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"Les ados coupés d'Internet sont défavorisés" (RSLN)
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Je serais curieux de voir ça...Les ados coupés d'Internet sont défavorisés
Voilà un bon départ pour une réflexion scientifique et objective.Internet, qui fête ses trente ans, a révolutionné la façon dont nous communiquons et dont nous apprenons...
Un "adolescent" ou un "foyer" coupé d'Internet, c'est très différent......à tel point qu'un adolescent coupé d'Internet, aujourd'hui, est moins avantagé qu'un autre face aux apprentissages : c'est ce que révèle une étude de l'université d'Oxford relayée par Mashable.
Actuellement, environ 5% des foyers britanniques comprenant des enfants ne sont pas connectés à Internet, contre 10% en 2008. Cela représente environ 300 000 enfants.
Les "foyers coupés" d'Internet ont de fortes chances d'appartenir aux couches les plus défavorisées de la population, ce qui explique facilement les difficultés scolaires des élèves.
Nous venons de le voir, mais nul doute qu'une explication numérique va s'imposer...L'enquête, qui s'est concentrée sur mille foyers du Royaume-Uni entre 2008 et 2012, a révélé que cette minorité d'étudiants privés d'accès à Internet étaient moins avancés que leurs camarades, sur le plan des compétences scolaires, mais aussi sociales.
> Pourquoi cette différence ?
Sérieusement, voilà les raisons avancées aux difficultés scolaires des élèves ?Certains adolescents entendus en entretien ont expliqué qu'ils étaient obligés de demander à des amis ou de la famille d'imprimer leurs cours, et éventuellement de les leur envoyer par la poste. D'autres sont contraints de faire leurs devoirs pendant les heures d'ouverture de la salle informatique de l'école, ce qui limite le temps passé à étudier.
A noter que, dans la deuxième phrase, c'est la numérisation de l'école qui fait obstacle à la réussite des plus défavorisés, puisqu'on demande aux élèves du travail connecté.
La vie sociale se résume donc aux réseaux prétendument sociaux ?Enfin, les outils qui aident les élèves à faire leurs devoirs étant également des outils sociaux, l'étude note que ces élèves, qui se sentent déjà laissés de côté sur le plan éducatif, étaient également plus susceptibles de se sentir exclus socialement.
A noter que Facebook est présenté comme un "outil" : il est vrai que les élèves l'utilisent très souvent pour éviter de faire leurs devoirs...
Et on la croit sur parole, chez RSLN. Allez savoir pourquoi...Autrement dit, les avantages d'avoir des outils web à disposition l'emportent largement sur les risques : c'est ce que conclut l'étude.
S'ils ne le pensent pas...Fait intéressant, les 200 étudiants entendus ont en majorité déclaré qu'ils ne pensaient pas que l'utilisation du web limitait leur capacité à se concentrer sur leur travail.
Et qui observent les résultats scolaires de leurs enfants.Un retour qui contraste fortement avec l'expérience des parents, qui s'inquiètent souvent à la vue de leurs enfants travaillant en multi-tâches sur plusieurs périphériques tout en utilisant les réseaux sociaux.
C'est vrai qu'Internet aide à penser, à raisonner et à lire. Le cursus de Chris Davies aide à comprendre son enthousiasme débordant pour les nouvelles technologies.« Cela montre que les parents ont tendance à se concentrer sur les aspects négatifs - en particulier les effets gênants du réseautage social - sans toujours voir l'utilisation positive que leurs enfants font souvent d'Internet », a déclaré à Mashable Chris Davies, l'un des auteurs de l'étude.
A lire : ce que dit Matt Richtel du NYT, rapporté par Xavier de la Porte sur la nouvelle fracture numérique :
Dans les années 90 le terme de “fracture numérique” est apparu pour décrire la séparation entre ceux qui possédaient la technologie, et ceux qui ne la possédaient pas. Il a été à l’origine de nombreux effort pour mettre dans les mains des Américains, en particulier des familles les plus défavorisées, les outils numériques dernier cri. Ces efforts ont permis de réduire la fracture, c’est un fait. Mais ils ont eu une conséquence inattendue, qui a surpris et troublé aussi bien les chercheurs que les politiques et le gouvernement. D’après les études menées, une fois l’accès aux technologies démocratisé, les enfants des familles les plus pauvres passent considérablement plus de temps que les enfants de familles aisées à regarder la télévision ou utiliser leurs gadgets pour regarder des émissions et des vidéos, pour jouer ou se connecter à des réseaux sociaux. Ce nouveau fossé, celui du “temps gaspillé” dépend plus, selon les chercheurs, de l’aptitude des parents à surveiller et limiter l’usage des technologies par leurs enfants, que de l’accès à ces mêmes technologies.
Comme quoi les ados coupés d'Internet...
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