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"Le e-learning est-il le futur de l'enseignement ?" (Atlantico)
- Loys
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Education 2.0
Voilà un titre qui rappelle furieusement le titre de l'article "Les tablettes numériques sont-elles l’avenir des manuels scolaires ?" toujours sur Atlantico, quatre jours auparavant. Il faudrait peut-être varier et - pendant qu'on y est - proposer des points de vue contradictoires...Le e-learning est-il le futur de l'enseignement ?
Car porter un regard critique, c'est forcément être dans la crainte.Dans quelques années, la rentrée des classes se fera-t-elle devant un ordinateur ? Face aux craintes que suscite la montée en puissance de l'enseignement à distance...
M. de Mazenod, une référence dans le monde de l'éducation. Et c'est vrai que le "télétravail" d'un enfant est comparable à celui d'un adulte....le spécialiste en télétravail Xavier de Mazenod distribue les bonnes et les mauvaises notes du e-learning.
De plus M. de Mazenod est consultant-associé de la société Adverbe qui développe notamment des activités de formation à distance et est l’éditeur de la plateforme elearning-entreprise.com : voilà qui lui permet de distribuer les "bonnes et mauvaises notes" en toute impartialité.
Nouveauté "relative", c'est le mot.Le e-learning est une formation ouverte à distance, un apprentissage en ligne possible grâce à la téléphonie, au chat et la visioconférence. La relative nouveauté de cet enseignement à distance déporte l’attention sur la technologie.
Au moins une chose de bon sens rappelée ici : est-ce une captatio benevolentiae à l'intention de la communauté éducative ? La suite risque bien de le montrer...On y parle beaucoup d’outils de communication, de classes virtuelles, d’environnements numériques de travail et de systèmes de gestion de l’enseignement (Learning Management Systems). En oubliant parfois que l’essentiel de l’enseignement réside dans la relation entre l’enseignant et l’apprenant.
Il ne l'a jamais été. En revanche il a toujours été plus sachant qu'un élève...Un enseignant qui n’est plus le sachant universel dispensant ses acquis...
Pourquoi l'élève ne le saurait-il pas par lui-même, du coup, puisque l'enseignant n'est pas plus sachant que lui ?... mais celui qui sait vers quelles ressources orienter son élève et à quel moment.
Aristote et Socrate enseignaient à des enfants ? Socrate enseignait ?Une relation somme toute inchangée depuis Aristote ou Socrate.
Les "bonnes vieilles méthodes" sont pourtant contraires au principe même de "l'innovation", un terme technologique ou commercial.Et qui n’empêche pas d’appliquer « les bonnes vieilles méthodes » de la dictée et du « par cœur » pour dispenser les savoirs de base, contrairement à ce que pensent certains enseignants rétif aux innovations.
Il faut donc un professeur pour chaque élève derrière son écran ? :scr:Cyberprof, pas autoprof
Cette relation prof-élève sous-entend que l’enseignement à distance ne doit pas être confondu avec l’auto-formation de l’apprenant livré tout seul à un programme d’enseignement sur son ordinateur, même bien conçu et bien réalisé.
On pourra les suivre depuis la plage ? Chouette alors !Peu importent donc les moyens et les outils pour enseigner tant que cette relation enseignant-apprenant est maintenue. Le cyberprof pourra suivre le travail de l’élève à distance, en mobilité, sur une tablette numérique ou sur Skype selon les besoins si cela facilite la vie des deux parties.
Sans rire ?Le débat du e-learning débouche sur plusieurs interrogations notamment sur le bénéfice et la qualité d’un enseignement de ce type pour l’élève et le professeur.
Voilà une affirmation gratuite qui est de nature à me convaincre totalement !Pour ma part, je pense que le e-learning permet aux enseignants (si on prend soin de les former) de construire des cours plus attrayants et d’être plus efficaces dans leurs pratiques.
Notez que l'inefficacité éventuelle de ce système est d'avance rejetée sur les enseignants pas assez formés !
Le savoir, pour se transmettre (de manière "collaborative" ou pas), doit être acquis par quelqu'un... Cette vision de la transmission peut éventuellement s'admettre entre adultes, mais pour des enfants...Transmission collaborative du savoir
Je suis heureux de voir que Skype peut résumer cette révolution de l'école.Pourtant, les bénéfices les plus importants de cette modernité se trouvent ailleurs : l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), résumées dans la question par Skype et le e-learning, obligent, par nature, à réformer l’organisation de l’enseignement.
C'est tout le problème de cette comparaison, bien peu pertinente...Un peu comme dans le domaine de l’entreprise...
La confiance avait besoin de la technologie pour s'introduire...... où le télétravail à l’aide des TIC oblige les organisations à transformer leur management pour introduire la confiance et la responsabilité des objectifs à atteindre.
Une opportunité éventuelle si une réflexion critique précède sa mise en place. Ce qui est tout sauf le cas, dans la course actuelle vers l'école numérique.Dans l’enseignement (tout comme dans la formation professionnelle), l’utilisation des technologies peut être une véritable opportunité de changement...
:scr:... pour mettre en place une transmission collaborative du savoir.
Ce qui permettrait notamment de valoriser tous les éléments informels dans l’acquisition des connaissances et de privilégier un enseignement qui s’appuie sur les apprenants en réseau.
L'enseignement précisément, ce n'est pas la mise à disposition mais l'acquisition.Du XIXè au XXIème siècle
L’outil n’est pas le problème puisqu’un simple groupe privé dans Facebook pourrait faire l’affaire pour mettre à disposition de tous les élèves les ressources pédagogiques...
C'est vrai que lorsqu'on laisse des enfants échanger entre eux, ils apprennent à grande vitesse....pour permettre aux apprenants d’échanger,
Cette phrase n'est pas française. Un bel anglicisme.... aux plus savants d’enseigner les moins avancés...
... qui se sont imposées par leur réussite éclatante....et de compléter ainsi le travail traditionnel du maître. Comme cela se pratiquait au XIXe siècle, sans technologies, dans les « écoles mutuelles ».
Et "le plus grand bénéfice" des boîtes de e-learning. :xxOn le constate, Skype n’est pas le problème de l’enseignement. Ou, plus exactement, c’est le symbole d’une difficulté à faire évoluer nos méthodes de transmission du savoir dans lesquelles la souplesse et la remise en cause permanente devraient être la règle, pour le plus grand bénéfice des élèves.
:scr:Car, comme l’écrivait Alvin Toffler, « les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire mais ceux qui ne pourront pas apprendre, désapprendre et réapprendre ».
Alvin Toffler est sociologue et futurologue autoproclamé.
Au fait, où sont "les mauvaises notes de l'e-learning" ?
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