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Effectifs, taux d'encadrement et taille des classes
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Note de la DEPP n°38 : "À la rentrée 2014, dans le second degré, un enseignant est face à 22 élèves en moyenne pendant une heure de cours" (novembre 2015)
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Parce qu'ils sont en hausse, dans l'absolu, en taux d'encadrement et par taille de classe (cf supra)... Et dans les comparaisons internationales, la France fait partie des pays les moins avancés de l'UE. Mais ce "mantra" des enseignants, ça ne peut être qu'un "ressenti" !Un prof est face à 22 élèves en moyenne lors d’une heure de cours
Dans les cortèges enseignants, la petite phrase raisonne souvent, un peu comme un mantra : « Les réformes passent, mais le nombre d’élèves par classe ne baisse pas… Ce devrait être ça, pourtant, la priorité éducative du quinquennat. » Un ressenti que vient clarifier – et nuancer – une note d’information de la DEPP, le service statistique du ministère de l’éducation nationale, publiée ce mois de novembre. Le titre ne manquera pas de surprendre ceux qui parmi les enseignants voient les effectifs en hausse...
Ce n'est donc pas le cas dans les autres cours...Heure de cours, heure de classe : Sophie Ruiz, l’auteure de l’étude, souligne la différence en rappelant que « toutes les heures de cours ne sont pas dispensées en classe entière ». Un tiers, chiffre-t-elle, l’est en groupes plus réduits, notamment durant les enseignements de langues vivantes, en éducation physique et sportive ou lors de l’accompagnement personnalisé.
L'affirmation "Un prof est face à 22 élèves" n'a donc aucun sens...
Bon choix puisqu'il minore le nombre d'élèves face à la plupart des enseignants.Mme Ruiz a donc opté pour l’indicateur « E/S », « nombre moyen d’élèves par structure », qui tient compte à la fois des enseignements réalisés en groupes et de ceux dispensés « en divisions » (« en classe », dans le jargon de l’école).
De plus ce nouveau mode de calcul ne permet aucune comparaison internationale.
Bon, évidemment, il faudrait rappeler que ce chiffre fait une moyenne avec - par exemple - des travaux pratiques en sciences, où, si les élèves sont moins nombreux, c'est parce que les activités réclament une attention plus soutenue des professeurs. A l'inverse, dans les autres disciplines, les effectifs sont beaucoup plus élevés...
Nulle part ne sont renseignés les quartiles ou déciles de distribution par effectif (structures de plus de 25, de plus de 30 etc...).
Voilà qui n'a rien de nouveau : ce n'est pas en effet ce qui motive les parents pour mettre les enfants dans le privé...Il en ressort notamment que, contrairement à ce qu’espèrent la plupart des parents d’élèves lorsqu’ils se tournent vers le secteur privé, celui-ci accueille davantage d’élèves par enseignant : toutes formations confondues, un professeur du privé est face à 23,2 élèves, contre 21,9 dans le public.
Des effectifs par classe très élevés comparativement aux autres pays mais il faut se réjouir car le tableau est "globalement stable" !Ce qui surprendra probablement aussi la communauté éducative, c’est un tableau présenté comme « globalement stable » de la situation ces dix dernières années. « Dans le secteur public, dans les années 2000, le nombre moyen d’élèves par structure était resté relativement stable, à l’exception de la rentrée 2011 », peut-on lire en conclusion de l’étude.
Erreur ? Les chiffres 2014 sont encore supérieurs, avec même un record au collège depuis 1980, que "Le Monde" ne mentionne pas :Autre source, autre calcul… et autre tableau : si l’on se fonde sur Repères et références statistiques, sorte de présentation chiffrée du système éducatif réactualisée à chaque rentrée par le ministère de l’éducation nationale, c’est bien un alourdissement de la charge des enseignants qui transparaît. Comme l’ont mis en avant nos confrères de la revue en ligne Café pédagogique, on est passé au collège, entre 2007 et 2014, de 22,3 élèves par classe à 24,2. Et de 27 à 28 élèves au lycée général et technologique.
On est loin des 22 élèves en moyenne lors d’une heure de cours. Pour résumer :
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Quant à certaines "structures" (Clis, Ulis, Segpa ou bien - dans un autre registre - les demi-groupes en travaux pratiques de sciences), elles s'imposent par leurs contraintes propres : il ne s'agit pas de "confort".
Puisque la DEPP ne l'indique pas dans sa note, notre propre tableau de répartition de la taille des classes si l'on retire les enseignements spécialisés :
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Note de la DEPP n°45 : "Les élèves du second degré à la rentrée 2015 : 52 000 lycéens de plus dans l'enseignement général et technologique"
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A noter que les informations ci-dessous ne sont pas explicitement données par la DEPP.
Et dans le second degré, les chiffres intéressants :
- +0,4% de collégiens dans le privé (-0,6% dans le public) en 2015
- "Le nombre d’écoles privées augmente de 0,9 % : la baisse du nombre d’écoles privées sous contrat (-34 écoles) est compensée par la hausse des écoles hors contrat (+81 écoles)"
- Plus inquiétant encore : +1,6% de 6e dans le privé en 2015 (+0,1% dans le public)
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Une baisse de 0,03 élève par classe. Et rien sur le privé...
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Les effectifs du second degré vont augmenter en 2016 et 2017, avec une prévision de 53 500 élèves de plus à la rentrée 2016 et de 58 000 à la rentrée 2017. Le second cycle général et technologique connaîtra une forte hausse à la rentrée 2016 (près de 50 000 élèves supplémentaires) et plus modérée en 2017. Le premier cycle, après une stabilisation prévue en 2016, gagnera des élèves à la rentrée 2017 (de l’ordre de 28 500).
Mais l’augmentation attendue des effectifs de 6e à la rentrée 2016 n’est pas liée uniquement à la démographie. Plus précisément, un quart de la hausse prévue s’explique par la diminution attendue du redoublement et tout particulièrement en fin d’école primaire (classe de CM2) où la baisse devrait être plus forte qu’en 6e suite à la réforme des cycles. En effet, à compter du 1er septembre 2016, CM1-CM2 et 6e constitueront un seul cycle, appelé cycle de consolidation, où le redoublement devrait être exceptionnel pour les années intermédiaires.
Après la forte hausse constatée en 2015 (52 000 élèves supplémentaires), l’augmentation des effectifs du second cycle
GT sera de nouveau soutenue en 2016 (+ 48 000 élèves) avant de ralentir en 2017 (+ 24 500 élèves tout de même). En 2016, tous les niveaux verraient leurs effectifs croître. L’augmentation serait faible en 2nde avec seulement 3 500 élèves supplémentaires. Cet accroissement prévu en 2nde n’est pas lié à la démographie (la génération 2001 qui entrera au lycée en 2016 étant légèrement moins nombreuse que celle qu’elle remplacera), mais à l’augmentation du taux de passage entre la 3e et la 2nde générale et technologique. En 2015, ce taux a concerné 65,1 % des élèves (augmentation de 1,4 point en un an).
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