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"Mooc : après la révolution, l’âge de raison" (Défis d'amphi)
- Loys
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C'est surtout qu'il n'y a pas eu de "révolution"...Mooc : après la révolution, l’âge de raison
L'institutionnalisation a commencé avec la plateforme "Fun"… en 2013.« Le Mooc de l’année » : c’est le nom du concours qui vient d’être lancé et désignera, le 19 janvier 2017, les meilleurs de ces « cours ouverts en ligne massifs ». Organisée par MyMooc, une plateforme qui se veut « le trip advisor » des Mooc », en partenariat avec le journal du net, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Google France, cette compétition vise à « récompenser les acteurs de la formation digitale », universités et grandes écoles, mais aussi start-up et grandes entreprises. Doit-on y voir le signe d’une institutionnalisation de ce nouveau mode de formation ?
Une paille.Au-delà de ces effets pervers, l’argument le plus sérieux des anti-Mooc concerne le fort taux d’abandon puisque moins de 10 % des inscrits vont jusqu’au bout de la formation. Certes.
Le picorage : drôle de façon de sauver le modèle des moocs.Cependant, ce chiffre doit être mis en regard de l’objectif des participants. C’est notamment ce que souligne le chercheur Matthieu Cisel, qui a consacré une thèse à ce sujet. S’il s’agit véritablement d’acquérir des compétences et d’obtenir une attestation, voire une certification, alors l’abandon est en effet synonyme d’échec. Mais les motivations des Internautes sont plus larges, allant de la simple curiosité pour la thématique générale, à l’envie de picorer des connaissances sans s’astreindre à un rythme de travail hebdomadaire.
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