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"La dépendance aux jeux vidéos: un atout pour l'enseignement ?" (Ludovia)
- Loys
- Auteur du sujet
Hier déjà , une syndicaliste du SE-UNSA défendait l'idée que la réussite scolaire n'est pas liée au travail. On n'est plus à un paradoxe près.
A lire donc sur "Ludovia" du 18/01/13 : "La dépendance aux jeux vidéos: un atout pour l'enseignement ?"
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- Loys
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Ce ne sont pas seulement les jeux vidéos, mais la dépendance aux jeux vidéos qui seraient un atout pour l'enseignement. Très crédible.La dépendance aux jeux vidéos: un atout pour l'enseignement ?
Les enfant décident et les parents s'exécutent, non ?Que faire devant le désarroi des parents qui voient leurs enfants passer beaucoup de temps sur les jeux vidéos au lieu d’apprendre leurs leçons ?
Ben voyons. Jouez avec vos enfants au lieu d'exiger d'eux qu'ils apprennent leurs leçons. Une bonne façon de replacer les parents dans leur rôle.Cloud et Gillispie ont une réponse toute simple : « vous n’avez qu’à jouer avec eux » !
"Cloud" et "Gillispie" sont des vrais noms : l'article est recopié d'un article en anglais.
Quel est ce concept d'"animateur TICE" ?Gillispie, 37 ans, est un genre d’animateur TICE dans son école ;
Attention : ça ne veut pas dire qu'il est loin des jeux vidéos, mais du jeu Pac-Man...il a grandi avec les jeux vidéos, même si il affirme « on est loin de la génération Pac-Man ».
Qu'est-ce qu'une "assistante professorale" ?Cloud, elle, était assistante professorale puis a travaillé dans un labo d’informatique.
A retenir : ni Cloud ni Gillespie ne sont enseignants.
Le profil de l'adolescent attardé, donc.C’est une « geek », passionnée par la guerre des étoiles...
Chouette ! On va pouvoir jouer !...qui avoue que « quand la fédération de parents d’élèves a acheté 60 iPads, ce fut le coup de foudre ! ».
Attention, ne pas confondre le bête joueur et "l’utilisateur de jeux vidéos" : c'est très différent.Tous deux ont monté des clubs d’utilisateurs de jeux vidéos après l’école...
Enseignement qu'ils n'ont jamais pratiqué, contrairement au jeu.... persuadés qu’ils pouvaient tirer profit de cette forme d’addiction qu’entraîne le jeu, pour servir l’enseignement.
On sent tout de suite la vibrante orientation pédagogique.Gillispie a fondé le « WoW » club, comprenez le World of Warcraf club et Cloud, le Minecraft club.
Comme c'est curieux. Conclusion : le jeu vidéo motive et fait travailler les élèves.« En début d’année j’ai lancé le club et en même pas deux jours toutes les places étaient prises ; il y a encore 40 personnes sur liste d’attente », souligne Cloud.
Je vois bien ces jeux s'inviter dans un cours, en effet. On a hâte de lire l'argumentation de Cloud.Dans son club, Cloud tente d’expliquer aux enseignants comment utiliser les jeux vidéos tels que World of Warcraft ou Minecraft dans leur cours.
C'est toujours dans les académies et les établissements défavorisés que sont privilégiées ces formes de pratique scolaire qui permettent sans aucun doute aux élèves de combler leurs lacunes.De son côté, Gillispie a créé ce « WoW » club en 2009 pour des collégiens issus de milieux défavorisés.
Vous ne pouvez comprendre que si vous connaissez WoW.Il s’est lié de sympathie avec un enseignant de New York qui s’est lancé dans la même aventure et leurs deux clubs ont créé une guilde.
Impressionnant.Leur association a évolué vers un « WoW Curriculum », qui signifie que chaque membre s’engage à certains devoirs. Par exemple, ils doivent écrire des énigmes basées sur le monde Azeroth, les partager avec les autres membres de la guilde qui vont donner leurs avis.
Super. Top scolaire.Une fois les critiques lancées, les énigmes peuvent être lancés dans le jeu à destination des joueurs « étrangers » à la guilde.
La notion de l'effort, par exemple ? Ou du respect de l'autorité parental, pour en revenir au début de l'article ?« L’écriture, qui se fait sous forme de jeu, crée des leçons inattendues », souligne Gillipsie.
Ses élèves peuvent apprendre des notions d’éthique et de morale, via le jeu.
Sans rire, cet article est consternant.
Impressionnante leçon de civisme.Une fois, certains avaient gagné plusieurs pièces d’or en trichant ; Gillispie a du intervenir pour leur faire admettre de rendre leur trésor et de présenter leurs excuses à l’autre joueur, ce qu’ils ont fait.
Donc dans le monde réel ils envoient paître leurs parents mais peu importe puisque dans le monde virtuel ils ont rendu des pièces d'or "une fois".« Ils ont été ravis de voir que l’autre joueur les a remercié pour leur honnêteté » ! souligne t-il. « Ce fut un moyen de leur apprendre les règles de vie, tout en restant dans un monde virtuel ».
Si peu... Et puis c'est une violence citoyenne, comme disait Gillespie.Cloud connaît bien World of Warcraft mais trouve que c’est un peu violent pour de jeunes élèves.
Bien régressif, en somme.C’est pourquoi elle a préféré travailler sur Minecraft pour l’utilisation dans son club, un genre de « construction avec des Légos virtuels ».
Les parents peuvent remercier l'école.Cloud raconte comment ses élèves sont accrocs au jeu ; Maddie Kester, élève en CE2, réclame l’iPad de ses parents juste avant de dîner, pour pouvoir jouer à Minecraft et terminer sa maison de diamants alors que Ross Dorfman a passé tout un après-midi à jouer pour terminer de creuser un tunnel…
N'importe quoi, donc. Un seul exemple, à part les pièces d'or ?Cet engouement caractérise tout à fait les personnes qui jouent en se lançant des défis ; Cloud pense qu’il est possible d’utiliser cette forme de dépendance dans l’enseignement ; il suffit de la tourner à l’avantage des joueurs et faire en sorte qu’elle devienne un atout pour les apprentissages, « car une fois qu’ils sont dedans, on peut leur faire faire n’importe quoi ! », conclut-elle.
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