"Comment le numérique éducatif peut sauver le budget de l’État" (Benjamin Magnard)

Sur "Frenchweb" du 24/02/16 : "Comment le numérique éducatif peut sauver le budget de l’État" par Benjamin Magnard.

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Malgré les 135 milliards d'euros que la France consacre à son système d'enseignement chaque année, l'échec scolaire laisse un cinquième des élèves sans véritable formation, ni diplôme, au sortir du système scolaire. Au-delà de l'incalculable désespoir individuel, c'est un énorme coût pour la Nation. A l’heure où François Hollande annonce la création d’une «grande école du numérique» et déploie un plan doté d’une enveloppe d’un milliard d’euros sur trois ans, le numérique éducatif, plus que jamais au cœur de l’actualité, apparaît comme l’une des réponses à envisager sérieusement.
Aujourd’hui, ce sont donc 140 000 jeunes qui sortent du système scolaire chaque année sans diplôme ni véritable formation.

Sans diplôme précisément, c'est 50.000 élèves (soit 6%). Sans diplôme ou avec le brevet ou le baccalauréat général seul, on arrive en effet à 148.000 élèves (soit 20%).

Il faut savoir que chaque élève «décrocheur» coûtera tout au long de sa vie d’adulte, à l’Etat et aux Collectivités, 230 000 euros de plus qu'un élève ayant eu une scolarité globalement réussie. Ainsi, chaque année, la France crée mécanique une dette future de… 32 milliards d’euros !

Curieuse perspective et chiffres sortis du chapeau.

Les solutions numériques qui se développent aujourd’hui, portées notamment par les nouvelles mesures du Ministère de l’Education nationale, sont un réel atout pour l’enseignement et l’apprentissage des élèves.
Parmi les causes de l'échec scolaire, il apparaît que 45% des élèves en difficulté ont du mal à suivre le rythme de la classe et 26% d'entre eux ne maitrisent pas les connaissances de base.

Et ce qu'un enseignant n'a pas su faire, une solution d'adaptive learning peut le faire !

Or, il existe en particulier une solution qui semble être idéale pour aider les élèves en difficulté : l’apprentissage personnalisé connu sous le nom d’adaptive learning. Déjà très présent dans les pays anglo-saxons depuis quelques années, l’adaptive learning est un nouveau dispositif de personnalisation qui s’adapte à chaque élève, en proposant des activités d’apprentissage, d'entraînement ou d’évaluation selon son avancement, ses progrès et ses besoins tout au long de l’année.
L’enfant avance donc à son propre rythme et gagne en autonomie, tant dans la gestion de son travail, que dans la visualisation de sa progression. Véritable «GPS de l’éducation», cette nouvelle pédagogie, qui s'adapte en temps réel au besoin de chaque élève, permet d'entrer dans une nouvelle ère où l'échec scolaire disparaît peu à peu, chacun bénéficiant d'un enseignement personnalisé avec un parcours d'apprentissage sur mesure, gage de réussite et d'épanouissement.
Le déploiement massif d'une solution d'adaptive learning pour l’ensemble des jeunes en difficulté pourrait donc éviter à 71 % d'entre eux le fameux décrochage scolaire.

C'est magique : vive le numérisme !

Or, une solution d’adaptive learning pour un élève coûte environ 200 euros, et ce pour toute une scolarité, ce qui représente seulement un millième des conséquences économiques de l’échec scolaire d'un élève, estimées à 230 000 euros.

Si c'est si peu cher et si efficace, pourquoi cette solution ne remplace pas l'école ?

Véritable solution contre l'échec scolaire, l’adaptive learning est donc l’outil numérique à adopter rapidement pour contribuer à la diminution significative de l’échec scolaire … et sauver le budget de la France !

Quelle générosité désintéressée : se préoccuper des décrocheurs ET du budget de la France !
Espérons que cette "solution" connaîtra un meilleur destin qu'Alapage.com !