"Hausse de 46% des candidatures au concours d'enseignants" (VousNousIls)

D'après "VousNousIls" du 24/02/13 le Ministre constate une "hausse de 46% des candidatures au concours d'enseignants" .

Extrait ]"Pour le second concours, nous avons une aug­men­ta­tion des can­di­dats de 46%", soit 138.000 ins­crits contre 94.300 au pre­mier concours, a déclaré le ministre de lEdu­ca­tion nationale.

"Même dans les dis­ci­plines très défi­ci­taires, je pense aux mathé­ma­tiques, aux lettres modernes, à l'anglais et à la musique, nous avons entre 50 et 75% d'inscrits en plus", a-t-il ajouté.

Pour lui "cette bonne nou­velle" devrait faire taire "les scep­tiques" qui assurent depuis plu­sieurs mois que le gou­ver­ne­ment n'arrivera pas à concré­ti­ser les 140.000 recru­te­ments pré­vus sur le quin­quen­nat, dont 60.000 créa­tions de poste.

"Quand on tient un dis­cours posi­tif, qu'on remet en place une for­ma­tion, quand on remet en place l'année de stage, on obtient des résul­tats", a-t-il assuré.

Après le concours annuel orga­nisé à l'automne pour pour­voir 22.100 postes, le ministre a ouvert excep­tion­nel­le­ment un second concours, dont les épreuves auront lieu en juin pour recru­ter 21.350 ensei­gnants supplémentaires.

Le concours est ouvert aux étudiants en pre­mière année de mas­ter , alors qu'il fal­lait être en mas­ter 2 aupa­ra­vant. Ceux qui seront admis­sibles béné­fi­cie­ront d'une for­ma­tion rému­né­rée avec des cours théo­riques et des stages devant les élèves avec un tuteur.

Ceux qui ont passé le concours en octobre ne ren­tre­ront pas dans ce nou­veau sys­tème de formation.

Au second concours, 67.000 jeunes se sont ins­crits pour ten­ter de deve­nir pro­fes­seur des écoles (+57%) et 70.500 pro­fes­seur du second degré (+37%), selon le ministère.[/quote]

Je ne suis pas spécialiste de cette question, mais...

Le concours est ouvert aux étudiants en pre­mière année de mas­ter , alors qu'il fal­lait être en mas­ter 2 aupa­ra­vant. Ceux qui seront admis­sibles béné­fi­cie­ront d'une for­ma­tion rému­né­rée avec des cours théo­riques et des stages devant les élèves avec un tuteur.

Ceux qui ont passé le concours en octobre ne ren­tre­ront pas dans ce nou­veau sys­tème de formation.

Les M2 qui ont échoué au concours d'octobre 2012 pourront postuler en juin 2013, plus les M2 de cette année, plus les M1 : l'augmentation vantée n'est-elle pas en trompe-l’œil ?

Dans le "Café Pédagogique" du 25/02/13 : "Concours : Retournement de tendance" .


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Et ces deux commentaires intéressants ]Je suppose qu'il manque un point d'interrogation après le titre de l'article : peut-être le titre de l'article reprend-il l'intitulé du communiqué ?
Si c'est le cas, un soupçon d'escroquerie se fait jour : en effet, probablement tous les candidats à la session 2013 se seront-ils inscrits par précaution à la session 2014, puisque les écrits de la session 2014 auront lieu avant que les résultats de la session 2013 ne soient connus. Ces inscriptions cumulent donc, comme indiqué à la fin de l'article, les candidats de deux sessions. Si je compte bien, il aurait fallu que les inscrits soient, à la session 2014, en nombre double de ceux de la session 2013 pour que l'on parle de stabilisation : là, il faudrait, contrairement au titre, parler de nouvelle baisse du nombre de candidats. Si le communiqué parle de "première réussite", c'est intriguant : quels sont donc les objectifs du ministère ?[/quote]

Personnellement en contact avec des personnes qui préparent le CAPES de Maths, je sais que tous sont inscrits et admissibles aux concours 2013 et inscrits aux concours 2014.

Pour moi les chiffres sont plus qu'inquiétant car on arrive à peine à 20000 inscrits si toutes les personnes de 2013 , se sont inscrites en 2014....

Les chiffres sont plus qu'à la baisse!!

Et voilà : qui tombe dans le panneau ?

"Le Monde" du 25/02/13 : "Les enseignants ne connaissent pas la crise... des vocations"


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Et carrément "Très forte flambée des inscriptions aux concours enseignants" (25/02/13)


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A l''Assemblée nationale , le Ministre ce 26/02/13 :

Madame la députée, comme vous le savez parce que c’est le cas dans votre département, la France a beaucoup de peine à recruter des enseignants et à les remplacer lorsqu’ils sont absents.

C’est, comme vous l’avez fort bien dit, le résultat de politiques de destruction (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) menées massivement sur le service public d’éducation nationale pendant des années. Ces politiques ont conduit – et je ne comprends pas d’ailleurs qu’on ne trouve pas un consensus – à nous mettre dans l’incapacité d’accueillir les enfants de moins de trois ans et d’assurer les remplacements et à supprimer la formation des enseignants (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Résultat, la France doit recruter 150 000 enseignants dans les cinq ans qui viennent. Nous avons fait le pari d’y consacrer l’ensemble des moyens, en ouvrant cette année deux concours, exception dans l’histoire de la France et qui avait conduit à beaucoup de scepticisme : un premier concours à l’automne avec 20 000 places ; un deuxième concours en ce moment même avec 20 000 places pour des recrues qui n’enseigneront qu’en 2014 parce qu’ils bénéficieront à nouveau d’une année de formation.

En leur redonnant ce que nous avions, en permettant que les conditions soient bonnes pour eux et pour les élèves car nous avons besoin d’enseignants formés, nous constatons qu’il n’y avait pas de crise des vocations, mais une crise des recrutements liée aux violences faites par la droite à l’égard de l’éducation nationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC – Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Les chiffres dont nous disposons – et c’est une grande espérance pour la France – marquent une augmentation de 57 % des inscrits dans le premier degré et de 46 % dans le second degré. Le nombre d’inscrits progresse même dans les disciplines déficitaires : plus de 40 % en mathématiques, plus de 50 % en lettres modernes, plus de 64 % en anglais. (Exclamations continues sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Lorsqu’on a de la bonne volonté, lorsqu’on présente à sa jeunesse un avenir, lorsqu’on respecte les principes de la République, on obtient des résultats. Si l’école se remet en marche, la France se remettra en marche. La droite l’avait cassée ; nous la remettons en mouvement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC – Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Les chiffres devraient encore s'améliorer, si l'on en croit le "Café Pédagogique" du 28/02/13 :

Recrutement : Le rapport parlementaire demande un pré recrutement en L1

La sénatrice Marie Christine Blandin a dévoilé quelques aspects du rapport sur le pré recrutement que le Sénat devrait rendre public la semaine prochaine. Le rapport préconise un pré recrutement des enseignants dès la prmeière année de licence pour assurer un meilleur brassage social des enseignants et augmenter le nombre de candidats. Le rapport souhaite aussi la présnece des association d'éducation populaire dans les conseils d'administration des ESPE. Cela reviendrait à réserver à ces associations une partie des postes de formateurs dans les futures ESPE comme le demande le CAPE.

Tiens, c'est bizarre : "Privé : Moins d'étudiants dans les métiers de l'enseignement" (Le Café Pédagogique)

Selon le SGEC, le nombre d'étudiants inscrits en masters de l'enseignement des universités catholiques a nettement chuté cette année au primaire. On est passé de 2296 personnes en 2011 à 1974 aujourd'hui.

Je croyais pourtant que la crise du recrutement était derrière nous.