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L'image des enseignants selon...
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Sur "FranceInfoTV" du 22/08/23 : "Rentrée scolaire : dans quelles disciplines et académies manque-t-il le plus d'enseignants ?"
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Avec cet argumentaire qui laisse pantois :
Les résultats des mutations interacadémiques ont été publiés en mars cette année, et les résultats de l'agrégation interne en avril (qui ne doivent concerner que très peu de professeurs des écoles)...L'académie de Créteil, habituée aux pénuries de professeurs, explique avoir instauré "un suivi très précis des arrivées et des départs des enseignants afin d'anticiper les éventuels manques". Jusqu'à la dernière minute, le rectorat devra procéder à des ajustements : "A la fin de l'été, certains professeurs titulaires nous annoncent qu'ils changent d'académie, d'autres, qui ont eu l'agrégation interne, quittent le premier degré pour aller enseigner au lycée ou en classe préparatoire", se justifie l'académie
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Leur critique n'est certes pas rare dans l'espace médiatique. Mais, dans un grand hebdomadaire, récemment racheté, dont le nouveau rédacteur en chef vient d'une publication d'extrême-droite, fui par conséquence par tous ses journalistes ou presque et dont la société des journalistes a voté sa propre dissolution en 2024, la brutalité du discours atteint des niveaux inouïs
La semaine précédente, le nouveau "Journal du Dimanche" faisait sa Une : "Peur sur l'école".
Mais, au moment où le ministre de la fonction publique, Stanislas Guérini, propose de mettre fin au statut, dans "Le Journal du Dimanche" (abonnés) du 10/04/24 : Fonction publique : les enfants gâtés de l’État Providence, un monde hors-sol qu’il faut ramener sur terre par Antonin André, rédacteur en chef adjoint du service politique.
CHRONIQUE. Comment en est-on encore là ? Comment est-il possible que les régimes spéciaux soient encore préservés à EDF, la SNCF ou la RATP ? Comment l’État employeur peut-il accepter de faire payer par les citoyens du privé le confort de fonctionnaires qui s’autogèrent et tiennent leurs employeurs par la grève ?
Antonin André 11/04/2024 à 10:40
Il existe un monde où les pensions de retraite augmentent plus vite que l’inflation : + 38,3 % entre 2010 et 2022 quand les prix ont progressé de 29 %. Un monde où l’emploi est garanti à vie pour plus de 80 % des salariés. Un monde dans lequel on travaille en moyenne 9 % de moins que dans le monde « normal » de l’entreprise. Un monde dans lequel les absences pour raison de santé sont accordées avec mansuétude à raison de 15 jours par an. Sans parler des jours de vacances, autour de 33 à 35 contre 25 dans le monde réel.
Dans ce monde, l’égalitarisme est une règle d’airain. Travailler mieux, mettre davantage d’engagement dans sa mission, ne pas quitter son poste à la seconde pour achever une mission de service auprès d’un usager, tout cela n’est pas valorisé. Partisan du moindre effort, ce monde est le tien.
Nous n'avons pas acheté ce numéro. Mais pouvons étudier le début de l'article, qui donne une bonne idée de la valeur du contenu.
Les enseignants (particulièrement "hors sol" alors qu'ils sont en poste partout sur le territoire), par exemple, tiennent si bien leurs employeurs "par la grève" qu'ils se sont gravement paupérisés depuis plusieurs décennies et que le métier en crise n'attire plus de nouveaux "enfants gâtés" avec une crise du recrutement sans précédent depuis 2011 malgré le "confort" du statut de fonctionnaire.Comment l’État employeur peut-il accepter de faire payer par les citoyens du privé le confort de fonctionnaires qui s’autogèrent et tiennent leurs employeurs par la grève ?
Au demeurant, il semble que, pour M. André, les citoyens du public ne contribuent pas à l'impôt.
Entre 2010 et 2021, les revalorisations de toutes les pensions, y compris des fonctionnaires, ont été inférieures à l'évolution des prix (+9,9%) (source : Direction de la Sécurité Sociale )Il existe un monde où les pensions de retraite augmentent plus vite que l’inflation : + 38,3 % entre 2010 et 2022 quand les prix ont progressé de 29 %.
Ici, M. André oublie que si l'emploi est garanti (avec possibilité de licenciement néanmoins), c'est au prix de certaines concessions : les mutations nationales par exemple dans l'enseignement, ou l'absence de protection sociale ou l'annulation du bénéfice du concours en cas de départ. D'ailleurs, M. André semble ignorer l'augmentation sans précédent de démissions dans l'enseignement (source DEPP ) ou même les difficultés des enseignants pour démissionner ou se reconvertir.Un monde où l’emploi est garanti à vie pour plus de 80 % des salariés.
On ne sait pas d'où sort ce chiffre...Un monde dans lequel on travaille en moyenne 9 % de moins que dans le monde « normal » de l’entreprise.
Les salariés du privé sont plus nombreux à s'arrêter et sont absents plus longtemps (source Malakoff-Médéric ).Un monde dans lequel les absences pour raison de santé sont accordées avec mansuétude à raison de 15 jours par an.
Des invectives brutales, des chiffres fantaisistes à charge. Bref, est-il utile de lire l'article ?
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