- Messages : 18214
"Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc"
- Loys
- Auteur du sujet
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18214
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18214
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18214
Déjà les MOOC 2.0 en 2014, après la vague de 2013 ? A ce compte mieux vaut attendre les MOOC 3.0...Le MOOC 2.0 est arrivé : l’expérience IonisX
C'est-à-dire que ce ne sont pas des cours.Premier groupe français d’enseignement privé (Epita, Epitech, Iseg, E-art sup, etc.) le groupe Ionis a créé à la mi 2013 une direction numérique puis un site dédié aux MOOCs, IonisX, qui teste aujourd’hui d’autres sortes d’interactivités. « Nous nous sommes vite rendus compte que la structure même des MOOCs – cours imposés sur une certaine période, d’une certaine durée, etc. – les rendait trop contraignants à la fois pour les enseignants et les étudiants », confie Philippe Chiu, le directeur digital du groupe Ionis, qui a donc décidé de lancer ce qu’il appelle des « MIMO », c’est-à-dire des micro-modules à la fois plus faciles à réaliser et à suivre.
La seule raison contraignante de s'astreindre à une série de cours, d'échanges et d'exercices vient donc de disparaître !« Avec leur temporalité limitée, les MOOCs ne sont finalement pas assez "open" et nos MIMO répondent mieux à l’attente principale des étudiants qui est tout simplement d’apprendre des compétences de manière interactive et digitale quand ils le souhaitent. »
« L’après MOOC »
C'est surtout que le terme ne veut plus rien dire. Le principe du MOOC (et de l'enseignement en ligne), c'est quand même la suppression du "présentiel"...Cette réflexion sur les évolutions possibles des MOOCs est au centre des débats sur ce que sera « l’après MOOC » et comment un modèle finalement assez figé va se répandre sur la planète éducation dans une multitude de formats. De retour des États-Unis, l’ancien directeur du service des technologies de l’information et de la communication de l’université Pierre-et-Marie Curie (UPMC), Yves Epelboin, titre ainsi sur son blog « Le MOOC est mort, vive le MOOC ! » pour expliquer comment « le Massachusetts Institute of Technology (MIT) transforme ses enseignements en enseignement en ligne et sa politique est de les hybrider, c’est à dire de proposer des cours, partiellement à distance avec tutorat régulier en face à face ». Le tout sous le vocable générique « MOOC » que nous appellerions volontiers « SPOC » (small private online course). Comme quoi, conclut-il, « les MOOCs ont donné l’impulsion pour développer l’enseignement en ligne. Ses formes se diversifient et le terme commence à recouvrir toutes les facettes à venir de l’enseignement numérique en ligne ».
Expérimentation mais déjà "l'après-MOOC".« Nous sommes encore dans une phase d’expérimentation pour rendre les cours de plus en plus interactifs grâce à toutes les informations (temps de travail sur le cours, heures de connexion, réussite aux tests) que nous recueillons », reprend Philippe Chiu, qui propose par exemple sur sa plate-forme IonisX des cours d’algèbre linéaires que suivent les élèves de première années des école d'ingénieurs du groupe.
C'est vrai que faire cours, c'est la partie ennuyeuse du métier.« Avec l’augmentation de nos effectifs, il fallait organiser de plus en plus de cours sur les mêmes sujets et cela devenait ennuyeux pour nos enseignants de se répéter constamment.
Et pour les élèves, c'est tellement moins "ennuyeux" de suivre un cours enregistré sur un écran. Enfin, des cours ramenés à quelques minutes de vidéo bien sûr...
Pourquoi parler de "l'école" dans le supérieur ?Avec ce cours en ligne ils peuvent consacrer leurs cours présentiels à de véritables échanges. » C’est toute la philosophie de "l’école inversée"...
A noter que la motivation et le niveau et l'autonomie d'un étudiant n'ont pas grand chose à voir avec ceux d'un élèves du secondaire.
De toute éternité les professeurs ont demandé de lire des ouvrages aux étudiants pour mieux profiter du cours : ou comment réinventer la poudre...... que de travailler avec des étudiants qui connaissent déjà le cours et profitent des cours pour approfondir les notions qui leur échappent ou aller plus loin.
Comment un cours de 2h par exemple peut-il devenir une vidéo de 5 minutes ? Et comment la pensée peut-elle s'exprimer sous forme de quiz ?Inventer de nouvelles fonctionnalités
Dans le format MIMO qu’a monté IonisX, les cours sont dispensés sous la forme de « capsules » qui durent une vingtaine de minutes, dont 5 minutes de vidéo, et sont accompagnés de quiz pour tester les compétences des étudiants avant et après le cours.
Bref Google, il est bon de le préciser quand même.L’historien Alexandre Adler a par exemple réalisé un cours sur « La place des États-Unis dans le monde d’ici 2020 ». Le tout est réalisé avec la technologie edX – la même que la plateforme du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Fun – largement améliorée par les étudiants de l’Epitech.
C'est effectivement très convaincant...Des nouvelles fonctionnalités qui ont tellement séduit la communauté des développeurs edX que Philippe Chiu a été invité à participer au prochain forum edX qui se tient du 19 au 21 novembre à Boston.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Messages : 733
Il y a plein d'école dans le supérieur. Cela va de l'école de chiropractie à l'ENS et Polytechnique.Avec ce cours en ligne ils peuvent consacrer leurs cours présentiels à de véritables échanges. » C’est toute la philosophie de "l’école inversée"...
Pourquoi parler de "l'école" dans le supérieur ?
Ou d'une partie du présentiel. Le présentiel est irremplaçable pour l'évaluation certifiante, et pour les exercices de prise en main. Les exercices de drill et le cours magistral peuvent tout à fait se faire à distance. Le point qui pose problème est celui de la motivation des jeunes padawan, et sur ce chapitre, la distinction éducation nationale / éducation supérieure est pertinente.C'est surtout que le terme ne veut plus rien dire. Le principe du MOOC (et de l'enseignement en ligne), c'est quand même la suppression du "présentiel"...Comme quoi, conclut-il, « les MOOCs ont donné l’impulsion pour développer l’enseignement en ligne. Ses formes se diversifient et le terme commence à recouvrir toutes les facettes à venir de l’enseignement numérique en ligne ».
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18214
Pour en revenir aux moocs (massive open online curses), je maintiens (et cette section du forum en témoigne) que leur principe exclut la présence physique puisque précisément ils s'adressent à des publics ne pouvant pas être présents (ouvrir Stanford aux étudiants d'Afrique, pour reprendre l'exemple de Daphne Koller).
Je suis d'accord que le présentiel est indispensable mais c'est toute la radicalité des moocs, telle qu'on nous l'a vendue, que de s'en affranchir totalement. Le mooc c'était "la mort des salles de classe" pour reprendre les termes de John L. Hennessy en 2012. Alors régresser à "l'école inversée"...
Que le modèle évolue et qu'il se rapproche d'une forme d'enseignement traditionnel avec une partie en ligne, devenue plus ou moins annexe, est une considération qui rend un peu ridicule la catégorisation "mooc 2.0".
Pour le dire autrement, c'est une façon de reconnaître que l'engouement pour les moocs était une belle ânerie... mais sans le dire.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18214
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Messages : 260
À peine né, le MOOC est déjà moribond : trop de gens abandonnent la formation online en cours de route... Bref, ça n'est guère efficace.
C'est pourquoi on va achever le MOOC pour faire place au SPOC : "Small Private Online Courses."
Donc inutile de disserter plus avant sur les attraits et les inconvénients du MOOC, puisqu'on vous dit qu'il est "kaputt" !
Il reste à souhaiter une plus longue espérance de vie au nourrisson. Avec l'informatique, tout va si vite !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.