"Le Numérique contre le décrochage" (CNN)

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16 Aoû 2012 09:32 - 24 Nov 2017 23:00 #1148 par Loys
A lire sur Le Café Pédagogique, cette interview de Gilles Babinet (21 mars 2012), président éphémère du CNN.
Cette interview fait suite à la publication par Le Conseil national du Numérique de son "Avis n°10 du 6 mars 2012 du Conseil national du numérique relatif au numérique à l’école" .
Nouvelle adresse en 2017 : cnnumerique.fr/le-choix-du-numerique-un-...rtunite-pour-lecole/

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Dernière édition: 24 Nov 2017 23:00 par Loys.

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16 Aoû 2012 09:43 #1149 par Loys

"Les outils numériques pourraient considérablement réduire les risques de décrochage".
Entretien avec Gilles Babinet, président du CNN

"Il y a un partenariat à renouveler entre l’éducation et les acteurs privés, qui ont un savoir-faire et un potentiel d’innovation à offrir à l’école". Entrepreneur, Gilles Babinet est le jeune président du CNN. Il explique quel rôle le CNN pourrait jouer aux cotés de l'Education nationale.


M. Babinet est effectivement parfaitement qualifié pour parler du décrochage scolaire : ce "multi-entrepreneur" est spécialiste des sonneries pour téléphones portables, des jeux concours publicitaires sur Facebook et du marketing web . Il a été élu le 27 avril 2011 premier président du Conseil National du Numérique avant d'être remplacé le mois suivant par Patrick Bertrand.

L'école française a bien des difficultés, ne serait-ce que lutter contre l'échec scolaire massif. Pourquoi le numérique est-il un enjeu important pour elle ?

En voilà une question ouverte. :mrgreen:

L’échec scolaire est en effet massif, avec entre 100 000 et 300 000 enfants ne maîtrisant pas les compétences de base (lire, écrire et compter) à la sortie du CM2, alors que tout se joue en primaire, comme le montrent de nombreuses études. Le numérique est un enjeu pour l’école à double titre. Il y a en effet deux aspects indissociables : l’outil numérique, qui peut améliorer la pédagogie, et la culture du numérique, que les enfants doivent acquérir.

On a hâte de lire sur quelles études se fonde M. Babinet pour affirmer que l'outil numérique peut améliorer la pédagogie. Mon expérience personnel est que le numérique n'est pas nécessairement un outil et que sous ses formes sauvages il peut même se révéler particulièrement néfaste pour l'enseignement. Quant à la culture du numérique, nul doute en effet que les digital natives ont besoin de "l'acquérir", contrairement aux générations précédentes.

Une grande partie des enfants en échec le sont simplement parce qu’ils ont à un moment décroché. Les outils numériques pourraient considérablement réduire ces risques de décrochage, en permettant un enseignement plus personnalisé et plus engageant, adapté au rythme de chacun.

Mettre un enfant face à un écran, c'est donc lui proposer un enseignement "plus personnalisé". Le modèle du commerce en ligne influence visiblement beaucoup M. Babinet.

Nous avons d’ailleurs la conviction que l’école dispose avec le numérique d’un outil d’intégration formidable, car tous les enfants, quelques soient leur milieu social ou culturel, partagent le même attrait pour les nouvelles technologies.

Un peu de politiquement correct, pour faire bonne figure.

Mettre ces outils à disposition des enseignants, c’est leur donner les moyens de mettre en confiance les élèves, de leur redonner le goût et l’envie d’apprendre.

On croirait une publicité pour tous ces produits technologiques qui nous rendent forcément plus heureux. :roll:

Cela nous emmène au deuxième aspect. La finalité de l’école est de préparer les enfants au monde dans lequel ils vont vivre et travailler.

Ah, nous y voilà.

Ce monde est aujourd’hui numérique, avec toutes ces caractéristiques et ses valeurs : le partage, l’ouverture, le travail en réseau, la diversité des sources d’informations etc.

Il y a d'autres "valeurs" du numérique : l'anonymat, le narcissisme, la disparition de la vie privée, le copier-coller, le piratage etc.

Si les programmes, les méthodes et les outils de l’école restent fondés sur des logiques anciennes, elle ne remplit tout simplement plus sa mission.

Car tout ce qui est ancien est nécessairement obsolète. Pensez aux principes républicains, par exemple.

Cela veut dire au mieux de l’ennui, au pire du rejet de la part des élèves. Et au final des situations difficiles pour les enseignants et plus d’échec pour les élèves. Il faut corriger le tir.

C'est le principe de la logique commerciale que d'adapter ses produits aux clients. Question de survie. Mais cette logique n'a rien à voir avec celle de l'enseignement.

Dans les résistances à l'intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques, la formation des enseignants est souvent mise en avant. Que préconisez-vous à ce niveau ?

Il peut y avoir beaucoup de raisons à ces résistances, et notamment le manque de formation, mais nous ne nous estimons pas au CNN compétents pour intervenir sur ce sujet complexe, malgré son extrême importance.

Évidemment cette résistance ne peut provenir d'un regard critique ou du scepticisme pragmatique de la part de ceux dont c'est le métier d'enseigner.

Notre but avec ce rapport a plutôt été de créer un cadre favorable à l’utilisation du numérique pour les 15 à 20% d’enseignants qui ont déjà envie de se lancer, où qu’ils soient. Leurs pratiques donneront la meilleure démonstration de la pertinence du numérique à l’école, aux autres enseignants comme aux décideurs politiques.

On attend toujours cette démonstration, chiffres et études à l'appui.

Afin que cela puisse se faire correctement, il est important de fournir un accompagnement dans la durée, autour de projets. Les usages du numérique s’apprennent et se développent en effet par la pratique, c’est leur nature même. Simultanément, il faut reconnaître et valoriser davantage le temps et les efforts consacrés par les enseignants à préparer un cours avec du numérique.

Voilà qui va être difficile par ces temps de crise budgétaire. Mais le numérique ne doit s'interdire aucun sacrifice !

Mais le mieux à faire est de réduire ce temps et ces efforts nécessaires, en s’assurant que les outils fournis soient fiables, adaptés et d’utilisation aisée.

Bonne idée. Il aurait peut-être fallu commencer par ça, non ? :twisted:

L’une de nos propositions pour répondre à ces deux problèmes est l’agence régionale qui sera chargée de cet accompagnement et du support des enseignants, tant sur les aspects techniques que les aspects pédagogiques relatifs au numérique.

Et une agence pour réfléchir à certains aspects problématiques du numérique, c'est pour quand ?

La maintenance des équipements est souvent aussi citée comme un problème. Pourquoi est-elle souvent mal assurée aujourd'hui ? Ne faudrait-il pas la confier une fois pour toute aux collectivités locales ?

C'est vrai qu'il faut équiper l'école en produits technologiques mais aussi assurer la formation, la maintenance, le renouvellement de ces produits à l'obsolescence programmée. Rappelons que la durée de vie d'un ordinateur est officiellement de cinq ans pour l’Éducation Nationale. Un marché très peu coûteux, donc, et aux résultats absolument pas hasardeux.

Il est en effet très fréquent de voir des équipements livrés dans les classes, sans que la question de la responsabilité de la maintenance n’ait été vraiment discutée en amont.

Ou celle de son utilité pédagogique... :fur

La conséquence, ce sont des milliers de machines qui demeurent inutilisées.

En même temps il fallait s'y attendre sans consulter les enseignants...

Au-delà du gachis financier, il y a la tristesse de voir que de bonnes intentions, allant dans le bon sens, n’ont pas abouti au résultat escompté.

L'enfer est pavé de bonnes intentions. :mrgreen:

En tout cas, il est extraordinaire de voir le président du CNN reconnaître publiquement ce gâchis financier. Tout en encourageant à le poursuivre le plus possible. :shock:

Fort heureusement, les progrès de ces dernières années rendent la maintenance, matérielle comme logicielle, de plus en plus transparente pour l’utilisateur. A cet égard, les technologies du « cloud » représentent une avancée significative pour les écoles qui ont la chance de disposer d’un accès au très haut-débit.

Précisons que le cloud ne dispense pas de maintenance matérielle, mais éventuellement de maintenance logicielle...

Mais le problème qui subsiste est celui des ambiguïtés dans le partage des rôles entre l’Etat et les collectivités territoriales. Ces dernières se sentent responsables de l’investissement initial, mais pas forcément de la maintenance.

Elles ont enfin bien compris dans quel "gouffre financier" elles se sont engagées...

Maintenance et formation : sur ces deux plans le problème numéro 1 n'est il pas d'abord celui du budget et de l'effacement budgétaire de l'Etat ?

Les moyens financiers sont effectivement très limités, et les débats actuels laissent penser que la marge de progression est faible, compte tenu du contexte budgétaire.

La question de l'opportunité des investissements numériques est donc plus que jamais posée. Avant de développer massivement ces technologies, ne serait-il pas plus sage de considérer leurs résultats concrets dans l'enseignement ?

A notre niveau, il nous a semblé plus réaliste et utile d’étudier dans un premier temps les budgets déjà engagés, notamment par les collectivités qui consentent des efforts considérables.

Nous avons évoqué le problème des machines inutilisées. Notre proposition est de mieux équilibrer les dépenses entre équipements initiaux, maintenance et accompagnement. Par ailleurs, une mutualisation à un niveau régional fait sens compte tenu de l’éclatement des établissements, notamment les écoles primaires.

C'est bien d'y penser après...

Enfin, il semble que de nombreux plans n’aient pas suffisamment tenu compte des besoins des enseignants, que ce soient dans les déploiements de PC ou la conception des ENT. Il y a là beaucoup de progrès à faire pour améliorer l’efficacité des dépenses.

Sans blague ? :mrgreen:

D’autre part, il faudra favoriser le transfert du budget « papier » vers le budget des ressources numériques. Cela concerne notamment les manuels scolaires (entre 200 et 400 millions d’euros par an), les éditeurs s’y préparent, mais pas seulement. Il semble aberrant en 2012 de dépenser plus de 100 millions d’euros par an en photocopies ! D’ailleurs l’utilisation massive de la photocopie révèle des besoins auxquels numérique répond précisément : la modularité, la flexibilité, l’actualité etc.

Encore un peu de politiquement correct, écologique cette fois. Et sur quoi les élèves vont-ils porter leurs annotations ? Sur des tablettes ou des ordinateurs portables ? La facture risque d'être d'un prix bien supérieur...

On a l'exemple d'un pays qui a réussi une intégration massive des TICE c'est la Grande Bretagne. C'est passé par un plan d'équipement suffisamment important pour redescendre jusque dans la classe. Ne conviendrait-il pas de suivre cet exemple ?

Si la démonstration est faite de l'efficacité scolaire de cette "intégration massive"...

L’effort de la Grande Bretagne, à travers l’agence BECTA, a en effet été impressionnant. Les milliards investis sur les 10 dernières années ont fait de ce pays l’un des plus avancés en matière de TICE. On peut d’ailleurs déplorer la fermeture de cette agence l’année dernière pour des raisons budgétaires.

Les seuls chiffres évoqués sont ceux de l'équipement ou des investissements colossaux. Rien sur les résultats scolaires : la Grande-Bretagne a supprimé tout "décrochage" ?

Mais les plans massifs d’équipement imposés par le haut souffrent toujours des mêmes travers : un manque d’adéquation aux besoins des utilisateurs et finalement beaucoup de gaspillages.

Sans rire ? En même temps M. Babinet explique quelques lignes plus haut que "une mutualisation à un niveau régional fait sens compte tenu de l’éclatement des établissements, notamment les écoles primaires". :scr:

Les entretiens que nous avons menés ces derniers mois nous ont convaincus qu’il fallait changer d’approche. Cela tient sans doute à la nature du numérique mais aussi au métier d’enseignant, dont les exigences, et notamment les attentes des élèves, s’accommodent difficilement de solutions mal pensées, peu fiables ou déjà dépassées lors de leur mise en place.

C'est bien d'avoir consulté les enseignants après coup... Quant aux solutions dépassées, c'est un peu le propre du numérique dans sa forme actuelle que d'évoluer à un rythme effréné qu'aucune institution au monde ne peut suivre. En ce sens s'adapter au numérique relève du supplice de Sisyphe et son rocher.

Ces échecs expliquent en partie la résistance de certains enseignants dont vous parliez précédemment.

Il faut donc plutôt développer progressivement les usages du numérique par la demande.

Noooonn ? :mrgreen:

C’est-à-dire remettre l’enseignant au cœur des dispositifs et étudier avec lui les besoins, qui peuvent être particuliers selon ses méthodes pédagogiques, et la question des ressources.

Ou son absence de besoin numérique...

Sur quels leviers appuyer pour voir émerger une offre de produits suffisante ?

C’est vrai, l’offre est encore insuffisante et les produits ne sont pas encore au niveau qu’on pourrait attendre, comparés à ce dont on dispose à la maison ou en entreprise. On parle pourtant d’une institution rassemblant chaque jour 900 000 enseignants et 12 millions d’élèves !

Encore un aveu très intéressant : il faut le développer le numérique même si l'offre de "produits" adaptés à l'école est insuffisante.

Le meilleur levier pour faire émerger une offre de qualité nous semble être la demande. Les acteurs du numérique ou les éditeurs historiques investissent encore trop peu dans les ressources numériques parce qu’ils ne voient pas de marché. Pour favoriser cette demande, il faut comme on l’a dit s’assurer que le parc de matériel soit en bon état de fonctionnement et que les enseignants soient accompagnés dans le développement des usages.

Il s'agit donc bien de créer un marché dans l'école ! :twisted:

Dans les freins aux usages il y a le fait que les enseignants cherchent la meilleure efficacité pour leurs élèves.

Quelle drôle d'idée. :scr:

Peut-on intégrer le numérique sans toucher aux programmes et aux examens ?

Ah... pour améliorer l'efficacité de l'outil, il faut donc changer le contenu. Raisonnement très intéressant.

Il est évident que l’intégration du numérique à l’école forme un tout cohérent, et doit notamment passer par une évolution des programmes et des examens. La création de l’option « informatique et sciences du numérique » pour le bac S semble aller dans le bon sens, mais le numérique ne doit pas être cantonné à une filière particulière mais plutôt intégré dans les pratiques de tous les cours. Apprendre le numérique, c’est apprendre par le numérique.

Le numérique partout et dans tous les cours : en voilà une perspective radieuse.

Il ne serait par exemple pas totalement absurde d’imaginer une épreuve d’examen du brevet avec un accès libre à internet.

Quel grand progrès, effectivement. Pourquoi apprendre des dates, des cartes, du vocabulaire anglais... quand il suffit de Googler. Pourquoi apprendre tout court, d'ailleurs ?

Cependant, nous n’avons pas souhaité aborder en profondeur la question des programmes scolaires et des examens, car cela sortirait de la mission du CNN.

Je ne vous le fais pas dire. Ce qui ne vous empêche pas de l'aborder quand même. :twisted:

En attendant que les objectifs assignés aux enseignants évoluent, le numérique peut jouer un rôle dans la manière de les remplir. On a parlé de la réduction des décrochages. On peut aussi évoquer le fait que le numérique favorise le « désenclavement » des matières scolaires.

Les résultats scolaires n'ont jamais été si mauvais que depuis qu'on applique le décloisonnement. Mais M. Babinet, qui n'est pas enseignant, ne peut pas le savoir.

Les enquêtes PISA montrent justement que les élèves français éprouvent des difficultés à croiser les connaissances acquises dans différentes disciplines.

Sûr que les élèves croiseront mieux les connaissances acquises quand ils n'en acquerront plus grâce à Google

Vous recommandez la création d'un Conseil de l’Education Numérique. Mais les questions pédagogiques ne doivent-elles pas être réservées au monde de l'éducation ?

Cette recommandation provient d’un constat partagé par toutes les personnes que nous avons rencontrées : les aspects technologiques, pratiques et industriels sont aujourd’hui insuffisamment pris en compte aujourd’hui dans l’élaboration des politiques pour le numérique à l’école.

Il est pourtant évident que les "aspects industriels" y ont toute leur place !

Or, on ne peut pas séparer pédagogie et usages. Les enseignants et les élèves ont naturellement un niveau d’attente, en termes d’ergonomie, de possibilités et d’usages, qui correspond à ce dont ils disposent par ailleurs dans la vie en dehors de l’école.

Il y a un partenariat à renouveler entre l’éducation et les acteurs privés, qui ont un savoir-faire et un potentiel d’innovation à offrir à l’école.

L'éducation n'a pour sa part pas de "savoir-faire". L'innovation est un slogan fait pour vendre, qui n'a pas sa place à l'école. Ce n'est pas du nouveau qu'il faut, c'est de l'efficacité. Et si le numérique ne fait que creuser davantage l'abîme dans lequel sombre l'école, il est de notre responsabilité de le dire.

C’est ce que Jules Ferry a fait avec les éditeurs au siècle dernier. Ce conseil devra donc intégrer des personnes issues du monde de l’éducation mais aussi du monde des entreprises du numérique, ayant une compréhension fine de leur secteur.

Avec Gilles Babinet, c'est chose faite.

Vous en conviendrez, ces derniers auraient difficilement leur place au sein même de l’Education nationale, d’où la nécessité de ce conseil.

En voilà, du cynisme !

Son indépendance lui permettra de faire des recommandations fortes et cohérentes.

Son "indépendance" au secteur privée est très relative... Quant à l'indépendance par rapport à l'école, elle ressemble davantage à de l'incompétence.

L’Education nationale doit bien sûr avoir le dernier mot sur les questions pédagogiques.

Soyons consensuels, pour finir.

Pas grand chose sur le décrochage finalement, à part le titre bien révérencieux envers le numérique.

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16 Aoû 2012 16:25 #1153 par Loys
A une membre près, la composition aujourd'hui du Conseil National du Numérique montre que le numérique, c'est essentiellement une activité commerciale. :twisted:

Présidence et Vice-présidence au 4 avril 2012

    Président : Patrick Bertrand (directeur général de Cegid et président de l'Afdel)
    Vice-président (commission Libertés) : Jean-Baptiste Descroix-Vernier (PDG-fondateur de Rentabiliweb)
    Vice-président (commission Startups) : Alexandre Malsch (fondateur de Melty.fr)
    Vice-président (commission Compétitivité) : François Momboisse (responsable de Fnac.com, et président de la Fevad)
    Vice-président (commission Innovation) : Bruno Vanryb (PDG d'Avanquest Software et président du collège des Éditeurs de logiciels du Syntec numérique)13.
Autres membres
    Gilles Babinet (entrepreneur co-fondateur de CaptainDash, MXP4 et Eyeka)
    Giuseppe de Martino (Secrétaire Général de Dailymotion.com, Président de l'ASIC)
    Frank Esser (PDG de SFR, président de la Fédération Française des Télécoms)
    Emmanuel Forest (directeur général délégué de Bouygues Telecom)
    Gabrielle Gauthey (Membre du Comité Exécutif d'Alcatel-Lucent)
    Pierre Louette (directeur exécutif d'Orange)
    Daniel Marhely (cofondateur de Deezer.com)
    Xavier Niel (fondateur de Free, vice-président et directeur de la stratégie d’Illiad)
    Jean-Pierre Remy (PDG de PagesJaunes Groupe)
    Marie-Laure Sauty de Chalon (PDG d'Aufeminin.com)
    Marc Simoncini (fondateur de Meetic.com et Jaina Capital)
    Jérôme Stioui (fondateur de Directinet et président directeur général d'Ad4Screen)
    Nicolas Voisin (fondateur 22 mars et Owni (Commission Libertés))

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02 Sep 2012 10:50 #1241 par Loys
M. Babinet s'est distingué à l'université d'été 2012 du MEDEF par ces déclarations du 30/08 : ""On doit être le seul pays au monde qui interdit les plateformes de notation des profs" et "Aujourd'hui, on est incapable de connaître les performances de l'école où on a inscrit ses enfants".

Merci à John de Neoprofs.

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20 Sep 2012 10:21 #1384 par Loys
"Le numérique contre le décrochage" ? Tiens, mais c'est le même discours que tient M. Fourgous sur "Ludovia" du 20/09/12.


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