La crise du recrutement des professeurs du secondaire

La publication le 11 juillet dernier des chiffres alarmants du CAPES a confirmé la crise du recrutement des professeurs dans le second degré. Petite revue de web.

www.liberation.fr/depeches/2012/ ... urs_832579

www.lefigaro.fr/actualite-france ... gnants.php

blog.educpros.fr/claudelelievre/ ... confirmee/

www.vousnousils.fr/2012/07/12/cr ... 012-530569

www.vousnousils.fr/2012/07/13/ca ... tes-530617

www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html

www.humanite.fr/societe/la-crise ... nts-500740

www.politis.fr/La-crise-des-voca ... 19035.html

www.agoravox.fr/actualites/socie ... che-120071

www.cafepedagogique.net/lexpress ... V8.twitter

www.letelegramme.com/ig/generale ... 771032.php

www.vousnousils.fr/2012/07/16/de ... ses-530760

www.huffingtonpost.fr/beatrice-m ... 44561.html

Pour compléter ces chiffres, quelques tableaux montrant l'évolution du CAPES depuis vingt ans :




Source : www.iufm.fr/applis/concours/index.php

A lire également :

- cet article du 17 juillet 2012 dans le Nouvel Obs' : tempsreel.nouvelobs.com/educatio ... -plus.html et le sondage de John sur Neoprofs : www.neoprofs.org/t50282-sondage- ... seignement

Il faut voir aussi que depuis le passage de la licence au M2 pour un capes rebute sûrement du monde, ce qui relève un peu du non sens ; faut-il vraiment avoir un si haut niveau d'étude pour faire les collèges et lycées ?

Donc s'il faut faire 5 ans d'étude autant partir dans le privé plutôt que de travailler dans l'éducation nationale où les professeurs sont confrontés aux élèves, à l'administration de l'établissement, et au rectorat ; à ça il faut ajouter le droit public (HAHAHA) qui relève plus du devoir.
D'autant plus qu'il y a une politique du : moins de titulaires plus de vacataires.

Gros_Mouton écrit: Il faut voir aussi que depuis le passage de la licence au M2 pour un capes rebute sûrement du monde, ce qui relève un peu du non sens ; faut-il vraiment avoir un si haut niveau d'étude pour faire les collèges et lycées ?

A partir du moment où on ne distingue pas l'un de l'autre, oui. Sans compter que la déconsidération de la profession est suffisamment avancée.

D'autant que la baisse de niveau qui affecte le secondaire affecte également le supérieur. On trouve aujourd'hui des copies de candidats au CAPES grevées de graves fautes d'orthographe.

Loys écrit: D'autant que la baisse de niveau qui affecte le secondaire affecte également le supérieur. On trouve aujourd'hui des copies de candidats au CAPES grevées de graves fautes d'orthographe.

Mais comme c'est pour ne pas enseigner aux élèves l'orthographe, ça n'a plus d'importance, n'est-ce pas ?

Donc autant prendre des Licences...

Les premiers chiffres - alarmants - pour le concours 2013 commencent à tomber :

- au CAPES de lettres modernes 1139 admissibles pour 1000 postes
- au CAPES de lettres classiques 108 admissibles pour 200 postes
- au CAPES de mathématiques 1326 candidats pour 1200 postes
...



Source : blogs.mediapart.fr/blog/kelem/18 ... s-saggrave

Merci John.

Dans "Le Monde" du 25/01/13 : "Enseignants : le défi du recrutement est loin d'être gagné" .
Extrait :

Selon les premiers résultats des épreuves écrites d'admissibilité du capes, qui viennent de paraître, il y a moins de candidats admissibles que de postes dans certaines disciplines. Alors même que la seconde étape de la sélection, les oraux d'admission, n'est pas encore passée – elle se déroulera de mai à juillet –, il est déjà certain qu'il y aura des postes non pourvus à la rentrée. C'est le cas en lettres classiques (108 admissibles pour 200 postes) et en éducation musicale (116 admissibles pour 130 postes).
Dans d'autres disciplines, la pression est forte. En lettres modernes, il y a seulement 1 155 candidats admissibles pour 1 000 postes. En mathématiques, il n'y en a que 1 329 pour 1 210 postes. Il n'est pas garanti non plus que, dans ces disciplines, le capes fasse le plein. A moins que le jury ne brade le concours! La nouvelle est un mauvais signal pour M. Peillon, qui doit assurer le recrutement de 150 000 enseignants d'ici à 2017 – à la fois pour remplacer les départs en retraite et pour répondre aux besoins du terrain.