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PokemonGo !
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Pour ma part, non.Loys écrit: Faut-il vraiment entrer dans la polémique ?
Un peu facile maintenant qu'elle s'est évaporée, certes. Mais mon propos, c'est que tant que l'école n'est pas concernée (c'est-à-dire, tant que personne ne propose de l'introduire à l'école), rien n'oblige à s'impliquer là-dedans. 15 ans après Loft Story, j'ai l'impression qu'on n'a rien appris. Et encore, dans le cas de Loft Story, c'était un "nouveau" genre de télé qui était en question.
En ce qui me concerne, je ne pense rien de Pokemon Go parce que je ne veux rien en penser. Je ne veux même pas me renseigner pour savoir en quoi consiste ce jeu (c'était le cas des Pokemon originels d'ailleurs), ceci afin de n'avoir rien à dire, et par extension rien à penser, sur le sujet. Ce qui ne m'empêchera pas forcément de lire un ou deux articles pour voir quels sont les arguments et les termes employés, pour voir si ça ne rappelle pas quelque chose (les mêmes termes et les mêmes arguments utilisés pour d'autres médias, genres, sous-genres, oeuvres, produits...). A la rigueur, ça, ça pourrait m'intéresser. Mais ça n'irait pas plus loin. Enfin, ce n'est que ma position.
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Je sais qu'on ne choisit pas toujours le titre de son propre article. Dans tous les cas, celui-ci est particulièrement mal trouvé. En effet, quand on lit "pourquoi tant de haine ?", on s'attend à ce que l'article réponde à la question, ou au moins rende compte de la "haine" dont le jeu ferait l'objet. Or, dans le cas présent, on a ni l'un ni l'autre.Loys écrit: Dans "Libération" du 25/08/16 : "Pokémon Go, pourquoi tant de haine ?" par Vanessa Lalo.
Quel rapport avec "les jeux vidéo" ?Non, les jeux vidéo ne rendent pas «addict».
Certes, à une époque, il suffisait qu'un ou deux jeux controversés sortent pour généraliser la controverse à l'ensemble des jeux vidéo. Exemples :
- Mortal Kombat et Night Trap en 1993 qui incitent des sénateurs américains à convoquer des représentants de l'industrie pour les forcer à mettre en place un système de classification des jeux. Dans la presse généraliste de l'époque, c'est "l'industrie" toute entière qui est considérée comme coupable par association pour l'existence de tels jeux. Et le loisir tout entier est réduit à ces deux exemples.
- GTA : San Andreas et son mod "Hot Coffee" en 2005, qui incite des politiciens américains à proposer des projets de loi interdisant strictement la vente de jeux "violents" aux mineurs. Encore une fois, "l'industrie" est coupable par association.
- Rule of Rose en 2007 qui provoque une réunion des Ministres de la Justice de l'Union Européenne afin de voir si on ne peut pas créer une "liste noire" des jeux les plus "violents".
- ... and so on.
Cependant, les choses ont changé, et pour avoir lu quelques articles, je n'ai jamais eu l'impression que les jeux vidéo dans leur ensemble étaient en cause. Juste Pokemon Go. Et éventuellement la réalité augmentée au sens large. Cette fois, c'est Vanessa Lalo qui sous prétexte de défendre ce loisir, opère en fait un amalgame déplacé.
... et ce n'est pas avec une "défense" pareille que ça va changer. Il me semble en effet que pour démonter des clichés, il ne suffit pas de dire "non, c'est pas vrai", ce qui est à la portée de n'importe quelle cour de récré. Ne serait-ce qu'une référence aurait été la bienvenue.Non, les jeux vidéo ne rendent pas violents. Non, les jeux vidéo n’isolent pas leurs utilisateurs. Les clichés relayés, à chaque nouvelle sortie d’un jeu ou au détour de faits divers, ont la dent dure.
Là encore, des référénces ? Au moins pour savoir qui a dit quoi (et elles ne manquent pas), à défaut de réellement considérer les arguments des détracteurs, sans partir du principe que s'ils dénigrent le jeu, c'est forcément parce qu'ils ne le comprennent pas.Ce n’est pas parce que les détracteurs ne comprennent pas le jeu, qu’il est «idiot» pour autant.
Il me semble que l'affaire de l'ossuaire de Douaumont (sans parler d'Auschwitz) ne reflète pas que le temps excessif passé à jouer, mais aussi l'indécence qui consiste à transformer des lieux de recueillement en terrains de jeu.Les comportements excessifs existent mais que viennent-ils refléter ? Certains passent «trop» de temps à jouer (comme d’autres passent «trop» de temps à lire).
Et puis le "trop de temps passé à lire", on en reparlera quand la notion "d'addiction à la lecture" fera débat aussi bien à l'hôpital Marmottan que dans le DSM américain. Et je ne parle même pas des différences cognitives entre les deux activités.
Bref, avec des avocats comme ça, plus besoin de détracteurs.
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Loin de moi l'idée de me poser en défenseur de Pokémon Go, ou de certains de ses joueurs ayant aussi peu de de discernement que de bon goût.Il me semble que l'affaire de l'ossuaire de Douaumont (sans parler d'Auschwitz) ne reflète pas que le temps excessif passé à jouer, mais aussi l'indécence qui consiste à transformer des lieux de recueillement en terrains de jeu.
Mais au-delà de la critique facile de l'éditeur ou des joueurs, ces affaires pourrait amener à réfléchir plus loin.
Il n'y a pas vraiment de raison (hormis pour quelques rares flingués) de se rendre à l'ossuaire pour jouer à Pokémon Go. Ce qui s'y trouve (en terme ludique) n'a rien d'exceptionnel et ne mérite certainement ni le déplacement ni le prix d'entrée. Ces gens jouent à l'ossuaire parce qu'ils y sont et que probablement, ça ne les passionne pas des masse. Et là on pourrait se poser la vraie question: que font tous ces gens dans un «lieu de recueillement» sans la moindre intention de se recueillir?
Pour ma part, j'estime que ces gens ne sont pas dans un «lieu de recueillement» mais dans un «site de tourisme à visiter». Et ce n'est certainement pas la faute du jeu. On pourrait se poser des questions sur le «tourisme business» des lieux de recueillements. De l'ossuaire, fleuron du tourisme local (à dynamiser), de son magasin de souvenir et babioles et de sa page Facebook.
J'estime que l'indécence à commencé là. Le jeu n'est pas responsable de cette situation, il n'en est qu'un des symptômes.
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