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Camille Tête-David - "Le plagiat, le professeur et la documentaliste" (24/03/12)
- Loys
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Une précision pour les professionnels de l’Éducation nationale : Mme Tête-David n'est pas professeur-documentaliste et n'a pas le CAPES. Elle n'a jamais enseigné ou exercé dans un établissement scolaire, comme il est facile de le constater.Le plagiat, le professeur et la documentaliste
Une seule fausse information sur Wikipédia ("Son amour célèbre et malheureux pour Mademoiselle de Beaunais..."), que les élèves ne pouvaient d'ailleurs pas utiliser s'ils étaient rigoureux.Je pense que nombre d'entre vous ont entendu parler de cette histoire où un professeur de français avait piégé deux de ses classes de première, en alimentant Internet avec de fausses informations.
Le reste (discussions sur des forums parascolaires, corrigé rédigé) n'est en aucun cas de l'ordre de l'information. Malheureusement ces deux derniers aspects ne sont jamais évoqués par Mme Tête-David.
Ce que mes élèves ont confirmé sur les antennes de plusieurs médias nationaux, dans des témoignages non anonymes et même à visage découvert.Si ce n'est pas le cas, je vous enjoins de lire l'article qu'il a lui-même fait à ce propos. Il explique à la fin de son article que les élèves l'ont plutôt bien vécu et qu'ils l'ont applaudi lorsqu'il leur a dévoilé la supercherie.
Il était tout à fait possible de réagir sur mon blog, comme beaucoup l'ont fait alors : www.laviemoderne.net/veille/viewtopic.php?f=25&t=5Il n'est pas possible de réagir sur son blog et je ne souhaitais pas le faire.
Un autre "professionnel" de quoi ? De la documentation, de l'enseignement, du web ?Néanmoins, il se trouve que par d'autres biais professionnels, j'ai reçu une alerte vers le blog d'un autre professionnel qui critiquait sa démarche.
Il s'agit d'Éric Delcroix : je vous renvoie à ma petite présentation instructive de "l'un des meilleurs spécialistes de la galaxie Internet"
Une accusation grave et anonyme que malheureusement jamais Mme Tête-David ne pourra étayer.A cette occasion, j'ai signalé que j'avais rencontré des élèves au printemps 2011 ayant fait parti de ceux qui avaient été piégés, et qu'ils n'avaient pas eu la réaction que l'enseignant décrivait. En effet, ceux qui j'avais rencontré étaient plutôt en colère et se sentaient humiliés.
Pour un travail exigeant une recherche documentaire, pourquoi pas. Mais ce n'est pas le cas d'un commentaire de texte...J'ai aussi donné ma position sur cet incident. Je vous laisse la lire dans le détail, le professionnel auprès de qui j'avais réagi l'ayant publié. Je vous résume ici malgré tout ma position :
J'estime que la création d'une séquence pédagogique sur la recherche et la fiabilité des sources (avec le documentaliste, par exemple) aurait été plus pertinente et plus pédagogique pour ces élèves.
Je trouve quand même stupéfiant que, sans aucun complexe, une personne ne connaissant rien aux exercices du baccalauréat puissent donner des leçons de pédagogie.
Constater leur échec dans mon expérience (en copiant-collant un corrigé ils n'ont ni lu ni compris le texte à commenter), c'est nier leurs aptitudes ?Je me questionne sur ce qui restera de l'expérience pour ces élèves dont plutôt qu'améliorer, on a nié les aptitudes sur Internet. (Oui, ils sont de cette fameuse Génération Z, qui attise tous les fantasmes).
Je ne vois pas trop ce qui justifie cette question...Enfin, je me demandais si cet enseignant aurait agi de la même manière avec un auditoire adulte.
Pour comprendre, relire le second article de M. Delcroix, avec ses commentaires, et mon analyse ici .J'ai découvert ainsi plusieurs choses : d'une part, il n'a été caché à aucun moment que j'étais documentaliste et que j'avais rencontré ces élèves. Cela a fait qu'un certain nombre de personne en ont déduit -faussement- que je devais être la professeur-documentaliste du lycée dont il est question. Cette déduction a même été faite par l'auteur du blog, qui vient à attaquer, ce que je suppose être pour lui, la fiabilité de mon témoignage...
Ne pas donner de nom d'élèves ou même leur nombre précis, ne pas connaître la date de mon expérience, penser que cette expérience ne concernait qu'une classe, intervenir sur un blog qui m'invective, ne pas me contacter et enfin ne pas intervenir sur mon forum, autant d'éléments qui jettent effectivement une certaine suspicion sur ce témoignage. Témoignage qui est par ailleurs contredit par mes propres élèves. Sachant qu'en plus, contre toute évidence, les propres témoignages de mes élèves sur les radios et les télévisions sont remis en cause par Mme Tête-David sur le site de M. Delcroix.
Je renvoie pour ma part aux témoignages directs, indépendants et non anonymes de mes élèves, interviewés par différents journalistes venus dans mon lycée :
- Sur Europe 1 (à 92'50) : www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... 2-1004561/
- Sur M6 :
www.laviemoderne.net/images/videos/20120326_Le%201945_M6.webm
- Pendant l'émission "Des Clics et des Claques" sur Europe 1 (à 10'02) : www.laviemoderne.net/images/audio/201203...s-et-des-claques.mp3
Une documentaliste qui ne sait pas consulter un historique de Wikipédia !... arguant même que la période que j'indique est fausse et que cela a été fait à la rentrée 2011.
Un élève du secondaire n'est pas un étudiant. Vos accusations sont graves. Et le "fond de votre réaction" est hors sujet, Mme Tête-David.Néanmoins, il n'a pas évoqué ce qui finalement est l'important, à savoir le fond de ma réaction, les trois points que je vous ais indiqué au-dessus. Visiblement, l'intérêt de ma réaction n'était que dans la date et la rencontre de ces étudiants pour lui et non, dans les points que je soulevais.
Ces élèves sont des Premières de cette année, qui ne connaissaient pas la date de mon expérience, remontant à un an et demi auparavant.Il se trouve malencontreusement, que j'ai lu par ailleurs des liens que lui-même avait fourni, où il affirme (sous son pseudo Luigi_B) que c'est l'un de ses élèves qui s'exprime. Je pense que nous pouvons en déduire, vous et moi, qu'il accrédite donc le témoignage de ce jeune. Simplement, cet élève, lui, affirme que cela s'est passé, il y a deux ans. Je me suis permise de lui en faire la remarque.
C'est vrai ça : la diffamation sans preuve est un simple "détail". Et un bon préalable à une discussion sérieuse entre professionnels de l'enseignement des lettres que nous sommes tous les deux.D'autre part, je me suis rendue compte que l'on me reprochait suite à ce message de ne pas avoir répondu aux arguments de fond et de n'avoir parlé que de détails. Certes, problématiques, mais toujours des détails. Pourtant, l'auteur du message n'avait pas rebondi sur le fond. Il n'avait évoqué que la forme et -à moins de me lancer dans une divination des plus douteuses ou une attaque en règle, deux choses que je ne désirais pas- je ne pouvais donc pas rebondir là-dessus.
On se le demande.Pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ?
La raison est assez simple. Internet n'est pas un espace de non-droit comme beaucoup le pense. C'est un endroit merveilleux... mais qui a des zones d'ombre.
Parmi ces règles, le plagiat est autorisé ?Il y a cinquante ans, nous ne pouvions pas consulter des bases de données à l'étranger de chez nous, mais il était aussi impossible de faire une vendetta contre un élève à l'échelle nationale. C'est un espace qui reste nouveau, qui nécessite des règles, mais aussi une éducation à ces libertés.
Merci de ce rappel lumineux.Les enfants d'aujourd'hui sont aussi les adultes de demain et je crois que nous avons trop tendance à l'oublier.
Mes élèves ont tous passé le B2i, et ont notamment validé le domaine 2 "adopter une attitude responsable" . Avec le résultat que l'on sait.L'Etat Français a mis en place un brevet, nommé le B21 (Brevet Informatique et Internet) qui est théoriquement obligatoire, avec plusieurs niveaux qui doivent s'obtenir au cours de l'enseignement primaire et secondaire.
Absolument pas. Mme Tête-David n'a décidément rien voulu comprendre à mon expérience, qui s'attache à démontrer à mes élèves leur servitude au web.Celui-ci peut être poursuivi lors des études universitaires par le C2I (Certificat Informatique et Internet), dont le second niveau est spécialisé par profession. Il est en existe un pour les métiers de l'enseignement. Lors de ces enseignements, il y a un travail sur le droit d'auteur, les problèmes liés au plagiat, ainsi que la question de la fiabilité des sources. Ce sont les trois axes sur lesquels visiblement l'enseignant voulait travailler avec cette action.
Quelle naïveté : les élèves de lycée auraient acquis un comportement "moral" en validant simplement des items au collège !La manière de réagir des élèves face à leur devoir, mais aussi le fait que cet enseignant ait agi "en solo" hors du cadre du B2I, tendraient à laisser penser que ces enseignements n'ont pas été acquis par les élèves, mais aussi que l'enseignant lui-même ne semblait pas connaître/reconnaître/voir l'intérêt/... du B2I.
Faisons vite valider aux collégiens des items sur la violence, le tabagisme ou le sexisme et le monde deviendra plus beau.
Effectivement l'intérêt du B2i, que je connais très bien (encore une remise en cause de mon professionnalisme par simple supputation), est de ce point de vue très limité.
Techniquement, le crayon est une technologie de l'information et de la communication pour l'enseignement.Cela pose question quant à l'intégration du B2I (et donc de sa suite, le C2I) dans l'enseignement, ainsi que ce que l'ont nomme (en fonction du contexte) soit les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication), soit les TICEs (Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement).
Pourquoi rester vague ? De quels outils s'agit-il précisément ? Consulter son compte Facebook, jouer à un MMORPG ou à Minecraft, télécharger des mp3 ?A cela s'ajoute aussi la question de la place des connaissances non-scolaires des élèves. En effet, la génération Z dont je parlais plus haut est aussi une génération qui a toujours connu les outils informatiques et Internet.
En réalité, pour qui fréquente un tant soit peu les élèves, c'est un préjugé totalement erroné : peu d'élèves savent programmer ou même mettre en place un site web, faire de la MAO ou du DAO. Même l'utilisation de tableurs, de traitements de textes ou l'envoi de mail n'est pas naturelle pour cette génération ; je parle d'expérience.
Il n'y a juste pas grand chose à reconnaître.Ils ont donc acquis des compétences par eux-mêmes. Il faut bien évidemment les structurer, les canaliser, mais elles existent et elles méritent que nous les reconnaissions comme telle, que ce soit nous "sphère des adultes" ou nous "sphère des professionnels".
Curieuses considérations.A l'origine, mon article devait se finir là-dessus. Néanmoins, alors que je le rédigeais, l'auteur de l'article d'origine est intervenu à nouveau sur le blog dont je vous parlais plus haut. Je lui ai laissé un long commentaire à ce propos.
Ce professionnel de l'enseignement qui doit être compétent dans son domaine (et j'insiste sur ce point, l'Education Nationale n'aime pas les idiots et le Capes qu'il a passé et réussi est sélectif. En 2008, le Capes de lettres classiques -qu'il a passé comme il est aussi enseignant de latin et grec- n'a reçu que 150 personnes sur 508 inscrits. A cela, il fallait ajouter à l'époque la réussite d'une licence -traditionnellement de lettres classiques-, voire d'un master, qui ne sont pas choses aisées.
J'ai déjà répondu à ce sujet (bâille).Nous avons donc un enseignant, ayant de réellement connaissances qui plutôt qu'attaquer sur le fond, sur mes opinions et questions sous-jacentes, ne se cantonne qu'à la forme, malgré une demande clairement exprimée de ma part d'en venir au fond, dans le cadre d'un échange sur des avis divergents.
Et la diffamation, peut-on qualifier ça d'attaque ?Pire que cela, il agit en remettant en cause mon professionnalisme et ma crédibilité, sous un style relativement allègre, que nous pourrions qualifier d'attaques.
En ce qui me concerne je n'ai nulle part mis en doute votre professionnalisme et je me garderais bien de vous donner des conseils de documentation. Mais vous ne vous gênez pas pour me donner des conseils de pédagogie. Quant à votre article, plein de fautes de syntaxe et d'orthographe, il remet bien en cause mon professionnalisme, malgré toutes vos précautions oratoires.
Un exemple de style laborieux chez Mme Tête-David...Cela peut nous proposer deux hypothèses et je vous avouerais qu'aucune ne me satisfait réellement.
Des problèmes ?Cet enseignant pourrait ne pas savoir quoi répondre à mes remarques. Néanmoins, cela ne correspond pas au fait que je suis convaincue qu'il est compétent.
Cet enseignant pourrait avoir eu des problèmes suite à cette expérience, soit avec les parents d'élèves, soit avec sa direction d'établissement, soit avec son académie.
Les parents d'élèves ont bien apprécié mon expérience : j'ai eu l'occasion d'en discuter avec aux à plusieurs reprises, notamment à la réunion générale de début d'année qui suivait mon expérience, où les parents m'en ont redemandé le récit. J'ai pu constater qu'ils trouvaient mon expérience très amusante et très pédagogique, et beaucoup m'ont remercié. Aucun ne s'est plaint...
Si j'humilie mes élèves, comme vous le prétendez, que n'agissez-vous pas en signalant mes graves agissements au Rectorat de Paris, comme devrait le faire tout professionnel de l'enseignement ?Il chercherait ainsi à défendre le bien fondé de son action pour justement contre-balancer cela.
Effectivement...Néanmoins, cela expliquerait mal pourquoi il n'en parle qu'aussi longtemps après les faits.
Me poser la question est trop compliqué : jouons tous aux devinettes !Il en existe certainement d'autres et je vous encourage à me les proposer (tout en restant bien évidemment dans le respect de tous et le professionnalisme).
La réflexion s'envole à nouveau.Néanmoins, j'ai peur que l'hypothèse la plus probable soit un manque (ou une absence de volonté) de remise en question. Il est impossible de satisfaire tout le monde. Même si tous les pays décidaient d'arrêter de se faire la guerre, que les criminels redevenaient tous d'honnêtes citoyens, il existerait des personnes qui ne seraient pas satisfaites de cela (les marchants d'armes ou les milices privées, par exemple).
Et les remarques sur l'orthographe peuvent rendre plus compétent ?Ce n'est pas pour autant parce que nous pensons avoir la meilleure démarche que nous devons ignorer les remarques, suggestions qui nous sont faites. Peut-être ne nous apportent-elles rien, mais aussi peut-être vont-elles nous ouvrir sur d'autres aspects. Cela ne rendra pas le professionnel moins performant, moins compétant.
Comme c'est beau... Cela, Mme Tête-David n'a pu le copier-coller nulle part.Bien au contraire, plus il intégrera de nouveaux éléments et plus sa démarche sera performante et pertinente. Il se retrouve donc dans une situation gagnante.
Pour quoi faire ?Enfin, je me suis livrée à une petite expérience. L'enseignant avait fourni un texte d'un poète, Charles de Vion d’Alibray. Ce poème s'intitule Sonnet et date du XVIIième siècle comme l'indique l'enseignant dans son article. Je me suis donc mise dans la peau d'un élève de première, cherchant des informations sur ce poète.
Si je comprends bien, vous donnez des conseils de pédagogie à un professeur de lettres sur la base de souvenirs d'élèves... A ce compte-là, n'importe qui peut en donner, et avec la même pertinence que vous.En effet, lors de ma propre première, quand nous faisions des commentaires composés, nous devions fourni des informations sur la littérature de cette époque, mais aussi sur l'auteur, dans l'introduction et la conclusion.
Oui quelques renseignements sur un auteur ou sur le mouvement esthétique peuvent agrémenter la première phrase de l'introduction, mais ce n'est que de la simple décoration par rapport au reste de l'exercice : comprendre le texte, l'analyser, l'interpréter, le commenter. J'avais dispensé à mes élèves un cours sur le baroque dès le début de l'année.
Si vous enseigniez les lettres, vous le sauriez.Je doute que cela ait changé depuis.
On en demande pas aux élèves de connaître la biographie ou la bibliographie de tous les auteurs étudiés dans l'année, surtout s'il s'agit d'auteurs peu connus comme Vion d'Alibray. Enfin, peu importe, admettons cette recherche, pour faire plaisir à Mme Tête-David.Les exercices au cours de l'année étaient donc là pour nous permettre d'engranger des connaissances que nous aurions à loisir d'utiliser lors de l'épreuve terminale en Juin.
Nombre de mes élèves ont en revanche vos aptitudes en orthographe...De même, il me semble que cette démarche est toujours d'actualité. J'ai donc recherché des éléments me permettant de le faire.
J'ai émis deux hypothèses :
La première étant que les élèves n'avaient pas mes aptitudes de professionnel de l'information pour recherche une information pertinente
La seconde étant qu'ils n'avaient pas accès aux bases de données spécialisées et payantes.
Bien sûr, puisqu'on sait très peu de choses sur cet auteur.A cela, s'ajoute le fait qu'ils aient à disposition un CDI, où j'ai jugé qu'il était possible de trouver des ouvrages sur la poésie (et donc peut-être l'auteur) ainsi que l'accès à des encyclopédies et des dictionnaires. J'ai simulé cela par la recherche d'ouvrages existant sur l'auteur et la recherche dans des encyclopédies et dictionnaires en ligne (Robert, Universalis, ...)
Enfin, j'ai estimé que les étudiants, s'ils recherchaient sur Internet, utiliseraient soit Google, soit Yahoo, soit Bing, comme outils.
Après ma recherche dans Google (et où je suis allée au bout des treize pages proposées), je suis bien incapable de fournir une information vérifiée sur ce poète, ne venant pas d'un site d'aide aux devoirs (où l'auteur de l'article a posté selon ses dires).
Peu importe, puisque le travail de commentaire ne requiert pas une telle recherche.Tout au mieux, j'ai retrouvé plusieurs fois la même information, mais a-t-elle la moindre valeur ? Est-ce des informations que les différents auteurs de ces articles n'ont pas repris du même endroit ? Il aurait visiblement traduit un document en 1661, a visiblement connu Corneille et Pascal à qui il a dédiés des poèmes, écrit un poème plus sombre que je trouve très joli (ainsi qu'ici) (mais cela ne nous est d'aucune utilité) ainsi que d'autres, aurait été militaire et très présent dans les tavernes. Pour autant, aucune information utile et/ou vérifiable.
En 2010, l'auteur du texte proposé au commentaire au bac était Fénelon, que bien peu d'élèves connaissaient. Ce qui n'empêchait absolument pas de commenter le texte. En 2011, l'auteur était Zola et les élèves qui connaissaient le naturalisme ont commenté son texte en plaquant sur lui cette donnée... ce qui les conduisait à un contresens puisque le texte était épique et poétique !
Que de temps perdu au lieu de LIRE le texte !Yahoo ne m'est pas d'une plus grande aide avec ses cinq pages. Je retombe sur les mêmes pages ou d'autres qui ne m'apprennent rien de vérifié, voire même qui sont en russe, langue que je ne parle pas.
Bing et ses cinquante résultats ne m'aident pas plus. J'ai encore des pages déjà trouvées comme celui-ci.
A l'issue de cette première recherche sur Internet, je n'ai pu obtenir aucune information fiable et vérifiée.
Peu importe le contexte : ce qui compte, c'est le texte !Passons aux dictionnaires et encyclopédies pouvant être présent dans le CDI de ce lycée. Malheureusement, ils ne donnent pas plus de bonnes réponses. Le Trésor de la Langue Française Informatisé ne porte pas sur les noms propres au même titre que le Petit Robert, Universalis ne le connait pas. Je vous avoue qu'à ce stade, je suis tout de même un peu piqué au vif et je décide d'aller voir quelques bases de données qui sont majoritairement présentées qu'aux étudiants universitaires, car j'avais l'espoir d'un entrefilet sur Universalis. Je vais donc voir sur le site du CAIRN, dans la base de données Francis, ainsi que sur Persée. Je trouve, enfin, deux références sur ce dernier, mais mes espoirs vont vite être réduits à néant. Les ouvrages ne le citent que sur une à deux lignes et ne parlent que très vaguement de son travail de traducteur et de sa reprise "du drame de Mustafa" en 1635 et 1637. Le contexte ? Je n'en sais rien.
De guerre lasse, je passe donc aux ouvrages que je pourrais trouver dans le CDI. Pour cela, je sélectionne trois structures vendant des livres et dont je sais que la fonction publique se sert : Amazon, la Fnac et Decitre. Chez le premier, je me rend compte que mon auteur est mal orthographié. Néanmoins, petit miracle, j'ai dans l'un d'eux, une longue introduction d'un Ad. Van Bever qui l'a écrit à Châlet des Clayes à la date du 28 Janvier... 1906. Je retrouve exactement la même dans un autre ouvrage.
Sur la Fnac, je découvre un ouvrage en vente par un tiers étant visiblement une étude sur celui-ci et d'autres poètes, mais je n'en sais pas plus sur la date, les auteurs, ... Enfin, Decitre ne donne aucune réponse.
Après cette longue démarche, je découvre donc qu'il n'y avait à la disposition de ces élèves que deux ouvrages -ayant le même texte- parlant de l'auteur du poème qu'ils devaient analyser. Encore faudrait-il que ces ouvrages aient été en possession de leur CDI.
Je vous invite à tirer les conclusions que vous estimez légitimes, à la lueur de tout cela.
Que c'est un auteur inconnu ? Je me cite : "Vers la fin de l’été de cette même année, j’ai exhumé de ma bibliothèque un poème baroque du XVIIème siècle, introuvable ou presque sur le web. L’auteur en est Charles de Vion d’Alibray. Le date de composition du poème est inconnue, ce qui empêche toute spéculation biographique."
Rien n'était pipé puisque commenter un texte, ce n'est pas faire une recherche documentaire. A ce compte-là, puisqu'on ne sait rien ou presque de Homère, on ne pourrait pas commenter L’Iliade et L'Odyssée...Néanmoins, j'ai la sensation de dés pipés dès le début aux dépens de ses élèves et je me pose des questions quant à l'éthique de ce professeur, alors même que plutôt que répondre à mes questionnements sur le blog où ma première réaction a été postée, il remet en cause mon professionnalisme et ma crédibilité.
Le sonnet est facile à comprendre littéralement, il ne comporte qu'une expression ancienne ("tant s'en faut") : c'est un sonnet facile à commenter.Etions-nous dans l'enseignement et la pédagogie ou dans la sanction suite à une tâche impossible à accomplir correctement ?
Quant à la sanction... le commentaire n'était pas noté et le cours de dévoilement a été très ludique et amusant.
La diffamation est-elle comptée comme du respect ?Merci d'avoir lu ce très long article. N'hésitez pas à commenter, mais n'oubliez pas de le faire dans le respect de tous, que ce soit le mien, celui des élèves dont nous parlons, celui de l'enseignant, mais aussi de toutes les personnes qui ont ou qui seront citées.
Bref, dans cet article décousu, de la diffamation sans preuve, un jugement pédagogique sans compétence et hors sujet, et encore une fois aucune mention des sites de corrigés...
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Certes, les connaissances à engranger doivent être un juste milieu, car n'oublions pas qu'il vaut mieux une tête bien dafaite qu'une tête bien davide.Les exercices au cours de l'année étaient donc là pour nous permettre d'engranger des connaissances que nous aurions à loisir d'utiliser lors de l'épreuve terminale en Juin.
On en demande pas aux élèves de connaître la biographie ou la bibliographie de tous les auteurs étudiés dans l'année, surtout s'il s'agit d'auteurs peu connus comme Vion d'Alibray. Enfin, peu importe, admettons cette recherche, pour faire plaisir à Mme Tête-David.
Blague à part, il est amusant que des gens se croient intéressants de pérorer sur des sujets qu'ils ne sont pas qualifiés pour commenter... C'est un peu une mise en abîme de l'expérience : n'importe qui peut soumettre des messages sur des forums ou des corrigés sur Ooboulo.com, et n'importe qui peut porter un jugement critique sur l'expérience, les blogs, les journaux web 2.0 et les réseaux sociaux sont là pour ça !
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- Loys
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Eh oui !Florizel écrit: C'est un peu une mise en abîme de l'expérience.
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