La réforme des concours de l'enseignement

Même si c'est Le Figaro, je sui heureux de voir que je ne suis pas le seul à poser cette question de l'attitude excessivement malltusienne des jurys et la gestion de cet "Oral2". Je reviens sur cet article du Figaro à propos de l'épreuve d'oral des concours.
Au risque de me répéter, je me réjouis qu'on repose cette question des postes "non pourvus"alors qu'il y avait des candidats. Bien sûr, on me dit que les candidats n'avaient pas le niveau. Mais
- je connais personnellement des candidats qui ne l'ont pas eu et qui à mon humble avis avait le niveau (bien plus qu'une personne recrutée en 30 minutes…). La question du "niveau" se pose différemment depuis cet épisode du job dating
- si les concours d'enseignement étaient de véritables moments d'évaluation des compétences didactiques et pédagogiques au lieu de n'être que des simulacres obsédés par les savoirs académiques, ça se saurait !
Alors pourquoi les jurys ont-ils procédé ainsi ?
2 réponses possibles.
- par réflexe : ils ont toujours considéré qu'un concours n'avait de valeur que s'il y avait des refusés. Pensez donc, comment remettre en cause un système dont vous êtes issu ?
- parce qu'on leur a dit de faire ainsi. Même si je ne suis pas complotiste je n'écarte pas cette hypothèse d'une consigne semi officielle qui conduit directement vers les emplois de contractuels jetables ces candidats formés.
Quoi qu'il en soit, les membres des jurys devraient se rendre compte que cette attitude malthusienne aboutit à se tirer une balle dans le pied puisque à terme cela risque d'aboutir à une remise en cause du statut et des concours eux-mêmes...