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Oboulo - "Mise hors ligne du commentaire L'Arc-en-ciel" (27/03/12)
- Loys
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Le "manque de qualité" n'a donc pas été constaté par Oboulo...Ce document n'est plus disponible à la consultation, son manque de qualité ayant été reporté par l'expérience réalisée par Monsieur Loys Bonod.
Rappelons que mon document a été disponible pendant un an et demi. Un délai trop court pour valider un texte de deux pages.
Effectivement, mon expérience est très "intéressante".Ce document n'avait par ailleurs jamais été consulté par aucun de nos clients, il est donc vraisemblable que les informations reprises par les élèves de cet enseignant aient été copiées à partir des autres sites (dont Wikipedia, entre autres) qu'il a utilisés pour son expérience, de surcroît très intéressante.
Le document n'a jamais été consulté dans son intégralité : c'était tout à fait inutile pour mes élèves puisque, comme je le dis dans l'article : "[Oboulo et Oodoc] ont publié exactement le même corrigé, en mettant en ligne gratuitement l’introduction, le plan et des extraits importants, le reste étant en vente pour quelques euros."
Petite provocation de la part d'Oodoc avec cette fine allusion "et même des professeurs". En même temps, on se demande bien comment Oboulo pourrait le savoir puisqu'il n'est procédé à aucune vérification. Un étudiant ou un élève publiant ses notes de cours a tout intérêt à se présenter comme un professeur : ses documents n'en auront que plus de crédibilité.Les documents publiés sur Oboulo sont soumis par un grand panel d'internautes : étudiants, professionnels, et même des professeurs.
Comme je le dis encore dans mon article, "aucun des deux [sites] n'a pris la peine de vérifier si le corrigé était protégé par des droits d'auteurs".Notre comité relit chaque document avant sa publication en se concentrant sur le respect du droit d'auteur (contenu original, non disponible en ligne antérieurement)...
Bel aveu : vous pouvez publier n'importe quoi chez Oboulo pour autant que vous respectez la langue française....et sur la qualité grammaticale et orthographique, mais ne peut vérifier la véracité de chacun des faits énoncés.
Experts auto-proclamés donc, puisqu'il n'y a aucune vérification. Peut-on vraiment parler d'"experts" dans ces conditions ?Les experts sont les auteurs des documents.
Pour évaluer un document, il faut le consulter, et pour le consulter... il faut l'acheter. Le système est bien fichu.En outre, nos clients sont encouragés à évaluer tous les documents qu'ils ont consultés.
Au moins, contrairement à Oodoc, Oboulo ne dit pas "nos élèves" mais "nos clients".
Un nouvelle consultation est offerte... et donc une nouvelle évaluation : c'est sans fin !En cas d'évaluation médiocre voire négative, le document fait l'objet d'une révision a posteriori par notre comité, et une nouvelle consultation est offerte à l'auteur de l'évaluation dans le cadre de notre garantie satisfaction.
Et finalement l'évaluation est à moindre coût pour Oboulo, puisque c'est le client qui, victime d'un mauvais document, fait en plus ce travail d'évaluation gratuitement.
Imaginons la même "garantie satisfaction" appliquée à la vente de produit alimentaires : les clients sont des cobayes à qui, en cas d'intoxication alimentaire, est offert un autre produit à tester.
Où la philosophie du système éditorial de Oboulo est en tout cas limpide : les auteurs, quels qu'ils soient, sont des "experts", et les clients, quels qu'ils soient, ont intérêt à être des experts.
Ce qui ne peut évidemment en aucun cas être le cas d'élèves du secondaire, dont l'esprit et la culture sont en cours de formation, et qui font aveuglément confiance à des sites payants. Le caractère commercial apparaît en effet comme une garantie de sérieux.
Une "référence", en termes éditoriaux, est un ouvrage qui s'impose par la qualité de son information : or, de l'aveu même d'Oboulo, la bonne ou mauvaise qualité de ses documents n'est pas évaluée a priori, mais a posteriori. Drôle de "référence", donc.Les internautes sont invités à utiliser les documents consultés sur Oboulo comme références, tout comme ils l'auraient fait d'une bibliothèque et de livres papier avant l'ère Internet.
On consulte précisément un ouvrage de référence quand on veut s'épargner une travail de vérification ou d'évaluation. Quand on consulte un dictionnaire, une encyclopédie ou un ouvrage de "référence", on ne vérifie pas la qualité de ce que l'on consulte, parce qu'on fait confiance au travail de vérification de personnes identifiées et compétentes.
Voilà en tout cas qui a le mérite de mettre au clair le système économique de ces sites payants qui se présentent comme des éditeurs en ligne, avec des "comités de lecture" et une garantie de sérieux éditorial, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec des éditeurs de livres : pas de vérification de l'identité et des compétences des auteurs, pas de vérification de la qualité du document ou de l'ouvrage, pas de mise en forme et le clou... pas de responsabilité ! Il y a donc bien une différence fondamentale entre un ouvrage imprimé et un document en ligne publié par Oboulo.
A cela une raison simple : publier en ligne ne coûte rien ou presque. La prise de risque éditoriale est donc nulle : il est par conséquent possible de publier n'importe quoi.
Il y a actuellement chez Oboulo plus de 90.000 documents. Peu d'éditeurs peuvent revendiquer autant de "références" !
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