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"Le numérique peut-il refonder l’éducation ?" (Prisme)
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Je suis d'accord avec notre Ministre, si "prendre en compte" ne signifie pas céder aux sirènes du numérisme. Ainsi je prends en compte le numérique pour ne plus donner de travail à la maison, par exemple. Pas sûr que le ministre ait voulu dire cela.Le numérique peut-il refonder l’éducation ?
« On ne peut pas refonder l’École de la République si nous ne prenons pas en compte pleinement, volontairement, efficacement la dimension nouvelle introduite par le numérique dans notre culture et dans notre civilisation » : ainsi s’exprimait le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, pendant l’université d’été Ludovia.
Ça existe ?L’analyse de Christine Vaufrey, spécialiste en matière d’enseignement par le numérique.
Voici son blog : blog.educpros.fr/christine-vaufrey/
Et sa présentation ]Ecriture et Enseignement constituent les deux pôles d’attraction professionnelle de Christine Vaufrey. Diplômée en Lettres Modernes et en Sciences du Langage, elle a commencé sa vie professionnelle comme scénariste de télévision puis a touché au théâtre et à la presse. Elle est actuellement rédactrice en chef du site Thot Cursus, dédié à la formation à distance et à l’utilisation des outils numériques en éducation et formation dans l’espace francophone. Passionnée par les médias interactifs, elle consacre une bonne partie de ses journées à scruter le web et à y écouter la rumeur des classes désormais en réseaux.
Elle poursuit en parallèle une carrière de formatrice déjà riche d’expériences variées, auprès de publics qui le sont tout autant. Une dizaine d’années en Afrique de l’Ouest et la familiarité avec ceux qui n’ont pas trouvé les clés de la réussite sociale dans leur trousseau de citoyen ont développé son intérêt pour la dimension sociale de l’éducation et de la formation.[/quote]
Thot Cursus propose des abonnements gratuits et payants.
Et si la sagesse scolaire, c'était précisément de ne pas "se précipiter" ?« Les établissements scolaires et universitaires devraient se précipiter sur les opportunités d’expérimentation qui leurs sont ouvertes par les Académies. Rappelons que l’organisation scolaire, telle qu’on la rencontre dans la plupart des établissements, n’est pas inamovible ! Pourtant, ce droit à l’innovation est très peu utilisé en France : il y a une vraie opportunité à saisir au niveau des établissements », explique Christine Vaufrey, rédactrice en chef de Thot Cursus, un site web francophone, fondé à Québec en 1997 et consacré aux usages du numérique dans tous les aspects de l’enseignement.
Je vois d'autres utilisations possibles, mais pas forcément recevables pédagogiquement...On peut distinguer deux utilisations du numérique : améliorer ce qu’on estime imparfait à l’intérieur des dispositifs éducatifs dominants, ou inventer des approches nouvelles.
On peut aussi changer ses pratiques sans utiliser d'outils numériques, ce me semble. Une question à notre "spécialiste en matière d’enseignement par le numérique" : ce "bénéfice" sera-t-il un jour évalué, au lieu d'en rester aux simples déclarations ?« Ce premier courant semble véritablement revitalisé par le numérique ! », constate Christine Vaufrey. Pour preuve, de nombreuses initiatives d’enseignants qui essaient de changer leurs pratiques après avoir vérifié, pour eux-mêmes, les bénéfices de certains outils numériques.
Il faut que ça vienne d'en haut, quoi, qu'on impose le numérique aux récalcitrants qui refusent la "réforme". La liberté pédagogique, ça suffit comme ça.On en trouve beaucoup sur Internet, ainsi que de vastes communautés d’enseignants. Parmi les Français les plus écoutés, on peut citer : Bruno Devauchelle, formateur d’enseignant et chercheur en sciences de l’éducation, Jean-Marie Gilliot, professeur d’informatique à Télécom Bretagne, François Jourde, enseignant en philosophie dans le secondaire. « Le risque est que les initiatives individuelles finissent par s’épuiser : on ne peut pas espérer que le système éducatif français se réforme intégralement du bas vers le haut. Il y a des freins structurels », prévient Christine Vaufrey.
Ce genre de propos explique beaucoup dans mon combat contre le numérisme, qui sous couvert de liberté et d'expérimentation, veut s'imposer - sans qu'on sache dans quoi on s'engage - dans les pratiques d'enseignement : ENT, TICE, B2i, Socle de compétences, C2i2e etc. etc.
Le numérique va sauver l'école, ça ne fait aucun doute.Prenons donc les outils numériques comme prétextes pour faire enfin changer les choses !
:scrPour exemple, le temps de cours est resté de 50 minutes, ce qui est beaucoup trop court pour que chacun ait le temps de faire des travaux pratiques sur ordinateur.
Ressources qui existaient bien avant internet, dans des grandes salles pleines de rayonnages appelées bibliothèques.Autre exemple, les pratiques d’évaluation de l’élève ne tiennent pas compte de sa capacité, nouvelle, à accéder à de vastes ressources informatives.
Une réponse bientôt à ce sujet dans un article de LVM. Après trois ans, le dispositif danois reste expérimental. Aucune étude pour mesurer le progrès que constitue ce type d'évaluation, qui réduit bien sûr toute forme de savoir à de la simple information, mais ça n'empêche pas les numérolâtres d'encenser le Danemark par principe.« En France, on continue d’évaluer à travers des devoirs pour vérifier que telle connaissance est bien restituée par l’élève. Au contraire, au Danemark, l’accès à Internet est autorisé au baccalauréat, et cela depuis près de 3 ans. On est loin d’une simple restitution de savoir : on évalue plutôt les processus de recherche, l’esprit critique, la synthèse, etc. Là, l’évaluation a changé ! Plus généralement, en France, force est de constater que le discours de méfiance envers Internet reste très présent au niveau des autorités éducatives », regrette Christine Vaufrey.
C'est rigolo, parce que l'examen connecté à internet au Danemark interdit toute collaboration...Les mentalités et les structures sont donc largement en retrait par rapport aux possibilités du numérique. « Les outils numériques apportent une conception radicalement nouvelle de ce qu’est apprendre : c’est un monde ouvert, plus collaboratif qu’individuel, où la hiérarchie n’existe pas a priori, où le jeu permet la découverte, où l’on peut échanger avec des centaines d’autres apprenants, où on peut apprendre par l’erreur, etc. ».
Contre monnaie sonnante et trébuchante, dans le cas de Coursera. En gros, regardez des vidéos pendant huit semaines, payez, passez un examen au rabais et vous pouvez mettre une ligne de plus sur votre CV pour indiquer que vous avez suivi des cours de Stanford.Autre tendance prometteuse et en fort développement, celle de l’open education : le MIT, Harvard et d’autres universités américaines prestigieuses mettent en ligne gratuitement des cours de haut niveau, et commencent même à les certifier.
En admettant que ce système constitue l'avenir, peut-on comparer une élève et un étudiant ?
On voit bien qu'au delà de l'examen connecté, c'est le fantasme de la disparition de l'école.
Il y a une course ? Quelque chose à gagner ?À noter que Sophie Touzé est actuellement la seule représentante de la France dans le consortium OpenCourseWare du MIT.
C'est sûr qu'en supprimant la classe, on supprime l'ennui en classe. Cette piste du plaisir n'est pas explorée "actuellement", elle est exploitée depuis vingt ans dans les nouveaux programmes et n'a pas attendu le numérique. Avec les résultats mirifiques que l'on constate.Dans le monde de l’enseignement, l’une des pistes les plus explorées actuellement est celle de la lutte contre l’ennui et la démotivation en classe.
Je renvoie la question à Christine Vaufrey. A lire à ce sujet : "Ouverture du cours en ligne et en accès libre : Internet, tout y est pour apprendre !"« Un problème qui prend une importance telle qu’il ne sera peut-être plus gérable ! Commençons par nous interroger sur nos façons d’enseigner », recommande Christine Vaufrey.
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Conflit d'intérêt.Pertinence de la remarque ?Loys écrit: Thot Cursus propose des abonnements gratuits et payants.
Quel est le rapport entre un abonnement gratuits ou payant et le sérieux d'une personne citée dans un article ?
Et demandons à un élève de lire sérieusement le contenu d'un rayonnage ou même seulement d'une dizaine livres avant de lui proposer 25 bibliothèques (à supposer qu'elles existent vraiment sur le web)... Toujours cet argument du nombre, qui n'a aucun sens.Oui, tiens, mutliplions par 25 le nombre d'ouvrages de références dans une bibliothèqueLoys écrit: Ressources qui existaient bien avant internet, dans des grandes salles pleines de rayonnages appelées bibliothèques.
Non, c'est celle de la rechercher. Assurément un grand progrès humain.C'est rigolo, si un examen autorise l'accès à Internet, c'est que ce qui est examiné, ce n'est pas la capacité à restituer une information, non ?Loys écrit: Aucune étude pour mesurer le progrès que constitue ce type d'évaluation, qui réduit bien sûr toute forme de savoir à de la simple information, mais ça n'empêche pas les numérolâtres d'encenser le Danemark par principe.
Ou comment balayer d'un revers de main une simple demande de pragmatisme. On ne demande pas des résultats quand on passe à l'ère numérique, voyons. Ce n'est pas comme si c'était une "réforme" qui modifie totalement la philosophie du système éducatif et engage des investissement massifs.A-t-on une étude mesurant chaque progrès de modification de programme de l'éducation nationale ? De chaque ajout de matière ? A-t-on une mesure de la différence de population avec et sans enseignement de la géographie par exemple ?
Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.Stanford hors ligne, c'est gratuit ?Loys écrit: Contre monnaie sonnante et trébuchante, dans le cas de Coursera. En gros, regardez des vidéos pendant huit semaines, payez, passez un examen au rabais et vous pouvez mettre une ligne de plus sur votre CV pour indiquer que vous avez suivi des cours de Stanford.
Non, c'est juste une technique marketing, le Freemium. Les cours sont gratuits (avec des publicités au milieu), suivez-les sans contraintes. Mais si vous voulez le diplôme, il faut payer à la fin.Payer pour passer un examen, c'est dévaloriser sa valeur ?
En France, seuls les frais d'inscription universitaires sont à la charge de l'étudiant. Le reste (de vrais cours avec de vrais professeurs) est pris en charge par l’État : c'est ce qu'on appelle le service public. Sans doute un modèle dépassé par rapport au modèle commercial de la start-up Coursera, ses vidéos en ligne et ses QCM.C'est rigolo, l'enseignement supérieur (Stanford, ce n'est pas un lycée) est loin d'être gratuit !
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Donc pour être spécialiste en matière d’enseignement par le numérique il faut être quoi, ébéniste ?Loys écrit: Conflit d'intérêt.
Ah oui, c'est vrai, les classes ne sont constituées que d'une personne, ou alors les devoirs, sont faits avec une personne à la fois.Et demandons à un élève de lire sérieusement le contenu d'un rayonnage ou même seulement d'une dizaine livres avant de lui proposer 25 bibliothèques (à supposer qu'elles existent vraiment sur le web)... Toujours cet argument du nombre, qui n'a aucun sens.
Le chiffre 25, c'est pour avoir 25 bibliothèques identiques, pas une bibliothèque 25 fois plus grande...
Certains examens se font avec l'emploi de formulaire, le but de l'examen est donc de savoir rechercher l'information dans le formulaire ?Non, c'est celle de la rechercher. Assurément un grand progrès humain.
L'investissement, pourquoi pas.Loys écrit: Ou comment balayer d'un revers de main une simple demande de pragmatisme. On ne demande pas des résultats quand on passe à l'ère numérique, voyons. Ce n'est pas comme si c'était une "réforme" qui modifie totalement la philosophie du système éducatif et engage des investissement massifs.
Par contre, modifier la philosophie du système éducatif, c'est joli comme proposition, on a l'impression qu'on attend cette réforme pour faire échouer les élèves à l'apprentissage de lecture et l'écriture en classes primaire (pour prendre l'exemple le plus commun)...
Voyons, parce qu'un employeur qui va prendre le candidat qui sort de Stanford, c'est beaucoup plus acceptable ?Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.
Ce n'est pas gratuit pour autant, et l'université n'est pas la seule entrée des études supérieurs, seulement la plus abordable (et celle où il y a le plus d'échec (en considérant au départ le nombre d'élèves qui rentre en première année de Licence)). Mais de toute manière, pourquoi faudrait-il opposer l'enseignement payant au gratuit, en quoi cela est-il un critère ?Loys écrit: En France, seuls les frais d'inscription universitaires sont à la charge de l'étudiant. Le reste (de vrais cours avec de vrais professeurs) est pris en charge par l’État : c'est ce qu'on appelle le service public. Sans doute un modèle dépassé par rapport au modèle commercial de la start-up Coursera, ses vidéos en ligne et ses QCM.
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Non, mais c'est toujours bien de savoir d'où parle celui qui parle. Vous seriez étonné par le nombre de gens qui promeuvent l'école numérique et y trouvent un intérêt personnel. Souvent les mêmes qui défendent Wikipédia et s'y créent une page personnelle.Frist écrit:
Donc pour être spécialiste en matière d’enseignement par le numérique il faut être quoi, ébéniste ?Loys écrit: Conflit d'intérêt.
Ou les bibliothèques sont trop petites pour contenir 25 personnes.Ah oui, c'est vrai, les classes ne sont constituées que d'une personne, ou alors les devoirs, sont faits avec une personne à la fois.
Vous auriez dû choisir le nombre 35 alors...Le chiffre 25, c'est pour avoir 25 bibliothèques identiques, pas une bibliothèque 25 fois plus grande...
Sans rire, vous pensez vraiment qu'internet est une bibliothèque ? :xx
Si c'est une bibliothèque, pour l'immense majorité des internautes elle n'a qu'un ouvrage : Wikipédia.
La restitution des connaissances est déjà une exigence bien faible à un examen de fin de scolarité. Le fait que même en mathématiques, au baccalauréat, il y ait une question de restitution de connaissances est plutôt un signe de régression des exigences qu'autre chose... surtout quand la calculatrice est autorisée.Certains examens se font avec l'emploi de formulaire, le but de l'examen est donc de savoir rechercher l'information dans le formulaire ?
Alors avec les formulaires, les dossiers, les corpus qui se multiplient à l'examen et permettent à un élève sans connaissances de s'en sortir tant bien que mal, on renonce encore à cette bien faible exigence au prétexte de soulager la mémoire des candidats et surtout de promouvoir la seule capacité de réflexion (avec des QCM sans justification en mathématiques par exemple...). Une des plus belles impostures intellectuelles de l'école moderne, avec d'autres (comme l'accompagnement "personnalisé" etc.).
Comme si l'intelligence sans culture personnelle avait un sens. Vous auriez dû assister à l'intervention de Emmanuel Sander, neuro-psychologue spécialiste des questions de mémoire, à cette conférence mardi : www.laviemoderne.net/veille/viewtopic.php?f=43&t=336
Le bac connecté est l'étape suivante.
:scrPar contre, modifier la philosophie du système éducatif, c'est joli comme proposition, on a l'impression qu'on attend cette réforme pour faire échouer les élèves à l'apprentissage de lecture et l'écriture en classes primaire (pour prendre l'exemple le plus commun)...
D'un point de vue universitaire, un candidat qui a étudié pendant quatre ans à Stanford n'est pas vraiment comparable avec un candidat qui a suivi un module au choix de huit semaines estampillé Stanford et passé un examen en ligne sans vérification d'identité...Voyons, parce qu'un employeur qui va prendre le candidat qui sort de Stanford, c'est beaucoup plus acceptable ?Non, c'est un quart de million de dollars le cursus. On comprend que Coursera ait trouvé des centaines de milliers d'"étudiants" pour avoir une mention Stanford sur leur CV pour pas cher.
Devinez.pourquoi faudrait-il opposer l'enseignement payant au gratuit, en quoi cela est-il un critère ?
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Cette erreur grossière montre que je suis bien loin de ces connotations si évidentes pour le professionnel de l'éducationLoys écrit: Vous auriez dû choisir le nombre 35 alors...
Sans rire, vous pensez vraiment qu'internet est une bibliothèque ? :xx
Si c'est une bibliothèque, pour l'immense majorité des internautes elle n'a qu'un ouvrage : Wikipédia.
Si l'école numérique ne prend pas Internet comme bibliothèque, j'ai raté un wagon, désolé.
Mais c'est bien connu, un bébé n'a pas besoin d'apprendre une langue moderne, il connait instinctivement le latin. C'est l'apprentissage de la langue de sa mère qui l'oblige à se formater selon une langue vulgaire.Comme si l'intelligence sans culture personnelle avait un sens. Vous auriez dû assister à l'intervention de Emmanuel Sander, neuro-psychologue spécialiste des questions de mémoire, à cette conférence mardi
Même si je devine qu'un enseignement payant peut être moins éthique qu'un enseignement gratuit, car moins accessible à tous, je ne devine pas en quoi en enseignement gratuit serait meilleur en qualité qu'un enseignement payant.Loys écrit: Devinez
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Cet enseignement (proposé par Thot Cursus) est payant, c'est la seule chose certaine. Mais j'attends toujours qu'on me fasse la démonstration de sa meilleure qualité. D'ailleurs ITYPA, j'ai testé pour vous...Frist écrit: Même si je devine qu'un enseignement payant peut être moins éthique qu'un enseignement gratuit, car moins accessible à tous, je ne devine pas en quoi en enseignement gratuit serait meilleur en qualité qu'un enseignement payant.
A ce sujet je nourris, comme pour Coursera, quelques doutes. Certains spécialistes autoproclamés du numérique ont beau jeu de surfer sur la vogue numérique et la crise de l'école pour faire valoir leur petite entreprise numérique, avec le soutien actif (comme à Ludovia) des grands groupes technologiques. Je note qu'il existe des "spécialistes en matière d’enseignement par le numérique" mais pas des "spécialiste en matière d’enseignement par la craie". Curieux.
Sur le principe un enseignement payant peut être d'aussi bonne qualité qu'un enseignement gratuit, j'en conviens volontiers.
De toute façon, rien n'est jamais gratuit. Même l'enseignement public. Et ceci se vérifie également pour le numérique, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire. Cf iTunes U, Facebook, Twitter, Android etc.
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