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"Les Unis suisses restreignent leurs accès à certains bacheliers français" (Le Temps)
Comme si c'était surprenant ?Loys écrit: Je parlais de sélection de facto. Accepter des licenciés français (38% des bacheliers), c'est de facto être plus exigeant que d'accepter des bacheliers français.
À lire les revendications de syndicats étudiants (entre autre), oui, cela est surprenant.
exemple 1: Un bac général série scientifique obtenu ras les pâquerettes avec un niveau super moyen en matière scientifique, et en étant même une brêle en mathématique par exemple, mais rattrapé grâce à tous ces matières qui peuvent faire la différence, l'histoire-géo, l'anglais, le sport, etc.C'est tiré par les cheveux, Frist... Car deux bacheliers égaux pourraient à ce compte maîtriser deux moitiés différentes.
exemple 2 : Le même bac général série scientifique, mais obtenue avec un bon niveau dans les matières scientifiques, et même quelques super notes en mathématique par exemple, mais qui finalement arrive ras des pâquerettes avec ces matières à petit coefficient qui sont bien loin d'être maitrisées.
Je fréquente moins les bacheliers que vous, mais est-ce un double exemple si extraordinaire que cela ?
J'ai évoqué la CTI, la commission du titre d'ingénieur, l'épreuve de français en entrée d'école est-elle systématique ? Je n'en sais rien, mais ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas une simple dictée (même si la dictée revient dans ces formations, mais c'est une autre histoire).En France une formation universitaire aux mathématiques n'exige pas de valider des matières littéraires, sauf si vous comptez une langue vivante (dans un but de communication scientifique). Un exemple ici : www.math.univ-paris-diderot.fr/f ... /formation
Même si par la suite l'école ne va pas poursuivre l'étude de quelques textes majeurs durant la formation de l'élève ingénieur, il est quand même réclamé que cela fasse partie au minimum de sa culture. J'y vois un certain parallèle avec le sujet actuel.
En Suisse, le programme des discipline en lettres n'inclut aucune discipline scientifique à la faculté de lettres de Genève : www.unige.ch/lettres/etudes/ense ... 2-2013.pdf
Le programme est celui de la formation qui précède l'étudiant, mais celle qui le suit ! Les formations universitaires se font de plus en plus spécialisées, mais ce n'est pas une raison pour réclamer une spécialisation encore plus précoce. Dans le cas contraire, réclamons un bac L sans aucune option math, un bac S sans philo, histoire-géo (oui, je sais...), etc.
Si ce n'était qu'une question de niveau, il suffirait de monter la barre de 12 à 14, de demander des épreuves supplémentaires en plus (comme le fait l'EPFL d'ailleurs).Le "programme" est bien un prétexte pour sélectionner le niveau.
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- Loys
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Frist écrit: exemple 1: Un bac général série scientifique obtenu ras les pâquerettes avec un niveau super moyen en matière scientifique, et en étant même une brêle en mathématique par exemple, mais rattrapé grâce à tous ces matières qui peuvent faire la différence, l'histoire-géo, l'anglais, le sport, etc.
exemple 2 : Le même bac général série scientifique, mais obtenue avec un bon niveau dans les matières scientifiques, et même quelques super notes en mathématique par exemple, mais qui finalement arrive ras des pâquerettes avec ces matières à petit coefficient qui sont bien loin d'être maitrisées.
Je fréquente moins les bacheliers que vous, mais est-ce un double exemple si extraordinaire que cela ?
En S les trois matières de spécialité scientifique comptent un peu plus que les sept autres réunies (j'inclus pourtant les TPE qui sont souvent eux-mêmes scientifiques).
Pour ma part j'en suis convaincu aussi : on ne parle pas pour rien de séries "générales".Même si par la suite l'école ne va pas poursuivre l'étude de quelques textes majeurs durant la formation de l'élève ingénieur, il est quand même réclamé que cela fasse partie au minimum de sa culture. J'y vois un certain parallèle avec le sujet actuel.
Mais pourquoi est-il si facile - depuis longtemps, bien avant la réforme de la série L - d'entrer en prépa littéraire quand on est scientifique et impossible d'entrer en prépa scientifique quand on est bachelier littéraire ?
Et pourquoi expliquez-vous la chute des effectifs en L ? Une poussée amoureuse pour les sciences ? Nombre de mes élèves scientifiques sont des littéraires, souvent latinistes ou hellénistes, parfois les deux. La série L est devenue peu ou prou une filière de relégation.
Les bacheliers littéraires - même aujourd'hui - ne sont pas spécialisés : ils étudient autant de disciplines - dix - que les scientifiques et ils passent une épreuve de sciences.Le programme est celui de la formation qui précède l'étudiant, mais celle qui le suit ! Les formations universitaires se font de plus en plus spécialisées, mais ce n'est pas une raison pour réclamer une spécialisation encore plus précoce. Dans le cas contraire, réclamons un bac L sans aucune option math, un bac S sans philo, histoire-géo (oui, je sais...), etc.En Suisse, le programme des discipline en lettres n'inclut aucune discipline scientifique à la faculté de lettres de Genève : www.unige.ch/lettres/etudes/ense ... 2-2013.pdf
Il faut croire qu'une telle remontée ne suffirait pas...Si ce n'était qu'une question de niveau, il suffirait de monter la barre de 12 à 14, de demander des épreuves supplémentaires en plus (comme le fait l'EPFL d'ailleurs).Le "programme" est bien un prétexte pour sélectionner le niveau.
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La nouvelle a provoqué quelques remous en France
Vu les exemples donnés par le Temps, ces remous semblent bien proche de nos clapotis. Y a-t-il eu un seul écho dans un quotidien régional frontalier ? Je ne le pense pas (en tout cas, pas trouvé). Par contre, un article dans le Temps.
Sur le fond, ce qui est significatif, ce n'est pas la différence entre la barre d'admission suisse et la barre française, mais son évolution dans le temps. Pour la série L, ce n'est plus une barre, c'est un couperet : l'admission n'est plus possible (sauf si option mathématique). Plus qu'au changement de programme, et qu'à une baisse de niveau, on peut relier cela à la tendance lourde de mettre en filière L tous les recalés des autres filières : ce qui est acté ici, c'est que la filière L est une décharge, dont les notes de bac ne veulent plus rien dire, et dont seul le choix des mathématiques signale une aptitude potentielle à suivre un enseignement supérieur suisse.
Si l'on regarde l'évolution des barres, en revanche, on constate :
Pour le bac scientifique, nous avons même enlevé ce seuil, pour les étudiants qui ont pris l’option histoire géographie en terminale, relève la responsable. [..]
Du côté de l’EPFL, par contre, [si] les bacheliers français devaient décrocher une mention bien (14/20) pour se présenter à l’EPFL, «nous travaillons sur un projet pour relever ce seuil à 16/20 [..] «Si nous voulons avoir des étudiants français du même niveau que nos étudiants suisses, il faut choisir ceux qui ont entre 15 et 16 sur 20, et non 14
A l'université, en filière littéraire, la barre a été baissée pour les français. Pour les filières d'élite, la barre en revanche est en train de monter. 1 partout, pourrait-on dire, mais c'est sans doute un trompe l'oeil : les filières littéraires, partout en Europe, peinent à recruter. La baisse de cette barre peut ainsi correspondre à une tentative de remplir la filière avec un public de bon niveau (car la sélection en France ne se fait plus que sur les sciences). Du côté de l'EPFL, en revanche, pas de problème de recrutement : il s'agit bien de la baisse du niveau des élèves français dont il s'agit.
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Loys écrit: Mais pourquoi est-il si facile - depuis longtemps, bien avant la réforme de la série L - d'entrer en prépa littéraire quand on est scientifique et impossible d'entrer en prépa scientifique quand on est bachelier littéraire ?
Finkielkraut le dit de manière plus cruelle encore : "je monte les étudiants de Polytechnique à mon niveau. Personne n'est capable de me monter jusqu'au leur". (verbatim non garantie).
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- Loys
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Pour remplir ce critère de formation générale, il faudra notamment :
- avoir choisi en première (avant-dernière année):
la spécialité mathématiques ET
la spécialité sciences de la vie et de la Terre ou physique-chimie ;
- avoir choisi en terminale (dernière année):
la spécialité mathématiques ou l’option mathématiques complémentaires ET
la spécialité sciences de la vie et de la Terre ou physique-chimie.
Critère additionnel conservé :
MOYENNE MINIMUM REQUISE :
12/20
www.unige.ch/admissions/guide/#docs=.niv...5%2C%20.alw__visible
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