....à destination de la communauté éducative : un service en direction des parents pour les aider à suivre la progression de leurs enfants dans l’apprentissage de la lecture, conçu par le Centre national de documentation pédagogique (CNDP).
Le développement de ces services appelle une évolution des missions et des activités des opérateurs publics qui s’appuiera sur leur savoir-faire historique dans le domaine de l’éducation.

La production par qui ? De ressources appartenant à qui ?Par ailleurs, un appel à proposition sera prochainement lancé dans le cadre des investissements d’avenir pour soutenir la production de ressources éducatives dans le domaine des apprentissages fondamentaux.
Toujours l'équipement. On est bien loin des préoccupations scolaires.La Caisse des dépôts et consignations, dans le cadre d’un nouveau partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, soutiendra l’équipement et la connexion au très haut débit des écoles dans un souci d’attractivité et d’égalité des territoires. Les fonds européens (Feder) seront mobilisés pour le développement du numérique éducatif.
Finalement une "stratégie" appuyées sur quelques actions ciblées mais bien vagues et sans lien entre elles, qui risquent de plus d'avoir bien peu d'impact. On ne peut pas dire que l'école numérique ait été pensée.
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Le Président de la République en déplacement à Clermont Ferrand a donné hier le coup d'envoi au plan national de câblage du territoire en haut débit. Un programme de 20 milliards d'euros est envisagé sur dix ans dans le cadre de la stratégie d'investissements d'avenir.
Source : http://lentreprise.lexpress.fr/telecoms ... 38732.html
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Faire entrer l'École dans l'ère du numérique : premier point d'étape de la stratégie déployée et annonce des nouveaux services numériques pour la rentrée scolaire 2013 - lundi 10 juin 2013, 14h30
Invitation à la presse - Vincent Peillon - 06/06/2013
Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, se rendront lundi 10 juin, au lycée Diderot à Paris (19ème). Ils présenteront les nouveaux services disponibles dès la prochaine rentrée scolaire à destination des élèves, des enseignants et des familles.
Cet événement sera aussi l’occasion d’exposer les nouvelles actions d’éducation à l’information et aux médias, de valoriser la dynamique collective lancée dans les académies et les établissements scolaires et d’illustrer les usages du numérique en classe par le biais de démonstrations in situ.
Déroulé de la journée :
14h40 : visite de classes faisant usage du numérique
15h : point presse
15h15: intervention de Fleur Pellerin, Ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l’Économie numérique, dans l’amphithéâtre du lycée
15h40 : table ronde sur l’éducation à l’information et aux médias avec Olivier Schrameck, Président du CSA, Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la Cnil, Marie Derain, Défenseure des enfants, Catherine Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale et Jean-Paul Delahaye, Directeur général de l’enseignement scolaire
16h30 : intervention de Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale
17h : démonstrations des services pédagogiques numériques suivies de la signature du protocole "collèges connectés" en présence de Présidents de conseils généraux
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