Colloque "L'enfant face aux écran" (24 septembre 2014)

Après le colloque "La maîtrise des écrans" (30 avril 2014), le colloque "L'enfant face aux écrans" (24 septembre 2014 à Noisy-le-Grand) organisé cette fois par Sabine Duflo, avec entre autres Michel Desmurget, Bruno Harlé, Laurent Bègue, Héloïse Junier, Élisabeth Baton-Hervé, Sophie Jehel etc.
Je serai également présent pour la partie école. Le programme :
Le flyer avec toutes les informations est téléchargeable ici .

Encore une fois, mon emploi du temps ne me permettra pas d'y assister alors que je suis juste à côté

C'était vraiment très bien. Archeboc est même venu !

Je confirme, c'était bien.
- une centaine de personnes : le réseau local des enseignants, éducateurs et infirmières scolaires semblent fonctionner merveilleusement. Les organisateurs en semblaient aussi étonnés que réjouis. L'intervention de la conseillère municipale était enduite de remerciements multi-directionnels, mais on sentait un investissement réel de la mairie dans ce réseau de prévention.
- des intervenants décoiffants. Loys, bien-sûr, mais nous le connaissons déjà ici. Il y avait surtout des scientifiques dont c'est le métier de mesurer les dégâts que les NTIC infligent aux cervelles des enfants. Ils font le spectacle sur scène, mais surtout, ils donnent des chiffres et des références, ils blindent les argumentaires, déconstruisent les objections adverses. Une belle leçon de méthode scientifique.
- et surtout, les résultats de la science : on a beau le savoir, lorsqu'on donne les chiffres, c'est à tomber par terre. Mettre la télé dans la chambre d'un enfant, c'est x années de retard scolaire. Boum.
- malgré leur courage, le sentiment d'impuissance que laisse sentir tous les intervenants (Loys compris) : en face, les forces sont trop immenses, la lutte est trop inégale.
Personne ne l'a dit (du moins sur le morceau de la conférence auquel j'ai pu être présent) mais c'est une idée qui s'impose lorsqu'on sort de cette conférence : l'industrie du divertissement aujourd'hui, par la façon dont elle organise le déni médiatique autour de ses méfaits, ressemble terriblement à l'industrie du tabac des années 1950.
Loys, les transparents seront-ils publiés ?