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Il faut mieux former les enseignants
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C'est peut-être vrai mais c'est oublier que M. Sarkozy a appliqué le modèle inverse : la réduction d'effectifs systématique, conduisant la France au plus faible taux d'encadrement de l'OCDE.Consacrer environ 2 milliards d'euros supplémentaires par an pour rémunérer 60 000 enseignants de plus, ce n'est pas consentir simplement à une rallonge de crédit. C'est s'engager dans une voie politiquement bien déterminée, c'est déjà faire le choix d'un modèle éducatif.
Un modèle selon lequel il n'est pas de problème scolaire qui ne se résolve par la présence de plus d'"adultes" dans les établissements.
Ah non, les maux peuvent venir aussi d'ailleurs. :xxUn modèle où tous les maux de notre école s'expliquent par les classes surchargées et le manque d'encadrement.
On peut donc encore diminuer le taux d'encadrement ?A peu près aux antipodes d'une telle conception, les études scientifiques, aussi bien nationales qu'internationales, confirment ce qu'un certain bon sens pouvait déjà nous indiquer : le principal facteur de la réussite d'un élève, c'est la qualité du professeur. Bien avant la taille de la classe, qui ne joue, à condition de demeurer dans certaines limites, pas de rôle déterminant.
Très facile, vu qu'on n'arrive déjà pas à les recruter et que dans certaines disciplines il y a moins de candidats présents au concours que de postes...Pour l'éducation nationale, par conséquent, il ne devrait y avoir qu'une seule véritable urgence : sélectionner les meilleurs professeurs possible.
Curieux que M. de Froment n'y ait pas pensé pendant le quinquennat de M. Sarkozy.Pour recruter les meilleurs enseignants et obtenir d'eux qu'ils s'investissent davantage, qu'ils travaillent autrement, il faut leur proposer des conditions matérielles attractives et, notamment, leur offrir une rémunération à la hauteur du rôle - central - que la société veut leur voir jouer.
Les 80.000 postes supprimés sous le quinquennat de M. Sarkozy n'ont pas occasionné de revalorisation des salaires de la profession, de sorte que les professeurs français font partie des moins bien payés de l'OCDE. Le point d'indice de la fonction publique a même été gelé. Quant à la petite revalorisation des 10% de professeurs débutants, c'était la plus économique pour l’État, s'agissant des échelons les plus faibles et des bas salaires les plus criants. Et revalorisation en trompe-l’œil puisque ensuite ces jeunes collègues ne voient plus leur salaire augmenter et rejoignent les 90% des professeurs non augmentés. Revalorisation surtout financée par la suppression de l'année de formation, sûrement pour faire de "meilleurs enseignants"...Chose impossible si les marges de manoeuvre dont on dispose, limitées dans le contexte actuel, ont été englouties dans des créations de postes.
Ni en le diminuant, sans doute. Et, avant de "multiplier le nombre d'adultes", la France a de la marge par rapport à tous les autres pays de l'OCDE.Ce n'est pas en multipliant le nombre d'adultes dans les écoles que l'on instruit ni que l'on éduque.
"Redéfinition", c'est-à-dire précisément ?C'est, au contraire, en permettant aux professeurs à qui nous confions nos enfants de retrouver la place, d'exception, qui leur revient dans la société et qui est la condition de leur autorité intellectuelle et morale. Cela passe nécessairement par la revalorisation de leur statut et la redéfinition des conditions d'exercice de leur métier.
Quelque chose me dit que cette "redéfinition" ne risque guère de contribuer à la revalorisation de notre statut. N'est-ce pas le candidat Sarkozy qui voulait augmenter le temps de travail des professeurs du secondaire en les payant beaucoup moins de l'heure ?
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Après tout, l'école est une unité de production comme une autre. On commence à bien connaître Claude Tran sur LVM.Formons les enseignants comme nous formons les ingénieurs !
Claude Tran
Si ce rapport a été suivi, les conclusions à en tirer sont éclatantes.C’est ce que propose François DUBET qui regrette le choix fait par le Ministre de l’Education Nationale pour les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education .
Professeur de sociologie à l’Université Bordeaux 2 et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), François DUBET, est bien connu du monde de l’Education en particulier pour avoir « dirigé l’élaboration du rapport Le Collège de l’an 2000 remis à la ministre chargée de l’enseignement scolaire en 1991 » mais également par ses très nombreux ouvrages et publications.
La discipline n'existe plus : que M. Dubet se rassure, le savoir disciplinaire a quasiment disparu de la maquette des nouveaux concours enseignants 2013. Avec la bénédiction d'intellectuels comme François Dubet, l'école est en train de mourir d'elle-même.Persuadé que « l’enseignant n’est plus aujourd’hui défini uniquement par sa compétence disciplinaire, mais par son métier »...
A 20 ans, un étudiant a les connaissances nécessaires dans une discipline pour enseigner à des élèves de 18 ans....il souhaite que le recrutement des enseignants se fasse précocement à bac plus un ou bac plus deux
Pourquoi choisir les ingénieurs ? On aurait pu prendre des formations plus précoces encore.... comme pour les Ecoles d’Ingénieurs qui forment au métier correspondant
Vu la popularité des IUFMs, nul doute que les candidats se précipiteront aux portes des ESPE pour trois longues années de formatage pédagogiste. La crise du recrutement sera facilement résolue !...plutôt qu’un recrutement à bac plus quatre « avec une maîtrise disciplinaire et une année de stage » qui rappelle le modèle des IUFM. Selon lui, l’apprentissage du métier d’enseignant relève d’une « école professionnelle » qui bénéficierait alors d’un nombre plus important de candidats.
Quel magnifique néologisme ! Car le caractère professionnel n'a pas besoin de savoir.Jean François BOULAGNON partage ce point de vue en affirmant que le problème majeur de l’école concerne la formation des enseignants et en regrettant que « ce qui nous caractérise à l’intérieur de l’OCDE, c’est que depuis un siècle les professeurs déterminent leur identité professionnelle par le savoir et pas par la professionnalité ».
Le Ministère, dans son esprit novateur (et surtout économe) a bien pris conscience de cela en demandant à des professeurs d'enseigner des disciplines qu'ils ne connaissent pas : les mathématiques pour les physiciens, pour donner un seul exemple récent. De même avec l'accompagnement personnalisé ou les TPE, où n'importe quel professeur peut aider ou évaluer dans n'importe quelle discipline, avec les résultats brillants que l'on constate.
Un esprit supérieur, plein de professionnalités différentes !Cela « doit évoluer et les esprits y sont prêts » concède cet historien, philosophe, pédagogue « aux multiples casquettes »
Enseignant pendant combien de temps et où ?...tour à tour enseignant, chef d’établissement, chroniqueur littéraire, journaliste, figure du courant innovateur à l’Education Nationale.
Bouge ton Éducation Nationale !On doit lui reconnaître en effet de faire « bouger les lignes » avec les projets qu’il a menés en particulier au collège qui représente aujourd’hui le lieu le plus difficile à gérer aussi bien sur le plan pédagogique que relationnel.
Ah c'est lui ! Il y aurait beaucoup à dire sur l'expérimentation clisthénienne.Ce fut la co-fondation du projet « déclic : Développement Expérimental d’un Collège Lycée d’Initiative Citoyenne » en région parisienne, et surtout la création du collège expérimental Clisthène de Bordeaux.
Trois ans de bourrage de crâne, ça me paraît même insuffisant.« Il faut recruter les professeurs à bac plus deux et leur donner deux ou trois années de professionnalité » affirme-t-il.
Les élèves en savent autant, c'est bien connu. On s'en rendrait mieux compte, d'ailleurs, s'ils savaient seulement écrire.« Certes il y a le savoir, mais les professeurs sont concurrencés et n’ont plus le monopole du savoir »
Y a-t-il une place pour M. Boulagnon ?... alors se pose la question de la place de l’école dans la révolution anthropologique en cours ; « y-a-t-il encore une place pour l’école et quelle place ? »
Car le numérique permet de lutter contre le décrochage scolaire, c'est bien connu . Il y a des études à ce sujet, paraît-il.Actuellement principal de collège, Jean François BOULAGNON propose un nouveau projet innovant au Ministère de l’Education Nationale ; c’est le projet Solon d’un lycée totalement numérique qui offrira à des élèves déjà décrocheurs des modes d’enseignement parmi les plus novateurs.
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Peillon : "On ne trouve plus d'enseignants car le métier est difficile"
www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html
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Loys écrit: Non, non : je l'avais vu, mais il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans cette interview.
Ben c'est quand même le Ministre, moins il en dit moins il en prend dans les dents !
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En tout cas faire un livre qui enfonce de telles portes ouvertes, c'est possible. Quel enseignant ne réfléchit pas à sa façon d'enseigner ?Former des enseignants réflexifs, mode d'emploi
Faire réfléchir les enseignants sur leurs pratiques est-ce possible ?
Quelle sympathique image d'enseignants incompétents...C’est la question que pose cet ouvrage collectif multipliant les analyses théoriques, les interviews et les enquêtes sur le terrain. La question peut sembler incongrue mais ce livre nous montre que les enseignants n’ont guère de goût pour se regarder pédaler, quitte à garder la tête dans le guidon et ne pas voir surgir les obstacles.
Ah... on passe donc d'une absence de "goût" à un "refus"...Pourquoi ce refus ?
Ah, une première indication : un enseignant réflexif, c'est avant tout "un nouvel enseignant".Après avoir donné une définition et de nombreux exemples de la démarche réflexive, les auteurs nous tracent un portrait fidèle des nouveaux enseignants...
Tandis que les anciens enseignants n'analysent rien ou grossièrement et n'ont aucun remède à apporter. On retrouve ici tout le mépris des apprentis sorciers de la pédagogie pour tout ce que l'on peut appeler une tradition scolaire, au sens le plus admirable du terme....et analysent finement leurs résistances et les remèdes qui pourraient leur être apportées.
Ça tombe bien, les nouveau enseignants sont surtout nommés dans les établissements difficiles en début de carrière. La réflexivité va faire des miracles dans ces banlieues défavorisées.Qu’est-ce que la démarche réflexive ? De nombreux exemples concrets sont proposés au lecteur et analysés. Il apparaît que cette manière d’exercer le métier d’enseignant augmente l’efficacité de ses adeptes, tout particulièrement quand il s’agit de gérer des situations difficiles.
D'après ma longue expérience en ZEP la réflexivité "pendant la classe" n'est pas une très bonne idée...Cette manière de réfléchir s’exerce avant, pendant et après la classe...
Dans les nouvelles pédagogies tout est affaire de "postures" en effet. On note d'ailleurs que l'enseignant devient un "praticien", ce qui change tout....et se révèle capable de seconder toute la vie professionnelle du praticien jusqu’à devenir une posture habituelle.
Tandis que l'ancien enseignant ne trouve aucun sens à son métier.Il y gagne alors par ces « mises à distance » répétées de trouver un véritable sens à son métier, à ses responsabilités et de réelles satisfactions.
Magnifique jargon dont on voit bien effectivement comment il va permettre de gérer une classe difficile. Il s'agit bien "d'appréhender", effectivement.Cette réflexion se trouvera secondée efficacement par des recherches théoriques, en particulier issues des sciences cognitives, qui permettront d’appréhender avec toujours plus de pertinence les situations d’apprentissage rencontrées.
Quelle sympathique présentation des enseignants, encore une fois ! Les "héritiers", dans la plus pure tradition bourdieusienne de la "reproduction", n'ont donc présent qu'à l'esprit de faire réussir les plus favorisés et de maintenir dans l'échec tous les autres.Qui sont ces nouveaux enseignants auxquels on propose de réfléchir ? Leur portrait le plus exhaustif nous est donné par Pascal Guibert qui distingue les « héritiers » des « oblats ». Les héritiers parlent encore de vocation et de leur métier comme d’un « art de vivre ». Dans la classe ils recherchent et privilégient leurs semblables : les bons élèves. Persuadés que la maîtrise de leur discipline suffit à garantir leur savoir-faire ils sont peu soucieux de méthodes pédagogiques et d’innovation. Ils restent donc sourds aux formations professionnalisantes et aveugles aux invitations à réfléchir qui leur sont faites.
Notez comment le formatage et le matraquage idéologique deviennent "invitations à réfléchir qui leur sont faites". Et ceux qui ont cherché à imposer de nouvelles pédagogies, sont-ils invités aux-mêmes - au vu des résultats catastrophiques aujourd'hui - à la réflexivité ?
On notera encore une ode à l'innovation, terme emprunté au monde du Commerce, devenue plus importante que l'efficacité pédagogique. Et une critique de la "vocation", qui a la tendance exaspérante de donner à l'enseignant une forme d'indépendance insupportable.
Quel terme amusant et même temps si parlant, dans l'esprit des auteurs de l'article puisque les oblats sont des enfants abandonnés par leurs parents pour se consacrer à Dieu dans un monastère. Il s'agit bien de s'agenouiller et de réciter le nouveau catéchisme pédagogique. Dans cette conception l'enseignant a une vocation qu'il ne s'est pas choisie.A l’opposé on trouve les « oblats ».
Contrairement aux "héritiers", les "oblats" ne cherchent pas à faire réussir quelques élèves mais à tous les faire échouer : voilà l'égalité des chances, façon nouvelles pédagogies. Malheureusement, la réalité est que ces nouvelles pédagogies font - malgré elles - davantage réussir les plus favorisés. Il n'y a qu'à constater la concentration sociale actuelle dans les classes préparatoires ou à Sciences-Po.
Et si c'est moderne, c'est que c'est mieux.Plus intéressés par la pédagogie que par leur discipline les « oblats » sont ouverts aux conceptions modernes de l’école.
C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ne se présentent plus aux concours et que nous connaissons une dramatique crise des vocations. On dirait que les étudiants ont exercé leur "réflexivité" avant les concours !Ils sont capables de répondre aux nouvelles exigences de l’enseignement de masse.
Et ça, c'est tout ce qui compte. Un "enseignant réflexif" ne doit surtout pas réserver un accueil critique (au sens large du terme).Ils réservent donc un bon accueil aux propositions des formateurs.
Il y en a ? Quelle horreur ! Mais comment est-ce possible ?Quelles sont les résistances opposées par ces nouveaux enseignants aux démarches réflexives ?
Les simples d'esprit ! Alors que la "théorie", délivrée par des formateurs n'enseignant plus depuis des années ou bien à temps partiel dans des établissements sans difficulté, c'est tout ce qu'il faut pour affronter la réalité des quelques classes des "nouveaux publics" dans les quartiers défavorisés.Même si le degré de résistance doit être nuancé, on trouve des contestations récurrentes. Le principal reproche qu’ils font aux formations est leur manque de solutions pratiques. La théorie ne leur suffit pas, ne les intéresse que très peu, ils exigent des savoir-faire immédiats, des recettes.
Les hérétiques !A ce reproche central s’ajoutent les inquiétudes suscitées par les discours divergents des formateurs qui pour certains montrent même peu d’enthousiasme pour les méthodes réflexives.
Mais au fait "l''enthousiasme" est-il bien une "démarche réflexive" ?
Face à quelqu'un qui ne connaît pas l'échec... puisqu'il est formateur.De plus, la pratique du « journal de stage » oblige à affronter les difficultés de l’écriture et les difficultés que l’on peut ressentir à dévoiler ses sentiments, ses inquiétudes, ses échecs parfois.
Encore des hérétiques ! Mais ils sont partout !Une enquête fort bien menée et illustrée d’exemples concrets nous montre que les enseignants expérimentés supposés favoriser la réflexivité des stagiaires ne sont pas aussi exemplaires qu’ils le devraient dans leurs méthodes et leurs attitudes.
Alors que les bons formateurs, comme on le voit dans cet article, sont parfaitement bienveillants à l'égard des enseignants.Préférant endosser la cape de l’enseignant modèle ils ne savent pas partager leurs propres inquiétudes. Plus savants que collègues, ils admonestent et critiquent plutôt que de prendre une réelle attitude de formateur.
En partageant leurs inquiétudes les enseignants expérimentés auraient pu rassurer les jeunes enseignants. Bref, il n'y a rien de pire que l'expérience. Mieux vaut se cantonner prudemment à la théorie, beaucoup plus rassurante.Autant dire que ces manières ne sont pas faites pour encourager les jeunes enseignants à réfléchir puisqu’on ne leur en donne ni les méthodes, ni le temps.
Alors que - on le constate - les réformistes ne sont pas du tout agressifs et n'ont ni dogmes ni tabous.Mais l’obstacle certainement le plus grave opposé à la réussite d’une posture réflexive est celui que dresse l’institution dans l’anonymat de ses hiérarchies et les chuchotements de ses salles de professeurs. L’analyse impitoyable menée par Philippe Perrenaud nous démontre que réfléchir c’est douter et douter c’est poser des questions. Résultat, on interroge vite les dogmes, les tabous, les non-dits avec la naïveté du débutant jusqu’à réveiller l’agressivité des inquiets qui veulent que rien ne change.
C'est amusant car le seul endroit où j'ai jamais été dans cette situation, c'est à l'IUFM.Et bientôt on finit par « ne plus penser ce qu’on a pas le droit de dire ». En un mot « soyez réflexifs mais ne troublez pas l’ordre des choses ».
On est impatients de le savoir.Quels remèdes sont proposés par les auteurs ?
Sans rire ?La solution la plus souvent espérée est celle de l’arrivée de formateurs qui gardent un pied dans une pratique quotidienne de la classe et l’œil sur des connaissances théoriques solides. Alors le hiatus théorie-pratique serait atténué.
Il a fallu beaucoup de "réflexivité" pour en arriver à ce constat !
Euh...Favoriser la contextualisation des théories voilà pour la plupart des contributeurs la condition nécessaire et quasi suffisante d’une diffusion de plus en plus étendue des pratiques réflexives.
Et un formateur qui nie les conséquences dramatiques des nouvelles pédagogies appliquées depuis vingt ans est-il dans une démarche "réflexive" ?Nous pouvons donc dire que cet ouvrage nous apporte des outils de réflexion qui nous permettent naturellement de mieux réfléchir à nos propres pratiques, que nous soyons enseignants ou formateurs. Et ne perdons pas espoir dans les capacités réflexives des enseignants.
Alors que renoncer à cet objectif rend les choses beaucoup plus simples...Une enquête démontre que si, certes, au départ les enseignants tendent à faire appel à des pratiques traditionnelles, persuadés de leur supposée efficacité pour de « tenir leur classe »...
Parlons donc de l'efficacité des nouvelles pédagogies......vient ensuite la question du sens de ce que l’on fait. Alors on revient sur ces pratiques, on les réfléchit et les étudiants retrouvent ces méthodes qui touchent non seulement la manière d’être de l’enseignant mais aussi l’efficacité de son travail.
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