TEDx Panthéon Sorbonne

TED (pour Technology, Entertainment and Design) entre dans l'école française par la grande porte le 8 novembre 2012 :

L'univers de TEDx Panthéon Sorbonne

La société vit depuis quelques années de nombreux bouleversements. Qu'ils soient d'ordre économique ou politique, philosophique ou scientifique, nous parvenons aujourd'hui à un carrefour historique où se profilent les contours du monde qui sera légué aux générations futures.

L'interconnexion est partout. Une idée peut instantanément circuler de Shanghai à Paris, jusqu'à New-York ou Sao Polo, facilitant les collaborations à très grande échelle. Le partage de connaissances est un élément fondamental de cette réalité.

Toutefois, cette ère qui s'ouvre est encore en transition, et les instabilités auxquelles elle est confrontée génèrent de nombreux défis. De nouveaux enjeux se profilent, autour de trois questions fondamentales: quel sera l'individu de demain ? Quelle société construire ? Quels sont les moyens pour y parvenir?

Répondre à ces interrogations nécessite, en dehors de la critique de nos propres idéaux, une tolérance humaniste favorable à l'émergence d'idées originales, ainsi que la prise en compte de la rationalité de l'esprit scientifique afin de définir les règles fondatrices du monde de demain.

Ces valeurs sont celles que l'on retrouve dans les fondements de la philosophie des Lumières. Ce mouvement, par sa volonté de diffusion universelle contribua grandement à l'évolution de nos sociétés. Cet esprit, héritage de la culture humaniste et progressiste française, nous semble être la manière la plus pertinente de répondre aux attentes du monde moderne.

Quelle consécration pour les conférences TED que de se tenir à la Sorbonne : un symbole de la transmission entre un passé universitaire illustre et l'enseignement du futur. Avec en prime une animation d'une grande beauté graphique :


Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.

L'univers de TEDx Panthéon Sorbonne

La société vit depuis quelques années de nombreux bouleversements. Qu'ils soient d'ordre économique ou politique, philosophique ou scientifique, nous parvenons aujourd'hui à un carrefour historique où se profilent les contours du monde qui sera légué aux générations futures.

C'est effectivement important de le dire : le présent est la matrice du futur...

L'interconnexion est partout. Une idée peut instantanément circuler de Shanghai à Paris, jusqu'à New-York ou Sao Polo, facilitant les collaborations à très grande échelle.

En anglais bien sûr. Encore un grand progrès du futur de l'avenir.

Le partage de connaissances est un élément fondamental de cette réalité.

Toujours les mêmes confusions entre informations, idées et connaissances.

Toutefois, cette ère qui s'ouvre est encore en transition, et les instabilités auxquelles elle est confrontée génèrent de nombreux défis. De nouveaux enjeux se profilent, autour de trois questions fondamentales: quel sera l'individu de demain ? Quelle société construire ? Quels sont les moyens pour y parvenir?

En toute simplicité. Et avec des conférences de douze minutes.

Répondre à ces interrogations nécessite, en dehors de la critique de nos propres idéaux, une tolérance humaniste favorable à l'émergence d'idées originales...

Le critère n'est donc pas la pertinence ou l'intelligence, mais avant tout l'originalité.

...ainsi que la prise en compte de la rationalité de l'esprit scientifique afin de définir les règles fondatrices du monde de demain.

Eh bien la "rationalité de l'esprit scientifique" voudrait qu'on étudie avec scepticisme si les progrès technologiques constituent toujours des progrès, notamment en matière d'éducation.

Ces valeurs sont celles que l'on retrouve dans les fondements de la philosophie des Lumières.

Les philosophes des Lumières s'efforçaient d'être des honnêtes hommes et mettaient le progrès technologique au service du progrès humain. Ils n'étaient en rien des scientistes.

Ce mouvement, par sa volonté de diffusion universelle contribua grandement à l'évolution de nos sociétés.

Internet réalisant par sa seule présence cet idéal des Lumières : voilà une croyance aussi naïve que de penser qu'on devient savant et intelligent parce qu'on se trouve dans une bibliothèque. En supposant naïvement que le web est une bibliothèque bien sage et bien rangée... Sans prise de conscience, nous préparons un nouvel obscurantisme.

Cet esprit, héritage de la culture humaniste et progressiste française, nous semble être la manière la plus pertinente de répondre aux attentes du monde moderne.

Je gage pour ma part que les humanistes et les philosophes des Lumières auraient été horrifiés de ce qu'il commence à advenir de l'idée même de culture.