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Nouvelles de l'éducation prioritaire
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Et dans "La Lettre de l'éducation" du "Jean-Yves Rochex : « Les exigences implicites sont meurtrières pour les élèves d’origine populaire »"
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Grossière erreur de Jean-Yves Rochex, qui ne semble pas savoir ce qu'est un salaire différé. Si on payait tous les enseignants au tarif du jeune enseignant, on ne pourrait plus en embaucher que les mauvais élèves. Pour recruter des bons enseignants, on leur offre un salaire, plus un déroulement de carrièreJean-Yves Rochex écrit: Certes, on a donné un peu plus aux élèves de l’éducation prioritaire que ce qu’ils auraient eu sans ce label, mais le « coût » d’un élève continue d’y être moindre qu’ailleurs, notamment parce qu’y exercent des enseignants plus jeunes, dont les salaires sont moindres.
Donc, le salaire des jeunes enseignants, se compose :
- du petit salaire qu'il touche aujourd'hui
- plus la promesse d'un salaire qui monte au cours de leur carrière.
En fait, cette promesse de progression de salaire n'est inscrite dans aucun bilan. Et par ailleurs, l'éducation prioritaire joue un rôle de repoussoir pour les enseignants : s'il fallait recruter des enseignants spécifiquement pour l'éducation prioritaire, il faudrait soit baisser le niveau, soit sensiblement augmenter leur salaire. Cette expérience par la pensée montre que si l'on cherchait à évaluer le vrai coût de l'éducation prioritaire, en intégrant les coût cachés, on verrait qu'elle pèse de manière forte sur le reste de l'éducation nationale.
Mais là n'est pas le fond qui nous occupe ici : retenons simplement que la bonne méthode comptable pour évaluer le coût d'un enseignant, qu'il soit jeune ou vieux, c'est le coût moyen de l'enseignant sur l'ensemble du corps de recrutement.
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Grosso modo, il faudrait que dans l'éducation prioritaire, il y ait seulement les élèves des quartiers prioritaires. L'ambition du ministère, c'est de faire venir les classes moyennes dans les établissements les plus fragiles. L'ambition de la Cour des comptes, c'est de concentrer les élèves fragiles dans des ghettos éducatifs.Interrogé par le Café pédagogique, Pascal Duchadeuil, président de la 5ème chambre, présente de façon très claire la situation. "L'éducation prioritaire manque de coordination et de lisibilité", dit-il. A l'appui de cette affirmation quelques chiffres. D'abord l'écart entre la part de la population vivant en quartier prioritaire (8%) et la part des collégiens en éducation prioritaire (20%). L'effort de resserrement, qui a été mal vécu dans l'éducation nationale, est jugé insuffisant.
Cela fait un effort supplémentaire de 7% dans le primaire, et de 15% au collège, rien que sur les effectifs. Il faudrait ajouter les décharges horaires (au collège) et les primes REP (modiques, rapportées au salaire).Pascal Duchadeuil trouve des chiffres qui sont dans le rapport et qui parlent aux enseignants : " le nombre d’élèves par classe est de 22,7 dans le premier degré relevant de l’éducation prioritaire contre 24,2 en dehors de l’éducation prioritaire, ces chiffres étant pour les collèges de respectivement 21,8 et 24,9".
Un rapport manifestement prioritaire.Sophie Moati, présidente de la 3ème chambre, nous a confié que la politique d'éducation prioritaire est examinée par la Cour. La Cour devrait remettre un rapport complet en 2018.
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L’éducation prioritaire est une politique qui vise à réduire les écarts de résultats scolaires liés aux origines sociales. Elle concentre des moyens au bénéfice de 20 % des élèves et 30 % des élèves défavorisés dans plus de 1 000 réseaux d’éducation prioritaire, réunissant collèges et écoles, dont 350 en éducation prioritaire renforcée (REP+), pour un coût de 1,4 Md€ en 2016 et 1,6 Md€ en 2017.
Au terme de son évaluation, la Cour constate que l’éducation prioritaire, telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent, n’a pas atteint son objectif, qui est de limiter à 10 % les écarts de niveaux entre élèves en éducation prioritaire et hors celle-ci. Ces écarts demeurent, selon les disciplines, entre 20 et 35 %.
Pour que cette politique tienne ses objectifs, les moyens qui y sont consacrés devraient être davantage orientés vers les premières années de l’enseignement primaire et plus ciblés en faveur des REP+. La gestion des enseignants devrait par ailleurs être adaptée et l’architecture de la politique révisée, afin de renforcer l’autonomie de réseaux confortés et mieux évalués.
Dans les médias :
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...753581875405472.aspx
www.cahiers-pedagogiques.com/La-Cour-des...es-et-etablissements
www.liberation.fr/france/2018/10/17/educ...s-etiquettes_1686096
www.vousnousils.fr/2018/10/17/education-...ilan-decevant-617946
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...754450319232592.aspx
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La prime Rep+ serait maintenue mais son dernier tiers serait lié à "l'investissement et l'engagement des équipes". La prime sera liée " à l’élaboration d’un projet de formation continue alimenté par une démarche de recherche-action centrée sur la difficulté scolaire et la participation aux modules de formation induits hors temps scolaire". Les enseignants devront donc travailler davantage et comme le souhaite le ministre pour en bénéficier. Cette mesure pourrait être appliquée dès 2020 selon JM BLanquer. "J'ai toujours dit que la troisième tranche aurait plus de conditionnalité", dit le ministre.
Les rep supprimés
A la place des Rep, le rapport préconise "une politique de priorisation académique". " Cette politique de priorisation académique concernerait les écoles et établissements rencontrant des difficultés particulières d’exercice
www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/0...ps_6018226_3224.html
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