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Cyrille Borne (2) - "Comment il a pourri le web et un peu plus encore" (23/03/12)
- Loys
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Que faut-il penser de cette profession de foi ? Qu'un blogueur, puisqu'il n'est pas "discret" et qu'il "se la raconte" (sic), ne fait pas "partie des enseignants respectables" ? Du coup, la recherche d'une caution s'explique quelque peu.Si malheureusement mon billet d'hier n'a pas remporté le succès de celui de mon collègue qui en est à plus de 250.000 vues au moment j'écris ces lignes, j'en pleure de jalousie, il a été vu quelques fois et même retwitté par des enseignants. Je pense notamment à Cyrille LARGILLIER qui a un prénom magnifique, quelqu'un d'assez discret bien plus utile que ces blogueurs qui se la racontent et qui pour ma part fait partie des enseignants respectables, il contribue largement à la conception du FramaDVD École, une compilation de logiciels libres pour les écoles. Comprenez que je ne cherche pas une caution, qu'on peut souvent penser que j'écris dans le sens contraire du vent pour faire mon rebelle, même pas, j'écris ce que je pense, et souvent je m'interroge pour savoir si je suis complètement à côté de la plaque ou si j'exprime le bon sens. Quand des gens respectables "valident" mes écrits, ça me rassure. Car oui j'ai besoin d'être rassuré, j'ai besoin d'être chouchouté, d'être aimé : JE SUIS UN BLOGUEUR !!!
Pour ma part, la "compilation" ne fait pas partie des choses que j'admire particulièrement.
Bon, ce billet ne va pas creuser le fond de la question. On voit surtout les stéréotypes sur les élèves : comment pourraient-ils être polis, savoir écrire aussi bien, être linuxiens ?Alors que mon billet est paru depuis quelques heures, qu'il a un peu circulé mais dans les milieux fermés de mon blog à savoir en gros les Linuxiens, apparaît le commentaire de Jérôme, ancien élève de notre ami l'expérimentateur. Jérôme explique que son enseignant est quelqu'un de bien, que j'ai mal interprété, et que je suis dans l'erreur. C'est poli, c'est bien écrit, ça me plaît. Ce matin, alors qu'il est 6h30, j'aperçois un second commentaire, une certaine Audrey qui explique que son enseignant est quelqu'un de bien, que j'ai mal interprété et que je suis dans l'erreur. C'est poli, c'est bien écrit ... euh ... mais ... non ... quand même pas ? Il y a quand même ce Respectueusement, qui n'est pas si commun, on aurait vu du cordialement à la rigueur. Si la deuxième élève peut arriver par le bouche à oreille du premier élève, comment Jérôme a réussi à trouver mon article. Jérôme est-il déjà lecteur de mon blog c'est à dire Linuxien, 1% de la population des informaticiens, et ancien élève, Jérôme fait-il une veille sur l'article en question ? Dans quel but ? Les adresses IP de Jérôme et de Audrey sont différentes mais cela ne prouve pas grand chose, une même personne peut changer d'adresse IP, passer par un proxy.
Évidemment, ces deux élèves existent bel et bien. Ils sont très sympathiques tous les deux et je ne sais pas comment ils ont pu atterrir sur le blog de Cyrille Borne. Mais bon, trois heures après la publication de mon article le 21 mars, mes élèves de cette année, à qui j'avais déjà raconté cette expérience amusante, m'ont rapidement identifié grâce à Twitter et Facebook. Je rappelle que le blog de la vie moderne ne donne ni mon nom de famille ni mon lycée : mes élèves n'en avaient pas connaissance.
Le doute est consubstantiel à internet, où le nom d'un commentateur n'est validé que par une fragile ip. Même chose sur Wikipédia d'ailleurs : qui parle ?Alors je commence à m'intéresser aux mails, je commence à Googleliser ... STOP ... STOP ... Voilà la dérive. A jouer les Gérald Dahan et piéger une classe complète, pourquoi je ne serais pas piégé à mon tour puisque l'homme donne des leçons, qu'il a montré sa maîtrise de l'internet, son terrain de chasse. Il y a dans cette grande supercherie quelque chose de si fort qu'un doute permanent planera sur l'individu, comment savoir désormais s'il n'est pas en train de monter un canular ? Comme je l'écrivais hier, c'est pour ma part un coup de canif dans le contrat de confiance qu'on peut avoir vis à vis de quelqu'un, et je souhaite sincèrement pour lui qu'il s'agit bien de ses élèves car sinon il est bon pour la Colombière comme on dit quand on vit à proximité de Montpellier.
Je note surtout que le doute est bien pratique quand on rencontre un discours qui vous contredit.
On est rassuré.Je n'ai pas placé mon introduction mégalo / blogueur pour rien.
Mon idéologie ?Quand on blogue depuis 4 ans de façon intensive et qu'on écrit depuis plus de 10 sur le net, il y a certaines choses qu'on fait, d'autres qu'on sait reconnaître. Ce qu'on fait, c'est être paranoïaque plus parce qu'on pratique l'informatique que parce qu'on blogue, et ce que je décris plus haut peut vous paraître comme fou, à savoir imaginer qu'un enseignant se fasse passer pour ses élèves pour donner du grain à moudre à son idéologie.
C'est vrai que j'assène des vérités indiscutables à la fin de l'article ("Je crois que ... Ai-je réussi ? Ce serait à mes élèves de le dire... Pour ma part je ne crois pas du tout à une moralisation possible du numérique à l'école. Et je défends ce paradoxe...").
L'idéologie serait plutôt de celui qui n’accepte pas la contradiction...
Ces mots ont été employés avec humour, tout comme mon expérience a été amusante. Où on voit que le forum Neoprofs fait d'autant plus "peur" que mes collègues (notamment de lettres) ont apprécié l'expérience, contrairement à M. Borne. Bref un forum dépourvu de toute crédibilité.Pour ma part c'est totalement plausible lorsque l'on voit les nombreuses affaires d'usurpation d'identités, la multiplication des faux comptes jusque dans les campagnes présidentielles, le web ne pourra se consolider tant qu'on jouera avec, encore moins quand ce sont les gens représentant une certaine forme d'ordre moral qui s'amusent. Ce qu'on fait quand on est blogueur c'est regarder ses stats, ses référents, et je suis tombé là-dessus. Il s'agit du forum néo-prof (le nom qui fait peur !), où le collègue en question introduit son billet. Les premières pages sont assez unanimes et tout le monde crie à la gloire du monsieur, en rajoutant des mots comme vicieux, Machiavel, cynique, sadique, redoutable, des mots qui collent parfaitement à la profession et que ses enfants seront ravis de lire un jour associés à papa.
A vrai dire le doute est surtout semé chez mes détracteurs que ces témoignages sympathiques embarrassent. Toute une partie de leur argumentation repose sur l'humiliation supposée que j'aurais infligée à mes élèves et la rupture de confiance entre eux et moi.Vous noterez que quelqu'un a un utilisé le mot malveillance qui s'ajoute à la liste des qualificatifs précédents, qu'il semblerait que Jérôme soit bien un élève, même si l'intervenant souligne on veut y croire qui sous entend qu'on pourrait imaginer comme je le suppose plus haut que c'est un fake, le doute est bien semé.
Bon, la réflexion sur le numérique n'a guère avancé...Enfin quand on est blogueur, il y a des choses qu'on sait reconnaître, on apprend toujours d'après le forum que l'article a été diffusé sur rue89 et que l'auteur sera présent sur Europe 1 pour une émission de radio. Ça c'est sûr, certains professeurs savent mieux manipuler l'internet que les autres, un coup de génie qui vous propulse au top, chapeau l'artiste.
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- Loys
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Petite sélection des commentaires :
Trolleur_Professionnel écrit: Jérôme et Audrey sont de la génération SMS & SkyBlog. Ce qui ne les empêche pas de poster des argumentaires ultra-construits et quasiment sans faute. Moi-même, après des années d'étude et de pratique intensive du PC et de l'argumentaire trollesque, je n'y arrive que difficilement. Et après de longues, longues, longues minutes à tourner les arguments. Au bas mot, Jérôme a passé 2-3 heures de sa précieuse vie d'adolescent à défendre son petit prof chéri.
Autant de motivation. Pour un prof ??? Prenez-moi pour un con ! Certes, le copier-coller facilite un peu les choses, mais il faut écrire les premiers jets...
Et franchement, ces élèves qui montent sur la table pour soutenir leur prof de littérature, ca fait pas un peu trop "Cercle des Pouètes Disparus", non ?
Conclusion : monsieur "Bonod" défend son e-réputation, comme des milliers d'autres trolls avant lui.
Guigre écrit: @Troll "puis on voit surgir des élèves de 1ère qui ne correspondent pas du tout à ce que l'on décrit. ", premièrement, je pense que votre pseudo dit à peu près tout sur vos intentions. Vous remarquerez que les messages de Audrey, Jerôme, Milena ou moi même ne comportent pas de tournures de phrases particulièrement complexes.
mé 1 foi de +, si vou préféré ke je parl kom sa pour ke vou puissié mieu me lir, é ke vou pouvé alor me konsidérér kom un goss 2 16 an je pe
mais je vous avouerais que mes phrases me prennent plus de temps à écrire en langage SMS qu'avec une orthographe relativement correcte.
ProfW écrit: Que vous soyez de vrais ou faux élèves, on s'en fiche au final.
3-4 élèves qui viennent défendre leur prof pour bien se faire voir de lui, ce ne sera pas la première fois que l'on voit ça.
En revanche, allez lire néoprofs.org et voir ce que votre prof raconte sur vous et le mépris qu'il affiche, vous allez bien rigoler.
Et puis très sincèrement 4 élèves sur 65, ouah, ça c'est un bon score.
En revanche, quand on discute avec certains collègues de Bonod, quand on discute avec la documentaliste, quand on discute avec la CPE, on n'a pas tout à fait le même son de cloche, comme c'est bizarre...
Mais bon, de toutes les manières Loys Bonod a réussi ce qu'il souhaitait : faire parler de lui... parce qu'au final, et on le sent bien dans son billet et dans ses interventions sur neoprofs.org (luigi B, je vous le rappelle), c'est bien la seule chose qui l'intéresse : faire le buzz et recevoir l'estime des autres.
Mais au final, l'estime de qui ? Très certainement pas de ses collègues, qui hormis une frange d'irréductibles sur neoprofs (allez lire ce que disent JphMM et cripule et céleborn sur vous les élèves, et sur votre société et sur votre vie, vous allez bien rigoler encore une fois), ont tous mis en avant l'ineptie d'une telle méthode qui s'apparente à de l'élevage animal où on cogne avant d'expliquer, pour faire la leçon.
Et vu vos réactions, si vous êtes de vrais élèves, en agissant comme des toutous, vous avez bien retenu la leçon.
Commentaire précédent non modéré sur le blog, malgré ma demande à Cyrille Borne de veiller au respect de mes élèves...ProfW écrit: Donc, tu remballes ton mépris de Castafiore qui a pas encore mué et tes jugements sur mon attitude puérile et absurdeset tu reviens quand tu seras capable d'avoir du recul critique et une once de possibilité de raisonnement, ce qu'apparemment ton enseignant qui t'a manipulé deux fois à son seul et unique profit, n'a pas réussi à t'apprendre.
Quant à me rendre intéressant, je te rassure, j'ai tous les jours des centaines de paires d'yeux qui m'écoutent déblatérer et faire mon show dans des amphis minables sur Jules Michelet ou Henri Mendras. Donc, merci de t'en préoccuper, mais ce n'est pas quatre lignes sur un forum et un débat avec un fanboy sans argument qui m'empêcheront de passer la porte de mes chiottes où promis, je penserai à toi quand je tirerai la chasse la prochaine fois. (t'as vu, y'a pas de "s" donc c'est pas du conditionnel)
Ne perds pas de temps à me répondre, je viens de te mettre sur ma "blacklist" (technique préférée de ton prof Bonod sur les forum où il écume la bave de sa gloire quand on lui oppose des arguments qui lui déplaisent) donc ton prochain message n'apparaîtra pas. Quel dommage pour ma culture
Fair-play, cette référence à l'inspection...Cyrille Borne écrit: J'ai lu effectivement dans des forums des références à l'inspection. Je pense que vu le buzz médiatique, gros journaux internet, radios, etc ... ça paraitrait difficile que l'inspection ne soit pas informée. Si la hiérarchie ne se positionne pas le débat est tranché, la démarche du collègue est validée, je le comprendrais comme cela.
Ces initiales ne me disent rien... Comment connaissent-ils mes élèves s'ils sont en prépa ? Et pourquoi ProfW ne donne-t-il pas les noms ? Si nombreux ils ont peur de moi ?ProfW écrit: Hey Jérôme; il se trouve que mon meilleur ami a bossé en CPGE à Chaptal !! WHAT A SURPRISE !
Donc, du monde qui le connait, ouais, j'en connais (tu veux des initiales de profs ? MI, JS, SA, voilà voilà)
Et crois moi, des critiques, y'en a plus que 3-4 mais bon, c'est de bonne guerre de ne lire que ce qui t'intéresse.
Moi, tous les profs avec qui j'en ai parlé trouvent la démarche dangereuse au moins, pitoyable au pire (mais celui là c'est un dangereux syndicaliste, tu sais, ces gens d'extrême gauche dont ton père dit du mal à table quand vous regardez le journal de TF1)
Enfin, Bref. J'ai discuté avec un ado en colère.
lol
Cyrille Borne écrit: @ProfW je me permets de t'interpeller sur un point. Tu connais le monsieur en question pour être si virulent ? C'est pour la transparence.
Je me suis inscrit sur Neoprofs en 2012...Directement et physiquement, non.
Mais j'ai supporté pendant des années son conservatisme sur néo-profs.org et je trouve déplorable l'image qu'il donne de l'enseignement.
Et je ne suis pas si virulent que cela, juste un peu provocateur et réagissant aux agressions de mes interlocuteurs.
Aucun professeur du lycée n'a de telles initiales... Et pourquoi ce courageux anonymat de professeurs si nombreux ? Si c'est vrai, il faut rendre ce mail public et me dénoncer à l'inspection !ProfW écrit: Sinon, nouvelle confirmation ce matin dans un mail (d'un prof s'appelant CG) que la grande majorité des élèves n'ont pas apprécié l'attitude de Bonod.
A ma connaissance il n'y a aucun message de Cyrille Borne sur ce forum.Cyrille Borne écrit: les gens rétabliront la vérité d'eux mêmes si ça les intéresse un minimum, je ne pense pas, c'était un peu comme le scandale du jour, on crie un grand coup et puis ça passe. Je me suis inscrit sur le forum de l'enseignant, j'ai été correct et j'ai laissé un long message avec quelques réflexions dont celles que je vous signalais, quelques autres, il n'y a pas répondu, pas encore ou pas du tout, l'avenir nous le dira, il juge peut être que ça n'est pas utile. Je regrette d'avoir participé à ce cirque ou du moins de la façon dont je l'ai fait c'est à dire comme à mon habitude ruer dans les brancards. J'aurais du prendre le temps d'écrire sans humour, sans private joke, sans second degré, ça aurait peut être porté un peu plus, je corrige le tir aujourd'hui en écrivant des billets de vulgarisation sur le logiciel libre et les enjeux. Si ça peut vous consoler, nombreux sont les enseignants qui ont réagi de façon "négative", nombreux sont aussi les personnes qui ont réagi de façon très positive, et c'est certainement là la force de son billet réussir à diviser, aucune solution n'est proposée, juste est relatée une expérience sans remédiation.
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J'avais posté à l'époque un long message sur ce forum, avant la fermeture (puis la réouverture) dans lequel je voulais mettre au point certaines choses. Il a dû rester quelques jours, vous pourrez peut être le retrouver dans vos sauvegardes. Et puis, comme vous n'y avez pas répondu, une bonne quinzaine de jours après, j'ai pensé que vous ne vouliez pas y répondre, j'ai donc supprimé le message, je trouvais que ça faisait idiot, j'ai pensé à du mépris, en même temps comme je suis un impulsif, pour moi une réponse après 15 jours est inenvisageable, vous ne devez donc pas fonctionner de la même façon que moi. Je me permets donc de faire ce correctif, il y a bien eu un message. En analysant mes statistiques je me suis aperçu que vous "répondiez" aux différentes personnes qui ont écrit par rapport à votre expérience.
Puisque vous faites ici un souci de transparence, je me permets de le compléter. Vous m'aviez effectivement demander de faire preuve de modération notamment quant aux propos de ProfW je ne l'ai pas fait, en 4 ans passés de bloging je n'ai modéré qu'un seul commentaire, sachant que j'ai fermé les commentaires pendant 1 an, ma politique de modération est donc assez binaire. Vos élèves ont fait le choix de la confrontation, par conséquent, il n'est pas surprenant qu'ils en assument partiellement les conséquences, eux aussi n'ont pas été nécessairement étaient tendres avec moi mais cela fait partie du jeu et je ne leur en tien pas rigueur. Vous avez de même la fâcheuse tendance à ne souligner que l'aspect négatif des choses, vous auriez pu noter que j'ai laissé vos élèves s'exprimer sans compromis et que je n'ai modéré aucune de leurs interventions. Je ferai remarquer enfin que j'avais proposé à ces élèves un droit de réponse pour en faire un billet construit plutôt qu'une multitude de témoignage concordants, j'attends encore.
J'ai fait une référence à l'inspection, et vous y voyez quelque chose d'étrange, j'avais clarifié cette position dans mon message laissé sur le forum et je précise à nouveau, en espérant que vous apporterez cette fois ci une réponse, je veillerai cette fois ci à laisser mon message plus longtemps. Sans entrer dans le fond à savoir qu'effectivement les usages numériques ont changé les choses, si je suis d'accord avec vous, sur de nombreux points d'ailleurs, comme votre billet sur le tableau noir que je trouve pertinent, je ne suis absolument pas d'accord sur la forme. Nous ne reviendrons pas là dessus, mais je considère qu'effectivement le passage par Wikipedia que vous pouvez minorer comme vous l'entendez c'est mal, ici c'est mon côté Linuxien informaticien qui parle, mais je pense que la notion de piège véhiculée dans votre billet n'est pas adaptée par rapport à la relation face aux élèves et là c'est l'homme qui parle. Votre expérience a fait grand bruit, avez vous eu un retour de la hiérarchie ? Comprenez qu'ici il ne s'agit pas de l'espoir mesquin qu'un malheur vous arrive mais bien quelque part savoir ce qu'en pense "vos patrons", et là c'est l'ancien ingénieur qui parle, à savoir que j'ai un profond respect pour la hiérarchie et dans les directives que peut donner un chef. Je peux développer si vous ne me trouvez pas les assez clair.
Oui j'ai douté de vos l'existence de vos élèves, pouvez vous me jeter la pierre ? Vous pointez ici du doigt que n'importe qui peut modifier Wikipedia et par le fait qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on peut lire sur l'internet, le danger de la personne n'est il pas plus important que ce qui est écrit ? Pourquoi aurais-je du prendre comme argent comptant, le fait que les gens qui se sont présentés si rapidement, si spontanément étaient bien vos élèves ?
Pour continuer dans l'histoire, je vous avoue que je regrette le tournant qu'ont pris les choses. Je ne sais pas si vous connaissez mon blog, mon action pour la diffusion de Linux et des logiciels libres de façon générale, j'ai écrit mes billets très rapidement en m'arrêtant sur la façon de faire. Depuis cette aventure, j'ai décidé de lever le pied sur l'écriture à chaud, et différer un peu ça m'évitera d'écrire plus de conneries que d'habitude.
Deux points pour terminer. En procédant de la sorte, c'est à dire quelque part, en corrigeant les copies de vos détracteurs, on pourrait croire que vous cherchez à relancer la polémique, remuer les braises, et si je réponds de façon raisonnable, enfin pour moi, j'espère pour vous que je suis raisonnable, peut être que d'autres seront plus virulents, étant totalement étranger à votre établissement, à votre entourage, je n'ai pas de rancune personnelle ce qui n'avait pas l'air d'être le cas pour nombre de protagonistes qui avaient l'air de vous en vouloir personnellement. Autre point, vous me faites le reproche de ne pas apporter de solution dans le grand débat du numérique, mais à part avoir tapé dans une fourmilière que les enseignants connaissaient déjà, à savoir le copier coller ou faire appel à des sites proposant leurs services moyennant finance, où sont vos solutions ? Avec ces deux points, je peux dès lors m'interroger sur votre volonté de faire avancer les choses ou de susciter la polémique.
Enfin, même si c'était déjà fini, j'espère que vous comprendrez que je ne porte aucun jugement sur votre personne ou sur votre pédagogie même si ça pouvait ne pas paraître évident dans l'écriture des billets, je ne vous connais pas, je me suis simplement permis de juger ce que vous avez publié, et la technique remarquable du buzz mis en place, il n'y a pas de haine, de rancune, j'espère que c'est réciproque, si d'ailleurs vous jugez certains passages offensant ou diffamatoires dans les billets, j'éditerai à votre demande.
Je ne connais pas votre culture du logiciel libre, je me permets de compléter ici par trois billets que j'ai écrit suite à cette expérience sur le web. En effet je me suis jugé trop destructif et sans rien proposer derrière, j'ai fait trois billets de vulgarisation sur le logiciel libre et sur wikipedia pour essayer de faire comprendre l'importance du pacte de confiance entre les développeurs au sens large et les utilisateurs. Je prendrai le temps désormais d'intervenir sur votre forum, puisque vous avez lancé les débats.
www.cyrille-borne.com/index.php ? ... garisation
www.cyrille-borne.com/index.php ? ... p%C3%A9dia
www.cyrille-borne.com/index.php ? ... ers-du-Web
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- Loys
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L'inspection ou la hiérarchie n'ont pas réagi officiellement. Mon chef d'établissement s'est plutôt amusé de cette petite expérience, même si attacher le nom d'un grand établissement parisien à la triche n'est peut-être pas forcément une bonne idée. Malheureusement je n'ai pas pu conserver l'anonymat relatif de mon seul prénom.
Je suis assez d'accord avec vous : les réactions à mon expérience ont été d'autant plus véhémentes et hors-sujet qu'elles ont été rapides. C'est l'un des défauts du web et c'est sans doute le prix à payer pour un buzz dont j'étais loin de soupçonner qu'il pourrait même atteindre un tel degré.
D'où mes réponses avec un peu de recul.
Je comprends que ce que ma prise de position, provocatrice, peut susciter de désaccord. Mais j'aurais voulu que ce désaccord se fasse sur un vrai constat de ce que le numérique peut aussi apporter de négatif, notamment pour de jeunes esprits, notamment en lettres. Loin de moi l'idée de diaboliser le numérique en tant que tel. Et pourtant observez tous ces articles : j'ai moi-même été diabolisé. Et je me pose la question de savoir pourquoi.
Attention : je ne vous reproche pas d'apporter de solution ! Je suis bien démuni moi-même et je le reconnais volontiers.
Faisons déjà le constat de ce qui va et de ce qui ne va pas, et réfléchissons au lieu de nous précipiter la tête dans le mur dans plus de numérique à l'école.
Pour le logiciel libre, j'en suis un admirateur, même si la liberté n'est pas en soi un gage de qualité et qu'il peut - après tout - se critiquer comme le reste. Je lirai vos billets avec intérêt. Sachez que mes élèves sont d'ardents défenseurs du libre.
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J'ai mis un certain temps en fait à "comprendre", en tout cas essayer, votre "état d'esprit" à la lecture de vos billets, au titre du site, mais aussi au papier peint du blog qui fait penser aux tapisseries que j'ai pu connaître enfant dans les années 70, nous avons presque le même âge. On sent chez vous une forme de nostalgie sur ce qui faisait peut être l'école "d'avant" et comme beaucoup vous cherchez la place des nouvelles technologies dans l'éducation.
Je n'irai pas faire l'apologie de l'informatique et des nouvelles technologies à l'école alors que j'en suis addict, j'ai un tour d'avance sur vous pour dénoncer les nouvelles technos à l'école :
en novembre 2010 j'écrivais sur le plan économique rural www.cyrille-borne.com/index.php ? ... %C3%A9cole
en août 2011 j'écrivais encore sur le plan économique rural www.cyrille-borne.com/index.php ? ... A9r%C3%A9e
et depuis la rentrée 2011 j'écris sur LoRdi où la région a distribué des ordinateurs aux élèves de seconde www.cyrille-borne.com/index.php ? ... A9pisode-1
On s'est jeté dans le numérique histoire de faire tendance, vous y voyez surtout les désavantages dans votre matière, moi du fait d'être Linuxien et de travailler uniquement avec des logiciels gratuits j'y vois des millions d'euros brassés dans du matériel mal choisi, dans des licences inutiles, mal adapté que les enseignants majoritairement ne sont pas capables d'utiliser. Car, et c'est bien là le fond du problème, avant de penser à la formation des élèves, il aurait fallu d'abord vérifier que les profs étaient prêts au passage numérique ce qui n'est toujours pas le cas en 2012.
Actuellement les établissements catholiques de ma région font un observatoire sur le numérique et les usages chez les jeunes (facebook, jeux vidéos etc ...), il est assez étonnant de voir le monde des adultes totalement dépassé par cet univers www.cyrille-borne.com/index.php ? ... n-Facebook j'ai eu une pensée pour vous, une enseignante expliquait que les étudiants face à elles faisaient en temps réel les recherches sur wikipedia pour vérifier ce qu'elle était en train de raconter !
Oui les nouvelles technologies posent un problème et l'on doit avoir l'intelligence de ne pas jeter l'école traditionnelle aux pieds de l'informatique, il n'y a pas de nécessité de casser tous les usages surtout quand ils fonctionnent. Mais pour ma part, le numérique n'est pas la cause de tout, comment expliquer par exemple que des gens qui ne possèdent que le certificat d'étude ont un meilleur français que des étudiants qui sortent de BTS, sachant que ceci ne date pas d'aujourd'hui, et peut nous faire nous interroger sur d'autres pratiques pédagogiques sans lien avec l'informatique.
Ma problématique à mon niveau est à des années lumières d'ailleurs de l'informatique, en lycée agricole la vraie difficulté se situe ailleurs : faire travailler les élèves, obtenir d'eux qu'ils viennent le matin avec un stylo, même qu'ils viennent le matin c'est déjà pas mal, qu'ils arrivent avec un cahier, qu'ils écoutent. Et d'ailleurs c'est l'une de mes réflexions du moment que je partage avec vous plutôt que d'écrire un billet. Compte tenu de l'évolution des élèves, face à mon public, est ce que le bon vieux cahier, le cours fait au tableau, ce que je fais d'ailleurs aujourd'hui a-t-il encore du sens, ne faudrait-il pas voir une autre façon de faire, quitte pourquoi pas à diffuser de façon pleinement informatique les cours pour être au moins certain que les élèves auront le support de travail ?
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- Loys
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Si c'était à refaire, je referais mon billet en changeant quelques phrases pour mieux me faire comprendre : mais quand j'ai écrit ce billet, ce blog n'était fréquenté par personne. Ce qui ne m'attristait pas particulièrement d'ailleurs, car j'écris avant tout pour moi-même et m'obliger à mettre mes idées au clair. Comme dans cette section du forum d'ailleurs.
Comme je l'ai dit "je ne veux pas jeter la pierre à ceux qui, dans leur discipline, trouvent une utilité aux NTIC. Je suis bien certain qu'on peut faire un usage raisonné et pertinent des NTIC dans certaines disciplines."
Ce qui m'inquiète, c'est la précipitation et l'injonction de modernité, contre laquelle on ne peut même pas élever la voix : on peut, à mon sens, ne pas recourir aux nouvelles technologies et être un excellent professeur. Et pourtant aujourd'hui il faut valider (dans des conditions ubuesques) des compétences informatiques et savoir réaliser des séquences incluant les TICE pour prétendre être enseignant : cette obligation est pour moi absurde.
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www.sur-la-toile.com/article-153 ... asse..html
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