"Quand les élèves se font « pourrisseurs d’exposés »" (Café pédagogique)

Deux ans et demi après, le contresens continue, notamment chez les tenants de la "culture documentaire".
"Quand les élèves se font « pourrisseurs d’exposés »" dans le "Café" du 01/10/14.

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Quand les élèves se font « pourrisseurs d’exposés »
On se souvient peut-être d’un enseignant autoproclamé « pourrisseur du web »...

Autant ne pas nommer cet enseignant et de ne pas donner de liens vers l'article en question...

...qui avait piégé ses élèves en les amenant à copier-coller un article du web qu’il avait falsifié.

Eh bien à vrai dire non, je ne les avais pas "amené à copier-coller" quoi que ce soit, le commentaire étant un exercice de réflexion personnelle. L'examen se passe d'ailleurs déconnecté...

Enseignant au primaire au Québec, Stéphane Côté a conçu un dispositif plus original et formateur pour apprendre à mieux rechercher sur internet :

C'est sans doute très intéressant mais la recherche sur Internet n'a pas grand chose à voir avec la lecture, la compréhnesion et l'interprétation personnelle d'un texte.

... lors d’un exposé devant la classe, les élèves doivent inclure une erreur dans les informations qu’ils présentent ;

En supposant donc qu'elles sont dépourvues d'erreur.

... pendant l’oral, 2 équipes sont chargées de vérifier en temps réel, sur ordinateurs ou smartphones, les informations délivrées.

Espérons simplement qu'il ne s'agit pas de confronter une page Wikipédia avec une erreur ajoutée avec une page Wikipédia sans l'erreur ajoutée. Car en ce cas l'exercice devient non seulement une perte de temps mais bien peu pédagogique.