"Le numérique peut-​​il refonder l’éducation ?" (Prisme)

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19 Sep 2012 07:29 #1338 par Loys
A lire sur le site de l'INRIA ("Inventeurs du monde numérique"), cet article de Christophe Castro : "Le numérique peut-​​il refonder l’éducation ?" (18/09/12)


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19 Sep 2012 14:20 #1347 par Bug Neurone
J'ai hâte de lire ces commentaires. Quand j'ai vu cet article hier, je savais qu'il passerait à la « moulinette » Loys... Je n'ai malheureusement pas eu le temps de le faire moi-même...

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19 Sep 2012 16:43 #1353 par Loys
Je me demande qui est exactement l'INRIA. :scr

Le numérique peut-​​il refonder l’éducation ?

« On ne peut pas refonder l’École de la Répu­blique si nous ne prenons pas en compte plei­nement, volon­tai­rement, effi­ca­cement la dimension nou­velle intro­duite par le numé­rique dans notre culture et dans notre civi­li­sation » : ainsi s’exprimait le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, pendant l’université d’été Ludovia.

Je suis d'accord avec notre Ministre, si "prendre en compte" ne signifie pas céder aux sirènes du numérisme. Ainsi je prends en compte le numérique pour ne plus donner de travail à la maison, par exemple. Pas sûr que le ministre ait voulu dire cela. :mrgreen:

L’analyse de Christine Vaufrey, spé­cia­liste en matière d’enseignement par le numérique.

Ça existe ? :shock:

Voici son blog : blog.educpros.fr/christine-vaufrey/

Et sa présentation ]Ecriture et Enseignement constituent les deux pôles d’attraction professionnelle de Christine Vaufrey. Diplômée en Lettres Modernes et en Sciences du Langage, elle a commencé sa vie professionnelle comme scénariste de télévision puis a touché au théâtre et à la presse. Elle est actuellement rédactrice en chef du site Thot Cursus, dédié à la formation à distance et à l’utilisation des outils numériques en éducation et formation dans l’espace francophone. Passionnée par les médias interactifs, elle consacre une bonne partie de ses journées à scruter le web et à y écouter la rumeur des classes désormais en réseaux.

Elle poursuit en parallèle une carrière de formatrice déjà riche d’expériences variées, auprès de publics qui le sont tout autant. Une dizaine d’années en Afrique de l’Ouest et la familiarité avec ceux qui n’ont pas trouvé les clés de la réussite sociale dans leur trousseau de citoyen ont développé son intérêt pour la dimension sociale de l’éducation et de la formation.[/quote]

Thot Cursus propose des abonnements gratuits et payants.

« Les établis­se­ments sco­laires et uni­ver­si­taires devraient se pré­ci­piter sur les oppor­tu­nités d’expé­ri­men­tation qui leurs sont ouvertes par les Aca­démies. Rap­pelons que l’organisation sco­laire, telle qu’on la ren­contre dans la plupart des établis­se­ments, n’est pas inamo­vible ! Pourtant, ce droit à l’inno­vation est très peu utilisé en France : il y a une vraie oppor­tunité à saisir au niveau des établis­se­ments », explique Christine Vaufrey, rédac­trice en chef de Thot Cursus, un site web fran­co­phone, fondé à Québec en 1997 et consacré aux usages du numé­rique dans tous les aspects de l’enseignement.

Et si la sagesse scolaire, c'était précisément de ne pas "se précipiter" ?

On peut dis­tinguer deux uti­li­sa­tions du numé­rique : amé­liorer ce qu’on estime imparfait à l’intérieur des dis­po­sitifs éducatifs domi­nants, ou inventer des approches nou­velles.

Je vois d'autres utilisations possibles, mais pas forcément recevables pédagogiquement...

« Ce premier courant semble véri­ta­blement revi­talisé par le numé­rique ! », constate Christine Vaufrey. Pour preuve, de nom­breuses ini­tia­tives d’enseignants qui essaient de changer leurs pra­tiques après avoir vérifié, pour eux-​​mêmes, les béné­fices de cer­tains outils numé­riques.

On peut aussi changer ses pratiques sans utiliser d'outils numériques, ce me semble. Une question à notre "spé­cia­liste en matière d’enseignement par le numérique" : ce "bénéfice" sera-t-il un jour évalué, au lieu d'en rester aux simples déclarations ?

On en trouve beaucoup sur Internet, ainsi que de vastes com­mu­nautés d’enseignants. Parmi les Français les plus écoutés, on peut citer : Bruno Devau­chelle, for­mateur d’enseignant et cher­cheur en sciences de l’éducation, Jean-​​Marie Gilliot, pro­fesseur d’informatique à Télécom Bre­tagne, François Jourde, ensei­gnant en phi­lo­sophie dans le secon­daire. « Le risque est que les ini­tia­tives indi­vi­duelles finissent par s’épuiser : on ne peut pas espérer que le système éducatif français se réforme inté­gra­lement du bas vers le haut. Il y a des freins struc­turels », pré­vient Christine Vaufrey.

Il faut que ça vienne d'en haut, quoi, qu'on impose le numérique aux récalcitrants qui refusent la "réforme". La liberté pédagogique, ça suffit comme ça.

Ce genre de propos explique beaucoup dans mon combat contre le numérisme, qui sous couvert de liberté et d'expérimentation, veut s'imposer - sans qu'on sache dans quoi on s'engage - dans les pratiques d'enseignement : ENT, TICE, B2i, Socle de compétences, C2i2e etc. etc.

Prenons donc les outils numé­riques comme pré­textes pour faire enfin changer les choses !

Le numérique va sauver l'école, ça ne fait aucun doute.

Pour exemple, le temps de cours est resté de 50 minutes, ce qui est beaucoup trop court pour que chacun ait le temps de faire des travaux pra­tiques sur ordi­nateur.

:scr

Autre exemple, les pra­tiques d’évaluation de l’élève ne tiennent pas compte de sa capacité, nou­velle, à accéder à de vastes res­sources infor­ma­tives.

Ressources qui existaient bien avant internet, dans des grandes salles pleines de rayonnages appelées bibliothèques.

« En France, on continue d’évaluer à travers des devoirs pour vérifier que telle connais­sance est bien res­tituée par l’élève. Au contraire, au Danemark, l’accès à Internet est autorisé au bac­ca­lauréat, et cela depuis près de 3 ans. On est loin d’une simple res­ti­tution de savoir : on évalue plutôt les pro­cessus de recherche, l’esprit cri­tique, la syn­thèse, etc. Là, l’évaluation a changé ! Plus géné­ra­lement, en France, force est de constater que le dis­cours de méfiance envers Internet reste très présent au niveau des auto­rités éduca­tives », regrette Christine Vaufrey.

Une réponse bientôt à ce sujet dans un article de LVM. Après trois ans, le dispositif danois reste expérimental. Aucune étude pour mesurer le progrès que constitue ce type d'évaluation, qui réduit bien sûr toute forme de savoir à de la simple information, mais ça n'empêche pas les numérolâtres d'encenser le Danemark par principe.

Les men­ta­lités et les struc­tures sont donc lar­gement en retrait par rapport aux pos­si­bi­lités du numé­rique. « Les outils numé­riques apportent une conception radi­ca­lement nou­velle de ce qu’est apprendre : c’est un monde ouvert, plus col­la­bo­ratif qu’individuel, où la hié­rarchie n’existe pas a priori, où le jeu permet la décou­verte, où l’on peut échanger avec des cen­taines d’autres appre­nants, où on peut apprendre par l’erreur, etc. ».

C'est rigolo, parce que l'examen connecté à internet au Danemark interdit toute collaboration...

Autre ten­dance pro­met­teuse et en fort déve­lop­pement, celle de l’open edu­cation : le MIT, Harvard et d’autres uni­ver­sités amé­ri­caines pres­ti­gieuses mettent en ligne gra­tui­tement des cours de haut niveau, et com­mencent même à les cer­tifier.

Contre monnaie sonnante et trébuchante, dans le cas de Coursera. En gros, regardez des vidéos pendant huit semaines, payez, passez un examen au rabais et vous pouvez mettre une ligne de plus sur votre CV pour indiquer que vous avez suivi des cours de Stanford.

En admettant que ce système constitue l'avenir, peut-on comparer une élève et un étudiant ?

On voit bien qu'au delà de l'examen connecté, c'est le fantasme de la disparition de l'école.

À noter que Sophie Touzé est actuel­lement la seule repré­sen­tante de la France dans le consortium Open­Cour­seWare du MIT.

Il y a une course ? Quelque chose à gagner ?

Dans le monde de l’enseignement, l’une des pistes les plus explorées actuel­lement est celle de la lutte contre l’ennui et la démo­ti­vation en classe.

C'est sûr qu'en supprimant la classe, on supprime l'ennui en classe. Cette piste du plaisir n'est pas explorée "actuellement", elle est exploitée depuis vingt ans dans les nouveaux programmes et n'a pas attendu le numérique. Avec les résultats mirifiques que l'on constate.

« Un pro­blème qui prend une impor­tance telle qu’il ne sera peut-​​être plus gérable ! Com­mençons par nous inter­roger sur nos façons d’enseigner », recom­mande Christine Vaufrey.

Je renvoie la question à Christine Vaufrey. A lire à ce sujet : "Ouverture du cours en ligne et en accès libre : Internet, tout y est pour apprendre !"

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19 Sep 2012 23:13 #1369 par Loys
Désolé Frist, j'ai édité votre message au lieu de le citer.

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19 Sep 2012 23:13 #1370 par Loys

Loys écrit: Thot Cursus propose des abonnements gratuits et payants.

Pertinence de la remarque ?

Quel est le rapport entre un abonnement gratuits ou payant et le sérieux d'une personne citée dans un article ?

Conflit d'intérêt.

Loys écrit: Ressources qui existaient bien avant internet, dans des grandes salles pleines de rayonnages appelées bibliothèques.

Oui, tiens, mutliplions par 25 le nombre d'ouvrages de références dans une bibliothèque :)

Et demandons à un élève de lire sérieusement le contenu d'un rayonnage ou même seulement d'une dizaine livres avant de lui proposer 25 bibliothèques (à supposer qu'elles existent vraiment sur le web)... Toujours cet argument du nombre, qui n'a aucun sens.

Loys écrit: Aucune étude pour mesurer le progrès que constitue ce type d'évaluation, qui réduit bien sûr toute forme de savoir à de la simple information, mais ça n'empêche pas les numérolâtres d'encenser le Danemark par principe.

C'est rigolo, si un examen autorise l'accès à Internet, c'est que ce qui est examiné, ce n'est pas la capacité à restituer une information, non ?

Non, c'est celle de la rechercher. Assurément un grand progrès humain.

A-t-on une étude mesurant chaque progrès de modification de programme de l'éducation nationale ? De chaque ajout de matière ? A-t-on une mesure de la différence de population avec et sans enseignement de la géographie par exemple ?

Ou comment balayer d'un revers de main une simple demande de pragmatisme. On ne demande pas des résultats quand on passe à l'ère numérique, voyons. Ce n'est pas comme si c'était une "réforme" qui modifie totalement la philosophie du système éducatif et engage des investissement massifs.

Loys écrit: Contre monnaie sonnante et trébuchante, dans le cas de Coursera. En gros, regardez des vidéos pendant huit semaines, payez, passez un examen au rabais et vous pouvez mettre une ligne de plus sur votre CV pour indiquer que vous avez suivi des cours de Stanford.

Stanford hors ligne, c'est gratuit ?

Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.

Payer pour passer un examen, c'est dévaloriser sa valeur ?

Non, c'est juste une technique marketing, le Freemium. Les cours sont gratuits (avec des publicités au milieu), suivez-les sans contraintes. Mais si vous voulez le diplôme, il faut payer à la fin.

C'est rigolo, l'enseignement supérieur (Stanford, ce n'est pas un lycée) est loin d'être gratuit !

En France, seuls les frais d'inscription universitaires sont à la charge de l'étudiant. Le reste (de vrais cours avec de vrais professeurs) est pris en charge par l’État : c'est ce qu'on appelle le service public. Sans doute un modèle dépassé par rapport au modèle commercial de la start-up Coursera, ses vidéos en ligne et ses QCM.

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20 Sep 2012 00:35 #1376 par Frist

Loys écrit: Conflit d'intérêt.

Donc pour être spécialiste en matière d’enseignement par le numérique il faut être quoi, ébéniste ?

Et demandons à un élève de lire sérieusement le contenu d'un rayonnage ou même seulement d'une dizaine livres avant de lui proposer 25 bibliothèques (à supposer qu'elles existent vraiment sur le web)... Toujours cet argument du nombre, qui n'a aucun sens.

Ah oui, c'est vrai, les classes ne sont constituées que d'une personne, ou alors les devoirs, sont faits avec une personne à la fois.

Le chiffre 25, c'est pour avoir 25 bibliothèques identiques, pas une bibliothèque 25 fois plus grande...

Non, c'est celle de la rechercher. Assurément un grand progrès humain.

Certains examens se font avec l'emploi de formulaire, le but de l'examen est donc de savoir rechercher l'information dans le formulaire ?

Loys écrit: Ou comment balayer d'un revers de main une simple demande de pragmatisme. On ne demande pas des résultats quand on passe à l'ère numérique, voyons. Ce n'est pas comme si c'était une "réforme" qui modifie totalement la philosophie du système éducatif et engage des investissement massifs.

L'investissement, pourquoi pas.

Par contre, modifier la philosophie du système éducatif, c'est joli comme proposition, on a l'impression qu'on attend cette réforme pour faire échouer les élèves à l'apprentissage de lecture et l'écriture en classes primaire (pour prendre l'exemple le plus commun)...

Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.

Voyons, parce qu'un employeur qui va prendre le candidat qui sort de Stanford, c'est beaucoup plus acceptable ?

Loys écrit: En France, seuls les frais d'inscription universitaires sont à la charge de l'étudiant. Le reste (de vrais cours avec de vrais professeurs) est pris en charge par l’État : c'est ce qu'on appelle le service public. Sans doute un modèle dépassé par rapport au modèle commercial de la start-up Coursera, ses vidéos en ligne et ses QCM.

Ce n'est pas gratuit pour autant, et l'université n'est pas la seule entrée des études supérieurs, seulement la plus abordable (et celle où il y a le plus d'échec (en considérant au départ le nombre d'élèves qui rentre en première année de Licence)). Mais de toute manière, pourquoi faudrait-il opposer l'enseignement payant au gratuit, en quoi cela est-il un critère ?

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20 Sep 2012 07:24 #1378 par Loys

Frist écrit:

Loys écrit: Conflit d'intérêt.

Donc pour être spécialiste en matière d’enseignement par le numérique il faut être quoi, ébéniste ?

Non, mais c'est toujours bien de savoir d'où parle celui qui parle. Vous seriez étonné par le nombre de gens qui promeuvent l'école numérique et y trouvent un intérêt personnel. Souvent les mêmes qui défendent Wikipédia et s'y créent une page personnelle. :mrgreen:

Ah oui, c'est vrai, les classes ne sont constituées que d'une personne, ou alors les devoirs, sont faits avec une personne à la fois.

Ou les bibliothèques sont trop petites pour contenir 25 personnes.

Le chiffre 25, c'est pour avoir 25 bibliothèques identiques, pas une bibliothèque 25 fois plus grande...

Vous auriez dû choisir le nombre 35 alors... :rirej

Sans rire, vous pensez vraiment qu'internet est une bibliothèque ? :xx

Si c'est une bibliothèque, pour l'immense majorité des internautes elle n'a qu'un ouvrage : Wikipédia.

Certains examens se font avec l'emploi de formulaire, le but de l'examen est donc de savoir rechercher l'information dans le formulaire ?

La restitution des connaissances est déjà une exigence bien faible à un examen de fin de scolarité. Le fait que même en mathématiques, au baccalauréat, il y ait une question de restitution de connaissances est plutôt un signe de régression des exigences qu'autre chose... surtout quand la calculatrice est autorisée.

Alors avec les formulaires, les dossiers, les corpus qui se multiplient à l'examen et permettent à un élève sans connaissances de s'en sortir tant bien que mal, on renonce encore à cette bien faible exigence au prétexte de soulager la mémoire des candidats et surtout de promouvoir la seule capacité de réflexion (avec des QCM sans justification en mathématiques par exemple...). Une des plus belles impostures intellectuelles de l'école moderne, avec d'autres (comme l'accompagnement "personnalisé" etc.).

Comme si l'intelligence sans culture personnelle avait un sens. Vous auriez dû assister à l'intervention de Emmanuel Sander, neuro-psychologue spécialiste des questions de mémoire, à cette conférence mardi : www.laviemoderne.net/veille/viewtopic.php?f=43&t=336

Le bac connecté est l'étape suivante.

Par contre, modifier la philosophie du système éducatif, c'est joli comme proposition, on a l'impression qu'on attend cette réforme pour faire échouer les élèves à l'apprentissage de lecture et l'écriture en classes primaire (pour prendre l'exemple le plus commun)...

:scr

Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.

Voyons, parce qu'un employeur qui va prendre le candidat qui sort de Stanford, c'est beaucoup plus acceptable ?

D'un point de vue universitaire, un candidat qui a étudié pendant quatre ans à Stanford n'est pas vraiment comparable avec un candidat qui a suivi un module au choix de huit semaines estampillé Stanford et passé un examen en ligne sans vérification d'identité...

pourquoi faudrait-il opposer l'enseignement payant au gratuit, en quoi cela est-il un critère ?

Devinez. :twisted:

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23 Oct 2012 22:36 #1685 par Frist

Loys écrit: Vous auriez dû choisir le nombre 35 alors... :rirej

Sans rire, vous pensez vraiment qu'internet est une bibliothèque ? :xx

Si c'est une bibliothèque, pour l'immense majorité des internautes elle n'a qu'un ouvrage : Wikipédia.

Cette erreur grossière montre que je suis bien loin de ces connotations si évidentes pour le professionnel de l'éducation :P

Si l'école numérique ne prend pas Internet comme bibliothèque, j'ai raté un wagon, désolé.

Comme si l'intelligence sans culture personnelle avait un sens. Vous auriez dû assister à l'intervention de Emmanuel Sander, neuro-psychologue spécialiste des questions de mémoire, à cette conférence mardi

Mais c'est bien connu, un bébé n'a pas besoin d'apprendre une langue moderne, il connait instinctivement le latin. C'est l'apprentissage de la langue de sa mère qui l'oblige à se formater selon une langue vulgaire.

Loys écrit: Devinez

Même si je devine qu'un enseignement payant peut être moins éthique qu'un enseignement gratuit, car moins accessible à tous, je ne devine pas en quoi en enseignement gratuit serait meilleur en qualité qu'un enseignement payant.

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24 Oct 2012 00:02 #1687 par Loys

Frist écrit: Même si je devine qu'un enseignement payant peut être moins éthique qu'un enseignement gratuit, car moins accessible à tous, je ne devine pas en quoi en enseignement gratuit serait meilleur en qualité qu'un enseignement payant.

Cet enseignement (proposé par Thot Cursus) est payant, c'est la seule chose certaine. Mais j'attends toujours qu'on me fasse la démonstration de sa meilleure qualité. D'ailleurs ITYPA, j'ai testé pour vous... :twisted:

A ce sujet je nourris, comme pour Coursera, quelques doutes. Certains spécialistes autoproclamés du numérique ont beau jeu de surfer sur la vogue numérique et la crise de l'école pour faire valoir leur petite entreprise numérique, avec le soutien actif (comme à Ludovia) des grands groupes technologiques. Je note qu'il existe des "spé­cia­listes en matière d’enseignement par le numérique" mais pas des "spé­cia­liste en matière d’enseignement par la craie". Curieux. :scratch:

Sur le principe un enseignement payant peut être d'aussi bonne qualité qu'un enseignement gratuit, j'en conviens volontiers.

De toute façon, rien n'est jamais gratuit. Même l'enseignement public. Et ceci se vérifie également pour le numérique, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire. Cf iTunes U, Facebook, Twitter, Android etc.

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