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"Conditions de travail dans le premier degré" (Sgen-CFDT)
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- 43,7% des enseignants du primaire n'ont pas été écoutés (même partiellement) ni même consultés pour la mise en place des rythmes scolaires.
- 7,4% des enseignants du primaire pensent que les rythmes scolaires amélioreront les conditions de vie et d'apprentissage des élèves.
- 10,8% des enseignants pensent que les rythme scolaires amélioreront leur façon de travailler.
- 1,6% des enseignants du primaire sont entrés dans ce métier pour la reconnaissance.
- 42% des enseignants du primaire envisagent de ne plus enseigner dans l'EN dans les années à venir.
Le Café pédagogique écrit: Ces taux interrogent forcément un syndicat réformiste comme le Sgen Cfdt. N’a-t-il pas fait fausse route en soutenant des réformes ? Pour Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen, interrogé par le Café pédagogique, c’est justement la semaine de 4 jours qui fatigue les enseignants. Surtout « c’est le caractère descendant de la réforme qui heurte les enseignants » et les amènent à condamner la réforme.
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Le Café pédagogique écrit: En apparence, tout va bien. 84% des enseignants sont satisfaits du travail qu'ils accomplissent et 62% s'y épanouissent. Le métier reste un "beau métier". Mais la pression sociale pèse sur les professeurs : 84% considèrent que l'opinion publique ne comprend pas leur travail et la moitié se sentent incompris par leur entourage.
Les réformes et la hiérarchie apparaissent les deux points noirs des enseignants. 54% estiment que le métier évolue trop rapidement et 67% sont en désaccord avec cette évolution. C'est particulièrement net dans le premier degré avec 70% de désaccord contre 58% dans le second degré. Trois enseignants sur quatre (73%) pensent que leur hiérarchie ne comprend pas leurs contraintes professionnelles et 56% qu'elle ne les écoute pas. Là aussi la situation est pire dans le premier degré : 83% des enseignants y ont peur des inspections (54% dans le second degré) et 79% se sentent incompris (58% dans le second degré). Les règles qui organisent le métier sont nettement refusées : deux enseignants sur trois sont en désaccord avec les règles d'avancement et de mutation.
Il y a donc une forte demande de mobilité. Au final, la moitié des enseignants ne se voient pas faire le même métier toute leur vie. Deux sur trois aimeraient que leurs missions changent et la moitié quitter l'éducation nationale.
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