Article "Le dépeceur et la lexicographie"

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Et bienvenue à Martin pour son première article sur la vie moderne !

Martin est très touché par cet accueil

Quelques remarques assez accessoires :

1) on n'a traité la couverture de l'évènement que par les journaux en ligne / papier, sans prendre en compte les perles qu'on aurait pu entendre sur les journaux télévisés. Mais regarder la télé, c'est fatigant, et au contraire du net, on ne peut pas écouter en diagonale les publicités.

2) comme si le démembrement ne suffisait pas : précisément ! Au-delà de la méconnaissance du terme dépecer, se pourrait-il que le dépeçage ne suffise pas ? Que la soif de sang de l'inconscient réclame une accumulation que la description factuelle du meurtre ne suffise pas à satisfaire ?
De même, par exemple, lors du procès des médecins nazis, les chefs d'accusation comprenaient des énumérations tautologiques et graduelles telles que "brutalité, barbarie, torture, meurtres, atrocités, etc." Le contexte n'est évidemment pas le même, mais l'opinion n'a-t-elle pas besoin d'aggraver artificiellement, par la seule énumération, la gravité d'un fait qui lui répugne ?

3) c'est un peu hors-sujet, mais comme on peut le voir sur les différentes captures d'écran de l'article, le fait-divers Magnotta a suscité de nombreux articles de presse (en particulier au Fig. qui en a rédigé de pleines tartines pendant plusieurs jours), et les similitudes sont grandes d'un article à l'autre, y compris sur un même journal. A se demander s'il ne s'agissait pas de copier/coller l'article de l'AFP pour en changer deux ou trois mots pour n'y apporter qu'une très faible valeur ajoutée.
On touche au plagiat et même à l'auto-plagiat : pour gonfler la couverture d'un sujet qui faisait le buzz, combien ont recopié, et combien se sont recopiés eux-mêmes pour faire flamber la couverture médiatique de l'évènement par leur quotidien ?

Dites, Florizel, faudrait voir à ne pas vous plaindre trop ! au moins, les journalistes sont restés dans un champ lexical cohérent avec le sujet. J'ironise et vous taquine, mais je vous assure que dans mes moments d'aigreur, je me dis que c'est déjà un bel effort ! Concernant le renforcement de l'image par la surenchère de mots, je la crois tout à fait volontaire, pour mieux "marquer" l'esprit des lecteurs.

Quant au plagiat, c'est devenu une sauvegarde : si j'm'ai trompé, c'est la faute des autres...